Nouveauté de cette édition, l’immersion californienne se poursuit avec une sélection de films made in Hollywood projetés en soirées sur un écran géant dans la Halle ! Confortablement installé·es dans un transat ou à l’une des grandes tablées conviviales, le public pourra déguster ses California rolls devant des grands classiques issus d'Hollywood. Sans oublier les cocktails de Fayçal Mokhchane, Chef barman du Bar Talaé, imaginés sur mesure en écho à chaque film ! À l'affiche :
La La Land, Damien Chazelle (2016)
Vendredi 20 septembre 2024 à 19h30/ Entrée libre
Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre des auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent, mais ils développent des sentiments amoureux l'un pour l'autre.
Monterey Pop, Donn Alan Pennebaker (1968)
Samedi 21 septembre 2024 à 19h30/ Entrée libre
Un film musical passionnant sur le plus important festival américain de rock tenu en Californie, avant le Festival de Woodstock ! Avec des performances électrisantes de Jimi Hendrix, The Who, Simon & Garfunkel et The Mamas & the Papas entre autres.
Les Seigneurs de Dogtown, Catherine Hardwicke (2005)
Samedi 21 septembre 2024 à 20h40/ Entrée libre
Le film est basé sur l'histoire des Z-Boys, un groupe californien de skaters qui ont eu une influence considérable sur le mouvement et ont révolutionné le sport.
DJ Set
DJ Rox R
Vendredi 20 septembre 2024 de 21h30 à 23h / Entrée libre
Le vendredi soir, à l’issue de la projection du film La LaLand, le DJ Set du DJ Rox R promet de revenir sur les titres phares d’une Californie qui a su rayonner musicalement à travers le monde avec un set aux accents pop, R’n’B et house !
Expositions photographiques
California Love / Entrée libre, en continu
Depuis plusieurs années, Food Temple présente dans la Halle les photographies lauréates du concours de photos établi en partenariat avec l’agence Wipplay autour de la thématique gastronomique du festival. Cette année, les plus beaux clichés de la Californie seront présentés !
Ludwig Favre / Entrée libre, en continu
Une sélection de clichés du photographe français Ludwig Favre, qui s’est imposé parmi les photographes émergents à suivre grâce à son esthétique pointue, sera exposée dans la Halle, avec la promesse encore une fois de voyager sur la côté ouest américaine !
Livres & Signatures
Librairie Paroles / Entrée libre, en continu
On ne compte plus les livres sur la Californie ! La librairie Paroles vous concocte une belle sélection d’ouvrages littéraires et culinaires autour de la destination de cette année, ainsi que quelques auteur·e·s en signature.
Dédicaces du samedi :
12h : Adriano Farano - Mangez néolithique !
15h : Simon Bénitah - Will's Deli : Legalize pastrami
16h30 : Céline Maguet - La bonne cuisine des légumes
18h : Caleigh Megless Schmidt - Happy & veggie
19h30 : François Perret - A chef in the truck et Instants sucrés au Ritz Paris
Dédicaces du dimanche :
12h : Cathleen Clarity - La Cuisine Américaine
13h30 : Carrie Salomon - Breakfast all day et Poisson cru
Samedi 21 septembre 2024 de 11h30 à 12h30 / Studio de Flore / Tarif unique à 10€
Nourrie de plusieurs influences, la California Barre® se fonde particulièrement sur le fitness et le ballet. La discipline nous vient de Californie comme son nom l’indique, et de Sophia Jeremiasz, qui nous ramène l’idée de San Diego.
Cette année encore, une carte blanche est proposée aux élèves en gravure de l’école artistique Estienne, en partenariat avec Le Carreau du Temple, pour imaginer des sets de table qui habilleront de leurs jolies couleurs les tables de Food Temple.
Les visuels présentés dans le cadre de ce partenariat entre l’école Estienne et le Carreau du Temple ont été réalisés en gravure sur bois perdu par les étudiants de 1ère année du parcours de DNmade Gravure, Images-Imprimées.
L’école Estienne, École supérieure des arts et industries graphiques (ESAIG), est un établissement français d’enseignement supérieur public situé dans le 13e arrondissement de Paris. Elle forme de jeunes créateurs dans les métiers de l’imprimerie, du design de communication et des métiers d’art du livre.
Le DNmade, diplôme national des métiers d’art et de Design, est une formation en 3 ans. Le parcours Gravure, Images-Imprimées, est constitué de 12 étudiants couplés pour les enseignements théoriques et transversaux avec le parcours Image et Narration au sein de la mention Livre.
La gravure en bois perdu n’utilise qu’une seule matrice de bois, la plaque est progressivement creusée pour imprimer successivement chaque couleur, de la plus claire à la plus foncée.
The Ultimate Playground
Visit California, partenaire officiel de cette édition, invite les visiteurs de Food Temple à une escapade cool et détente à travers le célèbre « Golden State », LE terrain de jeu par excellence pour tous les types de voyageurs. Skate, roller, street food, vin, cinéma, musique, couleurs, cocktails, glaces, soleil, beach vibes, c’est tout l’esprit fun et libre de la Californie qui débarque au Carreau du Temple pour 3 jours !
Retrouvez toute la programmation en cliquant sur ce lien
De Paris à Los Angeles, le passage de la flamme
À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques, les trois dernières éditions de Food Temple ont été labellisées Olympiade Culturelle, afin de célébrer les valeurs d’échanges et de partages véhiculées dans la cuisine comme dans le sport. Des athlètes ont ainsi été invité·es à partager leurs recettes. Les prochains jeux se déroulant à Los Angeles, cette édition de Food Temple propose d’anticiper le passage de la flamme de Paris à la Cité des Anges.
Exposition Athlètes du goût & sérigraphie d'Anne Desrivières
À cette occasion, sera présenté l’ouvrage Athlètes en cuisine - réalisé par Le Carreau du Temple en collaboration avec Alimentation Générale - qui présente des recettes de sportifs et sportives. Il est accompagné d’une masterclass de Manon Fleury et Brice Guyard qui présentera une des recettes du livre, ainsi qu’une exposition du travail graphique réalisé avec Anne Desrivières.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Si la gastronomie est au cœur du festival, Food Temple invite d’autres formes d’expression autour de sa table : musique, cinéma, photographie, littérature et sport pour que la fête soit complète !
Pierre Larauza est un artiste visuel et chorégraphe français basé à Bruxelles réalisant des installations et sculptures ancrées dans le réel, des « sculptures documentaires ». Participatives ou non, ses œuvres reconstituent grandeur nature des mouvements marquants dans l’histoire du sport : un geste sportif culte, interdit ou militant, un record imbattu, donnant parfois lieu à une invention chorégraphique. En parallèle à sa pratique d’art visuel, Pierre Larauza crée depuis 2003 des performances et des films de danse avec la chorégraphe Emmanuelle Vincent (binôme t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e).
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International (WBI) et du CWB Paris, Centre Wallonie-Bruxelles/Paris - Hors-Les-Murs Constellations.
13 juillet 1985, Paris
Sculpture, 20 x 4 x 6 m, 2024
Cette sculpture monumentale et inédite documente grandeur nature le saut à la perche historique de l’athlète ukrainien Sergueï Bubka (ex-soviétique) qui, pour la première fois de l’histoire, a sauté au-dessus des 6m le 13 juillet 1985 à Paris. Cette œuvre d’art porte un regard à la fois poétique et documentaire sur ce mouvement exceptionnel en reproduisant fidèlement la trajectoire de la perche.
Le champion du monde Sergueï Bubka sera présent le 26 juin à 18h pour l'ouverture du festival.
30 août 1991, Tokyo
Sculpture, 6 x 25 x 2 m, 2024
L’œuvre reproduit fidèlement le saut historique de 8,95m effectué par Mike Powell à travers la décomposition – grandeur nature – du mouvement de l’athlète. Quatre paires de chaussures sculptées font le récit plastique du saut en quatre phases (l’impulsion, deux positions en suspension puis la réception). Une sculpture interrogeant le pouvoir de l’image qui réduit parfois la grandeur de l’exploit.
Pour accompagner l'œuvre 30 août 1991, Tokyo, l'artiste Pierre Larauza invite le public à se challenger avec un dispositif participatif de saut en longueur. Élancez-vous sur 10 mètres d'élan et osez sauter à l'image du sportif olympique Mike Powell !
Arts visuels - Alexandre Perigot (Halle)
Amiral Doubitchou
Après sa première création en 1999 sur la digue du port autonome de Marseille, ensuite reprise à Massy sur la palissade du nouveau boulevard Eugénie Éboué Tell, Amiral Doubitchou accoste à Paris et habille la façade vitrée du Carreau du Temple. Dans cette toute nouvelle version, plus de 127 mots français d’origine étrangère seront inscrits sur les façades vitrées du bâtiment pour former un nuage de mots en suspension. Utilisant les vitres de la Halle comme support, les mots français d’origine étrangère sont une invitation à déambuler tout autour de l’édifice, à découvrir la part étrangère qui constitue notre langue, notre identité.
Calligraphie - Juliette Baigné (Halle)
Calligraphies de mouvements
Dans la Halle, prennent place les Calligraphies de mouvements qui s'inspirent de mouvements sportifs de toutes sortes, décomposés dans leur déploiement. Un travail de saisie du mouvement et de son inscription dans la matière au moyen de l’encre de Chine qui développe une partition, une écriture universelle du mouvement partagée par tous les âges, nationalités, et types de corporéités.
Le samedi 29 juin de 14h à 17h30, l'artiste Juliette Baigné propose au public à apprendre à saisir le mouvement et l’inscrire à l’encre de Chine. Plus d'informations en cliquant ici !
Exposition photo - Steven Cruz (Halle)
Propaganda
Fruit de la collaboration entre l’artiste visuel Steven Cruz et le collectif queer bruxellois Propaganda, la série Propaganda met en scène des personnages satiriques aux physiques exagérés, clins d'œil aux standards et attentes que nous avons du corps humain. Une vision stéréotypée du monde sportif, supposé évoquer l’unité et la solidarité humaine, qui dénonce le manque de représentation queer dans le sport et la diabolisation injuste des personnes LGBTQ+ dans notre société, souvent accusé·e·s de propagande.
Avec le soutien de la Maison du Grand-Duché de Luxembourg à Paris
Exposition photo hors les murs - Alma Machnes-Kass (Square du Temple Elie-Wiesel)
Like a dance in the dark
Passionnée de football à son enfance, Alma Machnes-Kass est une photographe s’intéressant aux femmes, hommes et aux lieux en marge de la société en Israël, son pays d’origine. Elle considère le sport comme le miroir de la manière dont sont traitées les problématiques sociales et les conflits culturels dans les sociétés contemporaines. Sur les grilles du Square du Temple Elie-Wiesel, à deux pas du Carreau du Temple, l’artiste expose une série de photographies prises hors et sur terrain de football. L’ensemble vise à documenter 6 ans de football féminin, une pratique considérée comme en bas de la hiérarchie sportive en Israël.
En partenariat avec la Mairie de Paris Centre
Deux immenses installations de Pierre Larauza, des calligraphies de Juliette Baigné et une expo photo de Steven Cruz dans la Halle, une fresque d'Alexandre Perigot sur les façades vitrées du Carreau du Temple et une exposition hors les murs au Square du Temple à découvrir pour la quatrième édition du Festival Jogging !
En continu / Sur les vitres extérieures de la Halle
Après sa première création en 1999 sur la digue du large de l’emblématique port autonome de Marseille, ensuite reprise à Massy sur la palissade du nouveau boulevard Eugénie Éboué Tell, Amiral Doubitchou accoste à Paris et habille la façade vitrée du Carreau du Temple.
Dans cette toute nouvelle version de son œuvre Amiral Doubitchou, Alexandre Perigot orne la façade du Carreau du Temple de plus de 127 mots français d’origine étrangère pour former un nuage de mots en suspension. Ces mots sont une invitation à déambuler tout autour de l’édifice, à découvrir la part étrangère qui constitue notre langue, notre identité. Une installation monumentale prenant tout son sens sur un établissement culturel à la programmation prônant la diversité depuis 10 ans maintenant !
Visites gratuites
Le samedi, l’artiste Alexandre Perigot anime des visites gratuites autour de son œuvre et de l’histoire du Carreau du Temple, de 14h30 à 14h50, de 16h à 16h20 et de 17h30 à 17h50.
Avec beaucoup d’envie de partage, de respect et de conviction, un grand nombre de personnes investissent Le Carreau du Temple depuis sa réouverture, il y a 10 ans. Dans cette collection de portraits s'inscrivant dans le projet Inside Out du photographe JR, sont mis·es à l'honneur celles et ceux qui participent à faire du Carreau du Temple un lieu ouvert et citoyen, inclusif, engagé sur le monde, et respectueux des diversités et des identités de chacun·e. Une action collective, sorte de fresque partagée, qui met en valeur une communauté d’habitant·e·s du quartier, d’associations, d’enseignant·e·s, de travailleur·e·s, d'artistes, de sportif·ve·s, de militant·e·s : une foule ouverte, joyeuse, en ébullition constante, qui participe au quotidien à l'éducation, au bien-être et au respect de chacun·e !
Crédit photo : Action Inside Out "La culture fait le mur !”, Group Leader : Alba Joanicot, Fresnes, France, 2021
Deux œuvres d'art exposées sur les vitres de la Halle, l'une monumentale, l'autre collective et photographique pour célébrer les 10 ans du Carreau du Temple. L'occasion de porter un autre regard sur l'édifice parisien et les personnes qui l'animent chaque jour !
Structure autoportée ronde (4 mètres de diamètre), tissu et bois, dispositif immersif vidéo
Le "jardin" est une structure auto-portée circulaire où l'on pénètre en quête d'une expérience immersive, contemplative et sensorielle. Au milieu d’une forêt, Sylvain Prunenec danse quatre textes extraits du Journal d'un Vaslav Nijinski au bord de la folie. L'auteur se confie sur sa douleur de vivre et sa quête humaine et spirituelle au prisme de son art : la danse, auquel il finit par renoncer. Les pas de cette danse, imaginés par Valeria Giuga, s'accordent avec cette prose obsessionnelle, violente, parfois incohérente et qui cherche à faire ressentir plutôt que faire comprendre.
La compagnie Labkine invite le public dans un dispositif immersif pour dévoiler la danse qui se cache derrière le Journal de Vaslav Nijinski. Valeria Giuga, directrice artistique et chorégraphe de la compagnie Labkine, a conçu les danses interprétées par Sylvain Prunenec.
Scène pour récit nu
Nach
Structure octadécagonale (18 façades) en latté frêne, vidéos, sons
En s'approchant des petites lucarnes d'une structure à 18 façades, le public accède à des images d’archives, des mémoires sonores, des témoignages, ou encore des pages de carnet de voyage… « Faire récit », c'est la nécessité de laquelle part Nach pour élaborer une structure s'apparentant à un peep-show, où l'oeil cherche activement à sonder un intérieur qui ne se dévoile qu'en certains endroits. L'artiste propose le récit fragmenté de son portrait en retraçant ses recherches, ses errances, et ses voyages.
La chorégraphe-interprète cherche à éveiller le désir chez les visiteur·euse·s, invité·e·s à se mouvoir au gré de leur propres envies, leur permettant une pluralité d'accès intimes à ses récits. Ici, il faut s'approcher tout près pour voir, et chaque panneau raconte des histoires, des apparitions dansées, comparables à des métamorphoses. Nach continue ainsi sa prise de parole, tout en se mettant à nu.
Le dispositif est accessible à tous les publics.
Projections
Films d'animation sur le thème Singularités du corps avec l'École des Gobelins
En continu
À travers le temps, le corps s'est peu à peu libéré dans l'expression de sa singularité en bousculant les codes de l'altérité en société. Mais comment faire résonner ces idées auprès d'un public (très) jeune ? Entrent en jeu les films d'animation réalisés par les étudiant·e·s de l'École des Gobelins pour le Festival Everybody.
Documentaire Long play senior tiré du spectacle éponyme d'Alexandre Roccoli
En continu
L'équipe artistique du spectacle Long Play Senior a mené des ateliers auprès de publics divers : détenu·e·s, pensionnaires de maisons de retraite, migrant·e·s… Des moments de lien, d'échange physique et de mémoriel intergénérationnel forts, qui ont été capturés au format vidéos d'archives pour dupliquer la visibilité d'un projet intergénérationnel inédit.
Entre structures circulaires à caractère immersif et projections vidéo, l'art contemporain investit la Halle du Carreau du Temple afin d'explorer les liens entre danse contemporaine, corps et arts à l'occasion du Festival Everybody !
Pierre Larauza développe une pratique tridimensionnelle au croisement de l’art et du documentaire. Un travail d’installation et de sculpture profondément ancré dans le réel qu’il qualifie de « sculpture documentaire ».
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International (WBI) et du CWB Paris, Centre Wallonie-Bruxelles/Paris - Hors-Les-Murs Constellations.
20 février 1998, Nagano
Sculpture, 7 x 1 x 2.25 m, 2021
Dédiée au saut périlleux arrière réalisé en 1998 par la patineuse artistique Surya Bonaly lors des JO de Nagano. Ce mouvement culte rentré dans l’histoire, symbole de la lutte d’une icône discriminée, d’une minorité, d’une différence.
20 octobre 1968, Mexico
Sculpture, 2 x 1.8 x 2.4 m, 2021
Cette sculpture fait écho au saut en hauteur historique de Dick Fosbury, réalisé lors des JO de Mexico 1968. Il fit découvrir au monde un mouvement inédit issu d’une transgression presque chorégraphique.
GAME ART
Djeff
Du game art à l'installation, ses œuvres invitent le spectateur à réfléchir et à prendre conscience de ces nouvelles modalités de la vie automatique. Ses installations jouent avec la fascination de l'homme pour la technologie, évoquant l'impact de leur évolution et de la vie humaine sur notre planète.
Hyper Olympic
Hyper Olympic est une simulation vidéoludique de l'épreuve reine des Jeux Olympiques : le 100 mètres ! Le but est de reproduire la course d’un(e) athlète en balançant alternativement de gauche à droite sur une dalle, comme interface renouvelée du joystick, le plus rapidement possible.
Réinterprétation du célèbre jeu PONG, cette œuvre explore le concept du multi joueur(se) projeté sur un écran pentagonal. Les limites de celui ci deviennent les limites du secteur de jeu. Jusqu'à 5 joueurs(ses) peuvent s'affronter avec une nouvelle fonction de rotation des raquettes a été implémentée : la balle peut être orientée pour viser un adversaire en particulier.
Conception : Djeff Programmation informatique : Michel Davidov (ENSAD)
EXPOSITION PHOTO
Collectif Lova Lova
Le Collectif Lova Lova est un duo de photographes et réalisateurs guyanais, formé par Léa Magnien et Quentin Chantrel, qui vit et travaille entre Cayenne, Marseille et Paris au grès des projets. Leurs photographies mettent en scène des personnages flamboyants et reflètent le regard que ces deux artistes portent sur un monde au sein duquel les cultures s’articulent, se confrontent, s’entremêlent et s’observent : un monde où les identités sont en perpétuelle évolution.
Festival Jogging 2021 - VisuelFestival Jogging 2022 - Visuel
De la sculpture à la photo, dans la lignée de l'Olympisme, l'art contemporain investit Le Carreau du Temple pour explorer de manière unique le dialogue entre les arts et le sport !
A Normal Working Day | Day 3611, 2019 de A Normal Working Day (Delgado Fuchs et Zimoun)
A Normal Working Day, collectif regroupant le duo iconoclaste Delgado Fuchs (Marco Delgado, NadineFuchs) et le plasticien Zimoun, travaille autour de la question « Qu'est-ce qu'une journée normale de travail ? ». Ici, le corps n’est pas seulement vecteur d’identité, il devient le matériau de base, où performance, mouvement et création visuelle se lient. L'installation mi-sérieuse, mi-triviale, joue sur le registre de l’équivoque et questionne, avec sensualité et acuité, la représentation et la mise en scène du corps. Pour les pantins désarticulés de taille humaine présentés au Carreau du Temple les danseurs deviennent images, icônes, acteurs de leur propre métamorphose. Les images sont animées dans un mouvement permanent par un système mécanique. Les pantins, deviennent ainsi autant d’individus singuliers formant une foule qui bruisse.
Dans sa pratique, Madison Bycroft utilise la performance, la sculpture, la vidéo et le paysage sonore pour explorer le genre, la subjectivité, l'identité et le soi. Joystick remet en question les codes sociaux et esthétiques du jeu vidéo. Le projet multimédia, interactif et immersif imite un jeu vidéo, mais un jeu où la désorientation est un principe directeur qui induit en erreur, où un personnage principal désobéissant ne prend même pas la peine de battre les adversaires.
Un projet en résidence d'artistes à Ubisoft, éditeur français de jeux vidéo, dans le cadre du programme PACT(e) mené par Le Carreau du Temple
INSTALLATION VIDEO
Annie et BOXE d'Éric Minh Cuong Castaing
L'installation vidéo met en scène les "corps empêchés". Croisant performance et cinéma, il offre à ceux-ci des moyens de réappropriation. Pour cette installation, Éric Minh Cuong Castaing filme Kamal, victime d’un AVC, et Annie, résidente de La Maison de Gardanne, un centre de soins pour patients en fin de vie. Atteints de maladies chroniques, cette ancienne danseuse et cet ex-boxeur professionnel·le·s réinventent et redécouvrent l’intensité d’être pleinement mobiles, aidés par les danseur·se·s qui interviennent tel·le·s des prothèses humaines, sensibles, et relationnelles, palliant aux insuffisances motrices.
En écho avec la programmation du spectacle Forme(s) de vie du chorégraphe
PEINTURE ET PHOTOGRAPHIE
Eva Nielsen
Née en 1983, l'artiste franco-danoise Eva Nielsen vit et travaille à Paris. Diplômée des Beaux-Arts de Paris, elle participe à la 16e édition de la Biennale de Lyon (2022) ainsi qu'au 23e prix de la Fondation Pernod Ricard. L'hybridation est au cœur de son travail. Ses tableaux explorent la frontière entre peinture et photographie, ses paysages sont comme des images palimpsestes : déposée par strates, en couches successives, par surimpressions. L’image apparaît à la fois une et multiple, incertaine et flottante.
Pour le Festival Everybody, cinq œuvres de l'artiste seront exposées, fruits d'une résidence (initiée dans le cadre du programme PACT(E) - programme de résidences d'artistes en entreprises du Carreau du Temple) au sein de l'entreprise Paprec en Île-de-France. Cette série de cinq toiles nous donne à voir des espaces mêlant nature et architectures qui apparaissent ici comme des traces d’humanité passée, donnant lieu à de multiples lectures et interprétations où tous les questionnements semblent possibles.
Crédits photo : Aphakie, 2021 - 190x140 cm - Acrylique, encres et sérigraphie sur toile
Un projet en résidence d'artistes au sein de l'entreprise Paprec en Île-de-France, dans le cadre du programme PACT(e) mené par Le Carreau du Temple
EXPOSITION PHOTO
Collectif Lova Lova
Le Collectif Lova Lova est un duo de photographes et réalisateurs guyanais, formé par Léa Magnien et Quentin Chantrel, qui vit et travaille entre Cayenne, Marseille et Paris au grès des projets. Leurs photographies mettent en scène des personnages flamboyants et reflètent le regard que ces deux artistes portent sur un monde au sein duquel les cultures s’articulent, se confrontent, s’entremêlent et s’observent : un monde où les identités sont en perpétuelle évolution.
Pour le Festival Everybody, huit photographies grand format seront exposées sur les vitres de la Halle.
De l'art vidéo aux installations mouvantes, en passant par les expositions XXL, l'art contemporain investit Le Carreau du Temple pour questionner la place des corps dans la société contemporaine.
La street culture « made in Africa » est à l'honneur de cette première édition du Festival Jogging, pour mettre en lumière cette nouvelle vague africaine insolite déjà considérée comme un véritable vecteur de changement social.
Manifestation organisée dans le cadre de la Saison Africa2020, avec le soutien de la convention Institut français + Ville de Paris.
Exposition photographique - David Nana Opoku Ansah (cozyshrt)
Dimanche 11 au samedi 17 juillet - 11h à 19h - Halle
Une exposition photographique de David Nana Opoku Ansah (cozyshrt) sur la scène skate de l’Afrique de l’Ouest. Des portraits issus de sa rencontre avec les jeunes stars skateurs comme Joshua Odamtten, Harmony Battaka, Jovita Ashi (Ghana) Modu Diongue (Sénégal), Blacky (Togo) Henry Okwubuasi (Nigeria), dont certains d’entre eux seront présents sur l’événement et pourront échanger avec le public.
Présence du photographe et de skateurs le dimanche 11 juillet.
Performance artistique live - Artsoul Kojo
Dimanche 11 juillet - 16h - Halle
Une performance live par Artsoul Kojo, un artiste peintre contemporain et skateur ghanéen. Autodidacte, Artsoul Kojo a commencé à peindre et créer de manière intensive comme un moyen de bousculer son introversion. Entre traits enfantins et formes élémentaires, son travail fusionne les aspects de la narration et de la poésie abstraite, avec des références au pop art et à l’impressionnisme.
Cours, démonstrations et skate jam
Dimanche 11 juillet - 12h à 18h - rue Spüller
Des sessions de skate avec l’école de skateboard de Chelles Cosanostra et des skateurs du collectif Surf Ghana venus spécialement pour l’occasion ! Une journée rythmée, qui se déroulera sur un module urbain créé sur-mesure pour l’événement en hommage aux sessions de glisse de l’Afrique de l’Ouest.
12h à 14h30 : cours de skate pour amateurs
14h30 à 18h : pratique libre, démonstrations et skate jam (mini-compétition de skate) avec inscriptions sur place
Les modules de skate seront également en accès libre tout au long du Festival Jogging :
Lundi, mardi, mercredi : 12h à 18h
Jeudi, vendredi : 12h à 17h
Samedi : 11h à 16h
Rencontre : L’impact des nouveaux sports de glisse en Afrique
Dimanche 11 juillet - de 14h à 15h
Une rencontre imaginée en partenariat avec Yard sur l’apport de ces nouveaux sports pour l’Afrique avec des réalisateurs, architectes, photographes et skateurs. Un échange original et moderne pour porter un regard neuf sur l’Afrique de l’Ouest. Cliquez ici pour plus d'infos
Beyond. An African Surf Documentary de Mario HainzlBig Wata de Gugi van der VeldenI'm Thalente de Natalie JohnsAFRICA RIDING de Liz Gomis & Aurélien BietteYASIS de Mosako Lowsso ChalashikaMANGO de Jonathan PinkardSHEESH ! d'Anthony Churchy
Projections de films
Dimanche 11 au samedi 17 juillet - de 11h à 19h
En partenariat avec Paris Surf & Skateboard Film Festival, une série de documentaires est programmée autour de la culture skate et surf en Afrique, une première connexion avec les nouvelles jeunes stars sur roulettes !
Beyond. An African Surf Documentary de Mario Hainzl Documentaire, Autriche, 2017, 1h51, version originale sous-titrée en français
Beyond explore la culture du surf au travers du Maroc, de la Mauritanie, de la Gambie et du Sénégal. Plongez dans les côtes les plus isolées du monde, où ces voyageurs ont passé trois mois à filmer, photographier, et interviewer des personnalités locales. Choc culturel et traditions en Afrique, découvrez comment le 21è siècle se frotte aux traditions.
Big Wata de Gugi van der Velden Documentaire, Pays-Bas, 2018, 1h19, version originale sous-titrée en français
Les jeunes habitants d’un village de pêcheurs du Sierra Leone ont découvert le surf qui est devenu rapidement leur raison d’être et de vivre. Au sein de cette communauté traditionnelle ouest-africaine, le club de surf local − le premier et le seul de Sierra Leone − organise un voyage au Liberia. Les surfeurs sélectionnés qui s’y rendent en reviennent avec un autre regard sur leur lieu de vie qu’ils étaient tellement désireux de quitter. Un nouveau regard. Un changement de point de vue. Émouvant. Édifiant.
I'm Thalente de Natalie Johns Documentaire, États-Unis, 2015, 1h28, version originale sous-titrée en français
Sans domicile fixe depuis l’âge de neuf ans, le skateur sud africain Thalente Biyela voyage à travers les États-Unis afin de réaliser son rêve : devenir un skateur professionnel. Ce film raconte, à travers son regard, comment il s’est sorti de son milieu d’origine et de la rue grâce à la pratique du skateboard.
AFRICA RIDING de Liz Gomis & Aurélien Biette Documentaire, France, 2018, 58 minutes, version originale sous-titrée en français
La série AFRICA RIDING part à la rencontre d’une communauté de "riders" qui participe à créer un nouvel ordre culturel et social en Afrique. Du Ghana au Rwanda, en passant par le Sénégal et l’Ouganda, ces fous de glisse nous confient les clés de leur "playground" : trottoirs cabossés, places désertées, routes cahoteuses ou encore pistes ensablés… Autant d’obstacles qui font de ces esprits libres de vrais guerriers sur l’asphalte comme dans la vie.
YASIS de Mosako Lowsso Chalashika Vidéo, Nigeria, 2020, 12 minutes, version originale sous-titrée en français
Nous sommes partis en tournée pour explorer nos pays voisins, à la recherche de spots de skate et de skateurs. Notre destination finale étant Accra au Ghana. Sur la route, nous nous sommes arrêtés pour faire du skate au Bénin, le pays voisin. Notre arrivée au Ghana coïncidait avec le festival Chale Wote.
MANGO de Jonathan Pinkard Vidéo, Nigeria, 2020, 8 minutes, version originale sous-titrée en français
Mango explore l'histoire du skate à Lagos. Dans les années 90, Lagos subit une vague de criminalité, si bien qu’il était imprudent d'errer dans les rues la nuit. Aujourd’hui, au contraire, les jeunes se rebellent et créent leur propre environnement et mode de vie pour parer au manque d'emplois et d'opportunités. C’est dans ce contexte qu’apparaît le skateboard.
SHEESH ! d'Anthony Churchy Vidéo, Nigeria, 2021, 11 minutes, film en anglais et sous-titré en français
Une vidéo de skate mettant en lumière une partie de la culture skate grandissante au Nigeria. Filmé, monté et réalisé par Anthony Churchy avec Mahmud MM, Ailrang Smart, MD Kabir, Ron Ossai, Angel Odelusi
Mais aussi :
DJ sets Afro Beats / Afro House
Dimanche 11 juillet - 12h à 19h
Un set musical dédié à la scène Afro Beats en Afrique, en partenariat avec Yard, sera proposé tout au long de la journée. Une sélection musicale pointue des artistes émergents africains !
Pop-up store
Dimanche 11 au mercredi 14 juillet - 11h à 19h
Une sélection de créateurs d’Afrique de l’Ouest expose leurs créations : skateboard en édition limitée, t-shirts, jeans et textile. La totalité des bénéfices sera reversée au collectif Surf Ghana pour la création de leur futur et premier skatepark à Accra.
Street food aux saveurs de l'Afrique de l'Ouest
Dimanche 11 juillet - 11h à 19h
La carte du bar du Carreau du Temple proposera des spécialités aux saveurs de l’Afrique de l’Ouest.
Partez à la découverte de la skate culture en Afrique de l'Ouest, à l'occasion de la première édition du Festival Jogging !
Le PodiHomme Instabilité - Chloé Ruchon (2018-2020)
Le podium revisité : quatre installations ludiques à expérimenter - Halle
L’expérimentation du PodiHomme Instabilité demande un jeu d’équilibre dans lequel celui ou celle qui prend la 1ère place doit composer et se maintenir avec le·la 2e et le·la 3e. Cette œuvre en trois variations questionne le côté éphémère de la réussite mais aussi l’aspect solidaire de cette dernière.
Invert Pyramid - Laurent Perbos (2019)
Art contemporain - Halle
Laurent Perbos utilise dans ses entreprises plastiques, l’objet usuel, commun, banal, issu de la consommation de masse comme matière dans un travail de forme. Dans l’oeuvre Invert Pyramid, l’aspect sculptural domine fortement. Les figures géométriques classiques comme le cube, le rectangle ou la sphère, tout comme la pyramide, sont des formes « parfaites », « idéales », « absolues » qui ne font référence à rien d’autres qu’à elles-mêmes. Cette disparition de la forme vise à créer chez le spectateur un brouillage des signes de ce qu’il perçoit : un court-circuitage entre la forme, la couleur et l’objet qui composent cette œuvre. Ici, le choix des couleurs de l’arc-en-ciel représente toutes les couleurs, c’est à dire la colorimétrie infinie. Laurent Perbos compare souvent l’image du spectre chromatique à celle de la palette du peintre car, sur cette dernière, est déjà contenue à l’état pur, les couleurs du tableau qu’il s’apprête à réaliser. En d’autres termes, avec toutes les couleurs, tous les tableaux sont réalisables et donc, par extrapolation, la figure de l’arc-en-ciel symbolise pour l’artiste le tableau ultime.
Trying to make a work of art by thinking of babylon… - Bruno Persat (2011-2020)
Art contemporain - Halle
Trying to make a work of art by thinking of babylon... est un dessin réalisé in situ à l’aide d’un ballon de football projeté sur un mur enduit de fusain, transformant l’espace d’exposition en terrain de jeu en amont de son ouverture au public. Laissant à notre imagination le soin de reconstruire le jeu, les traces des impacts du ballon sur le mur viennent rendre compte de cette action à travers un dessin abstrait à la composition aléatoire. Mais si cette oeuvre peut s’apparenter au geste d’un footballeur à l’entraînement, les empreintes du ballon en forme d’icosaèdres tronqués évoquent également l’aspect géométrique de certains wall drawings de l’artiste américain Sol Lewitt, dont il confiait la réalisation à ses assistants ou à d’autres personnes. Moins rigide et strict que les instructions laissées par Lewitt, le protocole de l'œuvre précisant que « le dessin est fini lorsque le désir du ou des joueurs s’en va » laisse de fait une part importante à la subjectivité et aux prises de décisions de la ou des personnes qui participent à sa réalisation.
Le public est invité à participer et à créer l'œuvre avec l'artiste Bruno Persat le dimanche 11 juillet toute la journée.
ENTROPIC NOW, une jeunesse de maintenant - Christophe Haleb - Cie LA ZOUZE (2019-2021)
Installation filmique - 80 min, en continu - Studio de Flore, au sous-sol
Avec cette installation filmique, le chorégraphe et réalisateur Christophe Haleb crée un espace de représentation d’une certaine jeunesse, où chacun·e d’entre eux·elles, exprime en corps, en paroles et en gestes, sa vision d’une autre société.
Ces films ont été réalisés entre août 2019 et juin 2021 dans les villes de Lyon, Valence, Amiens et Paris, en collaboration avec une multitude de jeunes rencontrés sur les terrains de leurs pratiques et dans leurs lieux de prédilection. L’ensemble des récits montés ici en multi-écrans nous tendent un miroir d’une jeunesse aux affects joyeux. Dans ces temps incertains, ils nous parlent d’une recherche existentielle, de désir et de désordre, de danse et d’entièreté, de besoins, de peurs, de projections de soi, de frustration sociale et d’engagement.
Se déploient autour de nous ces identités narratives, en images, en mouvements, en puissances et en fragilités, qui nous ouvrent un territoire du réel, une poétique de luttes et de revendications des jeunes de nos sociétés contemporaines. Des danses et des physicalités urbaines s'y développent dans une attention toute particulière aux lieux qui interrogent la place des jeunes dans l’espace public. Avec Christophe Haleb et son équipe se tissent des relations d’entrelacements liant les corps et les environnements à partir du chaos du monde de la jeunesse.
NB : L’installation filmique ENTROPIC NOW, une jeunesse de maintenant au Carreau du Temple devant s’adapter à l’espace du sous-sol et au protocole sanitaire, les temps performatifs avec les groupes de jeunes, habituellement proposés dans les autres villes, ne pourront pas avoir lieu.
Participants à l’écran : Fatma Ahmed, Gaspard Ajolet, Tao Alexandre, Solen Athanassopoulos, Alex Bellalem-Barbier, Joseph Berthier, Quentin Boily, Curtis Bouisset, Camille Bournat-Quérat, Lauryann Boury, Ariel Burnod, Kay Chaïeb, Emilie Chanrion, Bastien Charmette, Ylann Chichignoud, Vianney Coppens, Leana Cottin, Malo Courtier, Matéo Deschamp, Pierre Desmarais, Océane Dieu, Liam Djouzy, Lena Dompy, Garance Doré, Théo Dujardin, Marceau Dujardin, Raphaëlle Fabre-Misony, Jérémy Fortuna, Johan Garon, Jade Gaudry, Salomé Gonzalés, Salomé Guillot, Etienne Guittard, Louis Hurtrel D'arboval, Bazoumana Irié, Jonathan Kembila, Sephora Kibebe, Sacha Kibonge, Noémie Kpadounou, Arthur Krause, Jan Kusnierak, Johanna Lahuna, Pierre Lenoir, Anaelle Lion, Loane Mafille, Juliette Magniez, Noé Mallet, Emilien Masson, Eliaz Mazet, Kenza Mendy, Lou Mitanchey, Océane Niquet, Charlotte Norbert, Teem Othin, Balam Paulet-Laugeois, Romann Pialet, Clotilde Pinot, Margaux Pourpoint, Josselin Prat, Camille Prêt, Florine Quinet, Thibault Raoult, Yanis Sahnoune, Leïla Silkhider, Mateo Souillard, Sophie Tartaglia, Romain Teruel, Léonie Tiret, Faustine Tomala, Maya Van Nieuwenhove, Alice Vitry, Ruth Wandja Kasoneo, Fanny Warnault, Alexandre Zoppini | Conception, écriture et réalisation : Christophe Haleb | Image : Alain Trompette, Alberto Ploquin, Evan Rouillard | Montage et co-écriture : Bénédicte Cazauran et Sylvain Piot | Musique : Benoist Bouvot, Postcoïtum Damien Ravnich & Bertrand Wolff | Avec à l’écran la présence et la collaboration des jeunes rencontrés dans chacune des villes traversées | Prise de son : Aurélie Gaydon, Emmanuel Germond, Clément Toumit, Izia Wallerich et des étudiants en alternance de La Cinéfabrique | Assistants de réalisation : Christophe Le Blay et Olivier Muller | Création et régie lumière : Romain Rivalan | Régie générale: Florent Magnaudeix | Programmation et régie numérique : Sylvain Delbart | Administration, production et diffusion : Géraldine Humeau et Nicolas Beck
Production : La Zouze - cie Christophe Haleb | Coproduction : Entropic Now s’inscrit dans un processus de création qui se déploie dans différentes villes en coproduction avec La Biennale de la danse de Lyon, LUX scène nationale de Valence, La Maison de la Culture d’Amiens, Le Carreau du Temple à Paris, La Maison – CDCN Uzès Gard Occitanie | Soutien financier : Ministère de la culture (DGCA - Délégation à la danse) | La Zouze - cie Christophe Haleb est conventionnée par le Ministère de la culture - DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, et subventionnée par la Ville de Marseille, la Région Sud - Provence Alpes-Côte d’Azur et le Département des Bouches-du-Rhône.
Projections
Cassandro The Exotico ! de Marie LosierUn Projet Important de Louise Hervé et Clovis Maillet GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima de Nicolas FenouillatAGÔN de Florian PugnaireFaire la musique de Camille Llobet Where Is My (Deep) Mind? de Julien PrévieuxLa tonsure (after Marcel Duchamp) de Nøne Futbol Club (2015, 3 min 34)
Halle
Tout au long du festival en accès libre à partir de 11h, visionnez des œuvres vidéos qui questionnent les relations entre l’art et le sport. Sont projetés dans l'ordre suivant :
Cassandro The Exotico ! de Marie Losier (2018, 1h13)
Après 26 ans de vols planés et d'empoignades sur le ring, Cassandro, le roi des Exoticos – ces catcheurs gays qui dynamitent les préjugés – est incapable de s'arrêter. Le corps en miettes, pulvérisé, il va pourtant devoir se réinventer…
Réalisation : Marie Losier | Auteurs : Marie Losier, Antoine Barraud | Image : Marie Losier | Son : Marie Losier, Gilles Bénardeau | Montage : Ael Dallier Vega | Production / diffusion : Tamara Films, Tu vas voir, Garidi Films | Distribution : Urban Distribution International | Ventes internationales : Urban Distribution International
Un Projet Important de Louise Hervé et Clovis Maillet (2009, 38 min)
Dans un futur indéterminé, la société ChoSE s’est spécialisée dans l’implantation de souvenirs virtuels dans le cortex humain. La demande en matière de souvenirs se concentre essentiellement sur le sport, qui est devenu le principal – peut être le seul – centre d’intérêt. M. Caille, un de leurs clients, insiste pour aller sur la Lune, une destination touristique mal famée depuis que le Tennis-club lunaire s’est érigé en territoire autonome autocratique. Aussi bien les employés de ChoSE que les habitants de la Lune manient la désinformation, la chirurgie du cerveau, et les rumeurs d’épidémies, au service d’une âpre concurrence entre les tenants des divers clubs sportifs.
Louise Hervé & Clovis Maillet, Un Projet Important, film 16mm et vidéo HD transféré sur vidéo HD, 38’, 2009, production I. I. I. I. / co-production ARCADI, courtesy Galerie Marcelle Alix
GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima de Nicolas Fenouillat (2021, 21 min)
Ghost notes*, vibration, écho, silence, fantômes de bruit doux : une respiration de l’île et ses fantômes. Rencontre poétique entre 2 cultures sur l’ile d’Hashima au large de Nagasaki. Cette île japonaise abandonnée depuis 50 ans fut la plus densément peuplée au monde dans les années 60. L’histoire du Taïko, percussion traditionnelle japonaise et instrument à partition orale, a souffert de la perte de la plupart de ces maîtres à la suite de la bombe d’Hiroshima. Entre musique, danse, art martial, passé et présent, les deux percussionnistes ravivent les fantômes de l’île.
GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima | Nicolas Fenouillat 2021, 21min Au Taïko : Nori Kajio | À la batterie : Nicolas Fenouillat * Notes étouffées
AGÔN de Florian Pugnaire (2017, 18 min)
Agôn est un projet hybride, un film de sculpture. Il témoigne d’un processus de création et de destruction sous la forme d’une fiction, par la mise en scène d’un combat singulier dans un décor en perpétuelle mutation. Deux personnages munis de gants et de casques de boxe combattent dans des espaces qui, successivement, s’animent et se métamorphosent pour finalement s’autodétruire. L’onde de choc des coups échangés semble se répercuter sur les murs, qui craquent et se fissurent comme s’ils étaient soumis à une force invisible, voire surnaturelle. Quelque part entre les performances filmées de Bruce Naumann, les expériences d’atelier méticuleusement orchestrées de Fischli and Weiss, les films de Bruce Lee et ceux de John Carpenter, Agôn est un projet transdisciplinaire qui tend à ouvrir les frontières entre les médiums en combinant la sculpture, la performance et le cinéma.
AGÔN | 2016 | Film 2K, 18 min | Co-production : Kyrne, le FRAC PACA et le Centre Georges Pompidou. Avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, en partenariat avec le CNC et la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques | Courtesy Galerie Eva Vautier
Faire la musique de Camille Llobet (2017, 15 min 27)
Le décor : un grand vide de 9 m de hauteur et de 160 m2, l’intérieur de la pile du pont de contournement de Saint-Gervais (village de montagne) choisi pour l’occasion comme studio de tournage. Le souffle du torrent, les oiseaux qui nichent sous le pont, les quelques véhicules qui passent, la résonance du vide donnent l’identité sonore du lieu. Au centre de l’espace, un à un, des corps s’activent : ils ferment les yeux, se concentrent, exécutent une gestuelle singulière puis se réveillent. Ce sont des athlètes de différentes disciplines sportives qui procèdent à la répétition mentale de leurs parcours.
Selon le principe des neurones miroirs, on émet l’hypothèse qu’imaginer une action active plus ou moins les mêmes zones cérébrales que de réaliser physiquement cette action. C’est ce qui incite les sportifs à jouer avec la plasticité de leur cerveau par l’entraînement mental de gestes extraordinaires pour tendre vers des automatismes aussi ordinaires que de mettre un pied devant l’autre ou réagir à un danger. Escalade, ski, rallye automobile, bobsleigh, saut à la perche, voltige aérienne…chaque athlète a été précisément choisi pour sa pratique spécifique de l’entraînement mental et la complexité du décor dans lequel il évolue. Qu’il s’agisse de passer une chute d’eau de 12 mètres en kayak, de procéder à des sauts périlleux à ski sur les rebords d’un mur de neige de 7 mètres (half-pipe) ou de planer dans une combinaison ergonomique du sommet d’une montagne jusqu’au bas d’une vallée (wingsuit), il y a un écart burlesque entre ce qui se joue dans la tête de ces corps en eux-mêmes et leurs gestiques singulières dans ce grand vide de béton. Leur qualité de concentration quasi hypnotique, leur expressivité inconsciente, les bruits de leur respiration, leurs gestes réduits au stade de l’ébauche révèlent une chorégraphie de la pensée. Le titre est emprunté aux pilotes de la Patrouille de France qui nomment cet exercice « faire la musique », évoquant l’idée de ritournelle et de partition.
Avec Camille Cabrol, Mathieu Collet, Loïc Costerg, Vincent Descols, Romain Desgranges, Jérôme Grosset-Janin, Mathéo Jacquemoud, Anouck Jaubert, Oliver Marich, Marie Martinod, Lou Pallandre, Stéphane Pion, Thomas Roch-Dupland | Aide à la production : ville de Thonon-les-Bains et ville de Saint-Gervais-les-Bains.
Where Is My (Deep) Mind? de Julien Prévieux ((2019, 14 min 59)
Dans Where Is My (Deep) Mind ?, quatre performers incarnent différentes expériences de Machine Learning. A la fois expérimentateurs et sujet d’expérience, les acteurs donnent à voir une gamme de processus d'apprentissage automatique allant de la reconnaissance des mouvements sportifs aux techniques de négociation d’achat et de vente. Gestes et paroles codifiés, transférés à des machines ignorant tout du contexte culturel, produisent autant de dérapages ou d’erreurs inattendues, contrefaçons comportementales aux accents comiques.
Julien Prévieux, Where Is My (Deep) Mind?, 2019 | Vidéo HD, couleur, sonore, 14’59”
La tonsure (after Marcel Duchamp) de Nøne Futbol Club (2015, 3 min 34)
La tonsure (after Marcel Duchamp) expérimente l’infiltration du monde du football par l’art. Les artistes ayant constaté que les coupes de cheveux des footballeurs constituaient un des rares espaces d’expression libre dont ces derniers disposent, ils ont proposé à un ancien joueur de l’équipe de France, Djibril Cissé, de reproduire la célèbre Tonsure de Marcel Duchamp immortalisée par Man Ray. Les films et photographies de Cissé arborant cette nouvelle coupe ont circulé ensuite sur les réseaux actifs de la sphère footballistique. Nøne Futbol Club tente ainsi de cerner l’impact d’une image archétypale de la modernité, celle de Man Ray, sur les supporters. Le projet décline également ce signe visuel en objets, afin de questionner la notion d’esthétisme publicitaire.
Nøne Futbol Club, La tonsure (after Marcel Duchamp), 2015.
Tout au long du Festival Jogging, dans la Halle et en accès libre, des œuvres intrigantes qui questionnent notre rapport au jeu et au sport.