14h30-15h / Studio Plume / Tarif unique à 5€ / Enfants de 4 à 8 ans
Un petit garçon peut-il se rêver en sirène ? Une drag queen peut-elle s’adresser aux enfants ? Inspiré de la Mermaid Parade de Coney Island, l’envoûtant livre pour enfants de Jessica Love donne libre cours à la fantaisie du petit Julian et nous dit la futilité des barrières genrées et culturelles. Soa de Muse s’empare avec grand appétit de l’aventure de Julian afin d’évoquer la possibilité de choisir librement ses modèles et de se projeter au-delà des références du genre. Les plus belles pages s’inspirant d’une parade new-yorkaise de drag queens, le naturel et l’innocence de Julian est une sirène nous font goûter à la liberté de se définir selon ses désirs les plus intimes.
"Alessandro Sciarroni, l'un des italiens les plus passionnants de sa génération, nous livre une transe joyeuse sur fond de musique électro." La Terrasse
Dans Save the last dance for me, Alessandro Sciarroni tente de réanimer les pas d’une danse bolonaise en voie d’extinction : la Polka Chinata. Remontant au début des années 1900 et dansée originellement uniquement par des hommes, elle se veut exigeante physiquement et presque acrobatique. Le chorégraphe fait s’enlacer, tournoyer les danseurs Gianmaria Borzillo et Giovanfrancesco Giannini pour prolonger un travail de documentation d’une tradition datant des années 60. La performance est conçue comme un temps d’échange et de proximité avec le public, libre de prendre part aux mouvements des deux danseurs pour créer une communauté faisant résonner cette danse ancestrale dans le présent.
Vibrez pour nos 10 ans avec des spectacles inclusifs et captivants à l'image du Carreau du Temple : une performance de danse au plus près du public dans la Halle, une lecture enchantée pour les plus petits au studio Plume !
La Halle du Carreau du Temple se transforme en piste géante de roller dance à l’occasion de cette anniversaire qui marque une décennie ! La glisse est ouverte à tous les niveaux de pratique de roller et tous les âges* ! Des démos de roller dance par l’équipe de Martine Partine viendront ponctuer la soirée !
Qu'est-ce que la roller dance ?
La roller dance réunit toutes les danses sur roulettes, sur des musiques allant du funk au disco jusqu’aux sons les plus contemporains. Apparue dans les années 70 et popularisée dans les années 80, la pratique ne cesse de faire de nouveaux adeptes !
Infos pratiques
Location de rollers sur place : 5€ la demi-heure
Les pointures de rollers mis à disposition du public vont du 30 au 47.
Rollers personnels acceptés sous réserve de vérification : les rollers en ligne et les rollers quad (à quatre roues) sont acceptés / les rollers vintage (avec armatures en métal) ne sont pas acceptés.
Âge minimum : 10 ans - Enfant accompagné·e d’un·e adulte et portant un casque de protection
La Halle se transforme en piste géante de roller dance pour fêter tou·te·s ensemble la première dizaine du Carreau du Temple avec Martine Patine !
Vestiaires et douches accessibles avant et après le cours. Se renseigner auprès de l'accueil/billetterie pour y accéder.
Pilates Booty avec Julie Pujols
14h-15h / Halle / Tarif unique à 10€
Inspiré du Pilates et du renforcement musculaire, ce néo abdos-fessiers permet de travailler intensément les fessiers, les cuisses, les abdominaux et la taille, le tout sur une playlist girly et pêchue. Le Pilates Booty, c'est pour celles et ceux qui veulent un booty aussi bombé que celui de J.Lo, et la taille ultra fine de Bella Hadid ! Ce cours convient à toutes et tous, y compris aux femmes enceintes et aux personnes qui souffrent de douleurs aux genoux et/ou dorsales.
Fierce Attitude avec Soa de Muse & Mami Watta
16h-17h / Halle / Tarif unique à 10€
La Fierce Attitude ? C’est l’exploration de la confiance en soi : « Be proud of Yourself ! ». Que ce soit pour Naomi Campbell, Aya Nakamura ou toute autre diva, la posture, la démarche et le charisme sont des valeurs fondamentales ! Pour fêter leur collaboration sur le spectacle Diaspora soutenu par Le Carreau du Temple, Soa de Muse invite sa sœur Mami Watta à participer à cet atelier Fierce Attitude.
Venez apprendre avec Soa de Muse, accompagnée de Mami Watta — célèbre drag queen d’origine ivoirienne, membre de la ballroom scene parisienne s’étant hissée jusqu’à la finale de la deuxième saison de Drag Race France — les différentes astuces pour bien marcher, bien poser et surtout avoir confiance en soi ! Fan, danseur·euse, perfomeur·euse burlesque, tout le monde est bienvenu sur cet atelier qui promet d’exploiter la part de féminité qui est en soi au quotidien. Ouvert à tou·te·s, quelque soit le niveau de danse, l’âge ou la forme physique. La seule condition est de venir avec des chaussures à talons !
Country Line Dancing avec Taos Bertrand, Elisa Yvelin & Jackie Elder
17h30-18h / Halle / Gratuit / Tous publics
Pendant 30 minutes, en famille et entre ami·e·s, adultes et enfants, chacun·e pourra répéter et apprendre des pas de country line dancing revisités sur les sons de Barbara Butch (qui mixera ensuite de 18h à 20h pour un DJ set de folie : plus d'infos). Une chorégraphie collective, joyeuse et inclusive !
Conception, interprétation, transmission : Jackie Elder, chorégraphe, enseignante, danseuse (interprète pour Marta Graham, Olivier Dubois, Lenio Kaklea, Maud Le Pladec, Boris Charmatz, etc.) | Avec : Elisa Yvelin, chorégraphe et danseuse (formée chez P.A.R.T.S, interprète pour François Chaignaud, Cécila Bangolea, etc.), et Taos Bertrand, chorégraphe, danseuse et interprète (pour Olivier Dubois, Adam Linder, La Horde, etc.)
Des cours XXL de sport et de danse, dispensés par de grands noms et accessibles à toutes et tous, dans la Halle du Carreau du Temple !
Cette année, le cycle de débat-conférence des Rencontres de la Sorbonne en partenariat avec Le Carreau du Temple, propose un questionnement sur le thème de l’eau et des enjeux actuels liés à la crise que représente l’accès à cette ressource.
La rencontre
Qu’est-ce qu’une traversée ?
Traverser : parcourir des territoires ou des étendues, solides ou liquides pour quitter un espace en vue d’en atteindre un autre.
Ce n’est pas uniquement la trajectoire géographique que nous souhaitons interroger avec cette rencontre, mais aussi les trajectoires de vie qui conduisent hommes, femmes et enfants à se mettre en voyage au risque de leur vie, pour atteindre de nouveaux horizons. Point de croisières, il est question ici, non pas d’excursion ou de plaisance, mais de fuites de pays parfois hostiles et d’incursions dans des vies fragiles soumises à la violence des aléas qu’accompagnent ces traversées : difficulté d’accès aux soins médicaux, violences sexuelles et sexistes, manque d’accès à l’hygiène et à la nourriture...
Phénomène qui marque notre époque, les traversées migratoires tuent celles et ceux qui osent les entreprendre, au point de devenir le point central de théories politiques, comme la naissance de la nécropolitique de Mbembé, inscrite en contrepoint à la biopolitique foucaldienne.
Qu’on ne s’étonne pas, pour cette rencontre, de l’absence d’artistes parmi nos invité·e·s : le thème de l’eau et des cultures de l’eau nous a conduits à interroger, justement, « les cultures des eaux », entendues comme toutes les pratiques culturelles et politiques qui s’organisent autour de l’eau. De l’accès à l’eau en tant que ressources, à la gestion de l’eau en tant que territoire, à l’expérience de l’eau en tant que surface et obstacle à franchir au péril de sa vie ; entres les rives de notre mer du milieu qui a été le terreau fertile permettant l’essor des arts et des cultures du sud de l’Europe.
Il est toujours question de cultures dans nos rencontres, d’expériences, de manières de vivre et de conceptualiser ces espaces et ces expériences : la mort et l’eau sont souvent associées dans nos récits.
À travers cette conférence, ce sont ces traversées migratoires que nous retraçons, leurs histoires et les enjeux qu’elles entraînent. Avant toute chose, esquisser le contexte actuel affligeant des mortalités en mer semble essentiel à la bonne compréhension des problématiques multiples, cruciales et interdépendantes que nous souhaitons aborder. Le sud de l’Italie et Malte, érigées en symboles de l’urgence migratoire et des mortalités relatives, sont notamment centrales sur les itinéraires. Effectivement, les grands naufrages ayant lieu dans les eaux méditerranéennes cachent souvent la réalité de morts provoquées par l’absence d’intervention de la part des pays concernés, ou nécro politiques.
Pendant la deuxième partie nous allons aborder la question de l’interculturalité qui résulte de ces traversées migratoires. La traversée pourrait être aussi un moment d’espoir, de rencontre entre cultures, nécessaire à l’enrichissement culturel de chacun·e. Ainsi, cela renverserait la logique d’états qui accompagne la réflexion autour des migrations et de l’eau, afin de repenser ces voyages comme un lieu où se nouent des liens de solidarité internationale et d’humanité.
Troisième rencontre « Traversées d’eau » des Rencontres de la Sorbonne avec en invité·e·s : Simona Tersigni, enseignante chercheuse à l’Université Paris Nanterre, Adriano, bénévole de l’association SOS Méditerranée, Fleur Germain, coordinatrice plaidoyer chez Utopia 56, accompagnée de Fabien Touchard, coordinateur de l'antenne Grande-Synthe de Utopia 56.
Cette année, le cycle de débat-conférence des Rencontres de la Sorbonne en partenariat avec Le Carreau du Temple, propose un questionnement sur le thème de l’eau et des enjeux actuels liés à la crise que représente l’accès à cette ressource.
La rencontre
Une semaine après la première conférence Lutter pour l’eau, nous souhaitons poursuivre le cycle en abordant les questions d’appropriation d’espaces maritimes et de territorialisation des mers et océans. Les objectifs de cette conférence sont notamment de comprendre comment les territoires maritimes sont gouvernés, et comment nous pouvons concilier les enjeux environnementaux, socio-économiques et géopolitiques qu’implique l’utilisation de la mer au quotidien par de multiples secteurs et les mobilités permanentes au sein de ces espaces.
L’eau, tout particulièrement celle des espaces maritimes, représente un enjeu en termes d’appartenance et de propriété : par sa nature, l’eau semble être un endroit et un bien appartenant à tout le monde et, à la fois, à personne. Éclaircir des questions juridiques et sociopolitiques devient, alors, nécessaire. La gestion des eaux maritimes a impacté directement la vie de nos sociétés tout au long de l’histoire. De ce fait, il est important de comprendre de quelle façon les territoires aquatiques et particulièrement maritimes sont gouvernés, comment les droits humains sont préservés dans ces territoires. Nos invité·e·s nous accompagneront dans la compréhension de cet univers tant mystérieux que concret.
Nous allons explorer les implications qui émergent de la qualification de « biens communs » des espaces maritimes. De fait, la limitation des eaux et leur intégration dans l’espace nationale offrent des perspectives d’évolution diverses. Cette conférence aura donc pour but de faire dialoguer des professionnels aux champs d’expertise divers afin de dégager une compréhension de limites et des complexités des espaces maritimes en tant que territoires pratiqués parfois de manière similaire aux territoires terrestres. Il sera également nécessaire d’aborder les limites et les problématiques liées à l’application du droit en haute mer face aux imprévus et mises en périls comme la piraterie, le narcotrafic ou encore la pêche illégale et intensive.
Deuxième rencontre « L’eau comme territoire » des Rencontres de la Sorbonne avec en invité·e·s : le juriste et professeur Jean-Pierre Beurier, le professeur Patrick Chaumette et le colonel de la gendarmerie nationale et chercheur Florian Manet !
Pour cette ultime édition du cycle de rencontres Bonne joueuses, Lauren Bastide reçoit sur la scène du Carreau du Temple la socio-historienne Anaïs Bohuon. Professeure des Universités à la Faculté des Sciences du Sport de Paris-Saclay, Anaïs Bohuon s’intéresse aux questions du corps et du genre dans le sport.
En 2012, elle publie son premier ouvrage Le test de féminité dans les compétitions sportives : une histoire classée X ?, qui porte sur les contrôles de genre dans les compétitions sportives. En croisant l’histoire de la médecine et du sport au prisme du genre, ce livre tend à montrer que ces contrôles constituent un véritable dispositif de domination qui a construit avec le temps une certaine définition contemporaine de la différence sexuelle.
Également chargée de recherches à l’Université Paris-Sud, ses travaux portent plus largement sur la question de la bicatégorisation sexuée dans le sport et notamment sur la place des personnes transgenres dans les compétitions sportives.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».
Pour cette sixième rencontre du cycle Bonnes Joueuses, Lauren Bastide reçoit Anaïs Bohuon, professeure des universités à l’Université Paris-Saclay, socio-historienne du sport, du corps et du genre.
Pour la cinquième édition du cycle de rencontres Bonnes joueuses au Carreau du Temple, Lauren Bastide reçoit la championne du monde de paracyclisme sur route, Marie Patouillet.
Née avec une malformation au pied et à la cheville, Marie Patouillet se passionne d’abord pour la course à pied avant de se tourner vers le vélo suite à la dégradation de l’état de sa cheville. Arrivée dans la discipline sur le tard, elle présente déjà six ans seulement après ses débuts un palmarès impressionnant avec notamment deux médailles de bronze aux Jeux Paralympiques de Tokyo et une médaille d’or en 2022 aux championnats du monde de vélo sur route.
Sélectionnée pour les Jeux Paralympiques 2024, Marie Patouillet entend bien utiliser sa voix pour défendre les causes qui lui sont chères. Elle dénonce notamment la misogynie et l’homophobie trop souvent présentes dans le milieu sportif, et met en avant les conséquences de ces discriminations sur les performances des athlètes. Elle se bat plus largement pour améliorer l’inclusivité dans le sport et pour une meilleure visibilité pour le handisport, trop souvent laissé de côté par les médias.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».
Pour cette cinquième rencontre du cycle Bonnes Joueuses, Lauren Bastide reçoit Marie Patouillet, coureuse cycliste handisport de haut niveau, championne du monde et double championne de France !
Au programme : des spectacles en journée et en soirée, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
En journée
12h-12h45 et 16h-16h45
Tatiana de Julien Andujar
Un numéro de cabaret tragi-comique bouleversant interprété par Julien Andujar en mémoire à sa grande sœur disparue.
La rencontre de Mina Serrano et d'Ébène, deux interprètes queer à l'allure androgyne dont les vies réelles résonnent avec les mythes de Castor et Pollux.
Pendant cinq jours, du 9 au 13 février 2024, leFestival Everybody présente des propositions artistiques, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, installations participatives et projections axé·e·s sur la représentation du corps contemporain !
SOIRÉE D'OUVERTURE MARABOUTAGE : À l'issue des spectacles du vendredi soir, le collectif Famille Maraboutage promet de mettre le feu à la Halle avec ses sublimes déhanchés et ses sons issus d'une culture afro-sublimée ! De 22h30 à 1h - Tarif unique à 8€
Spectacles
18h30-19h20
Dioscures de Marta Izquierdo Muñoz
La rencontre de Mina Serrano et d'Ébène, deux interprètes queer à l'allure androgyne dont les vies réelles résonnent avec les mythes de Castor et Pollux.
Soirée Maraboutageavec le collectif Famille Maraboutage
Ouvrir la 3ème édition du Festival Everybody avec le collectif famille Maraboutage, c'est assurer d'enflammer le dancefloor ! Pluridisciplinaires, leurs membres assurent des DJ sets de folie aux influences afro et latino, des danses transcendantes du twerk au krump, en passant par le voguing, et des costumes spectaculaires !
Au programme : le Show Waacking et ses Jam sessions précédés d'un cours dewaacking, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Show et Jam session Waacking
16h-19h
Avec Mutekirena, Shahin Damka, Viola Chiarini, Nick V et Rodrigue Lino "El Maestro"
Un Battle Exhibition entrecoupé d'un concours chorégraphique et de jam sessions pour une plongée dans la flamboyance du mouvement Waacking !