Marine Colard conçoit cette pièce comme l’occasion de pousser ses recherches sur la musicalité des voix des commentateur·ice·s sportif·ve·s. En partant du constat que les commentateur·ice·s sportif·ve·s ont la capacité de faire vivre des émotions fortes à un public, Marine Colard explore cette technicité vocale absolue s’apparentant parfois à une transe de la parole pour embarquer chacun·e dans un véritable voyage sonore au cœur de l’attention et de la tension.
Comment donner l’impression d’avoir couru un 4x400 mètres sans même se lever de sa chaise ? Du parleur inconnu, pionnier du commentaire sportif français en 1923 au “Pas ça” de la Coupe du monde de 2006, cette séance d’écoute présente un petit tour des habitudes radiophoniques de ces maîtres du commentaire sportif. Des quizz, exercices pratiques et même un karaoké sont au programme de cette conférence-spectacle ludique et décalée !
Enfant, Mickaël Phelippeau aurait probablement voulu être majorette. Convoquant différentes réalités allant du défilé quasi militaire dans la rue à la musique jouée par une fanfare, les performances de majorettes intriguent par leur profusion chorégraphique, musicale et d’artifices.
Dans cette pièce, le chorégraphe invite 12 femmes issues de la célèbre troupe des Major’s Girls de Montpellier créée en 1965 pour brosser leur portrait. Présentes sur le plateau pour qui elles sont, avec leur virtuosité, les femmes expriment le plaisir de pratiquer collectivement une passion. Elles témoignent de leurs histoires, allant de comment elles sont « tombées dedans » à leur futur commun.
Mickaël Phelippeau propose ainsi le récit dansé de 60 ans d’amitié, de travail et d’engagement.
Focus sur l'histoire des Major's Girls de Montpellier dans un touchant récit dansé mettant en lumière 60 ans d'amitié, de travail et d'engagement autour d'une passion commune pour le monde des majorettes !
Création 2024 - Premières dates au Carreau du Temple
Dans cette pièce, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux immergent le public dans l’ambiance d’un stade pour y décortiquer la dramaturgie d’un match de football. Sur une bande-son élaborée à partir d’enregistrements effectués lors de matchs au stade Bonal du FC Sochaux-Montbéliard, six danseurs·euses expérimentent la multiplicité de gestes clés et d’émotions, allant de la peur à l’espoir en passant par la déception et la joie.
D’un corps performatif et conquérant à un corps poétique et sensible, projeté vers de nouveaux horizons, les interprètes rejouent une partie où tragédie et merveilleux se renvoient sans cesse la balle. Une mi-temps chorégraphique agile et loufoque, qui convoque l’imaginaire universel du ballon rond et de ses intensités émotionnelles.
Dans cette pièce, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux immergent le public dans l’ambiance d’un stade pour y décortiquer la dramaturgie d’un match de football.
Le collectif est ici évoqué par des sons, des voix, des chansons ayant laissé une trace en nous tou·te·s. Éléments d’une mémoire collective, Yuval Pick les met en relation par un travail sur l’unisson, mettant au jour une fable commune, dans une étonnante symbiose d’éléments hétérogènes.
Cinq interprètes partent à l’aventure sur les terres du théâtre, de la performance et du grotesque pour former une pièce qui concilie contraires et singularités. Un montage chorégraphique inédit, fait de faux raccords, de collures et de juxtapositions aussi improbables qu’inventives. Une question nous reste alors en tête : comment « faire » pour que tout cela tienne ensemble, que tout parvienne à se rejoindre dans l’écart ?
Beat by Bits est la version plein air du spectacle 16BIT qui, sorti de la boîte noire, interagit cette fois avec l’architecture environnante et le public. Sur une bande-son techno fédératrice, les danseurs·euses s’élèvent vers le ciel et se rassemblent progressivement, symbolique de l’escalade du mur de Berlin ouvrant la voie à la réunification est-ouest.
Paula Rosolen invite le public à observer, se laisser porter par des mouvements chorégraphiques captivants, capables d’abaisser le temps de la performance les barrières de chacun·e dans un espace bienveillant et safe propre à l’univers techno. D’une Allemagne coupée en deux à une Détroit post-industrielle en déperdition, la techno a permis d’évacuer les tensions liées à la guerre froide au point de devenir un véritable « ciment social » selon le DJ est-allemand Paul Van Dyk.
Sur fond de musique techno, une chorégraphie fédératrice en proie avec le public pour célébrer un genre musical ayant permis d'évacuer les tensions de la guerre froide !
Dans un solo aux mouvements circulaires hypnotiques, Alexander Vantournhout dissèque avec énergie et précision le pouvoir masculin et l’image culturelle qui l’entoure. Qu’il s’agisse d’anciens dieux, de héros de l’Antiquité, de soldats ou de sportifs, l’exaltation de la force masculine est régulièrement associée à une célébration de la guerre, de l’agression et de la violence. Thor, le dieu du tonnerre à qui le titre fait référence, en est l’une des incarnations les plus célèbres.
Dans VanThorhout, le chorégraphe-interprète joue Thor, débarquant avec son propre Mjölnir afin d’explorer la relation entre l’objet et l’interprète qui ne tarde pas à devenir ambiguë. Sur une scène circulaire, se déploie cette séquence d’une puissance indéniable, qui n’aboutit cependant jamais à la violence physique avec un Thor se muant en héros non violent. Quand perd-il la force de manipuler ce lourd marteau, devenu incontrôlable ? Et si toutes ces représentations du pouvoir volaient en éclat ?
Dans un solo aux mouvements circulaires hypnotiques, Alexander Vantournhout dissèque avec énergie et précision le pouvoir masculin et l’image culturelle qui l’entoure.
14h30-15h / Studio Plume / Tarif unique à 5€ / Enfants de 4 à 8 ans
Un petit garçon peut-il se rêver en sirène ? Une drag queen peut-elle s’adresser aux enfants ? Inspiré de la Mermaid Parade de Coney Island, l’envoûtant livre pour enfants de Jessica Love donne libre cours à la fantaisie du petit Julian et nous dit la futilité des barrières genrées et culturelles. Soa de Muse s’empare avec grand appétit de l’aventure de Julian afin d’évoquer la possibilité de choisir librement ses modèles et de se projeter au-delà des références du genre. Les plus belles pages s’inspirant d’une parade new-yorkaise de drag queens, le naturel et l’innocence de Julian est une sirène nous font goûter à la liberté de se définir selon ses désirs les plus intimes.
"Alessandro Sciarroni, l'un des italiens les plus passionnants de sa génération, nous livre une transe joyeuse sur fond de musique électro." La Terrasse
Dans Save the last dance for me, Alessandro Sciarroni tente de réanimer les pas d’une danse bolonaise en voie d’extinction : la Polka Chinata. Remontant au début des années 1900 et dansée originellement uniquement par des hommes, elle se veut exigeante physiquement et presque acrobatique. Le chorégraphe fait s’enlacer, tournoyer les danseurs Gianmaria Borzillo et Giovanfrancesco Giannini pour prolonger un travail de documentation d’une tradition datant des années 60. La performance est conçue comme un temps d’échange et de proximité avec le public, libre de prendre part aux mouvements des deux danseurs pour créer une communauté faisant résonner cette danse ancestrale dans le présent.
Vibrez pour nos 10 ans avec des spectacles inclusifs et captivants à l'image du Carreau du Temple : une performance de danse au plus près du public dans la Halle, une lecture enchantée pour les plus petits au studio Plume !
Au programme : des spectacles en journée et en soirée, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
En journée
12h-12h45 et 16h-16h45
Tatiana de Julien Andujar
Un numéro de cabaret tragi-comique bouleversant interprété par Julien Andujar en mémoire à sa grande sœur disparue.
La rencontre de Mina Serrano et d'Ébène, deux interprètes queer à l'allure androgyne dont les vies réelles résonnent avec les mythes de Castor et Pollux.
Pendant cinq jours, du 9 au 13 février 2024, leFestival Everybody présente des propositions artistiques, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, installations participatives et projections axé·e·s sur la représentation du corps contemporain !
SOIRÉE D'OUVERTURE MARABOUTAGE : À l'issue des spectacles du vendredi soir, le collectif Famille Maraboutage promet de mettre le feu à la Halle avec ses sublimes déhanchés et ses sons issus d'une culture afro-sublimée ! De 22h30 à 1h - Tarif unique à 8€
Spectacles
18h30-19h20
Dioscures de Marta Izquierdo Muñoz
La rencontre de Mina Serrano et d'Ébène, deux interprètes queer à l'allure androgyne dont les vies réelles résonnent avec les mythes de Castor et Pollux.
Soirée Maraboutageavec le collectif Famille Maraboutage
Ouvrir la 3ème édition du Festival Everybody avec le collectif famille Maraboutage, c'est assurer d'enflammer le dancefloor ! Pluridisciplinaires, leurs membres assurent des DJ sets de folie aux influences afro et latino, des danses transcendantes du twerk au krump, en passant par le voguing, et des costumes spectaculaires !
Au programme : le Show Waacking et ses Jam sessions précédés d'un cours dewaacking, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Show et Jam session Waacking
16h-19h
Avec Mutekirena, Shahin Damka, Viola Chiarini, Nick V et Rodrigue Lino "El Maestro"
Un Battle Exhibition entrecoupé d'un concours chorégraphique et de jam sessions pour une plongée dans la flamboyance du mouvement Waacking !