Violences sexistes et sexuelles : pour une loi intégrale
Vendredi 18 octobre 2024 à 19h30 / Salle de spectacle / Tout public
Chaque année, 160 000 enfants victimes de violences sexuelles, un viol toutes les sept minutes, un féminicide tous les deux jours et demi.
Pourtant rien. On ne veut pas entendre les victimes et on ne veut pas voir les agresseurs. Politis et la Fondation des femmes, avec les membres de la coalition pour une loi intégrale contre les violences sexistes et sexuelles, vous invitent à une soirée de mobilisation. Pour que ça change enfin !
Avec la participation des associations membres de la coalition pour une loi intégrale qui feront des annonces à cette occasion.
Déroulé de la soirée
19h30 : Ouverture et mot d'introduction
19h40 : Table ronde « Quand croira-t-on les enfants ? » avec : Arnaud Gallais, ancien membre de la CIIVISE et fondateur du Mouv'Enfants ; Rebecca Wakim, victime d’inceste ayant participé à l’appel à témoignages de Politis et animatrice de groupes de parole pour l’association « En Parler » ; Anne-Emmanuelle Demartini, historienne et coordinatrice de l’ouvrage « Entendre, dire et juger l’inceste du Moyen-Age à nos jours » (Seuil)
20h40 : Échange avec le public
21h10 : Seule en scène de Nadège Beausson-Diagne
21h30 : Table ronde « Pourquoi une loi intégrale ? » (intervenant·es à confirmer)
22h30 : Projection de Moi aussi de Judith Godrèche
22h50 : Conclusion / Concert de Mathilde
Billetterie libre à partir de 5€ / Les bénéfices seront reversés aux associations.
Une soirée pour une loi intégrale sur les violences sexistes et sexuelles : tables rondes, concert de Mathilde, projection de "Moi aussi" de et en présence de Judith Godrèche
Mercredi 30 octobre 2024 à 18h / Salle de spectacle / Tout public
À quelques jours de l'élection présidentielle américaine, placés sous le signe d'une campagne qui se veut celle du genre, les droits des femmes, particulièrement l'accès à l'IVG, sont d'autant plus menacés avec une éventuelle victoire du candidat Trump. La situation est d'autant plus alarmante face au recul du droit à l'IVG dans le pays, mais aussi en Europe.
Un échange précieux avec Lisa Carayon, maîtresse de conférence en droits à l'Université Paris 13, spécialiste de droit de la santé et de la famille et Ana Cuesta, juriste et Secrétaire nationale de l'association Choisir la cause des femmes (co-fondée par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir en 1971) - qui a publié l'an dernier un rapport sur les différentes législations concernant le droit d'accès à l'IVG en Europe.
Cette rencontre est animée par la journaliste indépendante Audrey Lebel qui travaille notamment sur les questions de genre, de féminismes et de violences faites aux femmes.
Un échange précieux sur le droit à l'avortement, en écho au spectacle « Reconstitution : Le Procès de Bobigny » d'Émilie Rousset et Maya Boquet !
Avec Reconstitution : Le Procès de Bobigny, Émilie Rousset et Maya Boquet s’emparent d’un événement historique : le procès, tenu le 8 novembre 1972, de Marie-Claire Chevalier et de sa mère pour l’avortement de la jeune fille suite à un viol. Moment crucial dans l’avancée des droits des femmes, ce procès mené par la célèbre avocate Gisèle Halimi cristallise les réflexions et combats féministes de l’époque avec notamment les contributions de Simone de Beauvoir, de médecins prix Nobel, de Delphine Seyrig ou Michel Rocard. À partir de la retranscription du procès, prolongée par des témoignages contemporains, Émilie Rousset et Maya Boquet mettent en question à la fois le statut de l’archive et la résonance actuelle des thèmes abordés.
Le dispositif original de Reconstitution déconstruit l’aspect théâtral du procès. Chaque spectateur est amené à choisir et mener son propre chemin d’appropriation et de compréhension, en naviguant entre 15 interprètes comme autant de témoignages en adresse directe. Dans leurs interstices, une place est ménagée à la réflexion et à l’échange. En offrant aux spectacteurs·rices la possibilité d’une mise en perspective, la pièce interroge la notion même de reconstitution et du décalage entre un événement, les documents produits et leur représentation.
Pour aller plus loin sur le processus de création de la pièce, lire un entretien d'Emilie Rousset ici
Atelier consacré à la technique du « jeu à l’oreillette » au travers des archives du spectacle
Mardi 29 octobre 2024 de 18h30 à 21h30 / Salle de spectacle / Adultes tous niveaux
Prêtez l’oreille, on vous donne la réplique ! Avec la metteuse en scène Émilie Rousset et la comédienne Antonia Buresi, expérimentez la technique du « jeu à l’oreillette » dans un atelier de théâtre inédit ! Cette technique emblématique de son travail consiste à restituer en direct dans son jeu d’acteur une bande audio entendue à l’oreille. Vous travaillerez avec les archives ayant servi dans la création de son spectacle Reconstitution : Le Procès de Bobigny !
Billet atelier + spectacle : 20€ à 30€ Billet atelier uniquement : 10€ (pour les personnes déjà détentrices d'un billet du spectacle) Billet atelier uniquement : 15€(sans billet spectacle) Réservez en cliquant ici !
Rencontre sur le droit à l'avortement avec l'universitaire Lisa Carayon et la juriste Ana Cuesta, animée par la journalisteAudrey Lebel.
Mercredi 30 octobre 2024 à 18h / Salle de spectacle / Tout public
Une rencontre dédiée au droit à l'avortement, offrant l'opportunité d'explorer un combat crucial à une époque marquée par des tensions entre reconnaissance constitutionnelle, remise en question et confiscation de cette liberté fondamentale.
Pour cette ultime édition du cycle de rencontres Bonne joueuses, Lauren Bastide reçoit sur la scène du Carreau du Temple la socio-historienne Anaïs Bohuon. Professeure des Universités à la Faculté des Sciences du Sport de Paris-Saclay, Anaïs Bohuon s’intéresse aux questions du corps et du genre dans le sport.
En 2012, elle publie son premier ouvrage Le test de féminité dans les compétitions sportives : une histoire classée X ?, qui porte sur les contrôles de genre dans les compétitions sportives. En croisant l’histoire de la médecine et du sport au prisme du genre, ce livre tend à montrer que ces contrôles constituent un véritable dispositif de domination qui a construit avec le temps une certaine définition contemporaine de la différence sexuelle.
Également chargée de recherches à l’Université Paris-Sud, ses travaux portent plus largement sur la question de la bicatégorisation sexuée dans le sport et notamment sur la place des personnes transgenres dans les compétitions sportives.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».
Pour cette sixième rencontre du cycle Bonnes Joueuses, Lauren Bastide reçoit Anaïs Bohuon, professeure des universités à l’Université Paris-Saclay, socio-historienne du sport, du corps et du genre.
Pour la cinquième édition du cycle de rencontres Bonnes joueuses au Carreau du Temple, Lauren Bastide reçoit la championne du monde de paracyclisme sur route, Marie Patouillet.
Née avec une malformation au pied et à la cheville, Marie Patouillet se passionne d’abord pour la course à pied avant de se tourner vers le vélo suite à la dégradation de l’état de sa cheville. Arrivée dans la discipline sur le tard, elle présente déjà six ans seulement après ses débuts un palmarès impressionnant avec notamment deux médailles de bronze aux Jeux Paralympiques de Tokyo et une médaille d’or en 2022 aux championnats du monde de vélo sur route.
Sélectionnée pour les Jeux Paralympiques 2024, Marie Patouillet entend bien utiliser sa voix pour défendre les causes qui lui sont chères. Elle dénonce notamment la misogynie et l’homophobie trop souvent présentes dans le milieu sportif, et met en avant les conséquences de ces discriminations sur les performances des athlètes. Elle se bat plus largement pour améliorer l’inclusivité dans le sport et pour une meilleure visibilité pour le handisport, trop souvent laissé de côté par les médias.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».
Pour cette cinquième rencontre du cycle Bonnes Joueuses, Lauren Bastide reçoit Marie Patouillet, coureuse cycliste handisport de haut niveau, championne du monde et double championne de France !
Pour la quatrième session du cycle de rencontres Bonnes joueuses au Carreau du Temple, Chloé Lopes Gomes est l'invitée de Lauren Bastide. Danseuse, professeure de danse classique française et également autrice, Chloé Lopes Gomes s'est formée à l'Académie du Bolchoï en Russie, avant de rejoindre les plus grandes compagnies de ballet d'Europe telles que le Béjart Ballet.
En 2018, elle s’érige en pionnière en étant la première danseuse noire à intégrer le Staatsballett de Berlin. Le racisme violent qu’elle subit dans cette grande institution de la danse a des conséquences graves sur sa santé physique et mentale. Dans son livre Le Cygne Noir publié en 2023, Chloé Lopes Gomez relate son expérience dans le monde de la danse classique où les plafonds de verre se superposent et où les briser reste encore difficile.
Cette intervention s'intègre dans le cycle de conférences Bonnes joueuses, prenant pour thématique centrale le sport, à la fois porteur de sexisme, de racisme, de validisme, mais aussi vecteur d'émancipation pour les femmes et les minorités. Ensemble, Chloé Lopes Gomez et Lauren Bastide discuteront des nombreuses discriminations qui se perpétuent dans le milieu prestigieux de la danse classique, à dimensions artistique et sportive, et où les corps sont à la fois acteurs et objets.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».
Dans cette 4ème rencontre du cycle Bonnes Joueuses, Lauren Bastide reçoit Chloé Lopes Gomes, danseuse et professeure de danse classique reconnue pour ses prises de parole sur la diversité, l'inclusion et l'égalité des chances dans les arts classiques !
Adapté et mis en scène par Emmanuel Noblet comme une pièce filmée, Une sur deux est l'adaptation vidéo du livre Je suis une sur deux de Giulia Fois dans lequel la journaliste faisait le récit du viol subit à 20 ans.
23 comédiennes et 2 comédiens (Mathilde Auneveux, Camille Cottin, Sabrina Ouazani, Myriam Boyer, Constance Dolle, Assa Sylla, Karina Stella, Anne Benoit, Naidra Ayadi, Ludmilla Makowski, Julie Gayet, Caroline Proust, Anna Mouglalis, Emma Peters, Pauline Étienne, Alix Poisson, Sarah Martins, Romane Bohringer, Linh Dan Pham, Marie-Sophie Ferdane, Martine Chevallier, Camille Chamoux, Marianne Denicourt, Rod Paradot et Emmanuel Noblet) s'approprient le récit dans des face à face puissants, prenant la parole l'une après l'autre, comme se passant la mission de témoigner.
Chaque interprétation amplifie la force du texte qui conte l'horreur et la violence de l'agression, la culpabilité ressentie par la victime, les réactions des proches qui comprennent et accompagnent, des imbéciles qui relativisent, de la police soupçonneuse, de l'agresseur qui nie, de la violence de l'audition, de l'importance vitale de la parole, du rapport de la société aux corps des femmes...
Déroulé de la soirée
19h30 : Présentation par Giulia Foïs et l'équipe du film / Mot des associations et de la Ville de Paris
20h : Projection du film
À l'occasion de cette projection, la FNSF et l'équipe du film ont le plaisir de vous présenter une collaboration particulière pour la création d'un outil pédagogique qui aura pour vocation de sensibiliser et de prévenir les violences sexistes et sexuelles.
En savoir plus sur le film :
Le film a été diffusé le vendredi 25 novembre 2022 sur France 5, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Autour de la lutte contre les violences faites aux femmes, un collectif de comédiennes réinterprète le texte « Je suis une sur deux » de la journaliste Giulia Foïs.
Pour ce nouvel opus du cycle Bonnes joueuses au Carreau du Temple, Lauren Bastide invite la championne du monde de grappling et combattante professionnelle de MMA, Djihène Abdellilah. Enseignante dans le supérieur et dans le secondaire, elle est la première à introduire et enseigner les sports de combats au sein des universités et des lycées.
Ayant évolué dans le monde des sports de combat, Djihène Abdellilah s’est vue à plusieurs reprises être confrontée à des situations de sexisme qui l’ont parfois empêché de concourir à des compétitions internationales.
En 2014, elle crée la Djihene Academy, qui vise à démocratiser les sports de combats auprès des femmes. S’inspirant de sa propre expérience dans les différentes disciplines qu’elle pratique, la sportive de haut niveau offre aux femmes la possibilité de gagner en confiance en elles et de reprendre une place dans l’espace public à travers la pratique de sports de combat.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».
Pour cette nouvelle rencontre du cycle Bonnes Joueuses, Lauren Bastide invite Djihène Abdellilah, championne du monde de Grappling, fondatrice de la Djihene Academy et coach exceptionnelle !
Pour cette nouvelle édition du cycle de rencontres « Bonne joueuses », Lauren Bastide convie sur la scène du Carreau du Temple la professeure de yoga Camille Teste, autrice et militante féministe, spécialisée dans les enjeux de justice sociale.
Dans l’essai Politiser le bien-être (Binge Audio, 2023), Camille Teste déploie une analyse des discours autour du « Bien-être » et dévoile la capacité de l’un des marchés les plus fertiles du néolibéralisme à être un vecteur idéologique, incitant chacun·e à porter seul·e la responsabilité de sa condition physique et psychologique. L’autrice montre que le « Bien-être » permet de masquer les problématiques structurelles ainsi que leurs sources.
Elle dénonce également les discours fascistes et sexistes pouvant se cacher derrière le développement personnel et appelle à la politisation du « Bien-être » en abordant ces activités comme des pratiques émancipatrices, voire comme des actes de résistance, tout en les rendant plus inclusives. Dans cette optique, elle propose des cours de yoga inclusifs et à prix libres, dont les bénéfices sont reversés à des associations.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».
Pour la deuxième rencontre du cycle Bonnes Joueuses, Lauren Bastide invite Camille Teste, ex-journaliste spécialisée dans les enjeux de justice sociale et autrice de l’essai « Politiser le bien-être ».
Pour la reprise des rencontres au Carreau du Temple (et leur 5e anniversaire !), Lauren Bastide se penche avec ses invitées sur le sport, à l’heure des JO 2024. Le cycle s’appelle Bonnes joueuses, et évoquera de nombreux sujets comme la maternité des sportives, les violences sexistes et sexuelles dont elles peuvent être victimes, et les écarts salariaux et de médiatisation qu’elles subissent face à leurs homologues masculins, mais aussi les avancées et espoirs conduits par certaines d’entre elles avec courage et détermination.
L’édition du jeudi 12 octobre prochain verra sur la scène discuter Lauren Bastide et sa première invitée, Cécile Chartrain, cofondatrice en 2012 de Les Dégommeuses, association qui a pour but de faire avancer la place des femmes et des filles dans le foot et de lutter contre toutes les discriminations.
Inviter une politologue et militante n’est pas anodin, au moment de la démission du président de la Fédération royale espagnole de football, suite à son agression sexuelle à l’encontre de la footballeuse Jenni Hermoso. Intervenue le 10 septembre, cette décision arrive bien trop tard, et ce que l’on nomme « affaire Rubiales » a permis de (re)mettre au jour le sexisme dont sont victimes les sportives, et les agressions qu’elles subissent liées à leur genre.
Docteure en sciences politiques, Cécile Chartrain milite depuis une vingtaine d'années dans le mouvement féministe et lesbien et s'est engagée, avec d'autres, dans la création de plusieurs collectifs dont le fonds de dotation La LIG et le Front d'Habitat lesbien. Dans un milieu dans lequel les coming out restent rares en France, Les Dégommeuses travaillent autour de la visibilité et à la construction d'un espace safe pour les lesbiennes et personnes trans et non binaires.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Un événement soutenu par la Ville de Paris dans le cadre de la programmation culturelle « Paris fête les Jeux ».
Pour la rencontre d'ouverture du cycle Bonnes Joueuses, Lauren Bastide invite Cécile Chartrain, doctorante en sciences politiques, cofondatrice du fonds de dotation lesbien La LIG et de l'association Dégommeuses !