Tendre Carcasse
Le chorégraphe Arthur Perole réunit quatre jeunes vingtenaires en un chœur où mots, gestes et mouvements sont intimement liés puis déliés. À l’emprise du regard des autres sur nos corps, Tendre Carcasse répond par la nécessité du collectif et la tendresse du lâcher prise.
Quelle place occupe notre corps dans la construction de notre identité ? Comment le regard de l’autre modifie la vision de notre corps ? À partir de ces questions, Arthur Perole a recueilli la parole des quatre interprètes de Tendre Carcasse, des récits aux frontières de l’autobiographie et de la fiction qui sont la colonne vertébrale de la pièce, portés par des voix omniprésentes. Avec douceur mais sans faillir, elles confient leurs souvenirs de puberté ou des complexes dont ils et elles ont eu alors à souffrir, leurs réflexions sur l’envie de plaire ou la nécessité de répondre aux injonctions et assignations. Organisé·e·s en un chœur solidaire, les interprètes suivent deux lignes qui vont bientôt se croiser : celle de ces voix partagées entre adresse au public, conversations et pensées énoncées, et celle des gestes qui les traduisent, les accompagnent puis s’en détachent en une transe joyeuse et exaltée. Après l’avoir accompagnée dans sa longue apnée, la musique prend le pouvoir sur la parole, comme une libération, une fête pulsée et dansée où se défaire de nos fardeaux et assumer nos ambivalences. En chemin, la mise en commun de ces histoires aura fabriqué une vision plus douce de nos propres corps et dessiné le portrait d’une jeunesse bienveillante, où l’amour est un engagement naturel et collectif.
LaFRONDE - Carte blanche à Louise Gandois
Mercredi 29 mai à 19h - Durée : 8 min - Entrée libre sur réservation ici
En amont de la représentation du 29 mai, le Pôle supérieur d’enseignement artistique Paris - Boulogne-Billancourt (PSPBB), en partenariat avec l'Atelier de Paris, proposent de découvrir le travail chorégrahique d'étudiants (en danse jazz) avec cette carte blanche autour de l'introspection et déconstruction d’une femme, sa confrontation au groupe, à la société et aux individus qui la composent.
Chorégraphie : Louise Gandois (étudiante DNSPD 3e année) I Avec les étudiantes DNSPD 3e année : Zoé Baillargeau, Jeanne Fohr, Lena De Beukelaer, Léna Ravel, Jenifer Trebois Suzie Villemin I Musique : Kalimat, Lucie Antunes, Rooftop, Bruno Bernard, Marea Negra, Bachar Mar-Khalifé
La nouvelle création chorégraphique d'Arthur Perole où l’intimité des adolescents se raconte en gestes, en mots et par la danse !
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6.58: Manifesto
L’influence croissante de la technologie sur nos personnalités est au cœur de la recherche d’Andrea Peña qui crée des œuvres transdisciplinaires entre chorégraphie, installation et arts visuels. Avec 6.58: Manifesto, elle livre un triple tour de piste à la fois puissant et accessible à tous·tes.
Quid de nos relations envers nous-mêmes et les autres quand l’artificialité prend insidieusement possession des esprits et des corps post-industriels ? Quand nous disons « je », savons-nous vraiment de qui nous parlons ? Nos désirs sont-ils encore authentiques ? Dans le manifeste dansé d’Andrea Peña, six robots humains très lookés vont s’émanciper de leur mécanique corporelle pour s’emparer d’une piste de rave, de valse et de séduction. Mais ils sont soumis aux impitoyables commandos d’une voix synthétique qui impose sa cadence en crescendo. Seul le chant d’une soprano les délivrera de leurs rituels obsédants et transformera la vulnérabilité en vertu.
Entre obsession et séduction, 6.58: Manifesto s’intéresse aux constructions d’identité dans la société contemporaine, où l’on renie son véritable moi au profit de représentations formatées. Forte d’un parcours en design industriel, l’artiste colombienne Andrea Peña, qui a fondé sa compagnie à Montréal, interroge nos relations complexes avec le jeu du paraître au quotidien, dans un monde de plus en plus dominé par la technologie. Dans cette création, elle met en danse son propre manifeste pour la vérité de l’être.
Un triptyque chorégraphique puissant où esthétique plastique, musique électronique et partition dansée s'entremêlent !
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Fantasie minor / D.I.S.C.O.
Les danses urbaines, telle une fête de la rencontre. Le duo tout-terrain de Marco da Silva Ferreira saute les frontières entre Schubert et cultures urbaines, avant que Princess Madoki ne transforme Le Carreau du Temple en dancefloor, par une ode joyeuse au chic, au glamour, à la jeunesse et à la liberté.
Sur une création sonore à partir de la Fantaisie en fa mineur de Franz Schubert, une fille et un garçon sur pointes de sneakers se chamaillent par la danse, tels un frère et une sœur. Et petit à petit, leur duel qui avait débuté dans la joie d’une technicité virtuose, avance sur d’autres terrains, découvrant la complicité, la sensibilité et peut-être l’âge adulte. Chaussés de bottes très spéciales car à bouts rigides, iels associent la frappe du sol à une idée du piqué, empruntée à la danse dite classique. Sans s’interdire quelques clins d’œil envers la contre-danse baroque. Une fantaisie déjà majeure !
Dans D.I.S.C.O. (Don't Initiate Social Contact with Others) de Princess Madoki, huit danseurs·euses et une DJ aux personnalités et styles très personnels fêtent la danse telle une explosion de joie, captant avec ferveur le sentiment de libération qui accompagna la fin des confinements et le besoin viscéral de retrouver la communauté festive de la nuit. Aussi la reine du Waacking a imaginé une immersion collective dans l’ambiance des clubs, pour en finir avec le sentiment d’enfermement. Et si le Waacking, cette danse née dans les clubs gay de Los Angeles dans les années soixante-dix au sein des communautés afro- et latino-américaines, était encore aujourd'hui un chemin de la libération pour imaginer l'être-ensemble ?
Une soirée double de spectacles qui sautent les frontières des danses urbaines, telle une fête de la rencontre, avec les chorégraphes Marco da Silva Ferreira et Josépha Madoki !
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Festival Everybody 2024
Programme du festival jour par jour : cliquez ici pour le télécharger !
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Programme par jour :
Pass Soirée
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Quelle est la place du corps dans nos sociétés contemporaines ? Donner à découvrir des artistes connus ou méconnus, mais soudés par leur engagement autour de ces questions des corps multiples, tel est le pari d’Everybody, toujours plus audacieux, toujours plus précieux !
Pendant cinq jours, le festival présente des propositions artistiques qui placent la représentation du corps au cœur de leurs projets. Quels regards portent les artistes sur les stéréotypes liés notamment au genre, à la couleur de peau, à l’âge, au handicap dans notre société ? Dans le contexte actuel, comment abordent-iels la question des identités et des différences ? La nécessité de ce rendez-vous à la fois fou et sérieux n’est plus à prouver, et son déploiement coule de source. Trois formats, trois lieux, trois atmosphères… Un confidentiel Studio de Flore, l’immense Halle, une confortable salle de spectacle pour s’immerger différemment dans un sujet de taille : le corps dans tous ses états. Du plus performant au plus étrange, le corps physique, ou plutôt sa perception, en dit long sur le corps social et politique qui modèle nos regards.
Traverser l’aventure festivalière Everybody, c’est l’assurance de prendre un bain bouillonnant d’esthétiques diverses, de point de vue pluriels et internationaux, sur des chemins uniques entre des formes hybrides et étonnantes, pour en sortir bodybuildé d’une approche affûtée de la diversité.
Au programme : spectacles et performances, cours de danse et de bien-être, ateliers participatifs, installations immersives, projections, soirée Maraboutage, show waacking et jam sessions…
Artistes invité·e·s : Julien Andujar, Collectif Famille Maraboutage, Valeria Giuga, Kamilė Gudmonaitė, Marta Izquierdo Muñoz, Benjamin Kahn, Georges Labbat, Nach, Sylvain Riéjou, Alexandre Roccoli, Nina Vallon...
Initié par Le Carreau du Temple, le Festival Everybody revient pour une troisième édition en poursuivant son interrogation sur la place du corps dans nos sociétés contemporaines.
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Poufs aux sentiments / 48e parallèle / Le fil
Cet interprète et chorégraphe à l’énergie subtile aborde la danse tel un périple. Qu’il traverse le continent eurasien ou retrace sa propre carrière, sa pluralité le mène jusque dans un jardin baroque !
ANNULATION DE POUFS AUX SENTIMENTS
En raison de la blessure de l’artiste Raphaëlle Delaunay, nous sommes contraints d’annuler les deux représentations du spectacle Poufs aux sentiments prévues les mardi 16 janvier et mercredi 17 janvier 2024 à 19h30 au Carreau du Temple. Vous avez toutefois la possibilité de reporter votre place pour le second volet du « Focus Sylvain Prunenec » ce vendredi 19 janvier 2024 à 19h30 au Carreau du Temple avec les spectacles 48e parallèle et Le fil. Nous vous invitons à vous rapprocher du service billetterie du Carreau du Temple ou du Festival Faits d’hiver pour procéder à l’échange ou au remboursement de votre place.
Poufs aux sentiments
Mardi 16 et mercredi 17 janvier 2024 à 19h30
(durée 1h)
Sylvain Prunenec se prête joyeusement aux extravagances de Clédat & Petitpierre en endossant, outrageusement perruqué et poudré, la figure masculine de Poufs aux sentiments.
Poufs aux sentiments est une rêverie autour de l’amour dont les réminiscences nous proviennent d’un monde lointain, témoin d’un goût certain pour la théâtralité et l’artifice. Perruques, blanc de céruse, jardins à la française et Belle Danse sont alors les ingrédients d’un spectacle permanent où les corps costumés se mettent en scène dans la nature artificielle et géométrique des jardins, eux-mêmes conçus comme des théâtres de verdure…
Le duo chorégraphique plasticien s’entend à magnifier jusqu’à l’absurde et le poétique des formes remarquables qui deviennent des éléments moteurs de la pièce. Ni reconstruction, ni reconstitution ! Ils ouvrent en grand les fenêtres de l’imaginaire où le ballet, se déplaçant sur la Carte du tendre, bruisse et enchante.
La représentation sera suivie d'une rencontre avec l'équipe artistique, notamment le duo de chorégraphes et plasticiens Clédat & Petitpierre.
Lire l'interview de Clédat & Petitpierre sur la genèse de Poufs aux sentiments sur Maculture.fr
48e parallèle et Le fil
Vendredi 19 janvier 2024 à 19h30
(durée 1h40)
Cette soirée composée de deux pièces, 48e parallèle et Le fil, constitue le second rendez-vous de l’hommage à l’interprète et chorégraphe Sylvain Prunenec.
Tel le fil d’un funambule, le 48e parallèle nord traverse le continent eurasien. En 2019 Sylvain Prunenec suit son cours, de la pointe du Raz en Bretagne jusqu’à l’île de Sakhaline en Russie extrême-orientale. Il marche et danse hors des sentiers, dans la broussaille et les herbes hautes, sur les pentes raides comme dans les villes, ressentant une joie fondamentale, celle d’exister en liberté. À son retour, il réinvente sur scène son parcours de danseur-voyageur et ouvre, dans 48e parallèle, un espace poétique en gestes, paroles et images, invitant le spectateur à repenser son propre itinéraire pour tracer un chemin vers soi-même.
Avec Le fil, Sylvain Prunenec le fait à sa manière, en interrogeant son propre corps dansant, débusquant les gestes déposés en lui par de grandes figures de la danse française et américaine qui l’ont inspiré et qu’il a fortement marquées à son tour : Dominique Bagouet, Odile Duboc, Trisha Brown, Deborah Hay… Car une vie parcourue – si ce n’est dansée – réserve autant de découvertes qu’une randonnée. Aussi il s’y crée un corps-conscience, capable de se redéfinir sans cesse.
Lire l'interview de Sylvain Prunenec au sujet de la création du spectacle Le fil
Focus sur Sylvain Prunenec, figure majeure de la danse française depuis quatre décennies, avec les spectacles « 48e parallèle », « Le fil » et « Poufs aux sentiments » de Clédat et Petitpierre !
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AUSTERLITZ
Qu’est-ce qui relie nos histoires personnelles à l’histoire tout court ? Sept artistes chorégraphiques tissent une toile de mémoires autour des liens invisibles qui hantent les existences : guerres mondiales, histoire de l’art, mouvement punk, danse post-moderne, musique électro, colonisation…
Une décennie durant, Gaëlle Bourges s’est illustrée par son dialogue avec les grands maîtres de la peinture, de la préhistoire à la modernité. Mais plus que la connaissance en histoire de l’art, elle cherche à révéler les fils invisibles qui lient les événements historiques aux temps actuels. Avec AUSTERLITZ, on retrouve son goût de l’authenticité, son regard critique sur les rapports entre dominants et dominés et un savant mélange de danse, chant et récit documentaire.
Le point de départ n’est ici pas un tableau ou une sculpture qu’on rencontre dans les musées européens, mais la mémoire personnelle des interprètes, de l’enfance à leurs premières danses ou tours de piste, fut-ce à dos d’éléphant. On plonge ainsi dans la mémoire, mais aussi dans les mondes imaginaires qui ont nourri leurs chemins vers l’art.
Si le titre est emprunté au roman éponyme de l’auteur allemand W.G. Sebald où le personnage central tente de rassembler les lambeaux de sa mémoire - le spectacle fait apparaître nos terreurs tues et nos routes obscures, constellées d’injonctions sociales, raciales ou sexuelles. S’y révèlent les constellations secrètes qui nous unissent, nous réchauffent ou nous glacent.
Spectacle conseillé à partir de 15 ans
La nouvelle création de Gaëlle Bourges invite ses performeurs et performeuses pour interroger leur passé et leurs histoires personnelles pour des connexions autant inattendues qu’émouvantes !
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Silent Legacy
En deux solos fascinants, Silent Legacy déconstruit les normes sociales et chorégraphiques. Portraits d’une (très) jeune krumpeuse qui fait sensation par sa liberté d’expression et d’une danseuse contemporaine de grande élégance, un vrai modèle du genre…
C’est par un dialogue inédit entre krump et danse contemporaine que Maud Le Pladec poursuit son enquête sur la sociologie du genre et l’héritage chorégraphique. Tout part de sa rencontre avec Adeline Kerry Cruz, petite prodige du krump âgée de dix ans. Elle vit à Montréal, loin des ghettos qui ont vu naître cette danse entre rage et aspiration spirituelle. Et pourtant son mentor est le très grand Jr Maddripp ! Car le krump, héritage universel et accessible à tous, se définit par sa véracité intime. S’il est né comme expression d’une rage liée à l’injustice raciale et sociale, chacun peut y exprimer sa propre fureur, concrète ou métaphysique. Et Adeline Kerry Cruz le prouve avec brio.
Ensuite, comme dans un jeu de vases communicants, le second solo appartient à Audrey Merilus qui a grandi en banlieue parisienne et livre ici sa personnalité à partir d’une formation et d’une technique contemporaine, héritées d’un siècle d’enseignement institutionnel, sans cesse renouvelé. Ayant débuté en conservatoire, cette femme cisgenre a travaillé, entre autres, avec Anne Teresa de Keersmaeker et Florentina Holzinger.
Silent Legacy, c’est l’universalité de la danse, où la beauté naît du partage de l’héritage.
Avec « Silent Legacy », Maud Le Pladec interroge les filiations d'aujourd'hui en compagnie de deux interprètes impressionnantes de liberté et d'imagination.
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Se dissoudre
Seule avec son inconscient, une femme se laisse traverser par un état de suspension intérieure, accueillant en sa chair des mouvements et images qui remontent depuis la nuit des temps. Une invitation à se perdre entre le corps et l’esprit, dans un retour à l’essentiel, à l’écoute et à l’épure.
Dans ce solo hypnotique, toute notion du temps est mise à l’épreuve. On suit les transformations de l’interprète sur son parcours vers la plénitude, dans l’ambiance solaire d’une musique électronique. Indéniablement, un lien aussi intense à la nature et aux sensations appartient au Québec, où une nouvelle vague chorégraphique nous invite à aborder la vérité de la peau et du corps tel un miroir de l’être, psychiquement comme socialement. Et Catherine Gaudet y apparaît telle une actrice clé.
Pour Se dissoudre (2021), elle n’a pas voulu partir d’une écriture ou composition au sens classique, mais mener une recherche fondamentale avec Marie-Philippe Santerre qui accueille le mouvement en son corps, où il trace sa route en toute liberté. Aussi ses états de vulnérabilité ou d’agitation arrivent depuis d’insondables profondeurs et dessinent un condensé de la condition humaine, voire de l’Évolution. Mais bien avant de devenir un objet à réflexion, ces états-limites de la chair et de la conscience sont à vivre et à ressentir, car ils reflètent un intérêt profond et empathique pour l’être humain dans ses contradictions, non sans lui déclarer amour et désir.
La dernière création de la chorégraphe Catherine Gaudet pour la première fois en France, où Marie-Philippe Santerre révèle en solo la solitude comme ce qui reste quand tout est suspendu !
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1.618 « Les Nouveaux Luxes »
Qu’il s’agisse de marques, de matières premières ou de services : toutes les initiatives sont soumises à la validation d’un comité d’experts en développement durable indépendants. À l’ère du greenwashing, cette démarche garantit à 1.618 et aux visiteurs, sérieux et probité. Un brin hybride, entre exposition et salon, cette sixième édition s’intitule « Les Nouveaux Luxes » car il offre une démonstration des valeurs fondamentales du luxe de notre époque comme art de vivre responsable : respect, préservation, transmission, savoir-faire, créativité, innovation, émotion, sincérité.
Au programme :
L'entrée dans l’événement débute par deux espaces de sensibilisation aux enjeux du développement durable dans l'industrie créative. L'un, plus émotionnel par l’art, l'autre, plus factuel par la science.
- Une sélection de 40 entreprises et alternatives vertueuses (mode, design, joaillerie, cosmétiques, mobilité, matières premières) ;
- Une exposition d’art contemporain sur le thème des forêts primaires ;
- Une présentation des enjeux prioritaires dans les secteurs du lifestyle ;
- Des démonstrations de savoir-faire et des ateliers participatifs ;
- Une programmation de conférences et projections ;
- Une Vision du Luxe en 2040 imaginée par 20 étudiants d'HEC
Mais aussi un prix du public, une librairie spécialisée, des happenings créatifs et des surprises !
Défi scénographique : la circularité maximale
Reconnu pour les scénographies spectaculaires et éco-conçues de ses précédents événements, 1.618 Paris s'est fixé une nouvelle ambition en 2023. En collaborant avec l’agence ARTER, 1.618 « Les Nouveaux Luxes » visent l’emploi de matériaux délaissés par l’industrie du Luxe. L'occasion à la fois de démontrer qu'exigence esthétique peut et doit rimer avec responsabilité, et à la fois de présenter le champs des possibles du upcycling dans l'événementiel.
Tables rondes du vendredi (journée pro) :
- La règlementation contrainte ou opportunité pour les entreprises du Luxe ?
- Les entreprises du Luxe face aux attentes de transparence des consommateurs
- Le Comité Colbert : actions en faveur du développement durable et témoignages de Maisons engagées
- Nouveaux Héros : Cinq dirigeants engagés dans des entreprises créatives partagent, seuls sur scène, leurs défis et leurs victoires.
Tables rondes du samedi :
- Les entreprises engagées pour la préservation des forêts primaires
- Une mode désirable, durable et circulaire
- Le rôle des médias dans la transition
- Les ambitions de régénération des entreprises : mythe ou possibilité ?
Tables rondes du dimanche :
- Communiquer l'imperfection versus le greenwashing
- Les beaux-arts de vivre
- La circularité dans la culture ou la culture de la circularité
- Bien-être et être bien: nourrir son corps et son esprit
Véritable pionnier du « luxe durable », 1.618 Paris sélectionne et met en lumière depuis 2009 les acteurs les plus inspirants et engagés du design, de la mode, de la beauté, de la joaillerie, de la gastronomie, de la mobilité et du voyage.
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The Game of Life
Inspirés par un jeu de simulation conçu par le mathématicien anglais John Horton Conway et le principe de la division cellulaire, The Game of Life est un sextet pour trois danseur·ses et trois musicien·nes, où chacun influence le jeu de l’autre, et où l’ambition est de trouver sur scène de nouveaux rapports entre la danse et la musique.
Comment se crée le vivant ? Les chorégraphes Liz Santoro et Pierre Godard, en collaboration avec le compositeur Pierre-Yves Macé, transposent aux corps les principes de reproduction et de réaction des cellules. Trois danseur·ses et trois musicien·nes évoluent ensemble, comme « les organelles d’une cellule qui métabolise et se reproduit à l’infini », s’influencent et s'auto-génèrent dans leurs positions, leurs gestes et leurs notes. Les mouvements des corps, à la fois déterminés et aléatoires, s’harmonisent avec des notes de flûte, percussion et violon, augmentées d’un dispositif électronique.
Interaction de l’humain avec son environnement ? Principes de reproduction et de réaction des cellules ? Ecosystème cellulaire ? La scène, vue comme un écosystème cellulaire, fonctionne selon des principes génératifs de réaction, de signalisation et de coopération entre les interprètes. The Game of Life propose ainsi l’expérience d’un jeu, une expérience qui incarne la porosité et la fragilité de nos corps traversés par le son et le mouvement.
Le Carreau du Temple poursuit son partenariat avec L'Atelier de Paris / CNDC en accueillant cette saison ce spectacle dans le cadre du festival JUNE EVENTS. Du 30 mai au 17 juin 2023 JUNE EVENTS, invite des artistes français·es et internationnaux·nales à présenter l'actualité de la création chorégraphique avec des expériences à voir, à vivre et à danser. Pour sa 17e édition, le festival confirme son engagement auprès de jeunes talents et d'artistes confirmé·e·s, déployant sa programmation à la Cartoucherie (où réside l'Atelier de Paris / CDCN aux manettes du festival JUNE EVENTS) et dans des lieux partenaires.
Une pièce portée par trois danseur·ses et trois musicien·nes au plateau, où danse et musique s’auto-génèrent à l’unisson envers et contre les hiérarchies établies.
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