Bonnes joueuses #2

Pour cette nouvelle édition du cycle de rencontres « Bonne joueuses », Lauren Bastide convie sur la scène du Carreau du Temple la professeure de yoga Camille Teste, autrice et militante féministe, spécialisée dans les enjeux de justice sociale.

Dans l’essai Politiser le bien-être (Binge Audio, 2023), Camille Teste déploie une analyse des discours autour du « Bien-être » et dévoile la capacité de l’un des marchés les plus fertiles du néolibéralisme à être un vecteur idéologique, incitant chacun·e à porter seul·e la responsabilité de sa condition physique et psychologique. L’autrice montre que le « Bien-être » permet de masquer les problématiques structurelles ainsi que leurs sources.

Elle dénonce également les discours fascistes et sexistes pouvant se cacher derrière le développement personnel et appelle à la politisation du « Bien-être » en abordant ces activités comme des pratiques émancipatrices, voire comme des actes de résistance, tout en les rendant plus inclusives. Dans cette optique, elle propose des cours de yoga inclusifs et à prix libres, dont les bénéfices sont reversés à des associations.

Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.

Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».

Pour la deuxième rencontre du cycle Bonnes Joueuses, Lauren Bastide invite Camille Teste, ex-journaliste spécialisée dans les enjeux de justice sociale et autrice de l’essai « Politiser le bien-être ».

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Rugby is my Pride

Le libre arbitre dans le sport – Comment le rugby s'ouvre aux personnes LGBTQIA+ 

TABLES RONDES ET DISCUSSIONS

À l’occasion de la journée mondiale du Coming Out, le 11 octobre prochain, se tient au Carreau du Temple, le symposium Rugby is my pride, une première dans l’histoire des Coupes du Monde de Rugby et des Grands Evènements Sportifs Internationaux. France 2023, la Fédération Française de Rugby, la Ligue Nationale de Rugby ont souhaité prendre la parole et organiser un temps d’échange et de débat autour des problématiques d’inclusion qui leur sont chères et mettre sur le devant de la scène la lutte contre les discriminations LGBTQIA+, ainsi que la place essentielle du rugby et plus généralement du sport dans le changement des mentalités. 

Des expert·e·s et des institutions françaises et internationales, des joueur·euse·s professionnel·le·s, des représentant·e·s de la famille rugbystique et sportive ainsi que des universitaires seront présent·e·s afin de développer leur point de vue et de proposer des solutions pour l’inclusion et l’ouverture du rugby aux personnes LGBTQIA+ autour d'un programme de tables rondes et de temps d'échange.

PROGRAMME

Accueil dès 8h30

9h-9h30 : OUVERTURE OFFICIELLE - Allocutions avec :

  • Pierre Rabadan, Adjoint à la Maire de Paris en charge du sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine
  • Jacques Rivoal, Président du GIP (Groupement d'Intérêt Public) de la Coupe du Monde de Rugby 2023
  • Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques
  • Michel Poussau, Directeur exécutif de la Coupe du Monde de Rugby 2023
  • Florian Grill, Président de la Fédération Française de Rugby
  • René Bouscatel, Président de la Ligue Nationale de Rugby

SESSION 1 : MIXITÉ ET INCLUSION DES PERSONNES LGBTQIA+ DANS LE SPORT

Le système de genre sépare la société en deux groupes distincts et hiérarchisés (femmes/hommes). Aujourd'hui, les compétitions sportives accueillent des disciplines profondément genrées où les normes en matière de masculinité et de féminité favorisent les inégalités. En traçant historiquement et sociologiquement les contours de ce système de bi-catégorisation dans le sport, et un état des lieux de l'inclusion dans le rugby, les participant·e·s aux tables rondes (chercheur·euse·s, personnes expertes et/ou concernées) montreront ses effets en termes de mixité et ses conséquences sur les personnes LGBTQIA+.

9h30-10h30 - État des lieux, masculinité dans le rugby

Joris Vincent, Historien et Maître de conférences - Université de Lille I Bernard Pontneau, Président de la Section Paloise (Top 14) I Thomas Otton, Directeur RSE et Communication - Ligue Nationale de Rugby

10h30-11h30 - Table ronde 1 : Expériences de l'homophobie dans le rugby

Ben Cohen, Ex-champion du monde de rugby I Ben Owen, International Gay Rugby I Chloé Pelle, Joueuse internationale de rugby I Jérémy Clamy-Edroux, Pilier professionnel I Gareth Thomas, Joueur international de rugby

11h30-12h30 - Table ronde 2 : Bicatégorisation, féminité et mixité

Béatrice Barbusse, Sociologue - Université Paris-Est Créteil et Vice-présidente déléguée de la Fédération Française de Handball I Anaïs Bohuon, Socio-historienne - Université Paris Saclay I Laure Deseveaux - CADET (Commission anti-discriminations et égalité de traitement à la FFR) I Jean Baptiste Mullon, Vice-Président de la Fédération Française d'Echecs


12h30-13h30 - Pause


SESSION 2 - INCLUSION DES PERSONNES TRANSGENRES ET INTERSEXES DANS LE SPORT

Aujourd'hui, en raison du système de genre, les sportifs·ves transgenres et intersexes sont exclu·e·s des compétitions par la quasi-totalité des règlements qui s'appuient sur des données biologiques largement instrumentalisées (notamment lors de contrôles de féminité). Les participant·e·s amèneront leurs éclairages scientifiques et expertises sur ces discriminations structurelles, sur les expériences des personnes concernées, sur les bonnes pratiques et les représentations à déconstruire (équité, biologie...).

13h30 - 14h - Introduction : pertinence et enjeux de la session

Jean-Bernard Moles, Président de la CADET (Commission anti-discriminations et égalité de traitement à la FFR) I Présentation de l'étude empirique sur les personnes transgenres et intersexes dans le rugby français de 2021 à 2023

14h - 15h : Table ronde 3 - Expériences sportives transgenres

Felix Pavlenko, Doctorant à l'Institut d'études féministes et de genre - Université d'Ottawa I Alexia Cerenys, Joueuse de rugby, Halba Diouf, Sprinteuse athlétisme, Maddison Dennison, International Gay Rugby

15h - 16h : Table ronde 4 - Règlementations sportives, entre inclusion et exclusion

Julie Mattiussi, Maîtresse de conférences en droit privé et sciences criminelles - Université de Strasbourg I Pierre-Jean Vazel, Entraîneur I Sandra Forgues, Athlète olympique transgenre, membre de la CADET (Commission anti-discriminations et égalité de traitement à la FFR)

16h - 17h30 - Agora / discussion collective : Et maintenant on fait quoi ?

Échange et discussion collective | Conclusion avec Olivier Klein, Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBTQIA+ (DILCRAH)

17h30 - 18h - Mots de clôture par Florian Grill, Président de la Fédération Française de Rugby

Retrouvez le programme complet : cliquez ici !


Les tables-rondes et l’agora sont animées par Philippe Liotard, Chaire LGBTI+ du Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport, Université Lyon1 et Jean-Bernard Moles, président de la CADET FFR, Docteur en Sciences des Sports.


Inscriptions

Cette journée est ouverte à tou·te·s est accessible sur inscription :

Logo Coupe du Monde de Rugby 2023 France - Paris Ville Hôte
Logo Coupe du Monde de Rugby 2023 France - Bienvenue à Paris
Logo Fédération française de rugby
Logo Ligue nationale de rugby
Logo Ville de Paris

La grande famille du rugby se retrouve pour 4 tables rondes autour de l’inclusion et l’ouverture du rugby aux personnes LGBTQIA+, à l’occasion de la journée mondiale du Coming Out !

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Bonnes joueuses #1

Pour la reprise des rencontres au Carreau du Temple (et leur 5e anniversaire !), Lauren Bastide se penche avec ses invitées sur le sport, à l’heure des JO 2024. Le cycle s’appelle Bonnes joueuses, et évoquera de nombreux sujets comme la maternité des sportives, les violences sexistes et sexuelles dont elles peuvent être victimes, et les écarts salariaux et de médiatisation qu’elles subissent face à leurs homologues masculins, mais aussi les avancées et espoirs conduits par certaines d’entre elles avec courage et détermination.

L’édition du jeudi 12 octobre prochain verra sur la scène discuter Lauren Bastide et sa première invitée, Cécile Chartrain, cofondatrice en 2012 de Les Dégommeuses, association qui a pour but de faire avancer la place des femmes et des filles dans le foot et de lutter contre toutes les discriminations.

Inviter une politologue et militante n’est pas anodin, au moment de la démission du président de la Fédération royale espagnole de football, suite à son agression sexuelle à l’encontre de la footballeuse Jenni Hermoso. Intervenue le 10 septembre, cette décision arrive bien trop tard, et ce que l’on nomme « affaire Rubiales » a permis de (re)mettre au jour le sexisme dont sont victimes les sportives, et les agressions qu’elles subissent liées à leur genre.

Docteure en sciences politiques, Cécile Chartrain milite depuis une vingtaine d'années dans le mouvement féministe et lesbien et s'est engagée, avec d'autres, dans la création de plusieurs collectifs dont le fonds de dotation La LIG et le Front d'Habitat lesbien. Dans un milieu dans lequel les coming out restent rares en France, Les Dégommeuses travaillent autour de la visibilité et à la construction d'un espace safe pour les lesbiennes et personnes trans et non binaires.

Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.

Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».

Pour la rencontre d'ouverture du cycle Bonnes Joueuses, Lauren Bastide invite Cécile Chartrain, doctorante en sciences politiques, cofondatrice du fonds de dotation lesbien La LIG et de l'association Dégommeuses !

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Les Rencontres de la Sorbonne 2023-2024

Cultures d’eau

Cela fait désormais plus d’une décennie que les tensions et les revendications politiques se concentrent autour de l’accès aux ressources et de la protection des espaces naturels. De Notre-Dame-des-Landes, aux mobilisations contre la ligne à grande vitesse en Italie (NO TAV), jusqu’aux derniers épisodes à Sainte-Soline, l’action politique vise désormais la protection des terres et des modes de vie qui sont rattachés aux ressources qu’elle rend disponibles.

À partir de ce constat, il a semblé important pour les étudiant·e·s de master 1 Direction de Projets ou
Établissements Culturels de l’École des Arts de la Sorbonne (Université Paris1 Panthéon-Sorbonne) d’interroger l’expression culturelle de cette mobilisation autour de la protection de la viabilité de la planète et en particulier de l’accès à une ressource rare : l’eau.

Ce cycle de conférences se propose d’explorer les pratiques culturelles ainsi que les modalités qu’a prises cet engagement qui a trouvé à se décliner sous des formes très diverses. Ce sera l’occasion de rencontrer les créatrices et les créateurs qui ont fait de l’eau, de sa protection et de la garantie de son accès, le point de départ de leurs interventions culturelles et artistiques.

Cycle thématique de débats-conférences accueilli pour la huitième saison au Carreau du Temple, Les Rencontres de la Sorbonne proposent cette année d'étudier les pratiques culturelles autour de l'eau.

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Bonnes joueuses

Cette saison, à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le cycle de conférences Bonnes joueuses va se pencher sur le sport, à la fois porteur de sexisme, de racisme, de validisme, mais aussi vecteur d'émancipation pour les femmes et les minorités.

Monteront sur la scène de la salle de spectacle, pour donner à entendre une parole trop souvent invisibilisée, des championnes, des chercheuses et des journalistes qui luttent contre les discriminations de genre au sein d’un milieu que l’on qualifie souvent de masculin. Quelle place pour les femmes dans les grands rendez-vous sportifs ? Comment le sport peut-il être le vecteur des luttes féministes, notamment contre les violences sexuelles ? Par quels moyens s’affranchir des actes sexistes et discriminants autour de la grossesse, des règles, de la tenue vestimentaire ? Comment parle-t-on des sportives, comment les montre-t-on, combien les paye-t-on ? Les femmes ont-elles au fond vraiment le droit d’être championnes ?

À travers six rencontres, des femmes aux parcours divers, sportives, retraitées ou non, journalistes, coachs ou chercheuses, évoqueront ces questions autour d’un sujet plus universel qu’il n’y paraît. Pas forcément si bonnes joueuses que ça.

Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.

Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».

Pour la cinquième année, la journaliste Lauren Bastide et ses invitées questionnent le genre sur la scène du Carreau du Temple.

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Rencontre

En 1998, la triple vice-championne du monde de patinage artistique Surya Bonaly tente le salto arrière (cliquez ici pour visionner la performance), malgré l’interdiction lors des JO de Nagano.

Figure culte d’une icône, le « Bonaly » est à l'honneur de la sculpture de Pierre Larauza, 20 février 1998, Nagano, présentée dans la Halle pendant le Festival Jogging.

Le Carreau du Temple et Lauren Bastide invitent la championne de patinage artistique Surya Bonaly pour échanger sur son parcours de sportive, les défis et les obstacles qu’elle a dû relever.

Une rencontre au sommet avec la journaliste Lauren Bastide et la championne de patinage artistique Surya Bonaly pour échanger sur son parcours de sportive !

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Corps outils

Jusqu’où peut-on maltraiter, exploiter, utiliser des corps au profit d’une réalisation artistique, qu’elle soit, ou non, profitable financièrement ?

À travers la mise en œuvre de cette webconférence sur la thématique des corps outils, nous traiterons du corps comme outil de production artistique. La psychologue et psychanalyste Simone Korff-Sausse définit que « le corps humain devient la matière première du geste esthétique, au moyen d’une mise en chantier des explorations corporelles sans limites, sans scrupule, sans souci d’épargner la douleur. La peau à la place de la toile, les liquides du corps à la place de la peinture, le bistouri du chirurgien à la place du pinceau ou du burin du sculpteur ».

Notre intention inspirée de ces mots sera de montrer comment le corps humain dans sa matière organique demeure un produit ou « moyen » efficace à la création artistique. Nous pouvons dès lors penser aux artistes qui mènent des expériences que l’on qualifierait de « troublantes » avec leur corps, prenant par exemple la forme d’implants faciaux, de performances mettant en scène des corps maltraités etc. À ceci s’ajoutera une réflexion autour de la problématique de l’exploitation des corps dans certaines formes d’art comme par exemple des corps utilisés comme marchandise exploitable.

Notre thématique soulève aussi l’enjeu des représentations sexistes où le corps - notamment celui des femmes - est exploité, utilisé pour vendre, notamment dans le monde de la mode où les corps des femmes mannequins sont rendus à l’état d’objet, de cintre, ou encore dans la photographie, le cinéma…

Les Rencontres de la Sorbonne clôturent le cycle dédié aux politiques culturelles des corps avec une dernière webconférence sur les corps outils, avec pour invité·e·s Simone Korff-Sausse, Lucile Boiron et Deborah De Robertis.

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Faire Corps #8

Pour la huitième rencontre de l’opus Faire Corps au Carreau du Temple, Lauren Bastide reçoit Isabelle Cambourakis. Enseignante, chercheuse spécialiste des mouvements sociaux, éditrice et militante écoféministe, Isabelle Cambourakis a créé la collection féministe Sorcières, au sein des éditions Cambourakis. Elle vient de préfacer la réédition de l’ouvrage de Françoise d’Eaubonne, Contre-violence ou la résistance à l’Etat (Cambourakis) qui interroge les différentes formes de résistance collective et préconise l’action directe pour lutter contre les oppressions systémiques.

Isabelle Cambourakis a aussi co-écrit Retour à La Hague (Cambourakis, 2022), un texte qui témoigne des liens entre les pensées féministe et antinucléaire. Elle a participé à de nombreux rassemblements en faveur de la préservation de l’environnement et a expérimenté le corps comme outil de lutte politique. Récemment elle s’est d’ailleurs rendue en avril 2023 à Sainte-Soline pour s’opposer à la construction des mégabassines, et a assisté en première ligne aux violences infligées par les forces de l’ordre aux militant·e·s écologistes. 

Ensemble, Lauren Bastide et Isabelle Cambourakis exploreront l’idée de corps social. Comment le corps collectif peut-il incarner une résistance face à la violence politique ? En quoi le livre comme résistance à un ordre dominant peut-il être une métaphore du corps dans l’espace public ? 

Rencontre de clôture pour le cycle « Faire Corps » de Lauren Bastide avec pour invité·e Isabelle Cambourakis, enseignante, éditrice et chercheuse indépendante !

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Faire Corps #7

Pour la septième rencontre du cycle autour du thème Faire Corps, Lauren Bastide convie la sociologue Rachida Brahim sur la scène du Carreau du Temple.

Rachida Brahim est l’autrice du livre, adapté de sa thèse La Race tue deux fois : une histoire des crimes racistes en France (1970-2000) (Syllepse, 2021) dans lequel elle s’est appuyée à la fois sur des témoignages et sur des archives des pouvoirs publics pour analyser 731 crimes racistes. 

Sociologue, elle identifie le processus de racialisation à l’origine des violences policières : la construction discursive par les pouvoirs publics des corps des personnes racisées comme déviants, dangereux, indisciplinés, issue de représentations héritées de la période coloniale. Rachida Brahim pointe en outre l’inefficacité de la loi qui empêche de reconnaître le caractère raciste des violences policières.

Rachida Brahim inscrit son travail dans une perspective de soin, de réparation. Thérapeute, elle propose un accompagnement qui mêle plusieurs formes de savoirs au sein duquel le corps est central. Sa pratique est corrélée aux travaux scientifiques de l’Observatoire pluriversel des rapports sociaux dont elle est la créatrice.

Comment le processus de racialisation, au cours duquel les pouvoirs publics se réapproprient et invalident les corps des personnes racisées, mène-t-il aux violences policières ? Comment, à travers l’étude de la racialisation de certains corps, pouvons-nous établir une continuité entre les crimes coloniaux et les violences policières ?

Pour la septième rencontre du cycle Faire Corps, Lauren Bastide invite l'autrice, sociologue et psychanalyste Rachida Brahim.

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Corps en circulation

Exister dans l’espace public : une liberté partagée ?

Les nombreuses campagnes récentes d’aménagement transitoire des villes ont mis en avant un constat sans appel : tous les corps n’ont pas la même liberté de circulation. Les personnes racisées, sexisées, non-hétéro-normées ou en situation de handicap sont implicitement ou explicitement exclues de l’espace public.

Lors de notre conférence, nous souhaitons interroger la circulation contemporaine des corps et la manifestation de ces inégalités dans les pratiques culturelles. Comment peut-on penser la circulation des différents corps en respectant la liberté, la sécurité et l’intégrité de chacun ? Comment les artistes s’emparent du sujet de la liberté de circulation dans l’espace public ?

Pour répondre à ces questions, nos invitées vont comparer leurs perspectives du sujet, qu’elles soient artistiques, sociologiques ou urbanistiques, autour de la table virtuelle du Carreau du Temple.

Crédit photo : © Lucie Belarbi

Sur la thématique des politiques culturelles des corps, Les Rencontres de la Sorbonne reviennent avec une deuxième webconférence sur les corps en circulation, avec pour invité·e·s Lucie Belarbi, Lucie Chappet et Meltem Yildiz !

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