L'animal sur le grand écran ! CinéCaro, association de cinéphiles et fidèle programmatrice du Cinéclub du Carreau du Temple, propose pour cette nouvelle saison une sélection de fictions et documentaires autour de la thématique de l’animalité, des relations complexes existantes entre l’être humain et l’animal.
Les films
Mardi 5 novembre 2024 à 19h30 : L'Enfant sauvage (1969) de François Truffaut / Fiction
François Truffaut adapte ici l’histoire vraie de Victor, cet enfant trouvé dans la forêt d’Aveyron au 18e siècle et les étapes de son apprentissage pour en faire « un humain civilisé ».
Mardi 10 décembre 2024 à 19h30 : L'Ours (1988) de Jean-Jacques Annaud / Fiction
Un superbe conte animalier de Jean-Jacques Annaud, triomphe populaire avec plus de 9 millions d’entrées en France et César du meilleur réalisateur.
Les insectes sont les acteurs de ce documentaire hors du commun, considéré comme le plus novateur techniquement et multiprimé.
Mardi 25 mars 2025 à 19h30 : Dogman (2018) de Matteo Garrone / Fiction
En s’inspirant d’un sinistre fait divers, Matteo Garrone interroge notre société contemporaine en s’appuyant sur la prestation vibrante de Marcello Fonte.
Mardi 29 avril 2025 à 19h30 : Corps et âme (2017) de Ildiko Enyedi / Fiction
Remportant l’Ours d’or à Berlin, Corps et âme raconte comment deux êtres s’apprivoisent et s’émerveillent de l’étrangeté humaine.
Mardi 3 juin 2025 à 19h30 : EO(2022) de Jerzy Skolimowski / Fiction
Une expérience cinématographique audacieuse dressant le portrait de l’humanité à travers les yeux d’un âne. Déroutant, sensible et visuellement à couper le souffle.
Pour cette nouvelle saison, un voyage cinématographique sur la thématique de l'animal avec CinéCaro, fidèle programmateur du Cinéclub du Carreau du Temple !
Le temps d'une nuit, plus de 130 propositions artistiques seront présentées dans tout Paris, gratuitement. Portés par des artistes invités par la direction artistique (73 projets emblématiques), des artistes et des institutions associés, les projets donneront à voir la création contemporaine sous toutes ses formes (arts visuels, installation, vidéo, danse, musique etc.), là où on ne l'attend pas forcément - sur l'espace public (sur les places, dans les parcs et jardins), dans des équipements sportifs, dans des établissements culturels, dans des mairies d'arrondissements etc.
Plus de 730 projets artistiques verront aussi le jour dans plusieurs communes de la Métropole du Grand Paris. Pour la première fois cette année, plusieurs territoires ultramarins feront aussi Nuit Blanche - de Paris à la Réunion, en passant par la Guadeloupe, cette Nuit Blanche sera la plus longue de son histoire !
Saint-George en mouvement(s) : Chevalier virtuose
Création chorégraphique de Johana Malédon et performance musicale de Romuald Grimbert-Barré
Halle - 19h30, 20h30, 21h40 et 22h45 (quatre représentations de 35 minutes)
Restitution contemporaine de l’œuvre de la figure historique de l’homme d’armes et maître de musique, fleurettiste et violoniste d’origine guadeloupéenne Joseph Bologne de Saint-George, Saint-George en Mouvement(s) : Chevaliervirtuose entremêle musique baroque, danse contemporaine et escrime actuelle dans un opus musical et chorégraphique en trois volets orchestré par le violoniste Romuald Grimbert-Barré et la chorégraphe Johana Malédon.
Oscillant entre la dualité d’une gestuelle codifiée et de mouvements improvisés induits par des partitions parfois lacunaires, cette création originale invite à une réflexion transhistorique sur le destin singulier d’un homme extraordinaire, esclave de naissance devenu homme de couleur libre et éduqué dont Paris tomba sous le charme au Siècle des Lumières et des Abolitions. Passé à la célébrité sous le nom de Chevalier de Saint-George, c’est son portrait, autant que celui de la ville qui contribua à le façonner, qui est présenté ici en filigrane.
Projet accessible aux personnes à mobilité réduite et en situation de handicap visuel et auditif.
Being Born A Girl
Installation vidéo de Candice Martel - K10
Mezzanine, 1er étage - 19h, 20h, 21h, 22h et 23h (boucle de plusieurs vidéos de 5 min)
Artiste polyvalente installée à Paris, Candice Martel crée des œuvres qui se situent à la frontière des arts visuels, de la danse et du cinéma documentaire. Son projet au long court Being Born A Girl est lauréat ARTE du concours « Et pourtant elles tournent ».
Being Born A Girl, ce sont des portraits vidéos de femmes, qui questionnent en 5 minutes une condition féminine à l’instant T dans leur pays, tout en faisant dialoguer leur parole avec celle d’un chorégraphe et d’un expert. En braquant les projecteurs sur un territoire, un type d’oppression et une émotion, on sculpte un langage sensible qui prend sa force dans le discours. Cette approche permet de capturer la diversité des perspectives et de créer un espace où ces différentes dimensions se rencontrent en offrant au spectateur une expérience émotionnelle forte.
Dans le cadre de la Nuit Blanche 2024
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Pour l'édition ultramarine de la Nuit Blanche 2024, Le Carreau du Temple accueille une création chorégraphique et musicale sur le Chevalier de Saint-George, et une installation vidéo sur la condition féminine !
Au programme : des spectacles en journée et en soirée, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
En journée
12h-12h45 et 16h-16h45
Tatiana de Julien Andujar
Un numéro de cabaret tragi-comique bouleversant interprété par Julien Andujar en mémoire à sa grande sœur disparue.
La rencontre de Mina Serrano et d'Ébène, deux interprètes queer à l'allure androgyne dont les vies réelles résonnent avec les mythes de Castor et Pollux.
Pendant cinq jours, du 9 au 13 février 2024, leFestival Everybody présente des propositions artistiques, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, installations participatives et projections axé·e·s sur la représentation du corps contemporain !
SOIRÉE D'OUVERTURE MARABOUTAGE : À l'issue des spectacles du vendredi soir, le collectif Famille Maraboutage promet de mettre le feu à la Halle avec ses sublimes déhanchés et ses sons issus d'une culture afro-sublimée ! De 22h30 à 1h - Tarif unique à 8€
Spectacles
18h30-19h20
Dioscures de Marta Izquierdo Muñoz
La rencontre de Mina Serrano et d'Ébène, deux interprètes queer à l'allure androgyne dont les vies réelles résonnent avec les mythes de Castor et Pollux.
Soirée Maraboutageavec le collectif Famille Maraboutage
Ouvrir la 3ème édition du Festival Everybody avec le collectif famille Maraboutage, c'est assurer d'enflammer le dancefloor ! Pluridisciplinaires, leurs membres assurent des DJ sets de folie aux influences afro et latino, des danses transcendantes du twerk au krump, en passant par le voguing, et des costumes spectaculaires !
Au programme : le Show Waacking et ses Jam sessions précédés d'un cours dewaacking, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Show et Jam session Waacking
16h-19h
Avec Mutekirena, Shahin Damka, Viola Chiarini, Nick V et Rodrigue Lino "El Maestro"
Un Battle Exhibition entrecoupé d'un concours chorégraphique et de jam sessions pour une plongée dans la flamboyance du mouvement Waacking !
Au programme : des spectacles en soirée, des cours de danse, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
19h-20h
FEAST de Kamilė Gudmonaitė
Le public et les interprètes, porteur·euse·s de handicap, sont assis côte à côte et partagent un moment d'une rare intensité.
Au programme : des spectacles en soirée, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
19h-20h
FEAST de Kamilė Gudmonaitė
Le public et les interprètes, porteur·euse·s de handicap, sont assis côte à côte et partagent un moment d'une rare intensité.
Samedi 10 février de 14h à 18h, dimanche 11 février de 12h à 15h et mardi 13 février 2024 de 14h à 18h – Entrée libre (à partir de 16 ans)
Quick Drag est un atelier qui célèbre et détourne les codes de la pratique drag. A travers le maquillage et l’accessoire, Tuna Mess interroge notre rapport à l'autoportrait. Déguisez-vous le temps d'un portrait, désobéissez aux conventions esthétiques et incarnez un personnage éphémère, trash et éclatant à la fois ! Faites-vous photographier et intégrez cette lignée insolite : une œuvre collective en devenir.
Artefacts de beauté avec Rohan Mirza
Samedi 10 février de de 14h à 18h, dimanche 11 février de 12h à 15h et lundi 12 février 2024 de 14h à 18h – Entrée libre (à partir de 9 ans)
En utilisant une base d'accessoires voués à être modifiés au moyen de billes thermoplastiques et d'une imprimante 3D, Rohan Mirza accompagne les participant·e·s curieux·ses de mettre au point leur propre création d'augmentation corporelle.
Drag King KIT avec le collectif King Vitam Aeternam
Samedi 10 février de 14h à 18h et dimanche 11 février 2024 de 12h à 15h – Entrée libre (réservé aux femmes cis et trans)
Avec un dispositif d’accueil et d'auto-formation, voici le premier concours où les participantes auront à disposition les outils nécessaires pour se kinger tel un véritable king avec un kit de king. En réalisant leurs plus belles et plus improbables moustaches, les participantes vont détourner, s'approprier et se réjouir des codes de la masculinité et des privilèges sociaux qui lui sont associés.
Un Drag King est une personne née femme qui détourne la construction corporelle et physionomique de la masculinité en s'appropriant les codes normatifs hétérocentrés ainsi que les privilèges sociaux qui lui sont associés. Le Drag King est une figure politique (dans la rue) ainsi qu'une figure théâtralisée (en cabaret). Contrairement à la Drag Queen, le Drag King cherche à se fondre dans la masse hétéronormative afin d'y observer et de s'approprier par le regard (les sujets) et la possession (sur les objets).
Cartographie des douleurs avec Rizzo Boring
Samedi 10 février de 14h à 18h, dimanche 11 février de 12h à 15h et lundi 12 février 2024 de 14h à 18h – Entrée libre (de 7 à 177 ans) – Animé par Rizzo Boring et Juliana Dorso
Nous souffrons donc nous sommes ? Du bobo sur le genou au mal de règles en passant par le mal de dos, Rizzo Boring propose de cartographier ensemble, au moyen d'une carte postale ou d'une grande affiche les douleurs qui nous concerne tous.
Animalité dans le parfum avec l'École Supérieure du Parfum
Samedi 10 février de 14h à 18h et dimanche 11 février 2024 de 12h à 15h – Entrée libre
Les notes de parfum animales sont présentes dans des matières premières mythiques, iconiques mais aussi polémiques… Au travers de créations olfactives, les étudiants de l'École Supérieure du Parfum questionnent l'appropriation d'autres espèces par le corps humain pour transformer son odeur.
En partenariat avec l'École Supérieure du Parfum
Discriminations physiques avec Fabrication Maison et des écoles partenaires
Samedi 10 février de 14h à 18h, dimanche 11 février de 12h à 15h, lundi 12 février de 14h à 18h et mardi 13 février 2024 de 14h à 18h – Entrée libre
Dans un dispositif monumental se déploient des affiches sur la thématique des discriminations, spécialement créées par des étudiant·e·s en école d’art à l’occasion du Festival Everybody. Un atelier de sérigraphie à plat offre aux participant·e·s la possibilité de repartir avec l’affiche de son choix, symbolique d’une réflexion continue sur ces problématiques contemporaines.
Les étudiants du Campus Fonderie de l’image et des DN Made du Lycée Jean-Pierre Vernant – Sèvres et du Lycée Claude Garamont – Colombes ont élaboré les affiches.
Tout au long du Festival Everybody, des ateliers et des dispositifs interactifs invitent à questionner la place du corps dans nos sociétés.
Structure autoportée ronde (4 mètres de diamètre), tissu et bois, dispositif immersif vidéo
Le "jardin" est une structure auto-portée circulaire où l'on pénètre en quête d'une expérience immersive, contemplative et sensorielle. Au milieu d’une forêt, Sylvain Prunenec danse quatre textes extraits du Journal d'un Vaslav Nijinski au bord de la folie. L'auteur se confie sur sa douleur de vivre et sa quête humaine et spirituelle au prisme de son art : la danse, auquel il finit par renoncer. Les pas de cette danse, imaginés par Valeria Giuga, s'accordent avec cette prose obsessionnelle, violente, parfois incohérente et qui cherche à faire ressentir plutôt que faire comprendre.
La compagnie Labkine invite le public dans un dispositif immersif pour dévoiler la danse qui se cache derrière le Journal de Vaslav Nijinski. Valeria Giuga, directrice artistique et chorégraphe de la compagnie Labkine, a conçu les danses interprétées par Sylvain Prunenec.
Scène pour récit nu
Nach
Structure octadécagonale (18 façades) en latté frêne, vidéos, sons
En s'approchant des petites lucarnes d'une structure à 18 façades, le public accède à des images d’archives, des mémoires sonores, des témoignages, ou encore des pages de carnet de voyage… « Faire récit », c'est la nécessité de laquelle part Nach pour élaborer une structure s'apparentant à un peep-show, où l'oeil cherche activement à sonder un intérieur qui ne se dévoile qu'en certains endroits. L'artiste propose le récit fragmenté de son portrait en retraçant ses recherches, ses errances, et ses voyages.
La chorégraphe-interprète cherche à éveiller le désir chez les visiteur·euse·s, invité·e·s à se mouvoir au gré de leur propres envies, leur permettant une pluralité d'accès intimes à ses récits. Ici, il faut s'approcher tout près pour voir, et chaque panneau raconte des histoires, des apparitions dansées, comparables à des métamorphoses. Nach continue ainsi sa prise de parole, tout en se mettant à nu.
Le dispositif est accessible à tous les publics.
Projections
Films d'animation sur le thème Singularités du corps avec l'École des Gobelins
En continu
À travers le temps, le corps s'est peu à peu libéré dans l'expression de sa singularité en bousculant les codes de l'altérité en société. Mais comment faire résonner ces idées auprès d'un public (très) jeune ? Entrent en jeu les films d'animation réalisés par les étudiant·e·s de l'École des Gobelins pour le Festival Everybody.
Documentaire Long play senior tiré du spectacle éponyme d'Alexandre Roccoli
En continu
L'équipe artistique du spectacle Long Play Senior a mené des ateliers auprès de publics divers : détenu·e·s, pensionnaires de maisons de retraite, migrant·e·s… Des moments de lien, d'échange physique et de mémoriel intergénérationnel forts, qui ont été capturés au format vidéos d'archives pour dupliquer la visibilité d'un projet intergénérationnel inédit.
Entre structures circulaires à caractère immersif et projections vidéo, l'art contemporain investit la Halle du Carreau du Temple afin d'explorer les liens entre danse contemporaine, corps et arts à l'occasion du Festival Everybody !
Adapté et mis en scène par Emmanuel Noblet comme une pièce filmée, Une sur deux est l'adaptation vidéo du livre Je suis une sur deux de Giulia Fois dans lequel la journaliste faisait le récit du viol subit à 20 ans.
23 comédiennes et 2 comédiens (Mathilde Auneveux, Camille Cottin, Sabrina Ouazani, Myriam Boyer, Constance Dolle, Assa Sylla, Karina Stella, Anne Benoit, Naidra Ayadi, Ludmilla Makowski, Julie Gayet, Caroline Proust, Anna Mouglalis, Emma Peters, Pauline Étienne, Alix Poisson, Sarah Martins, Romane Bohringer, Linh Dan Pham, Marie-Sophie Ferdane, Martine Chevallier, Camille Chamoux, Marianne Denicourt, Rod Paradot et Emmanuel Noblet) s'approprient le récit dans des face à face puissants, prenant la parole l'une après l'autre, comme se passant la mission de témoigner.
Chaque interprétation amplifie la force du texte qui conte l'horreur et la violence de l'agression, la culpabilité ressentie par la victime, les réactions des proches qui comprennent et accompagnent, des imbéciles qui relativisent, de la police soupçonneuse, de l'agresseur qui nie, de la violence de l'audition, de l'importance vitale de la parole, du rapport de la société aux corps des femmes...
Déroulé de la soirée
19h30 : Présentation par Giulia Foïs et l'équipe du film / Mot des associations et de la Ville de Paris
20h : Projection du film
À l'occasion de cette projection, la FNSF et l'équipe du film ont le plaisir de vous présenter une collaboration particulière pour la création d'un outil pédagogique qui aura pour vocation de sensibiliser et de prévenir les violences sexistes et sexuelles.
En savoir plus sur le film :
Le film a été diffusé le vendredi 25 novembre 2022 sur France 5, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Autour de la lutte contre les violences faites aux femmes, un collectif de comédiennes réinterprète le texte « Je suis une sur deux » de la journaliste Giulia Foïs.