Au programme du dernier jour du festival : des spectacles en soirée, des ateliers créatifs, une rencontre, un cours de danse, des installations vidéo et des expositions axées sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
Un cœur réduit à un point
de Marie-Jo Faggianelli 18h-18h25 Studio de Plume
Marie-Jo Faggianelli explore les liens entre passé et présent, utilisant le crin végétal comme symbole de mémoire et de légèreté. Ce spectacle interroge la notion de temps dansé et passé, dans un dialogue poétique entre mémoire et réinvention.
Dans un solo en forme de récit chorégraphique et autobiographique, Myriam Soulanges plonge dans son histoire familiale pour dessiner les lignes d’une pièce dénonçant la domination patriarcale et coloniale. Danse, parole et archives sonores s'entremêlent pour interroger petite et grande Histoire.
Danser Ensemble est un spectacle d'Alice Davazoglou, jeune femme trisomique passionnée de danse, qui réinvente la place des personnes en situation de handicap dans la danse contemporaine. Elle partage sa création avec dix chorégraphes-interprètes, mettant en valeur l'inclusion, la diversité des corps et la collaboration collective.
de Lenio Kaklea / BODHI PROJECT 22h-23h10 Salle de spectacle
Interprété par 5 formidables danseurs·euses du BODHI PROJECT, Chemical Joy dresse une critique douce mais efficace des contradictions de la culture jeune d'aujourd'hui. Visible pour la première fois en France à l'occasion d'une tournée dans les plus grands festivals européens de danse !
Ateliers créatifs / 14h-18h / Gratuit sur inscription
Lunettes de métamorphose avec Lucas Tortolano, tarot inclusif avec Richard Otparlic, illustrations et lutte contre la grossophobie avec Anne-Isabelle Lucas et les étudiant·es de l'École de Condé, broderie militante avec Marthe Drucbert, atelier d'images avec Fabrication Maison et les écoles partenaires.
14h-15h15 / En partenariat avec Le Rainbow Day & Night et La Magnanerie / Salle de spectacle
Dans un contexte où les artistes LGBTQIA+ et/ou racisé·es subissent des entraves multiples et imbriquées, cette rencontre se propose d’explorer comment l’intersectionnalité peut éclairer et enrichir la création artistique et les politiques culturelles. Modérée par Audrey Couppe de kermadec, journaliste, écrivain·e artiste et performeur·euse.
Invité·es :
Akène Lenoir, chorégraphe et membre du collectif Lundy Grandpré
Anouk Aspisi, codirectrice artistique du Festival Bolzano Danza (Italie), ex-conseillère spectacle vivant, musiques et art visuel auprès de la ministre de la Culture
Nadia Vadori-Gauthier, Denis Darzacq, Alice Davazoglou et Thibaut Ras, Fabrication Maison En continu / 13h30-18h
Entre expositions photo et installations vidéo, les arts visuels investissent la Halle du Carreau du Temple afin d'explorer les liens entre danse contemporaine, corps et art à l'occasion du Festival Everybody.
Au programme : des spectacles en soirée, un cours de danse, des ateliers, des installations vidéo et des expositions axées sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
Un cœur réduit à un point
de Marie-Jo Faggianelli 18h-18h25 Studio de Plume
Marie-Jo Faggianelli explore les liens entre passé et présent, utilisant le crin végétal comme symbole de mémoire et de légèreté. Ce spectacle interroge la notion de temps dansé et passé, dans un dialogue poétique entre mémoire et réinvention.
Dans un solo en forme de récit chorégraphique et autobiographique, Myriam Soulanges plonge dans son histoire familiale pour dessiner les lignes d’une pièce dénonçant la domination patriarcale et coloniale. Danse, parole et archives sonores s'entremêlent pour interroger petite et grande Histoire.
Danser Ensemble est un spectacle d'Alice Davazoglou, jeune femme trisomique passionnée de danse, qui réinvente la place des personnes en situation de handicap dans la danse contemporaine. Elle partage sa création avec dix chorégraphes-interprètes, mettant en valeur l'inclusion, la diversité des corps et la collaboration collective.
de Lenio Kaklea / BODHI PROJECT 22h-23h10 Salle de spectacle
Interprété par 5 formidables danseurs·euses du BODHI PROJECT, Chemical Joy dresse une critique douce mais efficace des contradictions de la culture jeune d'aujourd'hui. Visible pour la première fois en France à l'occasion d'une tournée dans les plus grands festivals européens de danse !
Nadia Vadori-Gauthier, Denis Darzacq, Alice Davazoglou et Thibaut Ras, Fabrication Maison En continu / 17h30-19h
Entre expositions photo et installations vidéo, les arts visuels investissent la Halle du Carreau du Temple afin d'explorer les liens entre danse contemporaine, corps et art à l'occasion du Festival Everybody.
Marie-Jo Faggianelli habite les espaces scéniques comme elle habite le monde : avec une poésie singulière et une présence qui traverse le temps. Depuis des années, elle sillonne ces espaces avec insistance, inscrivant son corps et son art dans une durée qui dépasse le présent. Sa danse, profondément ancrée dans un rapport au temps englobant passé, présent et futur, se déploie dans une forme d'intemporalité.
Dans cette démarche, Marie-Jo Faggianelli a ressenti le besoin de revisiter une pièce fondatrice de son parcours : Un Cœur réduit à un point. Créé en 1997 aux Chorégraphiques de Tours, ce solo emblématique incarne les liens profonds qu’elle tisse entre passé et présent. Cette œuvre fait résonner les échos d’une mémoire vivante, où le crin végétal, à la fois source d’inspiration et élément scénographique, joue un rôle central. Ce matériau, mobile et poétique, devient un support de rêverie et nous invite à une introspection, tout en nous libérant de notre condition de pesanteur.
Un Cœur réduit à un point est aussi la mémoire vivante de Ciel intermédiaire, une autre œuvre fondatrice de Marie-Jo Faggianelli. À travers ce solo, elle questionne la notion de temps dansé, un temps épaissi et enrichi par les années, porté par une quête poétique sans fin. Le corps, allégé et conscient des métamorphoses successives, révèle des espaces d’éternité traversés par la danse.
Cette reprise d’Un Cœur réduit à un point pose la question de la relation entre l’inaltérabilité de la danse et l’instabilité du corps, marqué par le passage des années. Comment maintenir la pureté de la danse, à presque trente ans d’intervalle, tout en faisant face aux transformations physiques inévitables ? Ce projet explore cette tension avec délicatesse, dans un dialogue entre la mémoire du corps et sa perpétuelle réinvention.
Marie-Jo Faggianelli revisite son solo fondateur qui tisse les liens entre passé, présent et futur, questionnant l’intemporalité de la danse et la mémoire du corps à travers le temps.
Le Festival Everybody, imaginé par Le Carreau du Temple, célèbre toujours plus la diversité des corps et l’inclusivité. Au programme : spectacles, cabaret drag, ball voguing, cours de danse, rencontres, ateliers participatifs & soirée clubbing !
Du 14 au 18 février, le Festival Everybody programme des artistes pluridisciplinaires, chorégraphes, danseurs·euses, plasticiens·nes, artistes visuels, qui déconstruisent les stéréotypes liés au genre, à la couleur de peau, au handicap ou encore à l’âgisme. 5 jours pour aborder la question des identités et des différences, découvrir des artistes français et internationaux soudé·es par leur engagement autour de ces questions des corps multiples. Et une soirée d’ouverture qui s’annonce explosive avec le collectif pluridisciplinaire LA CREOLE qui promet d’enflammer le dancefloor !
Initié par Le Carreau du Temple, le Festival Everybody revient pour une quatrième édition en poursuivant son interrogation sur la place du corps dans nos sociétés contemporaines.
14h30-15h / Studio Plume / Tarif unique à 5€ / Enfants de 4 à 8 ans
Un petit garçon peut-il se rêver en sirène ? Une drag queen peut-elle s’adresser aux enfants ? Inspiré de la Mermaid Parade de Coney Island, l’envoûtant livre pour enfants de Jessica Love donne libre cours à la fantaisie du petit Julian et nous dit la futilité des barrières genrées et culturelles. Soa de Muse s’empare avec grand appétit de l’aventure de Julian afin d’évoquer la possibilité de choisir librement ses modèles et de se projeter au-delà des références du genre. Les plus belles pages s’inspirant d’une parade new-yorkaise de drag queens, le naturel et l’innocence de Julian est une sirène nous font goûter à la liberté de se définir selon ses désirs les plus intimes.
"Alessandro Sciarroni, l'un des italiens les plus passionnants de sa génération, nous livre une transe joyeuse sur fond de musique électro." La Terrasse
Dans Save the last dance for me, Alessandro Sciarroni tente de réanimer les pas d’une danse bolonaise en voie d’extinction : la Polka Chinata. Remontant au début des années 1900 et dansée originellement uniquement par des hommes, elle se veut exigeante physiquement et presque acrobatique. Le chorégraphe fait s’enlacer, tournoyer les danseurs Gianmaria Borzillo et Giovanfrancesco Giannini pour prolonger un travail de documentation d’une tradition datant des années 60. La performance est conçue comme un temps d’échange et de proximité avec le public, libre de prendre part aux mouvements des deux danseurs pour créer une communauté faisant résonner cette danse ancestrale dans le présent.
Vibrez pour nos 10 ans avec des spectacles inclusifs et captivants à l'image du Carreau du Temple : une performance de danse au plus près du public dans la Halle, une lecture enchantée pour les plus petits au studio Plume !
Studio Plume / Lundi 21 et mardi 22 février à 16h / Entrée libre
Ouvrir La Voix (2017, 122 minutes) est un documentaire, réalisé par la réalisatrice et auteure Amandine Gay, sur les femmes noires issues de l’histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Le film est centré sur l’expérience de la différence en tant que femme noire et des clichés spécifiques liés à ces deux dimensions indissociables de l’identité « femme » et « noire ». Il y est notamment question des intersections de discriminations, d’art, de la pluralité des parcours de vies et de la nécessité de se réapproprier la narration.
VIDÉOS D'ART
Le corps dans l'art
Halle / En continu / Entrée libre
Au début du XXe siècle apparaît une forme d’art d’un nouveau genre, la performance. Dans les années 1960 et 1970, le corps comme point de départ de la création connaît un essor considérable. L’art sort de l’atelier et se représente, dans un temps et un lieu donné, parfois devant un public. La perfomance change les points de vue et les paradigmes que l’on a sur les arts visuels, bouleverse nos représentations et choque même parfois. Autant de gestes qui permettent la remise en cause de questions sociales, raciales, ou de genre à l’œuvre dans la société. Le Carreau du Temple propose une sélection d’œuvres vidéos relatant ces actions corporelles documentées, à travers de grands noms de l’histoire de l’art.
Découvrez une sélection d'œuvres documentaires et d'art vidéo durant le festival Everybody !