Fantasie minor / D.I.S.C.O.

Les danses urbaines, telle une fête de la rencontre. Le duo tout-terrain de Marco da Silva Ferreira saute les frontières entre Schubert et cultures urbaines, avant que Princess Madoki ne transforme Le Carreau du Temple en dancefloor, par une ode joyeuse au chic, au glamour, à la jeunesse et à la liberté.

Sur une création sonore à partir de la Fantaisie en fa mineur de Franz Schubert, une fille et un garçon sur pointes de sneakers se chamaillent par la danse, tels un frère et une sœur. Et petit à petit, leur duel qui avait débuté dans la joie d’une technicité virtuose, avance sur d’autres terrains, découvrant la complicité, la sensibilité et peut-être l’âge adulte. Chaussés de bottes très spéciales car à bouts rigides, iels associent la frappe du sol à une idée du piqué, empruntée à la danse dite classique. Sans s’interdire quelques clins d’œil envers la contre-danse baroque. Une fantaisie déjà majeure !

Dans D.I.S.C.O. (Don't Initiate Social Contact with Others) de Princess Madoki, huit danseurs·euses et une DJ aux personnalités et styles très personnels fêtent la danse telle une explosion de joie, captant avec ferveur le sentiment de libération qui accompagna la fin des confinements et le besoin viscéral de retrouver la communauté festive de la nuit. Aussi la reine du Waacking a imaginé une immersion collective dans l’ambiance des clubs, pour en finir avec le sentiment d’enfermement. Et si le Waacking, cette danse née dans les clubs gay de Los Angeles dans les années soixante-dix au sein des communautés afro- et latino-américaines, était encore aujourd'hui un chemin de la libération pour imaginer l'être-ensemble ?

Une soirée double de spectacles qui sautent les frontières des danses urbaines, telle une fête de la rencontre, avec les chorégraphes Marco da Silva Ferreira et Josépha Madoki !

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Festival Everybody 2024

Programme du festival jour par jour : cliquez ici pour le télécharger !
Retrouvez le programme par événements en bas de page ⬇⬇⬇

Programme par jour :

Festival Everybody 2024 - Pass soirée

Pass Soirée

Achetez dès à présent votre Pass Soirée et profitez de 3 spectacles en 1 soirée !

Quelle est la place du corps dans nos sociétés contemporaines ? Donner à découvrir des artistes connus ou méconnus, mais soudés par leur engagement autour de ces questions des corps multiples, tel est le pari d’Everybody, toujours plus audacieux, toujours plus précieux !

Pendant cinq jours, le festival présente des propositions artistiques qui placent la représentation du corps au cœur de leurs projets. Quels regards portent les artistes sur les stéréotypes liés notamment au genre, à la couleur de peau, à l’âge, au handicap dans notre société ? Dans le contexte actuel, comment abordent-iels la question des identités et des différences ? La nécessité de ce rendez-vous à la fois fou et sérieux n’est plus à prouver, et son déploiement coule de source. Trois formats, trois lieux, trois atmosphères… Un confidentiel Studio de Flore, l’immense Halle, une confortable salle de spectacle pour s’immerger différemment dans un sujet de taille : le corps dans tous ses états. Du plus performant au plus étrange, le corps physique, ou plutôt sa perception, en dit long sur le corps social et politique qui modèle nos regards.

Traverser l’aventure festivalière Everybody, c’est l’assurance de prendre un bain bouillonnant d’esthétiques diverses, de point de vue pluriels et internationaux, sur des chemins uniques entre des formes hybrides et étonnantes, pour en sortir bodybuildé d’une approche affûtée de la diversité.

Au programme : spectacles et performances, cours de danse et de bien-être, ateliers participatifs, installations immersives, projections, soirée Maraboutage, show waacking et jam sessions…

Artistes invité·e·s : Julien Andujar, Collectif Famille Maraboutage, Valeria Giuga, Kamilė Gudmonaitė, Marta Izquierdo Muñoz, Benjamin Kahn, Georges Labbat, Nach, Sylvain Riéjou, Alexandre Roccoli, Nina Vallon...

Initié par Le Carreau du Temple, le Festival Everybody revient pour une troisième édition en poursuivant son interrogation sur la place du corps dans nos sociétés contemporaines.

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Poufs aux sentiments / 48e parallèle / Le fil

Cet interprète et chorégraphe à l’énergie subtile aborde la danse tel un périple. Qu’il traverse le continent eurasien ou retrace sa propre carrière, sa pluralité le mène jusque dans un jardin baroque !

ANNULATION DE POUFS AUX SENTIMENTS
En raison de la blessure de l’artiste Raphaëlle Delaunay, nous sommes contraints d’annuler les deux représentations du spectacle Poufs aux sentiments prévues les mardi 16 janvier et mercredi 17 janvier 2024 à 19h30 au Carreau du Temple. Vous avez toutefois la possibilité de reporter votre place pour le second volet du « Focus Sylvain Prunenec » ce vendredi 19 janvier 2024 à 19h30 au Carreau du Temple avec les spectacles 48e parallèle et Le fil. Nous vous invitons à vous rapprocher du service billetterie du Carreau du Temple ou du Festival Faits d’hiver pour procéder à l’échange ou au remboursement de votre place.

Poufs aux sentiments - Clédat et Petitpierre © Yvan Clédat

Poufs aux sentiments

Mardi 16 et mercredi 17 janvier 2024 à 19h30

(durée 1h)

Sylvain Prunenec se prête joyeusement aux extravagances de Clédat & Petitpierre en endossant, outrageusement perruqué et poudré, la figure masculine de Poufs aux sentiments.

Poufs aux sentiments est une rêverie autour de l’amour dont les réminiscences nous proviennent d’un monde lointain, témoin d’un goût certain pour la théâtralité et l’artifice. Perruques, blanc de céruse, jardins à la française et Belle Danse sont alors les ingrédients d’un spectacle permanent où les corps costumés se mettent en scène dans la nature artificielle et géométrique des jardins, eux-mêmes conçus comme des théâtres de verdure…

Le duo chorégraphique plasticien s’entend à magnifier jusqu’à l’absurde et le poétique des formes remarquables qui deviennent des éléments moteurs de la pièce. Ni reconstruction, ni reconstitution ! Ils ouvrent en grand les fenêtres de l’imaginaire où le ballet, se déplaçant sur la Carte du tendre, bruisse et enchante.

La représentation sera suivie d'une rencontre avec l'équipe artistique, notamment le duo de chorégraphes et plasticiens Clédat & Petitpierre.

Lire l'interview de Clédat & Petitpierre sur la genèse de Poufs aux sentiments sur Maculture.fr

48eme parallèle - Sylvain Prunenec© Marc Domage

48e parallèle et Le fil

Vendredi 19 janvier 2024 à 19h30

(durée 1h40)

Cette soirée composée de deux pièces, 48e parallèle et Le fil, constitue le second rendez-vous de l’hommage à l’interprète et chorégraphe Sylvain Prunenec.

Tel le fil d’un funambule, le 48e parallèle nord traverse le continent eurasien. En 2019 Sylvain Prunenec suit son cours, de la pointe du Raz en Bretagne jusqu’à l’île de Sakhaline en Russie extrême-orientale. Il marche et danse hors des sentiers, dans la broussaille et les herbes hautes, sur les pentes raides comme dans les villes, ressentant une joie fondamentale, celle d’exister en liberté. À son retour, il réinvente sur scène son parcours de danseur-voyageur et ouvre, dans 48e parallèle, un espace poétique en gestes, paroles et images, invitant le spectateur à repenser son propre itinéraire pour tracer un chemin vers soi-même.

Avec Le fil, Sylvain Prunenec le fait à sa manière, en interrogeant son propre corps dansant, débusquant les gestes déposés en lui par de grandes figures de la danse française et américaine qui l’ont inspiré et qu’il a fortement marquées à son tour : Dominique Bagouet, Odile Duboc, Trisha Brown, Deborah Hay… Car une vie parcourue – si ce n’est dansée – réserve autant de découvertes qu’une randonnée. Aussi il s’y crée un corps-conscience, capable de se redéfinir sans cesse.

Lire l'interview de Sylvain Prunenec au sujet de la création du spectacle Le fil

Focus sur Sylvain Prunenec, figure majeure de la danse française depuis quatre décennies, avec les spectacles « 48e parallèle », « Le fil » et « Poufs aux sentiments » de Clédat et Petitpierre !

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Klin d’œil 2023

C’est devenu un rituel de Noël : chaque année, en décembre, la joyeuse équipe de Klin d’œil investit la Halle de sa fantaisie et de sa bonne humeur, avec son grand marché créatif. L’occasion d’acheter ou de fabriquer des cadeaux uniques en leur genre.

80 créatrices et créateurs français, ateliers DIY et tant d’autres surprises, le tout en musique : Klin d’œil dévoile ses fidèles et nouvelles découvertes dans le champ de l’artisanat d’art. Mode, déco, kids, beauté… Des cadeaux uniques, faits main et qui ont une âme ! Entre les pulls colorés de Katia Sanchez, les céramiques poétiques de Dodo Toucan, les illustrations de Steffie Brocoli, il y en a pour tous les goûts. Des ateliers Do It Yourself pour petits et grands en diverses techniques – sérigraphie, broderie, pastel… – permettent de repartir avec ses propres objets. Nouveauté cette année : un espace épicerie où dénicher des cadeaux pour le plaisir des papilles.

Le marché créatif de Klin d’œil revient pour une deuxième édition spéciale Noël, en plein cœur de la Halle du Carreau du Temple !

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AUSTERLITZ

Qu’est-ce qui relie nos histoires personnelles à l’histoire tout court ? Sept artistes chorégraphiques tissent une toile de mémoires autour des liens invisibles qui hantent les existences : guerres mondiales, histoire de l’art, mouvement punk, danse post-moderne, musique électro, colonisation…

Une décennie durant, Gaëlle Bourges s’est illustrée par son dialogue avec les grands maîtres de la peinture, de la préhistoire à la modernité. Mais plus que la connaissance en histoire de l’art, elle cherche à révéler les fils invisibles qui lient les événements historiques aux temps actuels. Avec AUSTERLITZ, on retrouve son goût de l’authenticité, son regard critique sur les rapports entre dominants et dominés et un savant mélange de danse, chant et récit documentaire.

Le point de départ n’est ici pas un tableau ou une sculpture qu’on rencontre dans les musées européens, mais la mémoire personnelle des interprètes, de l’enfance à leurs premières danses ou tours de piste, fut-ce à dos d’éléphant. On plonge ainsi dans la mémoire, mais aussi dans les mondes imaginaires qui ont nourri leurs chemins vers l’art.

Si le titre est emprunté au roman éponyme de l’auteur allemand W.G. Sebald où le personnage central tente de rassembler les lambeaux de sa mémoire - le spectacle fait apparaître nos terreurs tues et nos routes obscures, constellées d’injonctions sociales, raciales ou sexuelles. S’y révèlent les constellations secrètes qui nous unissent, nous réchauffent ou nous glacent.

Spectacle conseillé à partir de 15 ans

La nouvelle création de Gaëlle Bourges invite ses performeurs et performeuses pour interroger leur passé et leurs histoires personnelles pour des connexions autant inattendues qu’émouvantes !

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Silent Legacy

En deux solos fascinants, Silent Legacy déconstruit les normes sociales et chorégraphiques. Portraits d’une (très) jeune krumpeuse qui fait sensation par sa liberté d’expression et d’une danseuse contemporaine de grande élégance, un vrai modèle du genre…

C’est par un dialogue inédit entre krump et danse contemporaine que Maud Le Pladec poursuit son enquête sur la sociologie du genre et l’héritage chorégraphique. Tout part de sa rencontre avec Adeline Kerry Cruz, petite prodige du krump âgée de dix ans. Elle vit à Montréal, loin des ghettos qui ont vu naître cette danse entre rage et aspiration spirituelle. Et pourtant son mentor est le très grand Jr Maddripp ! Car le krump, héritage universel et accessible à tous, se définit par sa véracité intime. S’il est né comme expression d’une rage liée à l’injustice raciale et sociale, chacun peut y exprimer sa propre fureur, concrète ou métaphysique. Et Adeline Kerry Cruz le prouve avec brio.

Ensuite, comme dans un jeu de vases communicants, le second solo appartient à Audrey Merilus qui a grandi en banlieue parisienne et livre ici sa personnalité à partir d’une formation et d’une technique contemporaine, héritées d’un siècle d’enseignement institutionnel, sans cesse renouvelé. Ayant débuté en conservatoire, cette femme cisgenre a travaillé, entre autres, avec Anne Teresa de Keersmaeker et Florentina Holzinger.

Silent Legacy, c’est l’universalité de la danse, où la beauté naît du partage de l’héritage.

Avec « Silent Legacy », Maud Le Pladec interroge les filiations d'aujourd'hui en compagnie de deux interprètes impressionnantes de liberté et d'imagination.

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Untitled (Holding Horizon)

SPECTACLE COMPLET : Une liste d'attente est mise en place pour chaque représentation, n'hésitez pas à vous inscrire auprès de l'accueil/billetterie !

Untitled (Holding Horizon) est une invocation, à la fois actuelle et intemporelle, de gestes, rencontres et affects de communs queer. Cette chorégraphie prolonge les recherches d’Alex Baczyński-Jenkins autour des structures et des politiques du désir.

Pris dans l’élan de leurs mouvements à la fois sensuels et isolés, baignés dans des lumières monochromes, cinq interprètes scintillent et tournoient à travers l’espace et le temps. Leur danse part du « box-step » – un pas que l’on retrouve dans de nombreuses danses de bal – pour faire surgir l’intime dans une subtile chorégraphie du désir qui émerge de la dynamique changeante des relations, du jeu avec soi-même et de son interdépendance avec les autres, en explorant les dimensions physiques et affectives du contact.

S’adaptant aux variations de lumière et de son, arrangés en direct, les répétitions et les retours perpétuels des danseuses et danseurs produisent des perceptions et des associations en constante mutation : le souvenir d’une rave party, une assemblée spectrale, une fête et un deuil, un rassemblement militant, une fantaisie pastorale où la synchronisation, le plaisir et le sentiment d’appartenance coexistent avec la désorientation, la contrainte et le sentiment de perte.

Reposant sur une expérience de longue durée, cette pièce de trois heures permet au public d’entrer, de quitter l’espace et d’y retourner tout au long de la performance.

Présentée pour la première fois en France, une expérience unique de trois heures où cinq danseur·euses créent une dynamique qui interroge le désir queer, la désorientation et la collectivité !

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AKAA (Also Known As Africa) 2023

AKAA - Also Known As Africa - première et principale foire d'art contemporain centrée sur l'Afrique en France, est à l'image d'une Afrique aux multiples facettes, qui transcende les frontières et dont les voix résonnent aux quatre coins du monde, portés par la vision de chaque artiste.

Pour sa huitième édition, AKAA revient au Carreau du Temple du 20 au 22 octobre 2023, pendant une semaine riche d’événements artistiques et en marge de la foire Paris + organisée par Art Basel au Grand Palais Éphémère.

Cette année, AKAA met en lumière la pratique curatoriale dans le contexte d’une foire et de son marché. Commissaires et artistes sont invités pour des projets, installations et contributions écrites qui questionneront la pratique curatoriale et les enjeux qu’elle défend, permettant ainsi une réflexion critique du propos de l’artiste tout en lui donnant accès à différents types d’espaces d’exposition et donc d’expression.

Les Rencontres AKAA

Cette année, les discussions, tables-rondes, performances et les cartes blanches ont pour ambition d’ouvrir une parenthèse sur l’écriture d’un nouveau récit pour le décloisonnement des pratiques artistiques, des schémas curatoriaux et du discours académique. Sous la direction artistique d’Armelle Dakouo, plusieurs “voix curatoriales”, artistes ou collectifs d’artistes, curateurs, curatrices ou diffuseurs culturels sont invités à dialoguer et participeront à mettre en lumière le propos de l’artiste dans le contexte de son espace d’exposition et donc d’expression. Cette programmation est gratuite et se déroulera les samedi et dimanche 21 et 22 octobre dans la salle de spectacle du Carreau du Temple.

AKAA, principale foire dédiée aux scènes artistiques d’Afrique et de ses diasporas en France, revient pour sa huitième édition du 20 au 22 octobre 2023 au Carreau du Temple !

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Se dissoudre

Seule avec son inconscient, une femme se laisse traverser par un état de suspension intérieure, accueillant en sa chair des mouvements et images qui remontent depuis la nuit des temps. Une invitation à se perdre entre le corps et l’esprit, dans un retour à l’essentiel, à l’écoute et à l’épure.

Dans ce solo hypnotique, toute notion du temps est mise à l’épreuve. On suit les transformations de l’interprète sur son parcours vers la plénitude, dans l’ambiance solaire d’une musique électronique. Indéniablement, un lien aussi intense à la nature et aux sensations appartient au Québec, où une nouvelle vague chorégraphique nous invite à aborder la vérité de la peau et du corps tel un miroir de l’être, psychiquement comme socialement. Et Catherine Gaudet y apparaît telle une actrice clé.

Pour Se dissoudre (2021), elle n’a pas voulu partir d’une écriture ou composition au sens classique, mais mener une recherche fondamentale avec Marie-Philippe Santerre qui accueille le mouvement en son corps, où il trace sa route en toute liberté. Aussi ses états de vulnérabilité ou d’agitation arrivent depuis d’insondables profondeurs et dessinent un condensé de la condition humaine, voire de l’Évolution. Mais bien avant de devenir un objet à réflexion, ces états-limites de la chair et de la conscience sont à vivre et à ressentir, car ils reflètent un intérêt profond et empathique pour l’être humain dans ses contradictions, non sans lui déclarer amour et désir.

La dernière création de la chorégraphe Catherine Gaudet pour la première fois en France, où Marie-Philippe Santerre révèle en solo la solitude comme ce qui reste quand tout est suspendu !

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Julian est une sirène

Notre quota de billets étant atteint, nous vous invitons à contacter la billetterie du Théâtre 13 qui vend des places pour ce spectacle. Uniquement par téléphone : 01 45 88 62 22 (15h à 19h)

Un petit garçon peut-il se rêver en sirène ? Une Drag Queen peut-elle s’adresser aux enfants ? Inspiré de la Mermaid Parade de Coney Island, l’envoûtant livre pour enfants de Jessica Love donne libre cours à la fantaisie du petit Julian et nous dit la futilité des barrières genrées et culturelles.

Les sirènes existent-elles ? Pour Julian, la question ne se pose pas. Il voudrait même en être une. Julian vit à New York, il peut avoir six ans environ alors qu’un jour il prend le métro avec sa mamita. Lisez : sa grand-mère. Il s’endort et se rêve dans l’eau, où nagent poissons et sirènes. Et soudain, en voilà trois qui montent dans la rame. « Mamita, moi aussi je suis une sirène », dit-il. De retour à la maison, Julian attrape un rideau qu’il transforme en une magnifique robe blanche. Heureusement, mamita comprend son rêve. Au lieu de se fâcher, elle offre même à Julian des colliers de perles et l’invite à faire une promenade carnavalesque, jusqu’au au bord de la mer où les sirènes dansent dans l’eau et les couleurs sont vives.

Soa de Muse s’empare avec grand appétit de cette histoire imaginée par l’autrice et dessinatrice Jessica Love – la bien nommée – qui signe là son premier album en direction d'un jeune public. Sans discours aucun, l’aventure de Julian évoque la possibilité de choisir librement ses modèles et de se projeter au-delà des références du genre. Les plus belles pages s’inspirant d’une parade new-yorkaise de Drag Queens, le naturel et l’innocence de Julian est une sirène nous font goûter à la liberté de se définir selon ses désirs les plus intimes.

En partenariat avec le Théâtre 13 et le Mois Kréyol

Spectacle hors les murs : Théâtre 13 / Glacière, 103 A Bd Auguste Blanqui, 75013 Paris
> Voir le plan d'accès

Une lecture performée par l'artiste queer Soa de Muse, en direction de notre jeune public pour questionner les modèles et les références du genre !

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