Samedi au Festival Everybody 2023

Ce samedi au Festival Everybody : des spectacles en journée et en soirée, des cours de danse et de bien-être, des rencontres, de l'art contemporain, des ateliers et installations participatives qui placent la représentation du corps au cœur de leurs projets !

Spectacles

En journée

Nulle part & partout - Myriam Gourfink © KALIMBA – Musée La Piscine

14h30-15h10

Nulle part & partout de Myriam Gourfink

Entrée libre

En soirée

Happy Hype - Collectif Ouinch Ouinch X Mulah © Julie Folly

18h30-19h20

Happy Hype du Collectif OUINCH OUINCH X Mulah

Une grande fête jubilatoire qui invite à être hors de soi dans l'euphorie collective !

Onironauta - Tânia Carvalho © Rui Palma

20h-21h

Onironauta de Tânia Carvalho

Une mélopée fantasmagorique d'une beauté époustouflante au pays des rêves !

Nos corps vivants - Arthur Perole © Nina-Flore Hernandez

21h30-22h20

Nos Corps Vivants d'Arthur Perole

Un solo intime, une ode à l’émotion et à l'humanité exaltée.

Cours de danse et de bien-être

Yoga en famille - Marion Sebih

11h-12h

Yoga en famille avec Marion Sebih & Paris Mômes

Yoga vinyasa - Mathilde Guibert © Martin Godfroid

12h30-13h30

Yoga Vinyasa avec Mathilde Guibert (Yogifit)

Afrovibe - Maryam Kaba (Afrovibe Dance Workout)

18h-19h

Afrovibe Dance Workout avec Maryam Kaba et JRMY

Rencontre

Les Rencontres de la Sorbonne - Corps dissidents

15h30-16h30

Corps Dissidents avec les Rencontres de la Sorbonne. Invité·e·s : Bertrand Caltagirone, Charlotte Thomas-Hébert et Matti Guerraz

Entrée libre

Art contemporain

Tous les jours, découvrez l'art contemporain sous toutes ses coutures avec les artistes Madison Bycroft, le Collectif Lova Lova, A Normal Working Day (Delgado Fuchs et Zimoun), Éric Minh Cuong Castaing et Eva Nielsen !

Ateliers et installations participatives

Olfacto Gynéco - Elia & Jeanne Chiche © Veronique Huygue 2022

Planning :

  • 14h-18h : Olfacto Gynéco avec Jeanne & Elia Chiche et Nez, le mouvement culturel olfactif
  • 14h-18h : Parfum et genre avec l'École Supérieure du Parfum
  • 14h-18h : Pile Poil avec Laurence Yared et Hadil Salih
  • En continu : Corps et territoires avec l'École de Condé Paris

Découvrez votre programme du samedi 18 février 2023 au Festival Everybody !

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Galeristes 2017

Pour sa deuxième édition, Galeristes, le nouveau rendez-vous incontournable dans le calendrier culturel parisien, ouvrira ses portes les 9 et 10 décembre 2017 au Carreau du Temple. Fondé par Stéphane Corréard, comme une « exposition de galeries », Galeristes favorise de véritables rencontres entre galeristes et collectionneurs avec des journées réservées à ces derniers. Galeristes a pour mission de défendre, valoriser les galeries rattachées à la scène artistique française tout en offrant une visibilité sans équivalent à l’ensemble de la création internationale actuelle dans toute sa diversité. Réservé aux galeries à échelle humaine, véritables passeurs entre les artistes et le public, Galeristes milite pour « un autre monde de l’art » fait de discussions, d’échanges, d’engagement, de rencontres.

Galeristes a également pour ambition d’initier des vocations de nouveaux collectionneurs en montrant à tous la richesse de l’art contemporain international et le rôle primordial du galeriste dans cette perspective. Au delà des collectionneurs confirmés, Galeristes a vocation à stimuler le désir de devenir collectionneur en présentant dans un espace dédié une sélection pointue d’œuvres à moins de 1 000 euros, permettant à chacun de commencer une collection par une relation privilégiée avec les galeristes. La scénographie originale signée par Dominique Perrault offre un cadre propice à la découverte des univers uniques de la trentaine de galeristes. Ces galeristes aux profils variés ont été sélectionnés par un comité présidé par Michel Poitevin, administrateur de l’ADIAF (Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français). Lors de l’édition de 2016, Galeristes avait accueilli plus de 7 000 visiteurs. Galeristes a rassemblé une communauté de collectionneurs passionnés, et d’amateurs qui trouvaient là le cadre le plus favorable pour sauter le pas.

Samedi 9 décembre 2017

Organisé par le Filaf, un prix du meilleur livre d’art édité par une galerie sera remis le samedi 9 décembre à 18h. Le jury désigné est composé de personnalités du monde de l’art et la culture. Une rencontre-visite aura lieu de 13h à 19h avec les rapporteurs Sarah Ihler-Meyer & Romain Semeteys (dans la limite des places disponibles). Sculptures inédites de l'artiste Dorothée Selz tout le week-end.

Le comité de sélection est composé de Matthieu de Bézenac, Daniel Bosser, Stéphane Corréard, Raphaël Denis, Estelle Francès, Gilles Fuchs, Hervé Loevenbruck, Anne Martin-Fugier, Jean-Claude Mosconi et Michel Poitevin.

Premier salon imaginé par des collection­neurs, Galeristes est le nouveau rend­ez-vous culturel parisien ouvert à tous les passionnés d’art contemporain.

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AKAA (Also Known As Africa) 2017

Un manifeste en faveur de la création d’Afrique sur tous les continents, sous toutes ses influences, un voyage à travers la diversité des artistes émergents et confirmés, et la mise en valeur de leurs galeries.

AKAA revendique l’expression des échanges culturels d’une Afrique sans frontières, un territoire en mouvement et un continent qui échappe à une seule définition.

Avec 15 000 visiteurs pendant 3 jours et demi en 2016, AKAA a su trouver son public dès sa première édition et s’inscrit dorénavant comme le rendez-vous où les acteurs de la scène artistique d’Afrique ne cesseront de se retrouver avec spontanéité pour échanger, dialoguer et partager.

Du 10 au 12 novembre 2017, AKAA s’imposera comme l’événement parisien majeur centré sur l’art et la culture d’Afrique.

Foire d'art contemporain et de design d'Afrique, AKAA revient dans la Halle du Carreau du Temple, pour une deuxième édition du 10 au 12 novembre 2017 !

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Les Jeudis de la Sorbonne

Les Jeudis de la Sorbonne, c’est le rendez-vous régulier du Carreau du Temple qui propose en accès libre des débats et conférences aux formats innovants et variés, abordant des questions d’actualité et de société.

Thématique 2017/2018 : Culture et transgression

  • La transgression des limites du handicap par et pour l'art

La transgression peut se comprendre comme le dépassement de ses propres limites. La transgression consiste à ne pas obéir et/ou respecter une loi, un ordre ou un interdit. Mais si on adopte une définition plus large de cette notion, il s’agit de tendre vers quelque chose qui n’est pas habituel, d’aller au-delà des limites et de ses limites et de ne pas se conformer à une attitude courante.

Pour cette séance des Jeudis de la Sorbonne, les étudiants décident de questionner les limites imposées par le handicap, qu’il soit physique et/ou mental, et de voir comment les personnes qui en sont atteintes peuvent, par et pour l’art, les transgresser.

Il s'agira de comprendre comment ces personnes arrivent à passer outre le jugement des autres vis-à-vis du handicap qui serait un frein à la création et au succès. Cette forme de transgression va contre ce qui est habituel, à savoir la norme qui suppose que la personne handicapée ne peut pas forcément créer, qu’elle est exclue par une partie de la société et se voit refuser certains domaines (professionnels ou de pratique artistique amateur…). Nous pourrons ensemble connaître les raisons qui ont poussé ces personnes vers l’art et la manière dont elles l’ont investi, les difficultés qu’elles ont rencontrées et les solutions qu’elles ont trouvées pour se dépasser.

Afin de partager leur expérience et leurs points de vue des intervenants variés, le Carreau du Temple recevra à la fois des personnes atteintes de handicap et qui ont un rapport à l’art et des artistes ou intervenants du milieu médical ayant travaillé avec des personnes atteintes de handicap.

Les intervenants créeront une rencontre innovante autour du thème du handicap et de son rapport à l’art, afin de parler des différentes façons de les dépasser dans le monde de l’art.

Guillaume Bats est humoriste, auteur et chroniqueur français et est atteint d’ostéogénèse imparfaite, aussi appelée “maladie des os de verre” qui se caractérise par une fragilité des os.

Il devient connu en 2012 à travers l’émission “on n’demande qu’à en rire” diffusée sur France 2 de 2010 à 2014. Grâce à cette émission, il se fait repérer par de nombreux humoristes tels qu’Anthony Kavanagh, Jérémy Ferrari ou encore Jean-Marie Bigard qui lui proposent de faire leurs premières parties. Aujourd’hui, il est produit par Jérémy Ferrari et Eric-Antoine.

Fanny Lebert-Ciumei danse depuis qu’elle marche. Si elle ne danse pas, elle chante, elle écrit. Elle met en scène les créations de la compagnie 3 petits points suspendus qui rassemble autour du jeu des adultes en situation de handicap psychique et des comédiens, amateurs ou professionnels.

Fanny est également art-thérapeute, diplômée de la faculté de médecine et exerce auprès d’enfants comme d’adultes aux troubles variés.

Danseuse contemporaine, Claire Gérald est aussi depuis 11 ans chorégraphe et directrice artistique de la compagnie TAM, pour laquelle elle travaille en collaboration avec Joséphine Tilloy. Toutes deux expérimentent et cherchent à partager l’imaginaire, à s’engager avec les autres.

  • Art et sexualité : transgressifs ?

Marie Constant, Virginie Morisson, Flore Malonda

Comment définir la transgression culturelle et en quoi peut-elle être porteuse de sens ? Où commence-t-elle dans ce domaine particulier et par rapport à quel type de normes celle-ci s’effectue-t-elle ?

Pour répondre à ces questions ou du moins pour amorcer un début de réponse, nous avons choisi, pour cette seconde conférence des Jeudis de la Sorbonne, d’aborder le thème de l’Art et de la Sexualité. Étant de moins en moins tabou, le sexe est-il encore transgressif aujourd’hui ? Et surtout, l’a-t-il déjà été ?

À travers les âges, nous interrogerons les sociétés de nos ancêtres qui, déjà, représentaient le sexe sous toutes ses formes et à travers différents médias. D’abord représenté au cœur d’un art caché, il semble avoir pris place dans notre société à travers la banalisation de la pornographie, de certains vidéoclips déplacés (ou simplement osés) ou encore via la littérature érotique très en vogue. Toutefois, quel accueil faisons-nous aux artistes de l’intime ? Comment sont-ils perçus ?

Lors de cette conférence, nous nous efforcerons de répondre à ces questions d’un point de vue historique afin de mieux comprendre où en est notre société actuelle quant à la réception de l’art et la sexualité. Notre regard est aussi porté vers l’avenir, la Recherche en Littérature et en Histoire de l’Art se penchant enfin sur les questions de l’art et de la sexualité, ouvrant ainsi de nouveaux champs d’interrogations, et une nouvelle discipline de recherche universitaire et scientifique, mais ouvrant également un nouveau marché… Ou seulement, en rendant visible un marché qui était jusqu’alors honteux ? L’intérêt de cette conférence est de brasser le large panorama du sexe dans la culture avec une grande diversité d’intervenants. Nous cherchons à atteindre un public large de professionnels de divers horizons car l’idée de ce Jeudi de la Sorbonne pourrait être reprise ultérieurement pour un séminaire. Ainsi, nous essaierons de répondre à ces questionnements, lors de la conférence qui se tiendra le 7 novembre 2017 à 19h au Carreau du Temple.

Pour cette seconde soirée des Jeudis de la Sorbonne sur le thème Culture et Transgression, nous aurons l’honneur d’accueillir une historienne, une artiste et une professionnelle du monde de l’art :

Nos intervenantes : Née au milieu des années 80, Clémentine D. Calcutta est historienne de l'art et auteure. Elle a fait ses études universitaires entre Lyon, Philadelphie, Québec et Paris. Le surréalisme, le kitsch et l'érotisme sont inextricables de sa vie et servent son propos. Après de nombreuses collaborations au sein de journaux et blogs artistiques indépendant (Boum Bang, Le Tag Parfait, Le Bateau), elle a sorti en juin 2017 Tatouée sur canapé, une réflexion autobiographique sur le tatouage, aux éditions Dystopic. Elle poursuit actuellement ses recherches sur les femmes artistes et la représentation du phallus dans leurs œuvres. 
 

Jessica Rispal, fondatrice et rédactrice en chef du Bateau magazine, revue trimestrielle d’art libre autour des corps et des sexualités. Graphiste de métier, photographe depuis 1998, elle a fondé cette revue en février 2015. Elle a créé Le Bateau avec l'envie de rassembler des artistes autour de l'art érotique dans un support papier de qualité et de le diffuser librement, sans censure ;
 Nous aurons également le point de vue d’une artiste, avec la présence de Stéphanie Chardon, qui a été confrontée à la censure en publiant ses œuvres érotiques sur Facebook, ce qui a suscité de nombreuses réactions... Elle est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Beaune.

  • Transgresser les règles : Tabou et Menstrues

Bien que le tabou lié au sang menstruel commence à vaciller dans certains cercles grâce aux artistes, aux militant.e.s ou à certains médias, parler du sang des règles reste une forme de transgression depuis les milieux scientifiques, artistiques et politiques, jusque dans l’environnement professionnel, éducatif ou familial.

Ainsi, en croisant les différents points de vue et expériences de nos intervenantes, nous souhaitons présenter un panorama des différents leviers disponibles aujourd’hui pour faire évoluer les représentations et s’interroger sur les moyens mis en oeuvre pour faire en sorte que le sang des règles, l’objet “transgressif” de notre conférence ne le soit plus à l’avenir. Comment la culture, au sens large (pratiques sociales, recherche, arts…), contribue-t-elle à remettre en question et à renverser le tabou des règles ?

  • Queer : adjectif indéfinissable ?

Avec Elise Thiébaut, Fur Aphrodite et Fanny Godebarge

Organisé par Emilie Avizou, Yahsuan Lin, Margaux Luchet, Nausicaa Mans et Lucie Robert

Dans les années 1950 le terme « queer » était chargé d’un sens péjoratif : « pédé », « gouine », mais surtout « bizarre » ou « tordu ». Il désignait quelqu’un d’abject, parce qu’il ne rentrait pas dans la norme. Aujourd’hui le queer embrasse une multitude d’identités et de pratiques qui trouvent leurs sources dans les sexualités minoritaires.
A son fondement, la culture queer était radicale et subversive : elle s’attaquait, par diverses formes, qu’elles soient politiques ou artistiques, à l’hégémonie hétérosexuelle, au patriarcat, aux diverses formes de binarisme, et revendiquait un pluralisme des genres et des sexualités. On assiste cependant, depuis quelques années, à une assimilation des LGBTQ+ à la société hétérosexuelle, par la revendication de droits similaires : l’exemple le plus marquant restant le mariage pour les personnes de même sexe. Semblent se distinguer alors deux courants : l’un blanc, privilégié, et urbain qui tend à être intégré à la norme; l’autre plus radical et plus transgressif, notamment à l’égard même de cette culture gay “normalisée”. Mais que reste-t-il de la culture queer aujourd’hui ? Que viseraient aujourd’hui les cultures queer subversives : la culture hégémonique gay ou la culture hégémonique straight ? Où est-ce que ces deux cultures se rencontrent et se superposent ?

Avec Maïc Batmane (artiste queer), Nelly Quemener (universitaire), et Alexandre Gaulmin (organisateur du festival Loud & Proud) 

  • La transgression, un moteur de la mode ?

Mettre en lumière les liens qui existent entre les notions de “mode” et de “transgression” relève d’une expérience complexe. En envisageant la mode, et plus précisément la mode vestimentaire comme la manière de se vêtir conformément aux goûts d’une époque et d’une région donnée, il s’agit de considérer ce phénomène aussi bien comme collectif, social que comme individuel. La mode en tant que sujet subjectif et subversif, questionne, fait débat, créée la polémique, et nous amène à nous positionner face à ce que nous considérons comme transgressif.

L’objectif de cette table ronde serait de déterminer le rôle, mais aussi, et surtout, le sens porté par la transgression dans l’univers de la mode, et ce à tous les niveaux, aussi bien dans l’industrie de la mode qu’au sein de la construction sociale des individus.

D’Alexander McQueen à Rick Owens en passant par Demna Gvasalia, la haute couture amène la transgression sur les podiums. Les créateurs défont et réinventent incessamment les modes, et les règles qui en découlent. Toutefois, la mode peut aussi être envisagée comme une expérience plus personnelle, un fait psychosocial qui forge notre identité. Le vêtement, et tous les codes sociétaux qui l’accompagne, s’inscrit dans le champ sociologique. Les effets d’appartenance, les choix et désirs individuels transcendent le simple acte de s’habiller et traversent toutes les couches sociales. En ce sens, la mode peut être appréhendée comme un moyen pour l’individu de dénoncer, de s’émanciper, d’être, et passe ainsi naturellement par la transgression d’un code ou d’une norme particulière.

Il ne s’agira en aucun cas de déterminer ce qui est transgressif ou ce qui ne l’est pas, ou encore de vouloir imposer une vision dichotomique du conformisme, mais plutôt de nous interroger sur les ficelles qui articulent une réflexion conjointe entre mode et transgression.

Le défi substantiel de cette conférence sera de représenter les différentes facettes de la mode grâce à nos trois intervenants provenant d’horizons variés et complémentaires: la sociologie, le journalisme et le stylisme. A travers un format atypique, nous vous invitons à venir prendre part au débat. 

  • Dark & Deep : Web, Liberté et Surveillance

« Monde parallèle », « zone obscure », « lieu de non-droit virtuel », « amazon de stupéfiants »…
L’imaginaire collectif s’avère particulièrement inventif lorsqu’il s’aventure à l’orée du darknet, reprenant à tout-va et de manière primitive certaines des mythologies populaires qui l’entourent. Souvent qualifié “d’espace”, et qui plus est, présenté comme le plus profond de la toile, il est vu et désigné par certains comme le terrain de jeu de tous les complots, où criminels, terroristes et pervers sont les principaux protagonistes; par d’autres, comme l’espace de liberté ultime, une utopie délivrée de toutes frontières, libérée du joug de la surveillance étatique ou industrielle. Dans ces protocoles cryptographiés se réfugient également activistes, journalistes, artistes censurés, lanceurs d’alerte, dissidents ou simplement citoyens qui cherchent à éviter la traçabilité de leurs données personnelles par l’internet commercial. Le darknet semble repousser les limites de la transgression, comme dans sa position extrême, forme de jungle virtuelle, il pose la question de nos droits fondamentaux à la vie privée et à l’anonymat.

Dans ce dernier « Jeudis de la Sorbonne : Culture et Transgression », le cycle de conférence organisé par les étudiants de Master 1 "Direction de Projets ou d'Etablissements Culturels" de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, nous sommes à la recherche de gestes transgressifs, qui semblent s’être raréfiés face aux effets de surveillances étendues imposés dans le monde global contemporain. Certaines questions se posent. Tout d’abord, quelle place pour la liberté d’expression dans un monde d’interconnexion généralisée, de géolocalisation et de vidéosurveillance automatisée ? Comment échapper à cette surveillance, et comment le darknet permet-il de repenser l’idée même de transgression ? Le darknet se place-t-il comme une forme d’opposition ou d’alternative au réel ? Quelle place pour les darknets dans nos sociétés, et dans la création artistique ? Franchir le seuil de cet « abîme » est-il l’acte ultime de transgression ?

Alors que le sujet a été traité à de nombreuses reprises (à la télévision, dans les journaux, sur le net), de manière plus ou moins critique, le darknet peut-il prétendre à une place prépondérante dans notre société ? Par quel moyen peut-il se muer en véritable phénomène culturel ? Le modèle crypté du darknet peut-il s’imposer comme un modèle dominant, et mettre en péril la suprématie des grands groupes comme Google, Facebook… ? Will the revolution be computerised ?

Pour nous accompagner dans ce débat nous avons l’honneur de compter sur : Nicolas Arpagian : Enseignant, conférencier et auteur du livre "La Cybersécurité”. Spécialiste du monde numérique, il est actuellement directeur de la Stratégie et des affaires publiques d’Orange Cyberdefense, il a écrit dans différentes publications et est coordinateur de l’enseignement “Stratégies d’Influence & Lobbyning” à l’Institut National des Hautes Études de la Sécurité et de la Justice, ce qui fait de lui une voix sensibilisée à ce sujet.  Paul Mathias : Philosophe, Inspecteur général de l'Education national, il fut directeur de programme au Collège international de philosophie. Membre des équipes de recherche « Réseaux, Savoirs et Territoires  » (ENS-Ulm & ENSSIB) et « Vox Internet » (MSH, Paris), il a entrepris ses recherches autour des questions philosophiques suscitées par l’émergence de l’Internet au milieu des années 90 et a depuis publié « La Cité Internet », «Des Libertés numériques» et « Qu’est-ce que l’Internet ? ». Vincent Bonnefille : artiste. Sa recherche prend comme nœuds d'intrigue quelques Net/Web.artistes. Leurs créations sont le point de départ d'une réflexion (et vulgarisation) sur les imaginaires qui sont en jeu autour des profondeurs du web, de l'obscurité des réseaux... Il se questionne sur l’expansionnisme informationnel que prennent nos sociétés, sur ce que promettent d'utopie ces "anomalies techniques”…  Ag3m et Akhin (Le Reset) : L’organisation Le Reset est un Hackerspace féministe qui travaille et propose de nombreux espaces, des ateliers et conférences autour du monde numérique. Le Reset partage, intègre, permet l’accessibilité pour tou.te.s et accueille les personnes minorisées tous les dimanches à la Mutinerie à Paris.

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Klisis Kliseis

KLISIS KLISEIS est le dernier volet d’un triptyque portant sur la répétition et la déclinaison.

KLISIS KLISEIS, « déclinaison déclinaisons », ce sont les allers et retours infinis de l’océan sur le sable, les vagues toujours les mêmes mais toujours changeantes.

KLISIS KLISEIS, c’est le pli qui s’immisce partout et se multiplie, recomposant sans cesse nos espaces et nos corps ; c’est l’inclinaison, à chaque instant nouvelle, des rayons du soleil, la variété des flux et des directions du courant des eaux.

KLISIS KLISEIS, c’est la danse cyclique que quatre corps composent, la naissance et la disparition de cercles, de lignes, de couleurs et de sons ; ce sont des motifs qui se répètent et qui changent en se répétant.

KLISIS KLISEIS, ce sont des mains qui se rencontrent, se séparent et se rencontrent encore, des sourires que l’on observe quand la musique commence ; ce sont les lignes singulières qui tissent l’entrelacs d’une communauté, les prises de contact, les ajustements relationnels, les rencontres fugitives et les rencontres profondes, les séparations conscientes.

KLISIS KLISEIS, c’est le présent qui s’organise et se met en forme, c’est la forme qui se reproduit et qui change à chaque nouvelle seconde. 

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Second square – Jonglopolis 2017

4 jours pour jouer avec la ville, l’apprivoiser et la découvrir autrement !

Prouesses en équilibre, jonglages et jeux in situ sont à l’honneur lors de ce Second Square. Spectacle, performances, ateliers, détournement urbain : un Second Square pour professionnels de la jongle, novices et amateurs en recherche d’expériences aériennes !

Jongleurs de tous niveaux et de tous horizons sont invités à s’emparer des espaces pour pratiquer librement, échanger, réinventer les « Jeux de la Jongle » et finir en beauté avec la pièce All the fun de la compagnie EaEo…

> Spectacles

> Ateliers

> Performances

> Sport,Détente & Food

Avec le soutien de Seybah Dagoma, députée de la 5ème circonscription de Paris 

En partenariat avec la Maison des Jonglages, qui investit la Halle pour la 10ème édition de son festival « Rencontre des jonglages ».

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Urban Art Fair 2017

Pour sa deuxième édition, Urban Art Fair présente une nouvelle fois les galeries internationales les plus prestigieuses d'art urbain contemporain, avec plusieurs solo shows, de belles découvertes, et une sélection encore plus exigeante de galeries et d'artistes qui ont marqué l'histoire du mouvement. La foire proposera cette année un parcours hors les murs ouvert à tous avec de très belles surprises, dont une exposition dédiée à la culture underground, un prix découverte, de nombreuses projections de films et des collaborations avec l'ensemble des acteurs majeurs du mouvement.

Face au phénomène artistique, économique et sociétal que l’art urbain représente désormais, il est aujourd’hui indispensable d’observer ce mouvement artistique comme une racine culturelle profonde de notre société et de lui consacrer un rendez-vous professionnel et culturel majeur.

Déroulé :

  • Preview VIP et vernissage le mercredi 19 avril 2017 de 11h à 22h
  • Jeudi 20 avril 2017 de 11h à 20h
  • Vendredi 21 avril 2017 de 11h à 22h
  • Samedi 22 avril 2017 de 11h à 22h
  • Dimanche 23 avril 2017 de 11h à 19h

Première foire internationale uniquement dédiée à l’art urbain, Urban Art Fair revient pour une 2ème édition du jeudi 20 au dimanche 23 avril 2017 !

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Soirée des chorégraphes

L'incubateur de chorégraphes de La Fabrique de la Danse est un programme complet d’accompagnement à toutes les étapes de la création : depuis la naissance de l’intention artistique, en passant par la structuration de la compagnie, jusqu’à la présentation au public.

Chaque artiste de la promotion 2017 présentera un extrait de sa création en cours. Le spectacle est mis en scène par Christine Bastin, directrice artistique de La Fabrique de la Danse. 

"Ils sont 9, ils ont entre 19 et 35 ans, 8 femmes et un homme, issus d’horizons très divers : contemporain, classique, jazz, hip-hop, butoh ou de formation universitaire…  Ils aiment pour la plupart la transversalité des arts, la musique et les mots, l’explosion des cadres habituels de représentation… Ils s’appuient dans leurs créations sur des sources très variées : le tango, la parole, la danse traditionnelle, les espaces insolites, la percussion corporelle, la tragédie grecque, la vie de tous les jours… Ils parlent d’émigration, de violence, de sensualité, d’abstraction, de féminité, de l'âge et du temps. Ils sont en route vers ce qui les fonde, et nous sommes très heureux d'avoir pu faire un bout de chemin avec eux." explique Christine Bastin. 

Les artistes de l'incubateur : Jessica Bonamy (compagnie Safra), Rémi Esterle (compagnie Tres Esquinas), Efi Farmaki (Efi Farmaki Dance Company), Marion Parrinello (Compagnie Sospeso), Lucile Rimbert (compagnie lu²), Audrey Rocha (Areysha Dance Company), Anaïs Rouch (compagnie IN CORPUS), Joana Schweizer (compagnie Aniki Vovo) et Leelou Seugnet. 

L'incubateur de chorégraphes est en résidence au Carreau du Temple et bénéficie également du soutien du CENTQUATRE-PARIS, de La Briqueterie et de l'ADAMI. La Soirée des Chorégraphes bénéficie du soutien du groupe Caisse des Dépôts et d'Egonomics. 

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Art contemporain

A Normal Working Day | Day 3611, 2019 - Delgado, Fuchs & Zimoun - ANWD Photo Matthieu Moerlen © Mr Jadis

INSTALLATION PLASTIQUE

A Normal Working Day | Day 3611, 2019
de A Normal Working Day (Delgado Fuchs et Zimoun)

A Normal Working Day, collectif regroupant le duo iconoclaste Delgado Fuchs (Marco Delgado, Nadine Fuchs) et le plasticien Zimoun, travaille autour de la question « Qu'est-ce qu'une journée normale de travail ? ». Ici, le corps n’est pas seulement vecteur d’identité, il devient le matériau de base, où performance, mouvement et création visuelle se lient. L'installation mi-sérieuse, mi-triviale, joue sur le registre de l’équivoque et questionne, avec sensualité et acuité, la représentation et la mise en scène du corps. Pour les pantins désarticulés de taille humaine présentés au Carreau du Temple les danseurs deviennent images, icônes, acteurs de leur propre métamorphose. Les images sont animées dans un mouvement permanent par un système mécanique. Les pantins, deviennent ainsi autant d’individus singuliers formant une foule qui bruisse.

Crédit photo : A Normal Working Day | Day 3611, 2019 - Delgado, Fuchs & Zimoun - ANWD Photo Matthieu Moerlen © Mr Jadis

Joystick - Madison Bycroft

INSTALLATION MULTIMEDIA

Joystick de Madison Bycroft

Dans sa pratique, Madison Bycroft utilise la performance, la sculpture, la vidéo et le paysage sonore pour explorer le genre, la subjectivité, l'identité et le soi. Joystick remet en question les codes sociaux et esthétiques du jeu vidéo. Le projet multimédia, interactif et immersif imite un jeu vidéo, mais un jeu où la désorientation est un principe directeur qui induit en erreur, où un personnage principal désobéissant ne prend même pas la peine de battre les adversaires.

Un projet en résidence d'artistes à Ubisoft, éditeur français de jeux vidéo, dans le cadre du programme PACT(e) mené par Le Carreau du Temple

INSTALLATION VIDEO

Annie et BOXE d'Éric Minh Cuong Castaing

L'installation vidéo met en scène les "corps empêchés". Croisant performance et cinéma, il offre à ceux-ci des moyens de réappropriation. Pour cette installation, Éric Minh Cuong Castaing filme Kamal, victime d’un AVC, et Annie, résidente de La Maison de Gardanne, un centre de soins pour patients en fin de vie. Atteints de maladies chroniques, cette ancienne danseuse et cet ex-boxeur professionnel·le·s réinventent et redécouvrent l’intensité d’être pleinement mobiles, aidés par les danseur·se·s qui interviennent tel·le·s des prothèses humaines, sensibles, et relationnelles, palliant aux insuffisances motrices.

En écho avec la programmation du spectacle Forme(s) de vie du chorégraphe

Aphakie - Eva Nielsen

PEINTURE ET PHOTOGRAPHIE

Eva Nielsen

Née en 1983, l'artiste franco-danoise Eva Nielsen vit et travaille à Paris. Diplômée des Beaux-Arts de Paris, elle participe à la 16e édition de la Biennale de Lyon (2022) ainsi qu'au 23e prix de la Fondation Pernod Ricard. L'hybridation est au cœur de son travail. Ses tableaux explorent la frontière entre peinture et photographie, ses paysages sont comme des images palimpsestes : déposée par strates, en couches successives, par surimpressions. L’image apparaît à la fois une et multiple, incertaine et flottante.

Pour le Festival Everybody, cinq œuvres de l'artiste seront exposées, fruits d'une résidence (initiée dans le cadre du programme PACT(E) - programme de résidences d'artistes en entreprises du Carreau du Temple) au sein de l'entreprise Paprec en Île-de-France. Cette série de cinq toiles nous donne à voir des espaces mêlant nature et architectures qui apparaissent ici comme des traces d’humanité passée, donnant lieu à de multiples lectures et interprétations où tous les questionnements semblent possibles.

Crédits photo :
Aphakie, 2021 - 190x140 cm - Acrylique, encres et sérigraphie sur toile

Un projet en résidence d'artistes au sein de l'entreprise Paprec en Île-de-France, dans le cadre du programme PACT(e) mené par Le Carreau du Temple

Love Warriors - Collectif Lova Lova

EXPOSITION PHOTO

Collectif Lova Lova

Le Collectif Lova Lova est un duo de photographes et réalisateurs guyanais, formé par Léa Magnien et Quentin Chantrel, qui vit et travaille entre Cayenne, Marseille et Paris au grès des projets. Leurs photographies mettent en scène des personnages flamboyants et reflètent le regard que ces deux artistes portent sur un monde au sein duquel les cultures s’articulent, se confrontent, s’entremêlent et s’observent : un monde où les identités sont en perpétuelle évolution.

Pour le Festival Everybody, huit photographies grand format seront exposées sur les vitres de la Halle.

De l'art vidéo aux installations mouvantes, en passant par les expositions XXL, l'art contemporain investit Le Carreau du Temple pour questionner la place des corps dans la société contemporaine.

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Drawing Now Art Fair 2017

72 galeries sélectionnées par un comité indépendant – composés de personnalités du monde de l’art choisies par Philippe Piguet, directeur artistique – présentent le meilleur du dessin contemporain depuis plus de 10 ans. Du 23 au 26 mars 2017, le salon organise sa 11e édition. Sur les deux niveaux du Carreau du Temple, haut et bas, DRAWING NOW Art Fair vous fait découvrir toute la diversité du dessin contemporain d’aujourd’hui et de ces 50 dernières années. De nombreux événements quotidiens sont programmés afin de permettre au public une vraie immersion dans le dessin : des talks, des interviews d’artistes, une exposition culturelle, un programme vidéo…

Le salon s’applique depuis 10 ans à faire découvrir au public, amateur ou collectionneur, la richesse de la pratique transgénérationnelle du dessin contemporain : le Prix DRAWING NOW est remis à un artiste de moins de 45 ans et une sélection d’œuvres de maître du dessin créée un parcours sur les stands des galeries : Master Now.

Depuis plus de 6 ans, le salon défend la jeune création : la plateforme Émergence au niveau bas du Carreau du Temple accueille 20 galeries qui présentent de jeunes artistes.

Pendant quatre jours, collectionneurs, professionnels et amateurs d’art sont invités à découvrir la scène artistique contemporaine à travers les dessins de plus de 400 artistes.

Plus d’informations : drawingnowparis.com

DRAWING NOW Art Fair, première foire d’art contemporain en Europe dédiée au dessin, se tiendra au Carreau du Temple du jeudi 23 au dimanche 26 mars 2017.

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