Une performance-installation immersive et intergénérationnelle
La chorégraphe et danseuse hongroise Boglárka Börcsök et le réalisateur Andreas Bolm développent un solo original entre installation plastique et performance. Figuring Age, une expérience immersive et transgénérationnelle qui explore les origines de la danse moderne hongroise tout en se penchant sur le grand âge.
Un spectacle en deux temps, entre passé et présent
Le spectacle se déroule en deux parties. La première partie débute dans un espace circulaire entièrement blanc, où le public est plongé dans une « séance fantôme fictive » venant à la rencontre de trois danseuses âgées de 90 à 101 ans : Éva, Irén et Ágnes. Toutes les trois sont des pionnières de la danse moderne en Hongrie dans les années 1930. Toutes les trois sont incarnées par le corps et la voix de la danseuse Boglárka Börcsök qui leur permet de revenir sur scène. Ces trois danseuses, la chorégraphe les a rencontrées sur un projet de film documentaire, The art of movement, réalisé avec Andreas Blom à partir de 2015. En leur redonnant vie sur scène, Boglárka Börcsök retrace le parcours de ces femmes qui ont transformé leur pratique de la danse pour survivre aux bouleversements socio-politiques du XXe siècle (Seconde Guerre mondiale, condition de la femme…).
La seconde partie du spectacle est une installation vidéo où les spectateurs·rices découvrent les entretiens originels filmés des trois danseuses, enrichissant l’œuvre d’une profondeur historique, intime et personnelle venant en écho à la première partie performative de la pièce.
Une réflexion profonde sur la mémoire corporelle et le temps
Figuring Age explore comment la résilience, le silence et le traumatisme se transforment en mouvements inscrits dans le corps. Le corps vieillissant et sa mémoire corporelle interrogent la manière dont le corps porte en lui plusieurs couches de temps, de mémoire et d’expérience. La lenteur et la fragilité des corps vieillissants demandent une attention particulière et offrent au public un espace de réflexion sur sa propre relation à l’âge, à la vieillesse et à la mort. Figuring Age est une déclaration d’amour pudique et sensible permettant de comprendre les apports de chaque génération sur l’évolution des pratiques artistiques.
Pass exploration
Achetez votre Pass et profitez de 3 spectacles et/ou soirées sur l'ensemble du Festival Everybody: Figuring Age de Boglárka Börcsök & Andreas Bolm / Cabaret La Sirène à Barbe / LA CREOLE / Pour sortir au jour d'Olivier Dubois / Ball voguing Don't take it personal Part 2 / COVER de Myriam Soulanges / Danser ensemble d'Alice Davazoglou / Chemical Joy de Lenio Kaklea
Figuring Age explore la danse, la mémoire et le vieillissement à travers une performance immersive, rendant hommage aux pionnières de la danse moderne hongroise !
Depuis 2021, le Festival Jogging explore de manière unique à Paris les croisements du sport et de l’art, avec un regard décalé et stimulant.
Les sports et les arts ne manquent pas d’affinités. Le jeu, d’abord, au sens ludique, mécanique et stimulant, est l’un de leurs principaux points communs. Mais l’esprit d’équipe, l’inclusivité et le partage de moments intenses sont aussi au cœur de ce festival initié par Le Carreau du Temple.
À l’appui d’une programmation artistique pluridisciplinaire, la grande Halle accueille des spectacles qui interrogent et détournent les codes sportifs, des cours de sport inclusifs et parasportifs, des installations d’art contemporain, des ateliers participatifs… Ainsi est mis à l’honneur le jeu comme trait d’union essentiel entre arts et sports, à l’attention de tous les publics !
Programme complet sur le site Internet en mai 2025
Pour sa cinquième édition, le Festival Jogging poursuit son exploration unique et innovante des croisements du sport et de l’art, du jeudi 22 au dimanche 25 mai 2025 !
Quelle est la place du corps dans nos sociétés contemporaines ? Donner à découvrir des artistes connu·es ou méconnu·es, mais soudé·es par leur engagement autour de ces questions des corps multiples, tel est le pari d’Everybody.
Pendant cinq jours, le festival présente des propositions artistiques qui placent la représentation du corps au cœur de leurs projets. Quels regards portent les artistes sur les stéréotypes liés notamment au genre, à la couleur de peau, à l’âge, au handicap dans notre société ? Dans le contexte actuel, comment abordent-iels la question des identités et des différences ? La nécessité de ce rendez-vous à la fois fou et sérieux n’est plus à prouver, et son déploiement coule de source.
Trois formats, trois lieux, trois atmosphères… Un confidentiel studio de danse, l’immense Halle, une confortable salle de spectacle pour s’immerger différemment dans un sujet de taille : le corps dans tous ses états. Du plus performant au plus étrange, le corps physique, ou plutôt sa perception, en dit long sur le corps social et politique qui modèle nos regards. Traverser l’aventure festivalière Everybody, c’est l’assurance de prendre un bain bouillonnant d’esthétiques diverses, de point de vue pluriels et internationaux, sur des chemins uniques entre des formes hybrides et étonnantes, pour en sortir bodybuildé d’une approche affûtée de la diversité.
Au programme : spectacles et performances, ball voguing, cours de danse, installations d’art contemporain, soirée clubbing, ateliers participatifs, rencontres…
Avec les artistes (spectacles & performances) : Lasseindra Ninja Lanvin, Alice Davazoglou, Myriam Soulanges, Lenio Kaklea, Boglárka Börcsök & Andreas Bolm, LA CREOLE, Marie-Jo Faggianelli, Nadia Vadori-Gauthier...
Artistes (cours de danse) : Taïna de Bermudes - danseuse au Crazy Horse, Karl Paquette - ex danseur étoile et professeur à l'Opéra national de Paris, Angelina Bruno - danseuse hip-hop révélée au grand public à l'occasion des cérémonie d'ouverture et de clôture des Jeux Paralympiques cet été, Isaïa Badaoui - danseur au Ballet national de Marseille x (La) Horde et sur les tournées de Sam Smith & Madonna... (bien-être) : Julie Pujols-Benoit
Programme complet sur le site Internet en janvier 2025
Initié par Le Carreau du Temple, le Festival Everybody revient pour une quatrième édition en poursuivant son interrogation sur la place du corps dans nos sociétés contemporaines.
Le temps d'une nuit, plus de 130 propositions artistiques seront présentées dans tout Paris, gratuitement. Portés par des artistes invités par la direction artistique (73 projets emblématiques), des artistes et des institutions associés, les projets donneront à voir la création contemporaine sous toutes ses formes (arts visuels, installation, vidéo, danse, musique etc.), là où on ne l'attend pas forcément - sur l'espace public (sur les places, dans les parcs et jardins), dans des équipements sportifs, dans des établissements culturels, dans des mairies d'arrondissements etc.
Plus de 730 projets artistiques verront aussi le jour dans plusieurs communes de la Métropole du Grand Paris. Pour la première fois cette année, plusieurs territoires ultramarins feront aussi Nuit Blanche - de Paris à la Réunion, en passant par la Guadeloupe, cette Nuit Blanche sera la plus longue de son histoire !
Saint-George en mouvement(s) : Chevalier virtuose
Création chorégraphique de Johana Malédon et performance musicale de Romuald Grimbert-Barré
Halle - 19h30, 20h30, 21h40 et 22h45 (quatre représentations de 35 minutes)
Restitution contemporaine de l’œuvre de la figure historique de l’homme d’armes et maître de musique, fleurettiste et violoniste d’origine guadeloupéenne Joseph Bologne de Saint-George, Saint-George en Mouvement(s) : Chevaliervirtuose entremêle musique baroque, danse contemporaine et escrime actuelle dans un opus musical et chorégraphique en trois volets orchestré par le violoniste Romuald Grimbert-Barré et la chorégraphe Johana Malédon.
Oscillant entre la dualité d’une gestuelle codifiée et de mouvements improvisés induits par des partitions parfois lacunaires, cette création originale invite à une réflexion transhistorique sur le destin singulier d’un homme extraordinaire, esclave de naissance devenu homme de couleur libre et éduqué dont Paris tomba sous le charme au Siècle des Lumières et des Abolitions. Passé à la célébrité sous le nom de Chevalier de Saint-George, c’est son portrait, autant que celui de la ville qui contribua à le façonner, qui est présenté ici en filigrane.
Projet accessible aux personnes à mobilité réduite et en situation de handicap visuel et auditif.
Being Born A Girl
Installation vidéo de Candice Martel - K10
Mezzanine, 1er étage - 19h, 20h, 21h, 22h et 23h (boucle de plusieurs vidéos de 5 min)
Artiste polyvalente installée à Paris, Candice Martel crée des œuvres qui se situent à la frontière des arts visuels, de la danse et du cinéma documentaire. Son projet au long court Being Born A Girl est lauréat ARTE du concours « Et pourtant elles tournent ».
Being Born A Girl, ce sont des portraits vidéos de femmes, qui questionnent en 5 minutes une condition féminine à l’instant T dans leur pays, tout en faisant dialoguer leur parole avec celle d’un chorégraphe et d’un expert. En braquant les projecteurs sur un territoire, un type d’oppression et une émotion, on sculpte un langage sensible qui prend sa force dans le discours. Cette approche permet de capturer la diversité des perspectives et de créer un espace où ces différentes dimensions se rencontrent en offrant au spectateur une expérience émotionnelle forte.
Dans le cadre de la Nuit Blanche 2024
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Pour l'édition ultramarine de la Nuit Blanche 2024, Le Carreau du Temple accueille une création chorégraphique et musicale sur le Chevalier de Saint-George, et une installation vidéo sur la condition féminine !
Au programme : des spectacles en journée et en soirée, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
En journée
12h-12h45 et 16h-16h45
Tatiana de Julien Andujar
Un numéro de cabaret tragi-comique bouleversant interprété par Julien Andujar en mémoire à sa grande sœur disparue.
La rencontre de Mina Serrano et d'Ébène, deux interprètes queer à l'allure androgyne dont les vies réelles résonnent avec les mythes de Castor et Pollux.
Pendant cinq jours, du 9 au 13 février 2024, leFestival Everybody présente des propositions artistiques, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, installations participatives et projections axé·e·s sur la représentation du corps contemporain !
SOIRÉE D'OUVERTURE MARABOUTAGE : À l'issue des spectacles du vendredi soir, le collectif Famille Maraboutage promet de mettre le feu à la Halle avec ses sublimes déhanchés et ses sons issus d'une culture afro-sublimée ! De 22h30 à 1h - Tarif unique à 8€
Spectacles
18h30-19h20
Dioscures de Marta Izquierdo Muñoz
La rencontre de Mina Serrano et d'Ébène, deux interprètes queer à l'allure androgyne dont les vies réelles résonnent avec les mythes de Castor et Pollux.
Soirée Maraboutageavec le collectif Famille Maraboutage
Ouvrir la 3ème édition du Festival Everybody avec le collectif famille Maraboutage, c'est assurer d'enflammer le dancefloor ! Pluridisciplinaires, leurs membres assurent des DJ sets de folie aux influences afro et latino, des danses transcendantes du twerk au krump, en passant par le voguing, et des costumes spectaculaires !
Au programme : le Show Waacking et ses Jam sessions précédés d'un cours dewaacking, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Show et Jam session Waacking
16h-19h
Avec Mutekirena, Shahin Damka, Viola Chiarini, Nick V et Rodrigue Lino "El Maestro"
Un Battle Exhibition entrecoupé d'un concours chorégraphique et de jam sessions pour une plongée dans la flamboyance du mouvement Waacking !
Au programme : des spectacles en soirée, des cours de danse, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
19h-20h
FEAST de Kamilė Gudmonaitė
Le public et les interprètes, porteur·euse·s de handicap, sont assis côte à côte et partagent un moment d'une rare intensité.
Au programme : des spectacles en soirée, des cours de danse et de bien-être, des ateliers, des installations immersives et des projections axés sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
19h-20h
FEAST de Kamilė Gudmonaitė
Le public et les interprètes, porteur·euse·s de handicap, sont assis côte à côte et partagent un moment d'une rare intensité.
Samedi 10 février de 14h à 18h, dimanche 11 février de 12h à 15h et mardi 13 février 2024 de 14h à 18h – Entrée libre (à partir de 16 ans)
Quick Drag est un atelier qui célèbre et détourne les codes de la pratique drag. A travers le maquillage et l’accessoire, Tuna Mess interroge notre rapport à l'autoportrait. Déguisez-vous le temps d'un portrait, désobéissez aux conventions esthétiques et incarnez un personnage éphémère, trash et éclatant à la fois ! Faites-vous photographier et intégrez cette lignée insolite : une œuvre collective en devenir.
Artefacts de beauté avec Rohan Mirza
Samedi 10 février de de 14h à 18h, dimanche 11 février de 12h à 15h et lundi 12 février 2024 de 14h à 18h – Entrée libre (à partir de 9 ans)
En utilisant une base d'accessoires voués à être modifiés au moyen de billes thermoplastiques et d'une imprimante 3D, Rohan Mirza accompagne les participant·e·s curieux·ses de mettre au point leur propre création d'augmentation corporelle.
Drag King KIT avec le collectif King Vitam Aeternam
Samedi 10 février de 14h à 18h et dimanche 11 février 2024 de 12h à 15h – Entrée libre (réservé aux femmes cis et trans)
Avec un dispositif d’accueil et d'auto-formation, voici le premier concours où les participantes auront à disposition les outils nécessaires pour se kinger tel un véritable king avec un kit de king. En réalisant leurs plus belles et plus improbables moustaches, les participantes vont détourner, s'approprier et se réjouir des codes de la masculinité et des privilèges sociaux qui lui sont associés.
Un Drag King est une personne née femme qui détourne la construction corporelle et physionomique de la masculinité en s'appropriant les codes normatifs hétérocentrés ainsi que les privilèges sociaux qui lui sont associés. Le Drag King est une figure politique (dans la rue) ainsi qu'une figure théâtralisée (en cabaret). Contrairement à la Drag Queen, le Drag King cherche à se fondre dans la masse hétéronormative afin d'y observer et de s'approprier par le regard (les sujets) et la possession (sur les objets).
Cartographie des douleurs avec Rizzo Boring
Samedi 10 février de 14h à 18h, dimanche 11 février de 12h à 15h et lundi 12 février 2024 de 14h à 18h – Entrée libre (de 7 à 177 ans) – Animé par Rizzo Boring et Juliana Dorso
Nous souffrons donc nous sommes ? Du bobo sur le genou au mal de règles en passant par le mal de dos, Rizzo Boring propose de cartographier ensemble, au moyen d'une carte postale ou d'une grande affiche les douleurs qui nous concerne tous.
Animalité dans le parfum avec l'École Supérieure du Parfum
Samedi 10 février de 14h à 18h et dimanche 11 février 2024 de 12h à 15h – Entrée libre
Les notes de parfum animales sont présentes dans des matières premières mythiques, iconiques mais aussi polémiques… Au travers de créations olfactives, les étudiants de l'École Supérieure du Parfum questionnent l'appropriation d'autres espèces par le corps humain pour transformer son odeur.
En partenariat avec l'École Supérieure du Parfum
Discriminations physiques avec Fabrication Maison et des écoles partenaires
Samedi 10 février de 14h à 18h, dimanche 11 février de 12h à 15h, lundi 12 février de 14h à 18h et mardi 13 février 2024 de 14h à 18h – Entrée libre
Dans un dispositif monumental se déploient des affiches sur la thématique des discriminations, spécialement créées par des étudiant·e·s en école d’art à l’occasion du Festival Everybody. Un atelier de sérigraphie à plat offre aux participant·e·s la possibilité de repartir avec l’affiche de son choix, symbolique d’une réflexion continue sur ces problématiques contemporaines.
Les étudiants du Campus Fonderie de l’image et des DN Made du Lycée Jean-Pierre Vernant – Sèvres et du Lycée Claude Garamont – Colombes ont élaboré les affiches.
Tout au long du Festival Everybody, des ateliers et des dispositifs interactifs invitent à questionner la place du corps dans nos sociétés.