Makala
Le film
Synopsis : Au Congo, un jeune villageois espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves.
Rencontre
La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnels ayant participé aux films : réalisateurs, acteurs, décorateurs…
En savoir plus sur le film :
- Ce film documentaire a été tourné dans la région sud du Katanga, autour de Kolwezi, en République démocratique du Congo, en région très majoritairement chrétienne, dans les années 2015.
- Le film a remporté plusieurs récompenses : Grand prix de la Semaine de la critique et mention spéciale de L'Œil d'or au Festival de Cannes 2017, Cinema Extraordinare du Festival international du film de Bergen 2017.
Un périple bouleversant d'Emmanuel Gras sur l’esclavagisme moderne en République démocratique du Congo.
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Made in Bangladesh
Le film
Synopsis : Shimu, 23 ans, travaille dans une usine textile à Dacca, au Bangladesh. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat, malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Ensemble, elles iront jusqu’au bout.
Rencontre
La projection sera suivie d'une rencontre avec Raphaëlle Martin-Holger, monteuse du film.
En savoir plus sur le film :
- Le film a été présenté dans la sélection officielle en compétition au festival international du film de Toronto et au festival international du film de Stockholm.
- Le film a remporté plusieurs récompenses : prix pour la paix au festival international du film de Tromsø, et trois prix au festival international du film d'Amiens (prix CMCAS, prix spécial du jury fiction et prix du public).
Une lutte vibrante de Rubaiyat Hossain contre l’exploitation et le patriarcat au Bangladesh.
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Les filles du botaniste
Le film
Synopsis : Dans la Chine des années 80, tous les tabous ne sont pas levés. Min, une jeune orpheline, part faire ses études chez un botaniste de renom. Homme secret et père autoritaire, son professeur vit sur une île qu'il a transformée en jardin luxuriant. Contrainte de partager cette vie solitaire et effacée, sa fille An accueille avec joie l'arrivée de l'étudiante. Très vite complices, les deux jeunes femmes voient leur amitié évoluer vers une attraction troublante, sensuelle et interdite. Incapables de se séparer, Min et An imaginent bientôt un dangereux arrangement pour continuer à partager le même toit...
Rencontre
La projection sera suivie d'un débat autour du film avec Luisa Prudentino, sinologue et spécialiste du cinéma chinois. Auteur de nombreux ouvrages, articles et essais sur le sujet (Le regard des ombres, 2003, éditions Bleu de Chine), elle est professeur de Langue et Culture chinoise et enseigne l’histoire du cinéma chinois à l’INALCO (Paris) et à l’Institut de Sciences Politiques au Havre.
En savoir plus sur le film :
- Bien que l'homosexualité ait été dépénalisée depuis 2001 en République populaire de Chine, le tournage du film a été interdit dans ce pays et fut réalisé intégralement au Viêtnam.
Une œuvre sulfureuse de Dai Sijie dans une Chine pétrie de tabous.
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L’étreinte du serpent
Le film
Synopsis : Karamakate, un chaman amazonien puissant, dernier survivant de son peuple, vit isolé dans les profondeurs de la jungle. Des dizaines d’années de solitude ont fait de lui un chullachaqui, un humain dépourvu de souvenirs et d’émotions. Sa vie est bouleversée par l’arrivée d’Evans, un ethnobotaniste américain à la recherche de la yakruna, une plante sacrée très puissante, possédant la vertu d’apprendre à rêver. Ils entreprennent ensemble un voyage jusqu’au cœur de la forêt Amazonienne au cours duquel, passé, présent et futur se confondent, et qui permettra à Karamakate de retrouver peu à peu ses souvenirs perdus.
Rencontre
La projection sera suivie d'une rencontre avec Sebastián Coral de l'association Le Chien qui Aboie, promoteur du cinéma d'Amérique Latine.
En savoir plus sur le film :
- Le film est basé sur les journaux de l'ethnologue et explorateur allemand Theodor Koch-Grünberg (1872-1924), et des ouvrages du naturaliste Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) et de l'ethnobotaniste américain Richard Evans Schultes (1915-2001).
- Le film a remporté plusieurs récompenses : Art Cinema Award (CICAE) de la Quinzaine des réalisateurs au 68e Festival de Cannes (2015), Abricot d'or du meilleur film au Festival international du film d'Erevan (2015), Astor d'or du meilleur film au Festival international du film de Mar del Plata (2015), Special Jury Award au Odessa Film Festival (2015), Best Picture au Lima Film Festival (2015), Special Jury Award au Pacific Meridian (2015), Golden Starfish for Narrative Feature - Honorable Mention au Festival international du film des Hamptons (2015), Best Direction / Best Cinematography / Best Original Score / Best Sound au Fenix Film Awards (2015), Golden Peacock Award for Best Film au Festival international du film d'Inde (2015), Prix Alfred P. Sloan au Festival du film de Sundance (2016) et Prix Platino du meilleur film ibérique (2016).
Une odyssée amazonienne de Ciro Guerra aux confins de la folie.
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Last train home
Le film
Synopsis : Chaque printemps, les villes chinoises sont plongées dans le chaos, car soudain, un raz-de-marée humain tente de regagner son foyer par le train. C’est le Nouvel An chinois et 130 millions de travailleurs émigrés chinois rentrent dans leurs campagnes. En suivant pas à pas une famille chinoise pendant trois ans, le documentariste aborde les questions sociales de la migration des travailleurs, de l'éducation, de la vieillesse et, surtout, des valeurs familiales.
Un documentaire sensible sur la difficulté d’aller gagner sa vie loin de ses proches, sur l’exode et le dur retour vers la famille.
Rencontre
La projection sera suivie d'un débat autour du film avec Luisa Prudentino, sinologue et spécialiste du cinéma chinois. Auteur de nombreux ouvrages, articles et essais sur le sujet (Le regard des ombres, 2003, éditions Bleu de Chine), elle est professeur de Langue et Culture chinoise et enseigne l’histoire du cinéma chinois à l’INALCO (Paris) et à l’Institut de Sciences Politiques au Havre.
En savoir plus sur le film :
- Le film a été soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques (Images en bibliothèques, Paris) en 2010.
- Le film a été sélectionné dans plusieurs festivals en 2010 : Sélection officielle au Planete Doc Review Film Festival (Varsovie), Sélection officielle au BAFICI Buenos Aires Festival Internacional de Cine Independiente (Buenos Aires) et Sélection Premiers Films au Cinéma du réel (Paris).
- Le film a reçu des récompenses : Mention spéciale aux Big Stamp Award (Zagrebdox) en 2010, Prix du documentaire d'investigation au Festival International du film de San Francisco en 2010
Un documentaire sensible de Lixin Fan sur l’exode rural et le dur retour vers la famille en Chine.
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Tabou
Le film
Synopsis : À Lisbonne, Aurora, une vieille femme au fort tempérament, demande avant de mourir à sa voisine altruiste, Pilar, et à sa femme de ménage, Santa, de retrouver un certain Ventura qu'elle tient à revoir. Mais l'homme arrive trop tard. Il se confie toutefois aux deux femmes et leur relate la grande passion qui l'a lié autrefois à leur défunte voisine. Une histoire d'amour née en Afrique dans les années 1960 alors qu'il était un musicien en tournée tandis qu'Aurora, mariée et enceinte, gérait une ferme près du mont Tabou. Cette fresque romanesque dévoile un mélodrame envoûtant invitant à une grande histoire d'amour sur fond d'empire colonial portugais en Afrique.
Rencontre
La projection sera suivie d'un débat autour du film Tabou avec Ana Vera, Maître de conférences à l’université de Copenhague et auteure du livre Le cinéma portugais 1963-2015.
En savoir plus sur le film :
- Le film est une adaptation libre du long-métrage de Friedrich Wilhelm Murnau, Tabou, sorti en 1931.
- Le film a remporté plusieurs récompenses : Prix de la critique internationale (FIPRESCI) et le Prix Alfred Bauer (Prix de l'innovation) au 62e Festival International du Film de Berlin, Grand Prix du meilleur film au Festival international du film de Flandre-Gand 2012, Prix Léon-Moussinac 2013 du meilleur film étranger, Prix du meilleur film au Festival international du film de Carthagène 2013, Prix Sophia 2013 du meilleur film portugais et Globo de Ouro 2013 du meilleur film portugais.
Une fresque romanesque insolite et envoûtante de Miguel Gomes, du Portugal au continent africain.
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Cinéclub 2022-2023
La saison
Fidèle programmateur du Cinéclub du Carreau du Temple, CinéCaro, association d’amoureux du septième art, vous dévoile pour cette nouvelle saison des fictions et des documentaires sur le thème des Tropiques.
Un voyage à travers l’Asie, l’Afrique et l’Amérique centrale à l’occasion de six séances accompagnées, comme toujours, d’interventions de professionnels ayant participé aux films : réalisateurs, acteurs, décorateurs…
Le Cinéclub du Carreau, ce sont des films rares, essentiels, ouverts sur un monde pas si éloigné du nôtre, pour notre plus grand plaisir et notre culture cinématographique.
Les films
Une fresque romanesque insolite et envoûtante, du Portugal au continent africain.
Un documentaire sensible sur l’exode rural en Chine et le dur retour vers la famille.
Une odyssée amazonienne aux confins de la folie.
Une œuvre sulfureuse dans une Chine pétrie de tabous.
Un périple bouleversant sur l’esclavagisme moderne en République démocratique du Congo.
Une lutte vibrante contre l’exploitation et le patriarcat au Bangladesh.
Pour cette nouvelle saison, un voyage cinématographique à travers l’Asie, l’Afrique et l’Amérique sur le thème des Tropiques !
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counting stars with you (musiques femmes)
Artiste majeure de la scène chorégraphique d’aujourd’hui, Maud Le Pladec s’entoure de six interprètes aussi talentueux·ses par leur capacité vocale que leur langage corporel pour réaliser une œuvre puissante dédiée aux femmes compositrices.
Les interactions entre corps et musique ont toujours été au cœur du travail de Maud Le Pladec. Ici, elle interroge très directement la (non) place des femmes dans l’histoire de la musique, convoquant un somptueux corpus d’œuvres méconnues et pourtant emblématiques d’un « matrimoine » musical. C’est alors une histoire secrète de la musique qui s’écrit, avec une contagieuse volupté à parcourir un spectre allant du chant choral à la musique électro de Chloé.
L’artiste met en crise nos chers concepts de répertoire et de filiation, questionne nos rapports aux modèles esthétiques dominants et signe en ce sens une pièce manifeste. Mais c’est sans amertume ; à l’inverse, l’énergie du militantisme draine une joie fraîche, un plaisir à donner un nouveau souffle à ces œuvres dissidentes. En leur faisant porter la transmission invisible entre cet héritage de l’ombre et le féminisme ou la musicologie lesbienne et queer, Maud Le Pladec invente une nouvelle façon d’engager les corps.
Une série de podcasts avec l'équipe artistique du spectacle (notamment Maud Le Pladec, Chloé, Lucie Antunes) est écoutable ici.
BORD DE PLATEAU : À l’issue de la représentation du vendredi 14 avril, une rencontre est organisée avec Maud Le Pladec et Anne-Flavie Germain de l’association Futur Composé (Réseau national de la création musicale) qui échangeront autour de la place des femmes compositrices dans la musique contemporaine.
Durée : 45min
Un manifeste chorégraphique et musical de Maud Le Pladec dédié aux femmes compositrices !
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Bouillir le vide, un récital
La représentation du jeudi 23 avril 2022 est malheureusement annulée. Pour ceux·celles qui ont réservé des places, nous vous invitons à contacter directement la billetterie pour remboursement ou échanges. Nous vous remercions pour votre compréhension.
Après UNDATED présenté au Carreau du Temple en 2019, pièce chorale qui revisitait son parcours artistique de vingt-cinq années, Martine Pisani ravive ici la fraîcheur des débuts en écrivant un solo pour Christophe Ives à la manière d’une avalanche de nouveaux départs.
Conjuguer « bouillir le vide » à tous les temps et à toutes les personnes… Mais quel vide ? Existentiel, politique, spatial, social, intime ? Alternant les postures figées par l’effroi ou emportées par une furieuse envie de tout ébouillanter, le soliste enchaîne une suite de débuts sur une partition dont la chorégraphe a le secret, mêlée de théâtre et de danse, flirtant avec le mime et le clown. Entre attitudes incongrues, vacillements, décalages cocasses, jeux entre les pleins et les vides, apparitions et disparitions, c’est tout l’univers burlesque contemporain de Martine Pisani qui se déplie.
Avec son amour du jeu d’enfants, son traitement constant des sources – son, environnement, corps, objets -, son goût du « presque rien » et son talent pour s’adresser au spectateur d’égal à égal, l’artiste nous dit encore et toujours que partout où il y a mouvement, il y a danse.
Un solo captivant pour Christophe Ives qui déploie tout l’univers burlesque contemporain de Martine Pisani !
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Sorry, boys
Sorry, boys s’inspire d’un fait divers qui a défrayé la chronique d’une petite ville du Massachusetts en 2000 : 18 lycéennes de moins de 16 ans décidaient de tomber enceinte en même temps pour élever leurs enfants ensemble.
Le spectacle s’ouvre sur un apparat scénique proprement saisissant, une trouvaille de la brillante scénographe Paola Villani. Dans la pénombre surgissent douze têtes coupées, marionnettes accrochées sur des tableaux comme autant de trophées de chasse. D’un côté, six adultes : parents, directeur et infirmière du lycée ; de l’autre, les pères adolescents. Un flot de SMS versés sur grand écran - que s’échangent les jeunes femmes, invisibles - insuffle une esthétique numérique contrastant résolument avec l’univers de la marionnette, mais qui l’aspire à la dérobée dans sa sphère contemporaine.
Les protagonistes tentent de comprendre les raisons du pacte de maternité entre ces adolescentes. Comment un féminicide dans leur ville a-t-il pu engendrer cette grossesse collective ? Les uns et les autres en débattent, mais n'en restent pas moins cloués au mur.
Dernier épisode d'une trilogie explorant les résistances féminines, Sorry, boys s'inscrit dans un travail politique, à la fois féministe et antifasciste, d'une grande subtilité. Manipulant seule les douze marionnettes, et en assurant, seule aussi, toutes les voix, Marta Cuscunà réalise ici une performance exceptionnelle, au retentissement visuel et sonore indélébile.
Dans le cadre de la 11e Biennale internationale des arts de la marionnette, deux autres spectacles de Marta Cuscunà sont à découvrir Il Canto della caduta les 13 et 14 mai et La Semplicità ingannata les 16 et 17 mai. En savoir plus
Une pièce palpitante de Marta Cuscunà, où le portrait contemporain du féminisme et des nouvelles masculinités infiltre l’univers de la marionnette !
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