Au programme : des spectacles en soirée, des cours de danse, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
19h-20h
FEAST de Kamilė Gudmonaitė
Le public et les interprètes, porteur·euse·s de handicap, sont assis côte à côte et partagent un moment d'une rare intensité.
Au programme : des spectacles en soirée, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
19h-20h
FEAST de Kamilė Gudmonaitė
Le public et les interprètes, porteur·euse·s de handicap, sont assis côte à côte et partagent un moment d'une rare intensité.
Il s'agit d'une compétition où les participants ont été sélectionnés et invités, contrairement à un battle classique ouvert à tout le monde. Le format choisi est celui du 7toSmoke, le 7toSmoke implique que la personne qui gagne le round reste et affronte les 7 autres guests à la suite, tant qu'elle n'a pas été battue, jusqu'à obtenir les 7 points nécessaires à la victoire. Oui, ça va être cardio. Le tout sur 25 ou 30 minutes, bonjour les poumons !
Concours chorégraphique
Waack in Paris et le Festival Everybody ouvrent la scène aux créations chorégraphiques, et permettent aux wha/waa/ckers de présenter leur univers singulier et leur démarche artistique dans un autre contexte que celui du battle. L'idée : créer une chorégraphie de 3 minutes maximum pour 2 à 7 danseur·euse·s, avec à la clé, une semaine de résidence artistique pour les gagnant·e·s au Carreau du Temple ! Un moment privilégié pour la communauté, et de découverte pour le grand public.
Inscriptions pour le concours chorégraphique (date limite de candidature : 28 janvier 2024) : cliquez ici !
Jam
Le tout est entrecoupé de sessions Jam qui laisse le public s'exprimer, pour garder la tension et l'ambiance électrique à leurs combles !
Qu'est-ce que le waacking ?
Originellement appelé « Punking », le waacking est né avec le disco dans les années 1970, dans les clubs LGBTQIA+ de la communauté afro-américaine et latino de Los Angeles. La gestuelle waacking s’inspire de l’univers du cinéma muet et des stars hollywoodiennes telles que Greta Garbo ou Marilyn Monroe et détourne les codes du glamour associés aux classes supérieures cis-hétéro-normées blanches. Le waacking se nomme d'après l'onomatopée anglophone « Whack » - le son d'une gifle - pour imposer un style et une attitude sur le dancefloor. Une manière d’affirmer sa différence, son extravagance, son style vestimentaire, et d’en faire un geste de revendication.
Les invité·e·s
Pour animer le show et faire frémir non-stop le public et les danseur·se·s, Waack in Paris rassemble les personnalités du milieu Waacking ! Trois juges seront présent·e·s : Mutekirena, Shahin Damka et Viola Chiarini. Côté animation : Nick V aux platines, et Rodrigue Lino en hôte de l'évènement !
Le show, le concours chorégraphique et la Jam session sont précédés d'un cours d'initiation au waacking animé par Eva Soriano de 15h à 16h.
Session maquillage X Waacking
avec Si Si La Paillette
Dimanche 11 février de 15h30 à 18h30
Waackeur·se·s souhaitant briller sous les lumières de la Halle pourront confier leur make-up aux maquilleur·se·s de Si Si La Paillette ! Des doigts de fées, un peu de folie, une grosse dose de bonne humeur et de la paillette bio à gogo au rendez-vous.
Un Battle Exhibition entrecoupé d'un concours chorégraphique et de Jam sessions pour une plongée dans la flamboyance du mouvement Waacking !
Pour Julien Andujar, ce projet est né d’une nécessité, celle d’être sur scène pour parler de sa sœur Tatiana, disparue le 24 septembre 1995, sans laisser de trace. Enfant âgé de 11 ans au moment des faits, il n’avait pas encore conscience que ce prénom si familier, si personnel, allait devenir, en quelques jours, un fait divers puis le symbole des disparues de la gare de Perpignan.
S’appuyant sur son expérience du cabaret et de performeur, Julien Andujar endosse toutes les identités pour faire revivre le souvenir de sa sœur aînée. Le spectacle est ainsi pensé en constante mutation, en transition, d'un personnage à un autre, incarnation et imitation de fantômes drôles et fantasques : le gendarme, la meilleure amie, l'avocate, le papa… Jouant avec ces identités multiples, l'artiste flirte avec la mort et l’amour. Le corps est pris comme une archive qui prête sa voix, sa peau et ses cellules.
Dans ce spectacle, le public se retrouve en prise directe avec ce moment intimiste, véritable acte performatif en mémoire à cette grande sœur disparue. Julien Andujar y livre un numéro de cabaret tragi-comique, un hommage aux disparu·e·s.
Enfant, Sylvain Riéjou est fasciné par les films dits « populaires » qui mettent en scène des histoires d'amour. Mais celui qui le marque durablement est le film mondialement connu Dirty Dancing, qui l'amène à faire un lien indissociable entre danse et rencontre amoureuse. Et devient ainsi le point de départ de son spectacle Je badine avec l'amour.
Le chorégraphe y propose sa vision des choses, en tant qu’homme homosexuel qui a construit sa perception de l’amour et de la sensualité dans les années 80-90, à travers des films qui exposent des relations hétéronormées. Avec la finesse et l'humour qui le caractérisent, l'artiste explore les liens incontournables entre danse et rencontre sensuelle. Au fil de la pièce, les danses se déploient, dans une mise en scène ludique qui suggère les rapports humains qui se tissent lors de ces rencontres.
Pour la première fois, Sylvain Riéjou convoque au plateau d’autres danseurs·euses. Au-delà d’une exploration des danses de séduction, cette pièce raconte la première transmission de ses matériaux chorégraphiques et évoque un parallèle entre la rencontre amoureuse et la rencontre entre un·e chorégraphe et un·e interprète.
Marqué durablement par Dirty Dancing et les stéréotypes hétéronormés, Sylvain Riéjou fait un lien indissociable entre danse et rencontre amoureuse avec « Je badine avec l'amour ».
Septembre 2019, des mères du New Jersey se rassemblent dans un parc et crient à pleins poumons pour apaiser leur sentiment de délaissement en temps de pandémie. Cette forme de clameur des protestations sociales constitue le point de départ pour la création de la pièce Bless The Sound That Saved A Witch Like Me.
Le plus souvent assimilé à la colère, le cri est censuré dans le langage. Benjamin Kahn pense ce solo comme une tentative de réappropriation de cette expression radicale, brute et sidérante. Il propose un voyage physique et sonore puissant qui permet au public de rencontrer la beauté, l'harmonie de ce cri comme un élan vital à nouveau accessible.
Sur scène, Sati Veyrunes, envoûtante et "extra-ordinaire" passe par différents états, chacun correspondant à un cri : joie, désespoir, plaisir, colère… La performeuse glisse d’un état à l’autre, brouillant et dissipant les frontières entre les genres, tantôt mère, jeune garçon, femme ou créature. Ces cris traduisent l'évolution de l'état d'un être dans un contexte de crise géopolitique, idéologique et écologique, une tentative de se réapproprier les moyens d’expression liés à l’urgence.
Créé en 2017 à Marseille, le collectif de la famille Maraboutage enflamme les dancefloors et fait transpirer les corps partout où il passe. Pluridisciplinaires, les membres du crew assurent des DJ sets de folie aux influences afro et latino, danses transcendantes du twerk au krump en passant par le voguing et des costumes spectaculaires. Au-delà de la fête, la célébration et la défense d’un « safe space » bienveillant sont au cœur des valeurs du collectif qui combat l’intolérance avec la danse. Au gré des euphories s'emparant du public et du collectif, sont convoqués divers arts de la scène, afin de repousser toujours plus loin les horizons festifs.
« Faire vivre un Maraboutage Total », c'est la volonté du collectif venu d'une Marseille bouillante. Lors d'une expérience transversale, sorte de thérapie à double sens entre donneurs et receveurs, le cabaret Marabouté mettra le feu à la grande Halle du Carreau du Temple.
Benjamin Clément et Geoffrey Langlet aux platines et Maëlle Chabrillat Maryam Kaba, Barak Nadhamou et Marie Khane Tomei pour mettre le danceflooron fire !
Un cabaret 3.0 mixant danse, scénographie, performance, live act, costumes, Dj’set, et surtout un déhanché qui ne laisse personne de côté !
Pièce créée avec des personnes porteuses de handicap, FEAST voit son thème central - celui du handicap - s'effacer aux yeux de l'équipe artistique et du public. Apparaissent finalement sur scène les personnes les plus autonomes et les plus libres célébrant leur propre naissance, existence et vie.
Kamilé Gudmonaité a créé la pièce en Lituanie, pays où selon les statistiques officielles les personnes handicapées représentent 9 % de la population, et où la majorité des personnes valides déclarent fermement qu'il n'y a pas du tout de personnes porteuses de handicap en Lituanie.
Selon la jeune metteuse en scène, le handicap est souvent dissimulé dans la sphère sociale. Par une proximité ente le public et la scène du théâtre, le handicap est analysé et évoqué par les premiers concernés afin d'en améliorer sa compréhension. Les artistes tentent de mettre à nu le concept de normalité et de remettre en question la possibilité d'une diversité dans l'existence, les sensations et les expériences humaines.
Spectacle en lituanien surtitré en français/Spectacle présenté pour la première fois en France
La programmation du spectacle FEAST sur le Festival Everybody 2024 est subventionnée par le Lithuanian Council for Culture.
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Basée sur une proximité entre le public et la scène, « FEAST » de Kamilė Gudmonaitė aborde le sujet du handicap en questionnant la possibilité d'une diversité dans l'existence humaine !
Une épopée chorégraphique qui met en scène cinq personnages féminins partant à la conquête de leur propre existence. Sur fond de sorcellerie, dans le huis clos d’une chambre aux murs de velours, l’histoire se déploie tel un long clip aux nuances sombres et anachroniques. Noyées au cœur de cette mer de tissu noir, cinq héroïnes vêtues de longues robes de style Renaissance font littéralement partie du décor. En unissant leurs forces, elles parviennent à se libérer de cette prison de costumes et reprennent possession de leurs corps.
Au son d’une bande originale éclectique et envoûtante, mixée par une Sorcière aux platines, elles cheminent alors vers une danse émancipatrice et collective. Une danse rien qu’à elles. THE WORLD WAS ON FIRE offre au public une expérience esthétique et poétique puissante où le constant décalage entre la musique, les actions, la scénographie, les costumes et les histoires symbolise la continuité du combat pour la libération des femmes.
Dans THE WORLD WAS ON FIRE, Nina Vallon joue des anachronismes afin de rappeler que la libération du corps féminin est un combat au long cours qui concerne plusieurs générations de femmes. Un projet conçu en collaboration avec une équipe artistique 100% féminine !
Les détenteur·trice·s de billets pour la représentation du vendredi et du Pass Soirée du vendredi pourront accéder gratuitement à la Soirée Maraboutage, de 22h30 à 1h !
Dans la continuité de la création Self/Unnamed, duo entre un danseur et son double de plastique, Georges Labbat propose WHIP, une performance se focalisant une nouvelle fois sur les jeux de force dans notre rapport à l'altérité au moyen d'une partition chorégraphique en perpétuelle rotation.
L'objet central de la performance est le fouet, dont s'emparent les trois performeurs pour son mouvement et sa musicalité. Son utilisation, circulaire et propice à une certaine virtuosité, ouvre la voie à une véritable structure chorégraphique et rythmique. Oscillant entre la légèreté d'un sifflement et la violence d'une détonation, les sons produits par cet instrument invitent à questionner notre rapport à la limite, qu'elle soit sonore, émotionnelle ou physique. Par sa taille et ses effets, le fouet présente des risques dans sa manipulation, et c'est ce potentiel danger, cette transgression possible, qui fait sortir WHIP de la boîte noire et offre au public une autre expérience du spectacle.
Longtemps employé comme objet de domination et de violence, le fouet possède un certain pouvoir discursif et symbolique que Georges Labbat repense et renverse à travers WHIP.
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