Pendant cinq jours, du 17 au 21 février 2023, leFestival Everybody présente des propositions artistiques, des cours de danse et de bien-être, des œuvres d'art contemporain, des ateliers et installations qui placent la représentation du corps au cœur de leurs projets !
SOIRÉE D'OUVERTURE : À l'issue des spectacles du vendredi soir, un DJ set sera assuré par le collectif OUINCH OUINCH pour enflammer le dancefloor (22h30-00h30) - Entrée libre
Spectacles
19h-19h50
Nos Corps Vivantsd'Arthur Perole
Un solo intime, une ode à l’émotion et à l'humanité exaltée.
Dansez comme au Crazy Horseavec Taïna de Bermudes, danseuse au Crazy Horse
COURS COMPLET
Art contemporain
Tous les jours, découvrez l'art contemporain sous toutes ses coutures avec les artistes Madison Bycroft, le Collectif Lova Lova, A Normal Working Day (Delgado Fuchs et Zimoun), Éric Minh Cuong Castaing et Eva Nielsen !
« Mon corps était là avant moi, alors que je n’avais rien demandé. Il est plus âgé que moi », dit Renata Carvalho qui annonce : « Aujourd’hui, j’ai décidé de me vêtir de ma propre peau. » Ce qui n’est pas anodin, puisque son corps, quasiment dénudé, est le sujet du spectacle et celui de sa vie entière.
Renata Carvalho est transsexuelle, né(e) au Brésil. Devenue comédienne, performeuse, dramaturge et metteuse en scène, elle pointe du doigt l’exclusion historique, l’hyper-sexualisation et la folklorisation du corps des personnes trans, elle raconte aussi avec pédagogie et émotion l’histoire des luttes trans.
Autoproclamée transpologue, une branche de l’anthropologie qu’elle a elle-même créée, elle dissèque la construction sociale et les représentations, tantôt fantasmées, tantôt pathologiques des femmes trans. D’où la rêverie de la transpophagie, l’idée de manger et de digérer ce corps, d’appeler à le regarder, sous des néons scandant obsessionnellement l’espace d’un mot : « Travesti ».
L’artiste invite à regarder ce corps trans comme une expérience, un laboratoire, un manifeste.
Un seule-en-scène coup de poing de Renata Carvalho pour célébrer le corps trans comme une expérience, un laboratoire, un manifeste.
Un solo intime, une ode à l’émotion et à l'humanité exaltée.
« C’est un corps en relation avec l’autre, allant d’incarnation en incarnation que je créée. Je traite mon corps comme de la pâte à modeler qui évolue sans cesse. »
Qu’est-ce qui nous définit en tant qu'humain ? Qu’est-ce qui nous relie l’un à l’autre ? Quel est le rôle de l’autre dans notre construction ?
La question de la construction identitaire est cruciale dans Nos corps vivants. L’homme est peuplé d’identités, d’émotions et de caractères différents. Pensée comme une célébration de cette multiplicité et complexité, Nos corps vivants de l’artiste Arthur Perole est un solo, privilégiant la relation avec son intime et le public. Accompagné du DJ Marcos Vivaldi, la musique de l'italo-disco à la New Beat en passant par Steve Reich teinte le regard d’autrui sur la danse pour l’illustrer ou changer son sens.
Dans cette intimité, le corps est en mouvance perpétuelle, et saute d’incarnation en incarnation. Le corps se malaxe, se métamorphose en s’inspirant d’images communes issues de peintures, de films, ou encore de la culture Drag.
En débardeur à paillettes, l’abstraction du geste liée au lyrisme et à l’humour du performeur vibre intensément et donne au corps de la chair et de la sensualité pour laisser jaillir l’essence de l’humanité : les émotions.
Pass Soirée
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Pendant cinq jours, du 17 au 21 février 2023, le Festival Everybody présente des propositions artistiques qui placent la représentation du corps au cœur de leurs projets. Quels regards portent les artistes sur les stéréotypes liés notamment au genre, à la couleur de peau, au handicap… dans notre société ? Dans le contexte actuel, comment abordent-iels la question des identités et des différences ?
Le Carreau du Temple a choisi de leur donner la parole à travers huit spectacles intransigeants, enthousiasmants, parfois provocants, qui nous permettront de mieux partager des idées et de susciter le débat.
À l'appui de spectacles, mais aussi d'installations d'art contemporain, de battle waacking, de cours de danses et de bien-être, de rencontres, Everybody entend ainsi questionner chaque année le langage du corps à destination de tous les publics.
En journée
Cours de danse tout public pour adultes et enfants : K-Pop, Dansez comme au Crazy Horse, Afrovibe, Waacking, Danse en talons, House dance
Cours de bien-être : Yoga en famille, Sweedish Fit, Yoga Vinyasa, Ballet sculpt, 80's Vibes
Installations d’art contemporain : Madison Bycroft, A Normal Working Day (Delgado Fuchs et Zimoun), Éric Minh Cuong Castaing, Eva Nielsen
Exposition d'une sélection de photos du Collectif Lova Lova
Rencontres avec le PSPBB, Les Rencontres de la Sorbonne
Spectacles et performances : Myriam Gourfink, Julie Lamoine
Ateliers & installations participatives : Drag king butoh, dessin, calligraphie...
Battle Waacking : Piste, podium et boules à facette. Un show performatif à ne pas rater ! (uniquement le dimanche)
En soirée
Spectacles : chaque soir 3 spectacles à découvrir dans 3 espaces du Carreau du Temple. À la découverte de créations, aux esthétiques engagées et inspirantes de chorégraphes français et internationaux impliqués dans les questionnements liés au corps. Avec Tânia Carvalho, Renata Carvalho, Rébecca Chaillon, Collectif OUINCH OUINCH x Mulah, Éric Minh Cuong Castaing et Arthur Perole.
SOIRÉE D'OUVERTURE : À l'issue de la représentation du vendredi soir, un DJ set (de 22h30 à 00h30) sera assuré par le collectif OUINCH OUINCH x Mulah pour enflammer le dancefloor !Entrée libre
Horaires d'ouverture et de fermeture de la Halle :
↓↓TOUT LE PROGRAMME DU FESTIVAL EVERYBODY CI-DESSOUS↓↓
Initié par Le Carreau du Temple, le Festival Everybody revient pour une deuxième édition en poursuivant son interrogation sur la place du corps dans nos sociétés contemporaines.
TRAINING DAY Hip-Hop & Dance / December 2015 from David Ctorza on Vimeo.
Que ce soit pour pratiquer ou regarder, TRAINING DAY, s'adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir l'ambiance des danses dîtes HipHop. Conçu comme une immense salle d'entraînement, vous pourrez venir vous entraîner sur les musiques sélectionnées par Sonikem et les DJ's du Collectif. Avec aucune limite d'âge ou de style, TRAINING DAY est le RDV à ne pas manquer. Démarré en Septembre 2014 le concept de RDV du collectif Training Day gagne chaque jour plus d'adeptes. Venez découvrir un cadre exceptionnel et laissez votre corps et la musique prendre le contrôle !
Festival Jerk Off (Queer & Alternatives) – Danse, Théâtre, Installation
Pluridisciplinaire, JERK OFF témoigne de la diversité des cultures queer mais interpelle bien au-delà. JERK OFF propose ainsi à tous les publics des découvertes artistiques aussi variées qu’exigeantes. C’est ainsi que tout au long de trois semaines d’événements, des chorégraphes, performeuses, photographes, musiciens, DJs… présenteront leurs créations en exclusivité parisienne à l’occasion du festival.
Soirée du 18 septembre : ORAGES de Benjamin Bertrand et NOTES POUR UNE TENTATIVE DE DISCERNEMENT de Camille Ollagnier Soirée du 19 septembre : DIVA VULVA de Sanna Kekäläinen et PARTNER YOU de Chantal Yzermans Soirée du 20 septembre : ROUND ROUND BABY ROUND ROUND de Mehdi-Georges Lahlou, BOUM de Xavier Deranlot et ORAGES de Benjamin Bertrand
Jerk Off revient au Carreau du Temple pour une nouvelle édition. Danse, théâtre et performance : le festival est toujours à l’écoute de nouvelles écritures et de projets singuliers.
Les artistes programmé.e.s à JERK OFF ont des références, des propositions et des imaginaires qui ne sont pas ceux de la norme hétérosexuelle dominante. Il s’agit pour Jerk Off de proposer d’autres visions, de donner la priorité aux corps queer. Ainsi, le festival fait de la représentation et de la visibilité des minorités sexuelles dans le champ de la culture, et principalement dans le spectacle vivant, son principal enjeu.
✔VENDREDI 14 SEPTEMBRE
NINA SANTES – Self Made Man / 19h30 MATTHIEU HOCQUEMILLER – Le corps du roi / 21h
Le Festival pluridisciplinaire indiscipliné est de retour !
Qu’il s’agisse des corps, des formes et des formats, des origines ou des orientations sexuelles, Jerk Off , plateforme des diversités, met en lumière des écritures scéniques alternatives aux codes hétérosexuels dominants, participant ainsi du renouvellement des imaginaires.
Réservé à un public adulte.
VENDREDI 13
POUR FAIRE JOUER LES RATSde rA (Roméo Agid) / 19h30 rA compose depuis l’enfance des chansons électro-pop aux textes incisifs et incantatoires, aux mélodies radicales et aux rythmiques minimales. Sur scène, ses compositions se chargent visuellement de fête, de danse, d’actions rituelles.
JE M’APPELLE TOMAS GONZALEZ ET NOUS AVONS 60 MINUTES de Tomas Gonzalez / 21h Je m’appelle Tomas Gonzalez et nous avons soixante minutes est un projet de performance solo où se rencontrent texte, chant et chorégraphie. Une immersion dans un univers à la croisée entre récits de crooners de province, histoires de célébrités des années 70-80 et nos désirs intimes.
SAMEDI 14
CONSPIRATIONde Tarek Lakhrissi et Loup / 19h30 Tarek et Loup ont toujours rêvé de faire partie d'un band. conSpiration, c'est un duo pour faire des covers de tubes comme on réunit des manifestes radicaux, des L5 à Avril Lavigne en passant par Wallen, Alizée ou Lorie. Tarek et Loup viennent parler de leurs vies, de leurs amours, de leurs peurs et de leurs tentatives quotidiennes d'abattre l'hétéropatriarcat.
PASSIFLORE ET CHAMPIGNON DANS LA FORÊT PROFONDEde Viviana Moin / 21h À travers l’absurdité et l’humour la pièce interroge sur l’attitude d’une Europe où, malgré les avancés scientifiques, intellectuelles et morales, on continue à produire de l’injustice et du mal-être. Une société qui persiste aveuglement à ne pas vouloir partager avec le reste du monde les richesses de la terre.
Suivi d'un DJ set par Jérémie Lapeyre du Collectif Loki Starfish.
DIMANCHE 15
ESTHÉTIQUE DU COMBAT de Michaël Allibert / 17h Avec Esthétique du combat, je m’intéresse à la notion de contestation, aux nécessités de ses expressions, à ses formes, à ses dramaturgies, à ses corporéités ou ses destinations en travaillant parallèlement sur les mouvements sociaux et artistiques
B.B. de Ofelia Jarl Ortega / 18h30 La jeune chorégraphe explore avec BB, sa troisième création, le potentiel érotique du corps d’une jeune femme queer, comme une véritable célébration du pouvoir de voir et d'être vue.
Halle | Mercredi 29 juin 2022 à 18h30 | Durée : 1h
Dans un stade de sport tourbillonnant, deux frères jongleurs s'affrontent. Tous les codes des sports connus, moins connus et inventés sont utilisés : héroïsme et fair-play, blessures et sponsoring, dopage et règles contournées.
Des supporters enthousiastes, un arbitre strict et un commentateur pas toujours objectif complètent le tableau. Une chose est sûre, un frère quittera l'arène en vainqueur et un autre en perdant.
En partenariat avec La Maison des jonglages, scène conventionnée La Courneuve
De et avec : Jordaan De Cuyper, Sander De Cuyper, Bram Dobbelaere | Regard extérieur : Benjamin de Matteïs
Jean-Yves, Patrick et Corinne c’est un trio, à 5 qui convoque la multiplicité des regards.
La pièce propose un regard générationnel sur une époque, qui nous influence sans être la nôtre. Une époque que nous fantasmons comme une période de jouissance, de créativité et de rassemblement. On se retrouve pour danser, bouger, prendre plaisir ensemble sur les morceaux de Whitney Houston, Georges Michael, Bonnie Tyler ; ou encore pour transpirer, se dépenser, autour de cette pratique venue des États-Unis qu’est l’aérobic.
Cet aérobic, sur-enthousiaste et libéré, projette aussi l'image de corps idéaux, calibrés et construits dans une frontalité qui éloigne l'idée de liberté et de créativité.
Ces trios en action s’opposent à l’immobilité d’un individu, d’un quasi rien. C’est un plateau parfois quasi vide qui fait face au besoin d’inventer du mouvement, à l’urgence de bouger, et à la nécessité de créer.
Création : Collectif ÈS | Interprètes : Adriano Coletta, Sidonie Duret, Jeremy Martinez, Alexander Miles, Emilie Szikora | Création lumière : Léa Maris | Création costume : Paul Andriamanana | Arrangement sonores : Wilfrid Haberey
Une Histoire du football féminin d'Hortense Belhôte
Studio de Flore | Jeudi 30 juin à 14h30 et vendredi 1er juillet 2022 à 18h30 | Durée : 45 min
En 1919 est organisé le premier championnat de France féminin de football, avec quelques dizaines de joueuses. Cent ans plus tard, en 2019, la France accueille la coupe du monde féminine retransmise devant des millions de téléspectateurs à travers le monde. Une victoire historique !
Mais l'arbitre demande le replay. Car bien souvent, au football comme en Histoire, le résultat ne reflète pas la physionomie du match. La victoire est à nuancer.
Le sexisme est-il vraiment derrière nous ? L'histoire du football féminin est l'occasion de revenir sur l'histoire du 20e siècle à travers l'histoire du foot, celle des femmes, de la géopolitique et de l'économie.
À cela s'ajoutent les histoires personnelles. Les anecdotes et les émotions fonctionnent comme des indices, des clés d'analyse poétique du problème. La conférence performée joue sur le plaisir de piéger notre propre culture avec ses interstices, dans une perspective volontiers féministe, queer et libertaire.
Une conférence performée de Hortense Belhôte | Regards extérieurs : Mickaël Phelippeau & Marcela Santander Corvalán
Ce spectacle n'est pas inclus dans le Pass Soirée !
Coaching de Valeria Giuga & Anne-James Chaton
Halle | Jeudi 30 juin 2022 à 19h30 | Durée : 50 min
Relisant la phrase du poète Juvénal, « Mens sana in corpore sano », Valeria Giuga et Anne-James Chaton créent un spectacle au cours duquel l’âme et le corps se réconcilient après des siècles d’une dispute ininterrompue.
Le corps (Valeria Giuga) interroge les différents états de la gymnastique d’aujourd’hui, stretching, yoga, crossfit, aérobic… afin de montrer les dérives, quelque fois absurdes de leur pratique aujourd’hui et comment retourner à leur sens originel tel que l’a théorisé le mouvement de réforme pédagogique (Reformpädagogik) pour une nouvelle éducation physique dans l’Allemagne des années vingt.
L’âme (Anne-James Chaton) relit les grands philosophes de l’Antiquité à nos jours et traduit de quelles manières leurs réflexions profondes ont pu se retrouver un jour dans des manuels de développement personnel aux titres plus farfelus les uns que les autres.
Halle | Jeudi 30 juin et vendredi 1er juillet 2022 à 21h | Durée : 1h
L’espace du théâtre est le stade, le plateau est le terrain de sport, les spectateurs sont les supporters, le système de diffusion représente les commentateurs, les interprètes sont les sportifs.
Par définition un théâtre invente de nouvelles règles. L’espace parlera de lui-même et induira les règles. Les projecteurs balisent le terrain dans lequel les deux joueuses, parfois adversaires, parfois coéquipières, finissent par recruter une équipe au complet : des sportives imprimées sur du carton plume rappelleront à certain·e·s les mannequins d'entraînement de football, à d'autres les équipes que l'on fantasmait en refaisant le match seul·e, chez soi.
Bien sûr, le match est faux, on le sait comme on sait que ces silhouettes sont en deux dimensions, mais tout cela n'a jamais empêché le jeu.
Conception : Marine Colard | Chorégraphie : Marine Colard en collaboration avec Esse Vanderbruggen | Interprétation : Marine Colard & Esse Vanderbruggen | Création sonore : Aria Delacelle & Sylvain Ollivier | Création lumière : Lucien Valle | Scénographie : Alix Boillot | Costumes : Aude Désigaux | Écriture du commentaire fictif : Joël Maillard | Journaliste complice : Bruno Salomon | Regards : Jérôme Andrieu, Michel Cerda, Adeline Fontaine, Nina Vallon
Halle | Vendredi 1er juillet 2022 à 19h30 | Durée : 35 min
Avec entrain ! Cela commence par un Madison, petite danse en ligne et enjouée, star des dancefloors. Mais Vivace saura ensuite nous surprendre : en appui sur des musiques aussi bien pop, baroques, qu’électro aux rythmes toujours très enlevés, la chorégraphie se déploie dans un étonnant voyage musical et gestuel. Il faut dire que Vivace est le mot, sur une partition musicale, pour qualifier une pulsation rapide (« avec entrain », dit-on aussi). Il est également employé pour nommer ces plantes, en constante stratégie de survie…
Envahis par le rythme et la pulsion, les danseurs deviennent les corps vivaces d’un nouveau genre, tout en vitalité, acharnement, et persistance.
Collection tout-terrain du centre chorégraphique national de Caen en Normandie
Conception, chorégraphie, lumières : Alban Richard | Créé en collaboration avec les interprètes : Anthony Barreri, Yannick Hugron | Réalisation du dispositif lumineux : Enrique Gomez | Vêtements : Christelle Barré | Assistanat chorégraphique : Daphné Mauger | Conseil en analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé : Nathalie Schulmann | Régie générale : Florent Beauruelle ou Valentin Pasquet I Musique : Playlist d’extraits de musique allant du baroque à la pop, des musiques traditionnelles à la musique électro et dont la pulsation varie de 132 à 170 battements par minute I Photographe : Agathe Poupeney
Halle | Samedi 2 juillet 2022 à 15h30 | Durée : 50 min| Entrée libre
Rebonds est un match chorégraphique, conçu par Kivuko Compagnie / Christina Towle qui invite quatre teams de danseurs amateurs à l’exploration chorégraphique du rebond. Ces quatre teams comprennent les membres de la Kivuko Compagnie.
La création chorégraphique nous invite, à retrouver notre élan vital et le plaisir de danser après cette année difficile. Ici, le match est vu sous le prisme de la complémentarité. Dans une démarche chorégraphique pluridisciplinaire, les participants seront invités à être à la fois musiciens, danseurs contemporain et basketteurs en partageant et en se rencontrant autour d’un ballon de basket. La passe du ballon se teinte de différentes tensions et attentions. Avec le ballon de basket, les teams construisent des rythmes de percussions distincts comparables à des pulsations tribales.
Ce projet de création à grand échelle est inspiré du processus chorégraphique utilisé dans la création Bounce Back / Kivuko Compagnie (2021). Pour Rebonds, la compagnie invite les membres de la MPAA / Saint-Blaise, de la Canopée du Bréguet et du Temple a explorer le terrain de jeu inédit qu’est la Halle du Carreau du Temple durant le Festival Jogging !
En partenariat avec la MPAA - Maison des pratiques artistiques amateurs
Conception : Christina Towle | Chorégraphie : Dalila Cortes, Sylvain Ollivier, Christina Towle et Sylvain Lauret | DJ : Sylvain Ollivier aka Le Formica | Scénographie : Sylvain Dufour
En amont du spectacle, le freestyler basket Charly Melloul proposera une démo de Freestyle Basket, spectacle à l’américaine entre danse et basketball. À la suite du spectacle, le public est invité sur le plateau pour apprendre une courte chorégraphie de danse/basket avec la chorégraphe Christina Towle et Charly Melloul.
L'invisible spectacle de toutes ces vies empêchées de Candice Martel
Halle | Samedi 2 juillet 2022 à 16h30 | Durée : 30 min | Entrée libre
Partant du postulat que la sociologie est un sport de combat, L'invisible spectacle de toutes ces vies empêchées se construit autour d’une recherche corporelle autour des portés. Deux personnages se retrouvent au centre de la kinésphère de l’autre. Dans un dépassement de leurs propres limites, les personnages réécriront les rôles imposés dans nos sociétés pour susciter le débat, la discussion ainsi que des questionnements.
Le spectacle sera traduit en langue des signes française (LSF).
Le PodiHomme Instabilité - Chloé Ruchon (2018-2020)
Le podium revisité : quatre installations ludiques à expérimenter - Halle
L’expérimentation du PodiHomme Instabilité demande un jeu d’équilibre dans lequel celui ou celle qui prend la 1ère place doit composer et se maintenir avec le·la 2e et le·la 3e. Cette œuvre en trois variations questionne le côté éphémère de la réussite mais aussi l’aspect solidaire de cette dernière.
Invert Pyramid - Laurent Perbos (2019)
Art contemporain - Halle
Laurent Perbos utilise dans ses entreprises plastiques, l’objet usuel, commun, banal, issu de la consommation de masse comme matière dans un travail de forme. Dans l’oeuvre Invert Pyramid, l’aspect sculptural domine fortement. Les figures géométriques classiques comme le cube, le rectangle ou la sphère, tout comme la pyramide, sont des formes « parfaites », « idéales », « absolues » qui ne font référence à rien d’autres qu’à elles-mêmes. Cette disparition de la forme vise à créer chez le spectateur un brouillage des signes de ce qu’il perçoit : un court-circuitage entre la forme, la couleur et l’objet qui composent cette œuvre. Ici, le choix des couleurs de l’arc-en-ciel représente toutes les couleurs, c’est à dire la colorimétrie infinie. Laurent Perbos compare souvent l’image du spectre chromatique à celle de la palette du peintre car, sur cette dernière, est déjà contenue à l’état pur, les couleurs du tableau qu’il s’apprête à réaliser. En d’autres termes, avec toutes les couleurs, tous les tableaux sont réalisables et donc, par extrapolation, la figure de l’arc-en-ciel symbolise pour l’artiste le tableau ultime.
Trying to make a work of art by thinking of babylon… - Bruno Persat (2011-2020)
Art contemporain - Halle
Trying to make a work of art by thinking of babylon... est un dessin réalisé in situ à l’aide d’un ballon de football projeté sur un mur enduit de fusain, transformant l’espace d’exposition en terrain de jeu en amont de son ouverture au public. Laissant à notre imagination le soin de reconstruire le jeu, les traces des impacts du ballon sur le mur viennent rendre compte de cette action à travers un dessin abstrait à la composition aléatoire. Mais si cette oeuvre peut s’apparenter au geste d’un footballeur à l’entraînement, les empreintes du ballon en forme d’icosaèdres tronqués évoquent également l’aspect géométrique de certains wall drawings de l’artiste américain Sol Lewitt, dont il confiait la réalisation à ses assistants ou à d’autres personnes. Moins rigide et strict que les instructions laissées par Lewitt, le protocole de l'œuvre précisant que « le dessin est fini lorsque le désir du ou des joueurs s’en va » laisse de fait une part importante à la subjectivité et aux prises de décisions de la ou des personnes qui participent à sa réalisation.
Le public est invité à participer et à créer l'œuvre avec l'artiste Bruno Persat le dimanche 11 juillet toute la journée.
ENTROPIC NOW, une jeunesse de maintenant - Christophe Haleb - Cie LA ZOUZE (2019-2021)
Installation filmique - 80 min, en continu - Studio de Flore, au sous-sol
Avec cette installation filmique, le chorégraphe et réalisateur Christophe Haleb crée un espace de représentation d’une certaine jeunesse, où chacun·e d’entre eux·elles, exprime en corps, en paroles et en gestes, sa vision d’une autre société.
Ces films ont été réalisés entre août 2019 et juin 2021 dans les villes de Lyon, Valence, Amiens et Paris, en collaboration avec une multitude de jeunes rencontrés sur les terrains de leurs pratiques et dans leurs lieux de prédilection. L’ensemble des récits montés ici en multi-écrans nous tendent un miroir d’une jeunesse aux affects joyeux. Dans ces temps incertains, ils nous parlent d’une recherche existentielle, de désir et de désordre, de danse et d’entièreté, de besoins, de peurs, de projections de soi, de frustration sociale et d’engagement.
Se déploient autour de nous ces identités narratives, en images, en mouvements, en puissances et en fragilités, qui nous ouvrent un territoire du réel, une poétique de luttes et de revendications des jeunes de nos sociétés contemporaines. Des danses et des physicalités urbaines s'y développent dans une attention toute particulière aux lieux qui interrogent la place des jeunes dans l’espace public. Avec Christophe Haleb et son équipe se tissent des relations d’entrelacements liant les corps et les environnements à partir du chaos du monde de la jeunesse.
NB : L’installation filmique ENTROPIC NOW, une jeunesse de maintenant au Carreau du Temple devant s’adapter à l’espace du sous-sol et au protocole sanitaire, les temps performatifs avec les groupes de jeunes, habituellement proposés dans les autres villes, ne pourront pas avoir lieu.
Participants à l’écran : Fatma Ahmed, Gaspard Ajolet, Tao Alexandre, Solen Athanassopoulos, Alex Bellalem-Barbier, Joseph Berthier, Quentin Boily, Curtis Bouisset, Camille Bournat-Quérat, Lauryann Boury, Ariel Burnod, Kay Chaïeb, Emilie Chanrion, Bastien Charmette, Ylann Chichignoud, Vianney Coppens, Leana Cottin, Malo Courtier, Matéo Deschamp, Pierre Desmarais, Océane Dieu, Liam Djouzy, Lena Dompy, Garance Doré, Théo Dujardin, Marceau Dujardin, Raphaëlle Fabre-Misony, Jérémy Fortuna, Johan Garon, Jade Gaudry, Salomé Gonzalés, Salomé Guillot, Etienne Guittard, Louis Hurtrel D'arboval, Bazoumana Irié, Jonathan Kembila, Sephora Kibebe, Sacha Kibonge, Noémie Kpadounou, Arthur Krause, Jan Kusnierak, Johanna Lahuna, Pierre Lenoir, Anaelle Lion, Loane Mafille, Juliette Magniez, Noé Mallet, Emilien Masson, Eliaz Mazet, Kenza Mendy, Lou Mitanchey, Océane Niquet, Charlotte Norbert, Teem Othin, Balam Paulet-Laugeois, Romann Pialet, Clotilde Pinot, Margaux Pourpoint, Josselin Prat, Camille Prêt, Florine Quinet, Thibault Raoult, Yanis Sahnoune, Leïla Silkhider, Mateo Souillard, Sophie Tartaglia, Romain Teruel, Léonie Tiret, Faustine Tomala, Maya Van Nieuwenhove, Alice Vitry, Ruth Wandja Kasoneo, Fanny Warnault, Alexandre Zoppini | Conception, écriture et réalisation : Christophe Haleb | Image : Alain Trompette, Alberto Ploquin, Evan Rouillard | Montage et co-écriture : Bénédicte Cazauran et Sylvain Piot | Musique : Benoist Bouvot, Postcoïtum Damien Ravnich & Bertrand Wolff | Avec à l’écran la présence et la collaboration des jeunes rencontrés dans chacune des villes traversées | Prise de son : Aurélie Gaydon, Emmanuel Germond, Clément Toumit, Izia Wallerich et des étudiants en alternance de La Cinéfabrique | Assistants de réalisation : Christophe Le Blay et Olivier Muller | Création et régie lumière : Romain Rivalan | Régie générale: Florent Magnaudeix | Programmation et régie numérique : Sylvain Delbart | Administration, production et diffusion : Géraldine Humeau et Nicolas Beck
Production : La Zouze - cie Christophe Haleb | Coproduction : Entropic Now s’inscrit dans un processus de création qui se déploie dans différentes villes en coproduction avec La Biennale de la danse de Lyon, LUX scène nationale de Valence, La Maison de la Culture d’Amiens, Le Carreau du Temple à Paris, La Maison – CDCN Uzès Gard Occitanie | Soutien financier : Ministère de la culture (DGCA - Délégation à la danse) | La Zouze - cie Christophe Haleb est conventionnée par le Ministère de la culture - DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, et subventionnée par la Ville de Marseille, la Région Sud - Provence Alpes-Côte d’Azur et le Département des Bouches-du-Rhône.
Projections
Cassandro The Exotico ! de Marie LosierUn Projet Important de Louise Hervé et Clovis Maillet GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima de Nicolas FenouillatAGÔN de Florian PugnaireFaire la musique de Camille Llobet Where Is My (Deep) Mind? de Julien PrévieuxLa tonsure (after Marcel Duchamp) de Nøne Futbol Club (2015, 3 min 34)
Halle
Tout au long du festival en accès libre à partir de 11h, visionnez des œuvres vidéos qui questionnent les relations entre l’art et le sport. Sont projetés dans l'ordre suivant :
Cassandro The Exotico ! de Marie Losier (2018, 1h13)
Après 26 ans de vols planés et d'empoignades sur le ring, Cassandro, le roi des Exoticos – ces catcheurs gays qui dynamitent les préjugés – est incapable de s'arrêter. Le corps en miettes, pulvérisé, il va pourtant devoir se réinventer…
Réalisation : Marie Losier | Auteurs : Marie Losier, Antoine Barraud | Image : Marie Losier | Son : Marie Losier, Gilles Bénardeau | Montage : Ael Dallier Vega | Production / diffusion : Tamara Films, Tu vas voir, Garidi Films | Distribution : Urban Distribution International | Ventes internationales : Urban Distribution International
Un Projet Important de Louise Hervé et Clovis Maillet (2009, 38 min)
Dans un futur indéterminé, la société ChoSE s’est spécialisée dans l’implantation de souvenirs virtuels dans le cortex humain. La demande en matière de souvenirs se concentre essentiellement sur le sport, qui est devenu le principal – peut être le seul – centre d’intérêt. M. Caille, un de leurs clients, insiste pour aller sur la Lune, une destination touristique mal famée depuis que le Tennis-club lunaire s’est érigé en territoire autonome autocratique. Aussi bien les employés de ChoSE que les habitants de la Lune manient la désinformation, la chirurgie du cerveau, et les rumeurs d’épidémies, au service d’une âpre concurrence entre les tenants des divers clubs sportifs.
Louise Hervé & Clovis Maillet, Un Projet Important, film 16mm et vidéo HD transféré sur vidéo HD, 38’, 2009, production I. I. I. I. / co-production ARCADI, courtesy Galerie Marcelle Alix
GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima de Nicolas Fenouillat (2021, 21 min)
Ghost notes*, vibration, écho, silence, fantômes de bruit doux : une respiration de l’île et ses fantômes. Rencontre poétique entre 2 cultures sur l’ile d’Hashima au large de Nagasaki. Cette île japonaise abandonnée depuis 50 ans fut la plus densément peuplée au monde dans les années 60. L’histoire du Taïko, percussion traditionnelle japonaise et instrument à partition orale, a souffert de la perte de la plupart de ces maîtres à la suite de la bombe d’Hiroshima. Entre musique, danse, art martial, passé et présent, les deux percussionnistes ravivent les fantômes de l’île.
GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima | Nicolas Fenouillat 2021, 21min Au Taïko : Nori Kajio | À la batterie : Nicolas Fenouillat * Notes étouffées
AGÔN de Florian Pugnaire (2017, 18 min)
Agôn est un projet hybride, un film de sculpture. Il témoigne d’un processus de création et de destruction sous la forme d’une fiction, par la mise en scène d’un combat singulier dans un décor en perpétuelle mutation. Deux personnages munis de gants et de casques de boxe combattent dans des espaces qui, successivement, s’animent et se métamorphosent pour finalement s’autodétruire. L’onde de choc des coups échangés semble se répercuter sur les murs, qui craquent et se fissurent comme s’ils étaient soumis à une force invisible, voire surnaturelle. Quelque part entre les performances filmées de Bruce Naumann, les expériences d’atelier méticuleusement orchestrées de Fischli and Weiss, les films de Bruce Lee et ceux de John Carpenter, Agôn est un projet transdisciplinaire qui tend à ouvrir les frontières entre les médiums en combinant la sculpture, la performance et le cinéma.
AGÔN | 2016 | Film 2K, 18 min | Co-production : Kyrne, le FRAC PACA et le Centre Georges Pompidou. Avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, en partenariat avec le CNC et la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques | Courtesy Galerie Eva Vautier
Faire la musique de Camille Llobet (2017, 15 min 27)
Le décor : un grand vide de 9 m de hauteur et de 160 m2, l’intérieur de la pile du pont de contournement de Saint-Gervais (village de montagne) choisi pour l’occasion comme studio de tournage. Le souffle du torrent, les oiseaux qui nichent sous le pont, les quelques véhicules qui passent, la résonance du vide donnent l’identité sonore du lieu. Au centre de l’espace, un à un, des corps s’activent : ils ferment les yeux, se concentrent, exécutent une gestuelle singulière puis se réveillent. Ce sont des athlètes de différentes disciplines sportives qui procèdent à la répétition mentale de leurs parcours.
Selon le principe des neurones miroirs, on émet l’hypothèse qu’imaginer une action active plus ou moins les mêmes zones cérébrales que de réaliser physiquement cette action. C’est ce qui incite les sportifs à jouer avec la plasticité de leur cerveau par l’entraînement mental de gestes extraordinaires pour tendre vers des automatismes aussi ordinaires que de mettre un pied devant l’autre ou réagir à un danger. Escalade, ski, rallye automobile, bobsleigh, saut à la perche, voltige aérienne…chaque athlète a été précisément choisi pour sa pratique spécifique de l’entraînement mental et la complexité du décor dans lequel il évolue. Qu’il s’agisse de passer une chute d’eau de 12 mètres en kayak, de procéder à des sauts périlleux à ski sur les rebords d’un mur de neige de 7 mètres (half-pipe) ou de planer dans une combinaison ergonomique du sommet d’une montagne jusqu’au bas d’une vallée (wingsuit), il y a un écart burlesque entre ce qui se joue dans la tête de ces corps en eux-mêmes et leurs gestiques singulières dans ce grand vide de béton. Leur qualité de concentration quasi hypnotique, leur expressivité inconsciente, les bruits de leur respiration, leurs gestes réduits au stade de l’ébauche révèlent une chorégraphie de la pensée. Le titre est emprunté aux pilotes de la Patrouille de France qui nomment cet exercice « faire la musique », évoquant l’idée de ritournelle et de partition.
Avec Camille Cabrol, Mathieu Collet, Loïc Costerg, Vincent Descols, Romain Desgranges, Jérôme Grosset-Janin, Mathéo Jacquemoud, Anouck Jaubert, Oliver Marich, Marie Martinod, Lou Pallandre, Stéphane Pion, Thomas Roch-Dupland | Aide à la production : ville de Thonon-les-Bains et ville de Saint-Gervais-les-Bains.
Where Is My (Deep) Mind? de Julien Prévieux ((2019, 14 min 59)
Dans Where Is My (Deep) Mind ?, quatre performers incarnent différentes expériences de Machine Learning. A la fois expérimentateurs et sujet d’expérience, les acteurs donnent à voir une gamme de processus d'apprentissage automatique allant de la reconnaissance des mouvements sportifs aux techniques de négociation d’achat et de vente. Gestes et paroles codifiés, transférés à des machines ignorant tout du contexte culturel, produisent autant de dérapages ou d’erreurs inattendues, contrefaçons comportementales aux accents comiques.
Julien Prévieux, Where Is My (Deep) Mind?, 2019 | Vidéo HD, couleur, sonore, 14’59”
La tonsure (after Marcel Duchamp) de Nøne Futbol Club (2015, 3 min 34)
La tonsure (after Marcel Duchamp) expérimente l’infiltration du monde du football par l’art. Les artistes ayant constaté que les coupes de cheveux des footballeurs constituaient un des rares espaces d’expression libre dont ces derniers disposent, ils ont proposé à un ancien joueur de l’équipe de France, Djibril Cissé, de reproduire la célèbre Tonsure de Marcel Duchamp immortalisée par Man Ray. Les films et photographies de Cissé arborant cette nouvelle coupe ont circulé ensuite sur les réseaux actifs de la sphère footballistique. Nøne Futbol Club tente ainsi de cerner l’impact d’une image archétypale de la modernité, celle de Man Ray, sur les supporters. Le projet décline également ce signe visuel en objets, afin de questionner la notion d’esthétisme publicitaire.
Nøne Futbol Club, La tonsure (after Marcel Duchamp), 2015.
Tout au long du Festival Jogging, dans la Halle et en accès libre, des œuvres intrigantes qui questionnent notre rapport au jeu et au sport.