Soirée Maraboutage
Créé en 2017 à Marseille, le collectif de la famille Maraboutage enflamme les dancefloors et fait transpirer les corps partout où il passe. Pluridisciplinaires, les membres du crew assurent des DJ sets de folie aux influences afro et latino, danses transcendantes du twerk au krump en passant par le voguing et des costumes spectaculaires. Au-delà de la fête, la célébration et la défense d’un « safe space » bienveillant sont au cœur des valeurs du collectif qui combat l’intolérance avec la danse. Au gré des euphories s'emparant du public et du collectif, sont convoqués divers arts de la scène, afin de repousser toujours plus loin les horizons festifs.
« Faire vivre un Maraboutage Total », c'est la volonté du collectif venu d'une Marseille bouillante. Lors d'une expérience transversale, sorte de thérapie à double sens entre donneurs et receveurs, le cabaret Marabouté mettra le feu à la grande Halle du Carreau du Temple.
Benjamin Clément et Geoffrey Langlet aux platines et Maëlle Chabrillat Maryam Kaba, Barak Nadhamou et Marie Khane Tomei pour mettre le dancefloor on fire !
Un cabaret 3.0 mixant danse, scénographie, performance, live act, costumes, Dj’set, et surtout un déhanché qui ne laisse personne de côté !
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FEAST
Pièce créée avec des personnes porteuses de handicap, FEAST voit son thème central - celui du handicap - s'effacer aux yeux de l'équipe artistique et du public. Apparaissent finalement sur scène les personnes les plus autonomes et les plus libres célébrant leur propre naissance, existence et vie.
Kamilé Gudmonaité a créé la pièce en Lituanie, pays où selon les statistiques officielles les personnes handicapées représentent 9 % de la population, et où la majorité des personnes valides déclarent fermement qu'il n'y a pas du tout de personnes porteuses de handicap en Lituanie.
Selon la jeune metteuse en scène, le handicap est souvent dissimulé dans la sphère sociale. Par une proximité ente le public et la scène du théâtre, le handicap est analysé et évoqué par les premiers concernés afin d'en améliorer sa compréhension. Les artistes tentent de mettre à nu le concept de normalité et de remettre en question la possibilité d'une diversité dans l'existence, les sensations et les expériences humaines.
Spectacle en lituanien surtitré en français / Spectacle présenté pour la première fois en France
La programmation du spectacle FEAST sur le Festival Everybody 2024 est subventionnée par le Lithuanian Council for Culture.
Basée sur une proximité entre le public et la scène, « FEAST » de Kamilė Gudmonaitė aborde le sujet du handicap en questionnant la possibilité d'une diversité dans l'existence humaine !
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THE WORLD WAS ON FIRE
Une épopée chorégraphique qui met en scène cinq personnages féminins partant à la conquête de leur propre existence. Sur fond de sorcellerie, dans le huis clos d’une chambre aux murs de velours, l’histoire se déploie tel un long clip aux nuances sombres et anachroniques. Noyées au cœur de cette mer de tissu noir, cinq héroïnes vêtues de longues robes de style Renaissance font littéralement partie du décor. En unissant leurs forces, elles parviennent à se libérer de cette prison de costumes et reprennent possession de leurs corps.
Au son d’une bande originale éclectique et envoûtante, mixée par une Sorcière aux platines, elles cheminent alors vers une danse émancipatrice et collective. Une danse rien qu’à elles. THE WORLD WAS ON FIRE offre au public une expérience esthétique et poétique puissante où le constant décalage entre la musique, les actions, la scénographie, les costumes et les histoires symbolise la continuité du combat pour la libération des femmes.
Dans THE WORLD WAS ON FIRE, Nina Vallon joue des anachronismes afin de rappeler que la libération du corps féminin est un combat au long cours qui concerne plusieurs générations de femmes. Un projet conçu en collaboration avec une équipe artistique 100% féminine !
Pour en savoir plus sur le spectacle Lire l'interview de Nina Vallon sur Maculture.fr
Spectacle conseillé à partir de 15 ans
Pass Soirée
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Dioscures / Marta Izquierdo Muñoz
THE WORLD WAS ON FIRE / Nina Vallon
WHIP / Georges Labbat
Une épopée chorégraphique et musicale 100% féminine, où cinq personnages féminins partent en quête de leur propre existence !
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WHIP
Les détenteur·trice·s de billets pour la représentation du vendredi et du Pass Soirée du vendredi pourront accéder gratuitement à la Soirée Maraboutage, de 22h30 à 1h !
Dans la continuité de la création Self/Unnamed, duo entre un danseur et son double de plastique, Georges Labbat propose WHIP, une performance se focalisant une nouvelle fois sur les jeux de force dans notre rapport à l'altérité au moyen d'une partition chorégraphique en perpétuelle rotation.
L'objet central de la performance est le fouet, dont s'emparent les trois performeurs pour son mouvement et sa musicalité. Son utilisation, circulaire et propice à une certaine virtuosité, ouvre la voie à une véritable structure chorégraphique et rythmique. Oscillant entre la légèreté d'un sifflement et la violence d'une détonation, les sons produits par cet instrument invitent à questionner notre rapport à la limite, qu'elle soit sonore, émotionnelle ou physique. Par sa taille et ses effets, le fouet présente des risques dans sa manipulation, et c'est ce potentiel danger, cette transgression possible, qui fait sortir WHIP de la boîte noire et offre au public une autre expérience du spectacle.
Longtemps employé comme objet de domination et de violence, le fouet possède un certain pouvoir discursif et symbolique que Georges Labbat repense et renverse à travers WHIP.
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Dioscures / Marta Izquierdo Muñoz
THE WORLD WAS ON FIRE / Nina Vallon
WHIP / Georges Labbat
Le fouet, objet discursif et symbolique que Georges Labbat repense et renverse à travers « WHIP » !
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Dioscures
Comment deux corps, deux personnalités si différentes cohabitent-elles sur un plateau ?
Marta Izquierdo Muñoz fait se rencontrer Mina Serrano de Madrid et Ébène, vivant à Toulouse. Les deux personnages partagent une taille imposante, un jeune âge, une physicalité singulière : des traits distinctifs les reliant à la figure héroïque et tragique des Dioscures, les inséparables jumeaux Castor et Pollux. Ils sont comme les deux frères Titans qui auraient été séparés par une montagne, non pas l’Olympe, mais bien les Pyrénées.
Ces géants là, loin d’une virilité monolithique, sont androgynes et permettent une dissonance entre la figure et l’interprète. Le projet les expose en miroir, dans des jeux complexes de reflets diffractés, parcourant divers registres et langages chorégraphiques. Sur scène, un miroir prend symboliquement place et permet aux deux figures de se répondre, de s'approcher d'une performance de danse contemporaine. La pièce peut aussi être lue comme un autoportrait décalé de la chorégraphe.
En savoir plus sur le spectacle Lire l'entretien sur Maculture.fr
Spectacle conseillé à partir de 10 ans
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Dioscures / Marta Izquierdo Muñoz
THE WORLD WAS ON FIRE / Nina Vallon
WHIP / Georges Labbat
En partant des jumeaux Castor et Pollux, la chorégraphe Marta Izquierdo Muñoz fait se rencontrer Mina Serrano et Ébène, deux interprètes dont les vies réelles raisonnent avec les mythes évoqués dans « Dioscures ».
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Behind the line
Deux univers artistiques se rencontrent ici : les danses urbaines de la chorégraphe, danseuse, metteure en scène et auteure Anne Nguyen - figure incontournable de la danse hip-hop depuis près de 20 ans (championne du monde de breakdance à ses débuts, à la tête d'une compagnie depuis 2005 avec laquelle elle crée près d'une vingtaine de spectacles présentés sur les plus grandes scènes françaises et internationales), et la musique électro pop de Malik Djoudi - musicien et chanteur à la voix si singulière, à la tête de 4 albums au succès renouvelé qui le placent "au centre de la French pop" (Les Inrocks).
Anne Nguyen travaille ici avec deux duos issus de sa compagnie, le premier de krump, le second de danse urbaine et quatre B-Girls et B-Boys, enfants et adolescents âgés de 9 à 15 ans, venant d’un petit village du Bénin : les « Enfants des Collines » avec qui la chorégraphe tisse un partenariat depuis plusieurs années. Ainsi se mêleront danses urbaines afro-américaines, dites hip-hop, et les danses africaines urbaines, dites afro.
La composition musicale de Malik Djoudi embrassera un vaste éventail de sonorités, mélangeant habilement des influences traditionnelles du peuple Idaatcha du Bénin, dont sont issus les « Enfants des Collines », avec des influences électro-contemporaines qui empruntent au Gqom ou à l'Amapiano, emblèmes de la fusion entre tradition et ultra-modernité issus des ghettos sud-africains, tout en restant fidèle aux influences autour de la pop et de la langue française du chanteur.
En compagnie du dramaturge Joris Avodo, Malik et Anne partent de témoignages recueillis auprès de personnes exilées à Paris (artistes, femmes isolées rencontrées à la Halte femme au Carreau du Temple…). En creux, les lignes à gravir, en sport comme dans la vie, deviennent le sujet de Behind the line. Car mieux vaut y arriver ensemble, par la solidarité et dans un véritable esprit olympique, plutôt que par la course effrénée et absurde au quotidien qui divise en vainqueurs et vaincus.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».
Une création transdisciplinaire écrit à 6 mains, où se croisent danse, musique et témoignages, pour placer l’égalité citoyenne au cœur de l’art !
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Tendre Carcasse
Le chorégraphe Arthur Perole réunit quatre jeunes vingtenaires en un chœur où mots, gestes et mouvements sont intimement liés puis déliés. À l’emprise du regard des autres sur nos corps, Tendre Carcasse répond par la nécessité du collectif et la tendresse du lâcher prise.
Quelle place occupe notre corps dans la construction de notre identité ? Comment le regard de l’autre modifie la vision de notre corps ? À partir de ces questions, Arthur Perole a recueilli la parole des quatre interprètes de Tendre Carcasse, des récits aux frontières de l’autobiographie et de la fiction qui sont la colonne vertébrale de la pièce, portés par des voix omniprésentes. Avec douceur mais sans faillir, elles confient leurs souvenirs de puberté ou des complexes dont ils et elles ont eu alors à souffrir, leurs réflexions sur l’envie de plaire ou la nécessité de répondre aux injonctions et assignations. Organisé·e·s en un chœur solidaire, les interprètes suivent deux lignes qui vont bientôt se croiser : celle de ces voix partagées entre adresse au public, conversations et pensées énoncées, et celle des gestes qui les traduisent, les accompagnent puis s’en détachent en une transe joyeuse et exaltée. Après l’avoir accompagnée dans sa longue apnée, la musique prend le pouvoir sur la parole, comme une libération, une fête pulsée et dansée où se défaire de nos fardeaux et assumer nos ambivalences. En chemin, la mise en commun de ces histoires aura fabriqué une vision plus douce de nos propres corps et dessiné le portrait d’une jeunesse bienveillante, où l’amour est un engagement naturel et collectif.
LaFRONDE - Carte blanche à Louise Gandois
Mercredi 29 mai à 19h - Durée : 8 min - Entrée libre sur réservation ici
En amont de la représentation du 29 mai, le Pôle supérieur d’enseignement artistique Paris - Boulogne-Billancourt (PSPBB), en partenariat avec l'Atelier de Paris, proposent de découvrir le travail chorégrahique d'étudiants (en danse jazz) avec cette carte blanche autour de l'introspection et déconstruction d’une femme, sa confrontation au groupe, à la société et aux individus qui la composent.
Chorégraphie : Louise Gandois (étudiante DNSPD 3e année) I Avec les étudiantes DNSPD 3e année : Zoé Baillargeau, Jeanne Fohr, Lena De Beukelaer, Léna Ravel, Jenifer Trebois Suzie Villemin I Musique : Kalimat, Lucie Antunes, Rooftop, Bruno Bernard, Marea Negra, Bachar Mar-Khalifé
La nouvelle création chorégraphique d'Arthur Perole où l’intimité des adolescents se raconte en gestes, en mots et par la danse !
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6.58: Manifesto
L’influence croissante de la technologie sur nos personnalités est au cœur de la recherche d’Andrea Peña qui crée des œuvres transdisciplinaires entre chorégraphie, installation et arts visuels. Avec 6.58: Manifesto, elle livre un triple tour de piste à la fois puissant et accessible à tous·tes.
Quid de nos relations envers nous-mêmes et les autres quand l’artificialité prend insidieusement possession des esprits et des corps post-industriels ? Quand nous disons « je », savons-nous vraiment de qui nous parlons ? Nos désirs sont-ils encore authentiques ? Dans le manifeste dansé d’Andrea Peña, six robots humains très lookés vont s’émanciper de leur mécanique corporelle pour s’emparer d’une piste de rave, de valse et de séduction. Mais ils sont soumis aux impitoyables commandos d’une voix synthétique qui impose sa cadence en crescendo. Seul le chant d’une soprano les délivrera de leurs rituels obsédants et transformera la vulnérabilité en vertu.
Entre obsession et séduction, 6.58: Manifesto s’intéresse aux constructions d’identité dans la société contemporaine, où l’on renie son véritable moi au profit de représentations formatées. Forte d’un parcours en design industriel, l’artiste colombienne Andrea Peña, qui a fondé sa compagnie à Montréal, interroge nos relations complexes avec le jeu du paraître au quotidien, dans un monde de plus en plus dominé par la technologie. Dans cette création, elle met en danse son propre manifeste pour la vérité de l’être.
Un triptyque chorégraphique puissant où esthétique plastique, musique électronique et partition dansée s'entremêlent !
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Fantasie minor / D.I.S.C.O.
Les danses urbaines, telle une fête de la rencontre. Le duo tout-terrain de Marco da Silva Ferreira saute les frontières entre Schubert et cultures urbaines, avant que Princess Madoki ne transforme Le Carreau du Temple en dancefloor, par une ode joyeuse au chic, au glamour, à la jeunesse et à la liberté.
Sur une création sonore à partir de la Fantaisie en fa mineur de Franz Schubert, une fille et un garçon sur pointes de sneakers se chamaillent par la danse, tels un frère et une sœur. Et petit à petit, leur duel qui avait débuté dans la joie d’une technicité virtuose, avance sur d’autres terrains, découvrant la complicité, la sensibilité et peut-être l’âge adulte. Chaussés de bottes très spéciales car à bouts rigides, iels associent la frappe du sol à une idée du piqué, empruntée à la danse dite classique. Sans s’interdire quelques clins d’œil envers la contre-danse baroque. Une fantaisie déjà majeure !
Dans D.I.S.C.O. (Don't Initiate Social Contact with Others) de Princess Madoki, huit danseurs·euses et une DJ aux personnalités et styles très personnels fêtent la danse telle une explosion de joie, captant avec ferveur le sentiment de libération qui accompagna la fin des confinements et le besoin viscéral de retrouver la communauté festive de la nuit. Aussi la reine du Waacking a imaginé une immersion collective dans l’ambiance des clubs, pour en finir avec le sentiment d’enfermement. Et si le Waacking, cette danse née dans les clubs gay de Los Angeles dans les années soixante-dix au sein des communautés afro- et latino-américaines, était encore aujourd'hui un chemin de la libération pour imaginer l'être-ensemble ?
Une soirée double de spectacles qui sautent les frontières des danses urbaines, telle une fête de la rencontre, avec les chorégraphes Marco da Silva Ferreira et Josépha Madoki !
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Poufs aux sentiments / 48e parallèle / Le fil
Cet interprète et chorégraphe à l’énergie subtile aborde la danse tel un périple. Qu’il traverse le continent eurasien ou retrace sa propre carrière, sa pluralité le mène jusque dans un jardin baroque !
ANNULATION DE POUFS AUX SENTIMENTS
En raison de la blessure de l’artiste Raphaëlle Delaunay, nous sommes contraints d’annuler les deux représentations du spectacle Poufs aux sentiments prévues les mardi 16 janvier et mercredi 17 janvier 2024 à 19h30 au Carreau du Temple. Vous avez toutefois la possibilité de reporter votre place pour le second volet du « Focus Sylvain Prunenec » ce vendredi 19 janvier 2024 à 19h30 au Carreau du Temple avec les spectacles 48e parallèle et Le fil. Nous vous invitons à vous rapprocher du service billetterie du Carreau du Temple ou du Festival Faits d’hiver pour procéder à l’échange ou au remboursement de votre place.
Poufs aux sentiments
Mardi 16 et mercredi 17 janvier 2024 à 19h30
(durée 1h)
Sylvain Prunenec se prête joyeusement aux extravagances de Clédat & Petitpierre en endossant, outrageusement perruqué et poudré, la figure masculine de Poufs aux sentiments.
Poufs aux sentiments est une rêverie autour de l’amour dont les réminiscences nous proviennent d’un monde lointain, témoin d’un goût certain pour la théâtralité et l’artifice. Perruques, blanc de céruse, jardins à la française et Belle Danse sont alors les ingrédients d’un spectacle permanent où les corps costumés se mettent en scène dans la nature artificielle et géométrique des jardins, eux-mêmes conçus comme des théâtres de verdure…
Le duo chorégraphique plasticien s’entend à magnifier jusqu’à l’absurde et le poétique des formes remarquables qui deviennent des éléments moteurs de la pièce. Ni reconstruction, ni reconstitution ! Ils ouvrent en grand les fenêtres de l’imaginaire où le ballet, se déplaçant sur la Carte du tendre, bruisse et enchante.
La représentation sera suivie d'une rencontre avec l'équipe artistique, notamment le duo de chorégraphes et plasticiens Clédat & Petitpierre.
Lire l'interview de Clédat & Petitpierre sur la genèse de Poufs aux sentiments sur Maculture.fr
48e parallèle et Le fil
Vendredi 19 janvier 2024 à 19h30
(durée 1h40)
Cette soirée composée de deux pièces, 48e parallèle et Le fil, constitue le second rendez-vous de l’hommage à l’interprète et chorégraphe Sylvain Prunenec.
Tel le fil d’un funambule, le 48e parallèle nord traverse le continent eurasien. En 2019 Sylvain Prunenec suit son cours, de la pointe du Raz en Bretagne jusqu’à l’île de Sakhaline en Russie extrême-orientale. Il marche et danse hors des sentiers, dans la broussaille et les herbes hautes, sur les pentes raides comme dans les villes, ressentant une joie fondamentale, celle d’exister en liberté. À son retour, il réinvente sur scène son parcours de danseur-voyageur et ouvre, dans 48e parallèle, un espace poétique en gestes, paroles et images, invitant le spectateur à repenser son propre itinéraire pour tracer un chemin vers soi-même.
Avec Le fil, Sylvain Prunenec le fait à sa manière, en interrogeant son propre corps dansant, débusquant les gestes déposés en lui par de grandes figures de la danse française et américaine qui l’ont inspiré et qu’il a fortement marquées à son tour : Dominique Bagouet, Odile Duboc, Trisha Brown, Deborah Hay… Car une vie parcourue – si ce n’est dansée – réserve autant de découvertes qu’une randonnée. Aussi il s’y crée un corps-conscience, capable de se redéfinir sans cesse.
Lire l'interview de Sylvain Prunenec au sujet de la création du spectacle Le fil
Focus sur Sylvain Prunenec, figure majeure de la danse française depuis quatre décennies, avec les spectacles « 48e parallèle », « Le fil » et « Poufs aux sentiments » de Clédat et Petitpierre !
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