Samedi 12 octobre 2024 à 19h à l'issue des spectacles* / Hors les murs : Théâtre 13 / Bibliothèque / Tout public En partenariat avec le Théâtre 13 et le festival du Mois Kréyol
À partir du constat de la forte propension au déséquilibre permanent du danseur de Gwoka (le bigidi), Lēnablou a élaboré une théorie et une technique ancrée dans la réalité caribéenne. Sur le plan chorégraphique elle développe une esthétique de l’harmonie du désordre. Chantal Loïal s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux traditionnels et contemporains. Sa danse circule entre tradition et modernité. Max Diakok a développé un langage à partir de l’univers gestuel et musical du Gwoka. Au-delà de la quête esthétique, sa danse est l’émanation d’une poétique ancrée dans une Guadeloupe chevillée au cœur, tout en étant en dialogue avec le monde.
Invité·es : Les chorégraphes Lēnablou, Clémence Baubant, Chantal Loïal, Max Diakok et Kalil Bat
Modérateur : Thomas Mouzard, Chargé de mission pour l'anthropologie et patrimoine immatériel au ministère de la Culture
*La rencontre a lieu à l'issue des spectacles qui se jouent précédemment - dans la limite des places disponibles - en savoir plus
Une rencontre sur le Gwoka, ses origines et ses influences contemporaines avec Lēnablou, Clémence Baubant, Chantal Loïal, Max Diakok et Kalil Bat, au Théâtre 13 / Bibliothèque !
Réputée pour sa richesse et sa diversité en termes d’ingrédients, la cuisine mexicaine a transcendé les frontières de son pays d’origine pour s’imposer sur la scène culinaire mondiale. En 2010, elle est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, reconnaissant ainsi son influence et sa valeur culturelle avec des plats emblématiques tels que les tacos, les burritos et le guacamole. De nombreux chefs de renommée mondiale ont contribué à rehausser le profil de la cuisine mexicaine en introduisant des techniques de cuisine contemporaine tout en respectant les traditions.
Les Chefs
À l'occasion de Food Temple California, deux Chefs passionnés et passionnants d'origine mexicaine se mettent en cuisine pour notre plus grand plaisir : le Chef étoilé Gilberto Cetina du restaurant Holbox à Los Angeles et le Chef Carlos Moreno du restaurant parisien COMER parís.méxico !
Le chef Gilberto vient à Food Temple pour représenter la diversité de Los Angeles par l'intermédiaire du LA County Department of Arts and Culture, de la Ville de Paris et de LA Plaza de Cultura y Artes dans le cadre d'une collaboration historique entre Los Angeles et Paris pour l'Olympiade culturelle.
Menu "Mer et Maïs" en 4 services :
Apéritifs :
Tostada raspada (tortilla croustillante de maïs) avec pâté de poisson et crevettes
Sope (tartelette de maïs) au chorizo et moules marinées
Entrée : Taco de poulpe
Plat principal : Pescado en Pipián (pêche du jour) avec sauce Pipián et légumes
Dessert : Pan de elote en nogada (gâteau au maïs frais, sauce aux noix)
En partenariat avec le restaurant Holbox Los Angeles
En partenariat avec le restaurant COMER parís.méxico
Un dîner exceptionnel à quatre mains pour découvrir la cuisine mexicaine contemporaine, avec les Chefs Gilberto Cetina de Holbox Los Angeles et Carlos Moreno de COMER parís.méxico !
Pierre Larauza est un artiste visuel et chorégraphe français basé à Bruxelles réalisant des installations et sculptures ancrées dans le réel, des « sculptures documentaires ». Participatives ou non, ses œuvres reconstituent grandeur nature des mouvements marquants dans l’histoire du sport : un geste sportif culte, interdit ou militant, un record imbattu, donnant parfois lieu à une invention chorégraphique. En parallèle à sa pratique d’art visuel, Pierre Larauza crée depuis 2003 des performances et des films de danse avec la chorégraphe Emmanuelle Vincent (binôme t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e).
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International (WBI) et du CWB Paris, Centre Wallonie-Bruxelles/Paris - Hors-Les-Murs Constellations.
13 juillet 1985, Paris
Sculpture, 20 x 4 x 6 m, 2024
Cette sculpture monumentale et inédite documente grandeur nature le saut à la perche historique de l’athlète ukrainien Sergueï Bubka (ex-soviétique) qui, pour la première fois de l’histoire, a sauté au-dessus des 6m le 13 juillet 1985 à Paris. Cette œuvre d’art porte un regard à la fois poétique et documentaire sur ce mouvement exceptionnel en reproduisant fidèlement la trajectoire de la perche.
Le champion du monde Sergueï Bubka sera présent le 26 juin à 18h pour l'ouverture du festival.
30 août 1991, Tokyo
Sculpture, 6 x 25 x 2 m, 2024
L’œuvre reproduit fidèlement le saut historique de 8,95m effectué par Mike Powell à travers la décomposition – grandeur nature – du mouvement de l’athlète. Quatre paires de chaussures sculptées font le récit plastique du saut en quatre phases (l’impulsion, deux positions en suspension puis la réception). Une sculpture interrogeant le pouvoir de l’image qui réduit parfois la grandeur de l’exploit.
Pour accompagner l'œuvre 30 août 1991, Tokyo, l'artiste Pierre Larauza invite le public à se challenger avec un dispositif participatif de saut en longueur. Élancez-vous sur 10 mètres d'élan et osez sauter à l'image du sportif olympique Mike Powell !
Arts visuels - Alexandre Perigot (Halle)
Amiral Doubitchou
Après sa première création en 1999 sur la digue du port autonome de Marseille, ensuite reprise à Massy sur la palissade du nouveau boulevard Eugénie Éboué Tell, Amiral Doubitchou accoste à Paris et habille la façade vitrée du Carreau du Temple. Dans cette toute nouvelle version, plus de 127 mots français d’origine étrangère seront inscrits sur les façades vitrées du bâtiment pour former un nuage de mots en suspension. Utilisant les vitres de la Halle comme support, les mots français d’origine étrangère sont une invitation à déambuler tout autour de l’édifice, à découvrir la part étrangère qui constitue notre langue, notre identité.
Calligraphie - Juliette Baigné (Halle)
Calligraphies de mouvements
Dans la Halle, prennent place les Calligraphies de mouvements qui s'inspirent de mouvements sportifs de toutes sortes, décomposés dans leur déploiement. Un travail de saisie du mouvement et de son inscription dans la matière au moyen de l’encre de Chine qui développe une partition, une écriture universelle du mouvement partagée par tous les âges, nationalités, et types de corporéités.
Le samedi 29 juin de 14h à 17h30, l'artiste Juliette Baigné propose au public à apprendre à saisir le mouvement et l’inscrire à l’encre de Chine. Plus d'informations en cliquant ici !
Exposition photo - Steven Cruz (Halle)
Propaganda
Fruit de la collaboration entre l’artiste visuel Steven Cruz et le collectif queer bruxellois Propaganda, la série Propaganda met en scène des personnages satiriques aux physiques exagérés, clins d'œil aux standards et attentes que nous avons du corps humain. Une vision stéréotypée du monde sportif, supposé évoquer l’unité et la solidarité humaine, qui dénonce le manque de représentation queer dans le sport et la diabolisation injuste des personnes LGBTQ+ dans notre société, souvent accusé·e·s de propagande.
Avec le soutien de la Maison du Grand-Duché de Luxembourg à Paris
Exposition photo hors les murs - Alma Machnes-Kass (Square du Temple Elie-Wiesel)
Like a dance in the dark
Passionnée de football à son enfance, Alma Machnes-Kass est une photographe s’intéressant aux femmes, hommes et aux lieux en marge de la société en Israël, son pays d’origine. Elle considère le sport comme le miroir de la manière dont sont traitées les problématiques sociales et les conflits culturels dans les sociétés contemporaines. Sur les grilles du Square du Temple Elie-Wiesel, à deux pas du Carreau du Temple, l’artiste expose une série de photographies prises hors et sur terrain de football. L’ensemble vise à documenter 6 ans de football féminin, une pratique considérée comme en bas de la hiérarchie sportive en Israël.
En partenariat avec la Mairie de Paris Centre
Deux immenses installations de Pierre Larauza, des calligraphies de Juliette Baigné et une expo photo de Steven Cruz dans la Halle, une fresque d'Alexandre Perigot sur les façades vitrées du Carreau du Temple et une exposition hors les murs au Square du Temple à découvrir pour la quatrième édition du Festival Jogging !
Notre quota de billets étant atteint, nous vous invitons à contacter la billetterie du Théâtre 13 qui vend des places pour ce spectacle. Uniquement par téléphone : 01 45 88 62 22 (15h à 19h)
Un petit garçon peut-il se rêver en sirène ? Une Drag Queen peut-elle s’adresser aux enfants ? Inspiré de la Mermaid Parade de Coney Island, l’envoûtant livre pour enfants de Jessica Love donne libre cours à la fantaisie du petit Julian et nous dit la futilité des barrières genrées et culturelles.
Les sirènes existent-elles ? Pour Julian, la question ne se pose pas. Il voudrait même en être une. Julian vit à New York, il peut avoir six ans environ alors qu’un jour il prend le métro avec sa mamita. Lisez : sa grand-mère. Il s’endort et se rêve dans l’eau, où nagent poissons et sirènes. Et soudain, en voilà trois qui montent dans la rame. « Mamita, moi aussi je suis une sirène », dit-il. De retour à la maison, Julian attrape un rideau qu’il transforme en une magnifique robe blanche. Heureusement, mamita comprend son rêve. Au lieu de se fâcher, elle offre même à Julian des colliers de perles et l’invite à faire une promenade carnavalesque, jusqu’au au bord de la mer où les sirènes dansent dans l’eau et les couleurs sont vives.
Soa de Muse s’empare avec grand appétit de cette histoire imaginée par l’autrice et dessinatrice Jessica Love – la bien nommée – qui signe là son premier album en direction d'un jeune public. Sans discours aucun, l’aventure de Julian évoque la possibilité de choisir librement ses modèles et de se projeter au-delà des références du genre. Les plus belles pages s’inspirant d’une parade new-yorkaise de Drag Queens, le naturel et l’innocence de Julian est une sirène nous font goûter à la liberté de se définir selon ses désirs les plus intimes.
En partenariat avec le Théâtre 13 et le Mois Kréyol
Spectacle hors les murs : Théâtre 13 / Glacière, 103 A Bd Auguste Blanqui, 75013 Paris > Voir le plan d'accès
Une lecture performée par l'artiste queer Soa de Muse, en direction de notre jeune public pour questionner les modèles et les références du genre !
SPECTACLE COMPLET : le spectacle est complet sur les deux dates. Pour celles et ceux en possession de billets, merci de vous présenter sur place au Gymnase Japy, le jour de la représentation sélectionnée. Une liste d'attente sera disponible pour chaque représentation (sans garantie d'entrée). Merci de votre compréhension.
Avec le CCN•Ballet de l'Opéra national du Rhin et la Compagnie des Petits Champs
Immédiatement, l’on pense au film mythique de Sydney Pollack avec Jane Fonda. Mais ici, c’est une distribution de comédiens·nes et de danseurs·euses d’envergure qu’a rassemblée le trio d’artistes pour cette libre adaptation du roman éponyme d'Horace McCoy, une mise en scène grandiose aux dimensions du gymnase Japy.
En 1929, le krach boursier entraînait une crise économique et sociale sans précédent. En plein marasme s’organisent des marathons de danse à l’échelle de tous les États-Unis. Dans une énergie flirtant avec la folie, des hommes et des femmes parcourent les nations pour y participer, dans l’espoir de gagner quelques primes.
À travers ces protagonistes, sur une toile de fond d’inquiétude et de précarité, il y va d’une traversée des thèmes si actuels de la lutte, du collectif, de la condition de l’artiste et de son rôle dans la société. Cris, larmes et chuchotements, épuisements et élans vitaux : c’est au beau milieu du public que se déploie ce marathon et se déplient les trajectoires des personnages.
Bien plus qu’un entrelacs d’écritures chorégraphique et théâtrale, le chorégraphe et les deux metteurs en scène ont inventé un véritable langage commun pour les interprètes du Ballet de l’Opéra national du Rhin, de la Compagnie des Petits Champs et des quatre musiciens mêlé·e·s au plateau. Une expérience puissante.
Spectacle conseillé à partir de 12 ans
Spectacle hors les murs : Gymnase Japy, 2 rue Japy, 75011 Paris (voir sur Google Maps) Métro : Charonne (ligne 9) / Bus : 46, 56 (Godefroy Cavaignac / Gymnase Japy) / Vélib : Belfort - Voltaire
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Une expérience puissante, inspirée librement du roman éponyme d'Horace McCoy, où comédiens·nes et danseurs·euses sont prêt·es à tout pour subsister jusqu’à l’épuisement…
L’Ordre du discours, texte phare du philosophe Michel Foucault, leçon inaugurale prononcée au Collège de France en 1970, n'a toutefois fait l'objet d'aucune capture, ni sonore, ni filmée. Fanny de Chaillé comble ce vide par le théâtre. Si penser, c'est bouger, comment, réciproquement, redonner corps à une pensée ? L'artiste construit, au sein même d'un amphithéâtre, une performance entre texte réel et fantasme.
L’Ordre du discours est un discours sur le discours, que sous-tend une hypothèse : chaque société régit, régule, organise et contrôle la production du discours. Parce qu'il a une matérialité, contient autant de pouvoirs que de dangers, il est un lieu de luttes et de blessures, de domination et de servitude. Et donc, d'inquiétude. Le philosophe lui-même introduisait sa leçon en partageant sa peur de dire : "Plutôt que de prendre la parole, j'aurais voulu être enveloppé par elle, m'apercevoir qu'au moment de parler, une voix sans nom me précédait depuis longtemps."
Ayant habitué son public à des formats atypiques, Fanny de Chaillé ne fait pas exception à la (non-) règle en confiant cette performance de soliste à Guillaume Bailliart, plongé dans une dialectique effervescente entre le langage et sa manifestation. Sur les bancs de l'université, nous assistons à une véritable métamorphose des écrits foucaldiens en une délicate partition gestuelle et une trame rythmique et vocale soutenue. Elle restitue la parole à la voix, la voix au corps, le corps aux gestes, s'appuie sur le théâtre pour mettre en danger la langue et, plus encore, inverse brillamment la structure du théâtre - des paroles et gestes réels dans un univers fictif - en mettant en scène, dans le cadre impitoyablement réel de la faculté, des mouvements qui parlent une langue fictive.
Une performance entre texte réel et fantasme, un discours sur le discours, autour de "L’Ordre du discours", texte phare du philosophe Michel Foucault !
Pratique inspirée du contact-improvisation, de l'histoire de la transe et du nomadisme, cette marche festive et inclusive se présente sous forme de jeux, de partitions et de rites archaïques, initié par l’artiste et ses invité·e·s surprises. Sur le parcours, le public explore sa capacité de perception, de relation et de composition avec l'écosystème présent. Pas à pas, il évolue dans un scénario enchanté où le réel et la fiction se trouvent étrangement mêlés. L’ambiance y est respectueuse et bienveillante, ouverte aux questions du genre, à notre animalité, à nos pulsions, aux états variés de conscience et corps.
Informations Pratiques
Date : 2 octobre 2021
Horaire et durée : de 14h à minuit. Un engagement sur la totalité du Treck Danse (10h) est requis pour participer.
Lieu : de la Porte Dorée à Bercy. Le rendez-vous exact sera précisé après l’inscription.
Public : ouvert à tou·te·s à partir de 18 ans, en bonne condition physique et présentant un pass sanitaire valide.
Matériel requis : de bonnes chaussures de marche ou de sport, un sac à dos léger et de l’eau.
Autres :
Les participants donnent l’autorisation d’être filmés dans le cadre de la captation du Trek Danse par l’artiste et son équipe, afin de constituer le corpus artistique des vidéos témoins de cet événement.
Robin Decourcy est un auteur, chorégraphe et artiste visuel français, créateur des Trek Danse. Sa rencontre avec les figures de la Post-Modern Dance, de Fluxus, de la Poésie sonore le mène à intégrer des techniques d'improvisation et de partition en temps réel. Également Influencé par la scène tech, trad, expérimentale, ainsi que l'enseignement des peuples-racines, Robin Decourcy applique différentes alternatives de relation à notre environnement par de grandes performances inclusives, alliant des processus éthologiques et micro-politiques.
En partenariat avec Le Carreau du Temple.
À l’occasion de la Nuit Blanche 2021, Robin Decourcy invite les spectateurs à prendre part à un Trek Danse développé en résonance avec des paysages choisis, sur une voie du GR75, entre Vincennes et Bercy.