Les vingt œuvres réunies sur le Festival Jogging, se réfèrent de près ou de loin à l’univers du sport. Elles racontent des histoires de sport, certes, mais pas seulement. Elles parlent également de l’état du monde, de la condition des êtres vivants, humains et animaux. Elles posent aussi des questions à l’art : figures et représentations, matériaux, teneur symbolique et jusqu’au périmètre de circonscription de la réalité mouvante qu’on désigne sous ce terme.
La Halle du Carreau du Temple n’est pas un musée, encore moins un white cube, aussi les œuvres qu’on y installe dans le cadre du Festival Jogging ne revendiquent en rien je ne sais quelle autonomie méfiante ou hautaine ; au contraire elles s’installent benoîtement au beau milieu des flux, dans le joyeux brouhaha d’un rassemblement éphémère. Ce faisant, elles répondent à une idée de l’art qui, tout en cultivant sa spécificité, s’inscrit au cœur d’une réalité dont on ne saurait le séparer.
Si les JOP de Paris sont à présent derrière nous, souvenir, souvenir, les œuvres d’art, quelle que soit la date de leur création, sont, elles, toujours devant nous : ici et maintenant, demain, toujours. Leur réunion dans cet espace festivalier entend montrer qu’entre culture populaire et culture savante, art populaire et art des musées, courre une ligne continue sur laquelle s’inscrivent sans rupture les formes et les objets. Partant, il n’y a qu’un monde, le nôtre, et il convient de l’habiter ensemble.
Jean-Marc Huitorel Commissaire de l'exposition
Listes des artistes
Bianca Argimon
Camille Holtz
Estelle Hanania
gethan&myles
Johanna Cartier
Jean-Yves Brélivet
Laurent Perbos
Lilian Bourgeat
Louka Anargyros
Marianne Dupain
Noel W. Anderson
Nøne Futbol Club
Pascal Rivet
Richard Fauguet
Liste des artistes, programme vidéo
Fiona McMonagle
Lorraine Féline
Muriel Toulemonde
Sarah Trouche
Zuzanna Janin
Quelques-unes des œuvres de l'Exposition Jogging
Marianne Dupain, Vestiaire, 2021
Bois, textile et matériaux divers
Le vestiaire est à la fois un mobilier et un espace. C’est le lieu transitoire des corps sportifs. L’objet textile que Marianne Dupain y suspend évoque les abdominaux des bodybuildeuses.
Marianne Dupain est née en 1989 à Saint-Étienne. Elle vit et travaille à Paris.
Haltère en fonte. Dimensions variables. Production Fondation Villa Datris.
L’œuvre 501 kg fait écho au record du monde de soulevé de terre Deadlift réalisé par l’athlète islandais Hafpór Júlíus Björnsson le 2 mai 2020 hors compétition. Essayer de soulever ce poids, c’est se projeter dans le corps de l’athlète sans jamais y parvenir.
Laurent Perbos est né en 1971 à Bordeaux. Il vit et travaille à Marseille.
Comme Icare, le champion britannique Tom Simpson est mort d’avoir voulu trop vite atteindre les sommets. Ce vélo troué - dopage mécanique ? - en témoigne. Émotion autant que regard critique.
Gethan Dick, née en 1980 à Belfast et Myles Quin, né en 1970 à Londres. Ils vivent et travaillent à Marseille.
Ensemble de 10 silhouettes de bois peint représentant 10 champions cyclistes d'équipes professionnelles différentes. Glycéro sur volige de sapin.
Ces silhouettes où chacun peut se faire photographier en champion cycliste témoignent du talent de l’artiste à restituer par les moyens de l’art un contexte de joie sportive et populaire.
Pascal Rivet est né en 1966 à Quimper. Il vit et travaille entre Guipavas et Pont-de-Buis-lès- Quimerch.
Johanna Cartier, Ce n'est pas forcément un but en soie, 2022
Matériaux : gazon synthétique, cage de foot, voile polyester, strass, jerricanes, adhésif, tétine de biberon
Vision tendrement critique d’un but de football enjolivée par les espoirs amoureux des jeunes filles en milieu rural. Les brillants, la mobylette, le terrain de foot…
Johanna Cartier est née en 1996 à Joigny. Elle vit et travaille à Marseille.
Suspended cotton tapestry, 426.7 x 579.1 cm (168 x 228 in). Courtesy Zidoun-Bossuyt Gallery
L’iconographie dominante des œuvres de Noel W. Anderson est celle des stars africaines américaines de la NBA, ces corps noirs aussi efficaces que séduisants auxquels on réduit trop souvent l’image des minorités racisées. C’est le sujet de cette immense tapisserie dont les plis redoublent la distorsion des sujets.
Noel W. Anderson est né en 1981 à Louisville (USA). Il vit et travaille à New York.
Une exposition sur l'univers du sport qui interroge la condition humaine et les enjeux de l'art dans le monde contemporain !
La Flemme Olympique est une installation immersive et interactive qui réinvente l’esprit des Jeux Olympiques en inversant leurs valeurs. Alors que l’Olympisme célèbre « Citius, Altius, Fortius » (Plus vite, plus haut, plus fort), La Flemme Olympique met à l’honneur « Tardius, Bassus, Minus » (Moins vite, moins haut, moins fort).
Le public est invité à explorer six fonds verts, représentant un stade olympique réparti en six épreuves ludiques et décalées. Chaque espace est consacré à une thématique, en lien avec le concept de La Flemme Olympique. Parmi les épreuves : des barres d’haltérophilie envahies par la végétation, un chronomètre chronophage ou encore un starting block face à un mur.
Chaque fond vert est accompagné d’un cartel affichant un QR Code, appelé QueerCode. Le public est invité à le scanner avec son téléphone pour découvrir un décor virtuel mettant en scène des penseur·euses (philosophe, biologiste, psychologue, sociologue...) invité·es par Claire & Mélanie, qui déploient leur pensée critique en lien avec le concept de La Flemme Olympique. On retrouve, par exemple, Marcello Vitali-Rosati, philosophe du virtuel et de l’identité numérique, auteur de L’éloge du Bug, Hélène L’Heuillet, psychanalyste et autrice de L’éloge du retard, Caëla Gilespie et son travail sur l’inertie politique, Jean-Miguel Pire, sociologue et historien, Alexis Pauline Gumbs, écrivaine, chercheuse et activiste, Olivier Hamant, chercheur en biologie, Anaïs Bohuon, socio-historienne du corps, du sport et du genre.
Le duo Claire & Mélanie présente les épreuves et, quand ça leur chante, performe en direct les pensées des invité·es virtuel·les par des chansons, des chorégraphies et des sketchs, incarnant ainsi leur concept phare : la "variété intellectuelle". Claire & Mélanie vénèrent les digressions, les bugs, les pas de côté, les chemins de traverse, les ratés, les retards, les tâtonnements et les dysfonctionnements. Elles démontrent que se perdre est parfois plus utile que de trouver son chemin.
Face à l’impératif fonctionnel, le chaos créatif devient leur terrain de jeu. Dans cet univers décalé, le public est invité à lâcher prise et à expérimenter La Flemme Olympique, un lieu où la lenteur, l’humour et la réflexion sont au cœur de l’expérience.
Une installation immersive et participative qui détourne l'esprit des Jeux Olympiques en célébrant la lenteur, l'humour et la réflexion à travers des épreuves décalées et des performances interactives !
Au programme du dernier jour du festival : des spectacles en soirée, des ateliers créatifs, une rencontre, un cours de danse, des installations vidéo et des expositions axées sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
Un cœur réduit à un point
de Marie-Jo Faggianelli 18h-18h25 Studio de Plume
Marie-Jo Faggianelli explore les liens entre passé et présent, utilisant le crin végétal comme symbole de mémoire et de légèreté. Ce spectacle interroge la notion de temps dansé et passé, dans un dialogue poétique entre mémoire et réinvention.
Dans un solo en forme de récit chorégraphique et autobiographique, Myriam Soulanges plonge dans son histoire familiale pour dessiner les lignes d’une pièce dénonçant la domination patriarcale et coloniale. Danse, parole et archives sonores s'entremêlent pour interroger petite et grande Histoire.
Danser Ensemble est un spectacle d'Alice Davazoglou, jeune femme trisomique passionnée de danse, qui réinvente la place des personnes en situation de handicap dans la danse contemporaine. Elle partage sa création avec dix chorégraphes-interprètes, mettant en valeur l'inclusion, la diversité des corps et la collaboration collective.
de Lenio Kaklea / BODHI PROJECT 22h-23h10 Salle de spectacle
Interprété par 5 formidables danseurs·euses du BODHI PROJECT, Chemical Joy dresse une critique douce mais efficace des contradictions de la culture jeune d'aujourd'hui. Visible pour la première fois en France à l'occasion d'une tournée dans les plus grands festivals européens de danse !
Ateliers créatifs / 14h-18h / Gratuit sur inscription
Lunettes de métamorphose avec Lucas Tortolano, tarot inclusif avec Richard Otparlic, illustrations et lutte contre la grossophobie avec Anne-Isabelle Lucas et les étudiant·es de l'École de Condé, broderie militante avec Marthe Drucbert, atelier d'images avec Fabrication Maison et les écoles partenaires.
14h-15h15 / En partenariat avec Le Rainbow Day & Night et La Magnanerie / Salle de spectacle
Dans un contexte où les artistes LGBTQIA+ et/ou racisé·es subissent des entraves multiples et imbriquées, cette rencontre se propose d’explorer comment l’intersectionnalité peut éclairer et enrichir la création artistique et les politiques culturelles. Modérée par Audrey Couppe de kermadec, journaliste, écrivain·e artiste et performeur·euse.
Invité·es :
Akène Lenoir, chorégraphe et membre du collectif Lundy Grandpré
Anouk Aspisi, codirectrice artistique du Festival Bolzano Danza (Italie), ex-conseillère spectacle vivant, musiques et art visuel auprès de la ministre de la Culture
Nadia Vadori-Gauthier, Denis Darzacq, Alice Davazoglou et Thibaut Ras, Fabrication Maison En continu / 13h30-18h
Entre expositions photo et installations vidéo, les arts visuels investissent la Halle du Carreau du Temple afin d'explorer les liens entre danse contemporaine, corps et art à l'occasion du Festival Everybody.
Au programme : un cours de voguing pour se mettre en jambe, suivi du grand ball voguing tout l'après-midi avec la crème des vogueurs·euses ! Pendant le ball, des stands gratuits de nail art et de maquillage pour se parer de mille couleurs et paillettes, et un stand de prévention et de dépistage pour prendre soin de sa communauté et de soi.
Ball Voguing
Pink Sunday Kiki Ball
Lasseindra Lanvin 15h à 19h Ball : 10€ / Cours + Ball : 15€
Le ball Pink Sunday Kiki Ball va faire vibrer la Halle du Carreau du Temple ! Cette compétition met en avant les vibrations énergiques et combatives des vogueuses et vogueurs, qui s’affrontent dans des performances aussi extravagantes qu’éblouissantes.
Tout au long de l’événement, un stand de prévention et d’information avec les associations Vers Paris sans sida, Afrique Arc-en-Ciel et le Checkpoint Paris pour échanger sur la santé sexuelle, la prévention diversifiée du VIH et des IST, das un cadre bienveillant et non jugeant. Des dépistages rapides, gratuits et anonymes du VIH et des hépatite B et C* seront également proposés tout au long de l’événement.
Nail Art avec Marième Niang de Clap Clap nails club / 14h-19h
Une nouvelle occasion pour petit·es et grand·es de découvrir l'art du nail art et se faire sublimer un ongle par la nail artist Marième Niang ! Sur place, choisissez un créneau et un motif exclusif pour habiller l’ongle de votre choix !
Maquillage avec Super Cool Paillettes / 14h-19h
Super Cool Paillettes propose un stand de maquillage scintillant et bienveillant pour briller durant le ball.
Arts visuels
Nadia Vadori-Gauthier, Denis Darzacq, Alice Davazoglou et Thibaut Ras, Fabrication Maison
Entrée libre / Halle
Entre expositions photo et installations vidéo, les arts visuels investissent la Halle du Carreau du Temple afin d'explorer les liens entre danse contemporaine, corps et art à l'occasion du Festival Everybody.
Au programme : des spectacles en soirée, un cours de danse, des ateliers, des installations vidéo et des expositions axées sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
Un cœur réduit à un point
de Marie-Jo Faggianelli 18h-18h25 Studio de Plume
Marie-Jo Faggianelli explore les liens entre passé et présent, utilisant le crin végétal comme symbole de mémoire et de légèreté. Ce spectacle interroge la notion de temps dansé et passé, dans un dialogue poétique entre mémoire et réinvention.
Dans un solo en forme de récit chorégraphique et autobiographique, Myriam Soulanges plonge dans son histoire familiale pour dessiner les lignes d’une pièce dénonçant la domination patriarcale et coloniale. Danse, parole et archives sonores s'entremêlent pour interroger petite et grande Histoire.
Danser Ensemble est un spectacle d'Alice Davazoglou, jeune femme trisomique passionnée de danse, qui réinvente la place des personnes en situation de handicap dans la danse contemporaine. Elle partage sa création avec dix chorégraphes-interprètes, mettant en valeur l'inclusion, la diversité des corps et la collaboration collective.
de Lenio Kaklea / BODHI PROJECT 22h-23h10 Salle de spectacle
Interprété par 5 formidables danseurs·euses du BODHI PROJECT, Chemical Joy dresse une critique douce mais efficace des contradictions de la culture jeune d'aujourd'hui. Visible pour la première fois en France à l'occasion d'une tournée dans les plus grands festivals européens de danse !
Nadia Vadori-Gauthier, Denis Darzacq, Alice Davazoglou et Thibaut Ras, Fabrication Maison En continu / 17h30-19h
Entre expositions photo et installations vidéo, les arts visuels investissent la Halle du Carreau du Temple afin d'explorer les liens entre danse contemporaine, corps et art à l'occasion du Festival Everybody.
Au programme : des spectacles en journée et en soirée, des cours de danse et de bien-être, des ateliers créatifs, des installations participatives et expositions axées sur la représentation du corps contemporain !
Spectacles
Figuring Age
de Boglárka Börcsök et Andreas Bolm 14h30-15h30 et 17h30-18h30 Studio de Flore
Une expérience inédite à vivre entre solo théâtral saisissant et installation plastique poétique. Une déclaration d’amour rendant hommage aux pionnières de la danse moderne hongroise, présentée pour la première fois à Paris !
Olivier Dubois, danseur et chorégraphe de renommée internationale, se livre dans un solo interactif et introspectif, où il explore la mémoire du corps et de son art, avec humour et exigence. « Dès qu’il apparait sur scène, il envoie valser d’un coup de reins tous les clichés. »Le Monde
Découvrez La Sirène à Barbe, un cabaret drag venant tout droit de Dieppe où glamour, diversité et performances enlevées s’unissent pour une soirée magique et inoubliable !
Lunettes de métamorphose avec Lucas Tortolano, tarot inclusif avec Richard Otparlic, illustrations contre la grossophobie avec Anne-Isabelle Lucas et les étudiant·es de l'École de Condé, broderie militante avec Marthe Drucbert et sérigraphie d'affiche avec Roman Rolo / Éditions La Raclure.
15h-16h15 / En partenariat avec Philosophie magazine / Salon (niveau - 1)
Comment l’art, en particulier la danse, participe à renverser notre vision du handicap ? C’est à ce sujet que dialogueront un philosophe, une formatrice et deux artistes. Modérée par Cédric Enjalbert, rédacteur en chef adjoint de Philosophie magazine.
Invité·es :
Angelina Bruno, danseuse hip-hop révélée lors des cérémonies des Jeux Paralympiques de Paris 2024, danse-thérapeute, autrice
Alice Davazoglou, chorégraphe, interprète et autrice-dessinatrice
Françoise Davazoglou, enseignante et formatrice, co-fondatrice de l'association ART21
Bernard Andrieu, universitaire, philosophe, spécialiste de l'épistémologie du corps
Nadia Vadori-Gauthier, Denis Darzacq, Alice Davazoglou et Thibaut Ras, Fabrication Maison
Entrée libre / Halle
Entre expositions photo et installations vidéo, les arts visuels investissent la Halle du Carreau du Temple afin d'explorer les liens entre danse contemporaine, corps et art à l'occasion du Festival Everybody.
Installation vidéo 10 ans de danses pour notre temps de Nadia Vadori-Gauthier
Vendredi 14 au mardi 18 février en continu - Entrée libre - Halle
Une minute de danse par jour est un projet lancé en 2015 par Nadia Vadori-Gauthier, fondatrice de la compagnie Le Prix de l'Essence. Né en réponse à l’attentat de Charlie Hebdo, il s'agit d'un acte quotidien de résistance poétique, mêlant danse et vidéo pour répondre à l'actualité. Depuis le confinement, le projet est ouvert à tou·tes, générant des milliers de vidéos participatives. En 2023, le Carnet de Bal a été lancé, invitant des chorégraphes de renom à rejoindre l'initiative.
En 2025, l'année des 10 ans du projet, au cœur du Festival Everybody, une installation artistique dans la Halle retracera une histoire collective à travers 11 écrans TV cathodiques, chacun diffusant un volet spécifique de la « minute », permettant de revivre une décennie de courtes créations chorégraphiques, devenues des mémoires visuelles des actualités du monde ! Cette installation vidéo fait écho à la parution de l'ouvrage : 2015-2025, Dix ans d’une œuvre pour notre temps paru en janvier 2025 aux Presses du Réel. Les 11 écrans TV faisant écho aux 11 chapitres thématiques du livre.
Expo photos & installation vidéo En pleine lumière de Denis Darzacq
Vendredi 14 au mardi 18 février en continu - Entrée libre - Halle
Pour le Festival Everybody, le photographe français Denis Darzacq expose quatre séries photos où le corps et le geste se confrontent au principe de la disruption. - Act 1 (2009-2011), le fruit d’un long travail qu'il a mené, en France, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, au contact de jeunes et d’adultes en situation de handicap - La Chute (2006), où Denis Darzacq a demandé en 2006 à des danseurs·euses et sportifs·ives de faire des sauts ayant pour décor un Paris vernaculaire. - Hyper (2010) dénonce le consumérisme et oppose des corps en mouvement à l’espace saturé et normatif des magasins de grande distribution - Reconstruire - MC93 (2022), une série de photos réalisée avec les élèves du théâtre de Bobigny dans l’espace du centre commercial Bobigny 2 en destruction
Pour compléter le parcours photographique, une installation vidéo RISE (2019) constituée de la projection simultanée de quatre films sera visible par les visiteurs·rices. Chaque film représente un danseur ou une danseuse qui ne cesse de se relever d’une chute. Les quatre films, réalisés séparément, ont été tournés avec des danseurs·euses de la compagnie chinoise Ergao Dance Production dans différents lieux de la ville de Guangzhou (Canton) en Chine.
Dessins & vidéos Danser Ensemble d'Alice Davazoglou et Thibaut Ras
Vendredi 14 au mardi 18 février en continu - Entrée libre - Halle
En écho au spectacle Danser Ensemble d'Alice Davazoglou (présenté lundi 17 et mardi 18 février), une installation vidéo et une exposition de dessins d'Alice Davazoglou permettent de poursuivre l'exploration de la genèse du spectacle. Une diffusion de dix capsules vidéo réalisées par le cinéaste Thibaut Ras met en lumière les performances des dix chorégraphes/interprètes présent·es dans le spectacle. La série de dessins réalisés par Alice Davazoglou reflète ici le travail de transmission de la chorégraphe.
Ce projet a pour ambition de valoriser la singularité de chaque danse et de chaque danseur·euse, tout en offrant à tou·tes un accès à la culture. Grâce à l’audiodescription des vidéos, les personnes malvoyantes ou non-voyantes pourront à leur tour découvrir l’œuvre. Ce projet visuel inclusif célèbre non seulement la danse, mais aussi la richesse des interprétations.
Expo d'affiches Passages en images avec Fabrication Maison et les étudiant·es en design graphique du lycée Jean-Pierre Vernant à Sèvres, lycée Claude Garamont à Colombes et le Campus Fonderie de l’image à Bagnolet
Vendredi 14 au mardi 18 février 2025 / Tout public / Entrée libre / Halle
Qu’en est-il des représentations autour du genre et des discriminations ? Comment voir, regarder et contempler une affiche autour de ces questions sociétales ? Une exposition d’affiches d’intérêt général autour du genre et des discriminations, une création collective coordonnée par Fabrication Maison, où sont présentés 37 affiches créées par les étudiant·es du DN MADE Graphisme du Lycée Jean-Pierre Vernant à Sèvres, du DN MADE Graphisme du Lycée Claude Garamont à Colombes et du Mastère Social design et éthique du Campus Fonderie de l’image à Bagnolet
Visite guidéeet médiation : samedi 15 février 2025 de 14h à 18h Un dispositif participatif activé et mis en scène avec un groupe d’étudiant·es du Mastère Social design et éthique du Campus Fonderie de l’image à Bagnolet et d’autres étudiant·es.
Fabrication Maison est un collectif hybride entre atelier de création graphique et une association d'images, composé de 5 passeurs d'images autour desquels gravitent graphiste, photographe, écrivain, plasticien, paysagiste.
Entre expositions photo et installations vidéo, les arts visuels investissent la Halle du Carreau du Temple afin d'explorer les liens entre danse contemporaine, corps et arts à l'occasion du Festival Everybody !
Nouveauté de cette édition, l’immersion californienne se poursuit avec une sélection de films made in Hollywood projetés en soirées sur un écran géant dans la Halle ! Confortablement installé·es dans un transat ou à l’une des grandes tablées conviviales, le public pourra déguster ses California rolls devant des grands classiques issus d'Hollywood. Sans oublier les cocktails de Fayçal Mokhchane, Chef barman du Bar Talaé, imaginés sur mesure en écho à chaque film ! À l'affiche :
La La Land, Damien Chazelle (2016)
Vendredi 20 septembre 2024 à 19h30/ Entrée libre
Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre des auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent, mais ils développent des sentiments amoureux l'un pour l'autre.
Monterey Pop, Donn Alan Pennebaker (1968)
Samedi 21 septembre 2024 à 19h30/ Entrée libre
Un film musical passionnant sur le plus important festival américain de rock tenu en Californie, avant le Festival de Woodstock ! Avec des performances électrisantes de Jimi Hendrix, The Who, Simon & Garfunkel et The Mamas & the Papas entre autres.
Les Seigneurs de Dogtown, Catherine Hardwicke (2005)
Samedi 21 septembre 2024 à 20h40/ Entrée libre
Le film est basé sur l'histoire des Z-Boys, un groupe californien de skaters qui ont eu une influence considérable sur le mouvement et ont révolutionné le sport.
DJ Set
DJ Rox R
Vendredi 20 septembre 2024 de 21h30 à 23h / Entrée libre
Le vendredi soir, à l’issue de la projection du film La LaLand, le DJ Set du DJ Rox R promet de revenir sur les titres phares d’une Californie qui a su rayonner musicalement à travers le monde avec un set aux accents pop, R’n’B et house !
Expositions photographiques
California Love / Entrée libre, en continu
Depuis plusieurs années, Food Temple présente dans la Halle les photographies lauréates du concours de photos établi en partenariat avec l’agence Wipplay autour de la thématique gastronomique du festival. Cette année, les plus beaux clichés de la Californie seront présentés !
Ludwig Favre / Entrée libre, en continu
Une sélection de clichés du photographe français Ludwig Favre, qui s’est imposé parmi les photographes émergents à suivre grâce à son esthétique pointue, sera exposée dans la Halle, avec la promesse encore une fois de voyager sur la côté ouest américaine !
Livres & Signatures
Librairie Paroles / Entrée libre, en continu
On ne compte plus les livres sur la Californie ! La librairie Paroles vous concocte une belle sélection d’ouvrages littéraires et culinaires autour de la destination de cette année, ainsi que quelques auteur·e·s en signature.
Dédicaces du samedi :
12h : Adriano Farano - Mangez néolithique !
15h : Simon Bénitah - Will's Deli : Legalize pastrami
16h30 : Céline Maguet - La bonne cuisine des légumes
18h : Caleigh Megless Schmidt - Happy & veggie
19h30 : François Perret - A chef in the truck et Instants sucrés au Ritz Paris
Dédicaces du dimanche :
12h : Cathleen Clarity - La Cuisine Américaine
13h30 : Carrie Salomon - Breakfast all day et Poisson cru
Samedi 21 septembre 2024 de 11h30 à 12h30 / Studio de Flore / Tarif unique à 10€
Nourrie de plusieurs influences, la California Barre® se fonde particulièrement sur le fitness et le ballet. La discipline nous vient de Californie comme son nom l’indique, et de Sophia Jeremiasz, qui nous ramène l’idée de San Diego.
Cette année encore, une carte blanche est proposée aux élèves en gravure de l’école artistique Estienne, en partenariat avec Le Carreau du Temple, pour imaginer des sets de table qui habilleront de leurs jolies couleurs les tables de Food Temple.
Les visuels présentés dans le cadre de ce partenariat entre l’école Estienne et le Carreau du Temple ont été réalisés en gravure sur bois perdu par les étudiants de 1ère année du parcours de DNmade Gravure, Images-Imprimées.
L’école Estienne, École supérieure des arts et industries graphiques (ESAIG), est un établissement français d’enseignement supérieur public situé dans le 13e arrondissement de Paris. Elle forme de jeunes créateurs dans les métiers de l’imprimerie, du design de communication et des métiers d’art du livre.
Le DNmade, diplôme national des métiers d’art et de Design, est une formation en 3 ans. Le parcours Gravure, Images-Imprimées, est constitué de 12 étudiants couplés pour les enseignements théoriques et transversaux avec le parcours Image et Narration au sein de la mention Livre.
La gravure en bois perdu n’utilise qu’une seule matrice de bois, la plaque est progressivement creusée pour imprimer successivement chaque couleur, de la plus claire à la plus foncée.
The Ultimate Playground
Visit California, partenaire officiel de cette édition, invite les visiteurs de Food Temple à une escapade cool et détente à travers le célèbre « Golden State », LE terrain de jeu par excellence pour tous les types de voyageurs. Skate, roller, street food, vin, cinéma, musique, couleurs, cocktails, glaces, soleil, beach vibes, c’est tout l’esprit fun et libre de la Californie qui débarque au Carreau du Temple pour 3 jours !
Retrouvez toute la programmation en cliquant sur ce lien
De Paris à Los Angeles, le passage de la flamme
À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques, les trois dernières éditions de Food Temple ont été labellisées Olympiade Culturelle, afin de célébrer les valeurs d’échanges et de partages véhiculées dans la cuisine comme dans le sport. Des athlètes ont ainsi été invité·es à partager leurs recettes. Les prochains jeux se déroulant à Los Angeles, cette édition de Food Temple propose d’anticiper le passage de la flamme de Paris à la Cité des Anges.
Exposition Athlètes du goût & sérigraphie d'Anne Desrivières
À cette occasion, sera présenté l’ouvrage Athlètes en cuisine - réalisé par Le Carreau du Temple en collaboration avec Alimentation Générale - qui présente des recettes de sportifs et sportives. Il est accompagné d’une masterclass de Manon Fleury et Brice Guyard qui présentera une des recettes du livre, ainsi qu’une exposition du travail graphique réalisé avec Anne Desrivières.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Si la gastronomie est au cœur du festival, Food Temple invite d’autres formes d’expression autour de sa table : musique, cinéma, photographie, littérature et sport pour que la fête soit complète !
Pierre Larauza est un artiste visuel et chorégraphe français basé à Bruxelles réalisant des installations et sculptures ancrées dans le réel, des « sculptures documentaires ». Participatives ou non, ses œuvres reconstituent grandeur nature des mouvements marquants dans l’histoire du sport : un geste sportif culte, interdit ou militant, un record imbattu, donnant parfois lieu à une invention chorégraphique. En parallèle à sa pratique d’art visuel, Pierre Larauza crée depuis 2003 des performances et des films de danse avec la chorégraphe Emmanuelle Vincent (binôme t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e).
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International (WBI) et du CWB Paris, Centre Wallonie-Bruxelles/Paris - Hors-Les-Murs Constellations.
13 juillet 1985, Paris
Sculpture, 20 x 4 x 6 m, 2024
Cette sculpture monumentale et inédite documente grandeur nature le saut à la perche historique de l’athlète ukrainien Sergueï Bubka (ex-soviétique) qui, pour la première fois de l’histoire, a sauté au-dessus des 6m le 13 juillet 1985 à Paris. Cette œuvre d’art porte un regard à la fois poétique et documentaire sur ce mouvement exceptionnel en reproduisant fidèlement la trajectoire de la perche.
Le champion du monde Sergueï Bubka sera présent le 26 juin à 18h pour l'ouverture du festival.
30 août 1991, Tokyo
Sculpture, 6 x 25 x 2 m, 2024
L’œuvre reproduit fidèlement le saut historique de 8,95m effectué par Mike Powell à travers la décomposition – grandeur nature – du mouvement de l’athlète. Quatre paires de chaussures sculptées font le récit plastique du saut en quatre phases (l’impulsion, deux positions en suspension puis la réception). Une sculpture interrogeant le pouvoir de l’image qui réduit parfois la grandeur de l’exploit.
Pour accompagner l'œuvre 30 août 1991, Tokyo, l'artiste Pierre Larauza invite le public à se challenger avec un dispositif participatif de saut en longueur. Élancez-vous sur 10 mètres d'élan et osez sauter à l'image du sportif olympique Mike Powell !
Arts visuels - Alexandre Perigot (Halle)
Amiral Doubitchou
Après sa première création en 1999 sur la digue du port autonome de Marseille, ensuite reprise à Massy sur la palissade du nouveau boulevard Eugénie Éboué Tell, Amiral Doubitchou accoste à Paris et habille la façade vitrée du Carreau du Temple. Dans cette toute nouvelle version, plus de 127 mots français d’origine étrangère seront inscrits sur les façades vitrées du bâtiment pour former un nuage de mots en suspension. Utilisant les vitres de la Halle comme support, les mots français d’origine étrangère sont une invitation à déambuler tout autour de l’édifice, à découvrir la part étrangère qui constitue notre langue, notre identité.
Calligraphie - Juliette Baigné (Halle)
Calligraphies de mouvements
Dans la Halle, prennent place les Calligraphies de mouvements qui s'inspirent de mouvements sportifs de toutes sortes, décomposés dans leur déploiement. Un travail de saisie du mouvement et de son inscription dans la matière au moyen de l’encre de Chine qui développe une partition, une écriture universelle du mouvement partagée par tous les âges, nationalités, et types de corporéités.
Le samedi 29 juin de 14h à 17h30, l'artiste Juliette Baigné propose au public à apprendre à saisir le mouvement et l’inscrire à l’encre de Chine. Plus d'informations en cliquant ici !
Exposition photo - Steven Cruz (Halle)
Propaganda
Fruit de la collaboration entre l’artiste visuel Steven Cruz et le collectif queer bruxellois Propaganda, la série Propaganda met en scène des personnages satiriques aux physiques exagérés, clins d'œil aux standards et attentes que nous avons du corps humain. Une vision stéréotypée du monde sportif, supposé évoquer l’unité et la solidarité humaine, qui dénonce le manque de représentation queer dans le sport et la diabolisation injuste des personnes LGBTQ+ dans notre société, souvent accusé·e·s de propagande.
Avec le soutien de la Maison du Grand-Duché de Luxembourg à Paris
Exposition photo hors les murs - Alma Machnes-Kass (Square du Temple Elie-Wiesel)
Like a dance in the dark
Passionnée de football à son enfance, Alma Machnes-Kass est une photographe s’intéressant aux femmes, hommes et aux lieux en marge de la société en Israël, son pays d’origine. Elle considère le sport comme le miroir de la manière dont sont traitées les problématiques sociales et les conflits culturels dans les sociétés contemporaines. Sur les grilles du Square du Temple Elie-Wiesel, à deux pas du Carreau du Temple, l’artiste expose une série de photographies prises hors et sur terrain de football. L’ensemble vise à documenter 6 ans de football féminin, une pratique considérée comme en bas de la hiérarchie sportive en Israël.
En partenariat avec la Mairie de Paris Centre
Deux immenses installations de Pierre Larauza, des calligraphies de Juliette Baigné et une expo photo de Steven Cruz dans la Halle, une fresque d'Alexandre Perigot sur les façades vitrées du Carreau du Temple et une exposition hors les murs au Square du Temple à découvrir pour la quatrième édition du Festival Jogging !
En continu / Sur les vitres extérieures de la Halle
Après sa première création en 1999 sur la digue du large de l’emblématique port autonome de Marseille, ensuite reprise à Massy sur la palissade du nouveau boulevard Eugénie Éboué Tell, Amiral Doubitchou accoste à Paris et habille la façade vitrée du Carreau du Temple.
Dans cette toute nouvelle version de son œuvre Amiral Doubitchou, Alexandre Perigot orne la façade du Carreau du Temple de plus de 127 mots français d’origine étrangère pour former un nuage de mots en suspension. Ces mots sont une invitation à déambuler tout autour de l’édifice, à découvrir la part étrangère qui constitue notre langue, notre identité. Une installation monumentale prenant tout son sens sur un établissement culturel à la programmation prônant la diversité depuis 10 ans maintenant !
Visites gratuites
Le samedi, l’artiste Alexandre Perigot anime des visites gratuites autour de son œuvre et de l’histoire du Carreau du Temple, de 14h30 à 14h50, de 16h à 16h20 et de 17h30 à 17h50.
Avec beaucoup d’envie de partage, de respect et de conviction, un grand nombre de personnes investissent Le Carreau du Temple depuis sa réouverture, il y a 10 ans. Dans cette collection de portraits s'inscrivant dans le projet Inside Out du photographe JR, sont mis·es à l'honneur celles et ceux qui participent à faire du Carreau du Temple un lieu ouvert et citoyen, inclusif, engagé sur le monde, et respectueux des diversités et des identités de chacun·e. Une action collective, sorte de fresque partagée, qui met en valeur une communauté d’habitant·e·s du quartier, d’associations, d’enseignant·e·s, de travailleur·e·s, d'artistes, de sportif·ve·s, de militant·e·s : une foule ouverte, joyeuse, en ébullition constante, qui participe au quotidien à l'éducation, au bien-être et au respect de chacun·e !
Crédit photo : Action Inside Out "La culture fait le mur !”, Group Leader : Alba Joanicot, Fresnes, France, 2021
Deux œuvres d'art exposées sur les vitres de la Halle, l'une monumentale, l'autre collective et photographique pour célébrer les 10 ans du Carreau du Temple. L'occasion de porter un autre regard sur l'édifice parisien et les personnes qui l'animent chaque jour !