Rencontre
Rencontre : Sport & nutrition, une aventure olympique
Les réussites sportives des athlètes olympiques et paralympiques passent par un entraînement rigoureux, mais aussi par une grande attention portée à la nutrition !
Cette rencontre permettra à des nutritionnistes, sportifs et Chefs invités de vous dévoiler les secrets d'un régime alimentaire sain pour des performances athétiques de haut niveau.
Invité.e.s :
- Sylvain Paillette, nageur paralympique (3 fois vice-champion d’Europe et vice-champion du Monde de natation). Il a notamment participé aux Jeux Paralympiques de Sydney en 2000.
- Amy Graham, cavalière internationale australienne en saut d'obstacle
- Dominique Gassin, Naturopathie, Micronutrition & Consulting Culinaire
- Marie-Caroline Savelieff, diététicienne, autrice de Le Grand Livre de l'alimentation du sportif
Modération par Stéphane Méjanès
Entrée libre et ouverte à toutes et tous
Parce que la nutrition et le sport sont intimement liés, une rencontre est organisée avec des nutritionnistes, des sportifs et des Chefs dans le cadre de Food Temple Australie !
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FuturEs « Agir pour le futur »
Pour clôturer le cycle FuturEs, Lauren Bastide choisit de donner la parole à une jeune militante, et de se tourner vers l’avenir, qui se construit là, maintenant, tout de suite. Camille Étienne l’a bien compris, elle qui, à 23 ans, est déjà l’une des figures des mouvements de défense de l’écologie qui essaiment sous l’impulsion d’une jeunesse peut-être plus alerte sur les dangers des changements climatiques que ses aîné·e·s.
Activiste, autrice et comédienne, Camille Étienne milite pour une justice sociale et climatique, et a fondé le mouvement Avant l’orage. Avec d’autres, elle cherche à alerter les dirigeants de l’urgence de la situation climatique, et à les pousser à agir par des mesures concrètes et efficaces. De nombreuses femmes, comme elle, s’investissent dans le mouvement de la jeunesse pour le climat, et pèsent de leur poids pour dénoncer toutes les inégalités et destructions qui touchent les populations mondiales, les femmes étant les premières victimes du changement climatique.
Face au troisième volet du sixième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) - qui laisse au monde trois ans pour éviter une catastrophe climatique, après une campagne présidentielle qui n’a laissé presqu’aucune place à l’écologie, et dans un monde de plus en plus touché par des périodes de sécheresse, tornades, tsunamis, pluies diluviennes, de plus en plus importants, une nouvelle génération se lève, et prend la parole, haut et fort. Camille Étienne est parfois considérée comme la porte-parole de ce nouveau mouvement, qui, en utilisant de nouveaux moyens de communication et de lutte comme les réseaux sociaux, prend notre futur en main pour conserver un écosystème habitable.
Autour de la rencontre
- Sélections de livres du Comptoir des Mots sur place lors de la rencontre ou à commander en ligne : cliquez ici
- Dégustation de la cuvée Self Love de Justine Vigne avec Fleur Godart après la rencontre
En clôture du cycle, Lauren Bastide invite Camille Étienne, activiste, autrice et comédienne, autour de la thématique "Agir pour le futur".
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FuturEs « Vie quotidienne et émancipation »
La rencontre
Où se situe le politique dans nos existences ? Dans la pensée, bien sûr, dans la participation à la vie démocratique, sans doute, mais aussi et surtout dans notre quotidien. Aucun espace théorique ne réfléchit mieux ce rapport entre vie quotidienne et lutte pour le bien commun que l’écoféminisme.
Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux, et invitée de ce nouveau rendez-vous du cycle FuturEs le démontre avec force dans son dernier ouvrage Quotidien politique, féminisme, écologie, subsistance. En étudiant l’expérimentation d’alternatives écologiques et anticapitalistes mises en place par des communautés dans certains territoires, elle s’interroge sur les notions de travail, de consommation et de survie. Les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines montrent la voie vers une société égalitaire et durable, et rappellent avec force que l’effondrement actuel du vivant trouve ses racines dans le colonialisme et le travail domestique féminine. Autant d’appels à repenser un rapport au quotidien comme un enjeu révolutionnaire, potentiellement le seul capable de nous sortir collectivement du désastre écologique vers lequel la société industrielle nous pousse inéluctablement.
Redistribution, ancrage dans le biotope, émancipation : recherchons le sens d’un quotidien profondément écologiste, résolument féministe, pour retrouver le goût de l’avenir.
Autour de la rencontre
- Sélections de livres du Comptoir des Mots sur place lors de la rencontre ou à commander en ligne : cliquez ici
- Dégustation de la cuvée Orenda d'Uyen Thien Do avec Fleur Godart après la rencontre
Pour la septième rencontre du cycle FuturEs, Lauren Bastide invite Geneviève Pruvost, sociologue et chercheuse du CNRS, autour de la thématique "Vie quotidienne et émancipation".
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L’offre culturelle en espaces ruraux
Les territoires représentent des espaces de convergence, d’inégalités, de flux, de rencontres ou de non-rencontres. Dans l’imaginaire collectif, la culture et les initiatives culturelles sont généralement associées aux territoires des grandes villes. Dans ce contexte, cette rencontre portera sur les actions culturelles dans les espaces ruraux. Nous verrons que ces territoires, à juste titre ou non, sont vus comme culturellement délaissés. En réalité, ces territoires regorgent d’initiatives et d’acteur.ice.s ayant le souci de mettre en valeur les spécificités des espaces ruraux et de s’y adapter.
Quelles sont les problématiques propres aux espaces ruraux, et quelles sont les réponses apportées ? Quel rôle la société civile et les institutions jouent-t-elles ? De quelles manières peuvent-elles influer ? Quel(s) public(s) pour cette offre culturelle en espace rural ?
À toutes ces questions s'attellera celle des financements, essentiels à l’organisation de projets et d’événements culturels. Ce volet économique nous permettra de montrer que l’obtention de financements et de subventions peut être intimement liée à des conflits et des rapports de force. Entre répartition inégale des ressources financières et comptabilité d’humeur, nous tenterons donc d’évoquer les frictions qui existent et la notion de pouvoir.
Sixième et dernière session des Rencontres de la Sorbonne sur la thématique "L’offre culturelle en espaces ruraux"
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Émancipation culturelle dans l’enfermement carcéral
Le savoir, c’est le pouvoir. L’accès à la culture, c’est l’aspiration à la liberté.
Cette conférence a pour but de déconstruire cette contradiction fondamentale du droit à la culture, à la liberté et au pouvoir dans ce lieu d’enfermement qu’est la prison. « Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude » affirmait Albert Camus en 1951. Il soulevait alors le lien profond entre culture et liberté. La culture est ouverture au monde, curiosité, prise de conscience de la complexité du réel, et pouvoir de création d’une opinion libre. Elle est un moyen de se connaître soi-même, mais aussi de connaître les autres et de les comprendre. C’est dans cette conception que s’ancre la notion de « droits culturels », qui désigne le droit fondamentalement humain d’être libre de vivre et de participer à la vie culturelle. C’est au nom de ces droits que des activités culturelles sont organisées dans les établissements pénitentiaires français depuis 1985. La culture s’est imposée comme outil essentiel à la cohésion sociale dans les prisons, au bien-être des détenus ainsi qu’à leur réinsertion, et plus largement, à la reconstruction de leur identité. Une démarche honorable mais qui peut aussi paraître contradictoire dans des établissements qui sont a priori des lieux d’isolement du reste de la société. Comment concilier émancipation culturelle et enfermement carcéral ? Libération des esprits et emprisonnement des corps ?
Au travers de cette conférence, nous chercherons à interroger les liens entre Culture et Pouvoir au sein du milieu carcéral. Qu’est-ce que la culture en milieu carcéral ? Qu’est-ce que la culture « du » milieu carcéral ? Et comment les activités culturelles en prison sont-elles effectivement facteur d’intégration et de cohésion sociale ? Dans quelle mesure les activités en prison sont-elles génératrices de nouveaux rapports de pouvoir et de hiérarchie entre les détenus ? La culture en prison sert-elle vraiment l’émancipation des détenus ? Et serait-il légitime de penser qu’elle est en réalité un moyen déguisé pour contrôler les détenus ? L’objectif de cette conférence est d’interroger autant les productions culturelles propres aux prisons et aux lieux d’enfermement que les interventions culturelles entreprises par les institutions et leur impact sur la culture carcérale.
Cinquième session des Rencontres de la Sorbonne sur la thématique "Émancipation culturelle dans l’enfermement carcéral : trouver le pouvoir, se réinventer"
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FuturEs « Pour une révolution écoféministe »
La rencontre
Fatima Ouassak, invitée du sixième volet du cycle FuturEs de Lauren Bastide, inscrit l’écologie dans un contexte de lutte contre les ségrégations sociales et spatiales et en résonance avec les combats féministes et antiracistes, l’extrayant des carcans bourgeois dans lesquelles elle reste souvent confinée. Politologue, militante de terrain à Bagnolet et essayiste, elle confonde en 2016 le Front de mères, syndicat de parents et projet d’auto-organisation dans les quartiers populaires et publie en 2021 La Puissance des Mères (ed. La Découverte), un pamphlet décisif appelant à une véritable révolution des mères des quartiers populaires.
Invitée exceptionnelle pour ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Fatima Ouassak porte un féminisme révolutionnaire, résolument intersectionnel, et une écologie populaire, outil de libération sociale. Son expertise politique et militante a plus de pertinence que jamais à un mois du premier tour de l’élection présidentielle en France, et dans ce contexte d’urgence environnementale et internationale. Son infatigable lutte de terrain est un rappel permanent que tout peut changer.
Autour de la rencontre
- Sélections de livres du Comptoir des Mots sur place lors de la rencontre ou à commander en ligne : cliquez ici
- Dégustation de la première cuvée de Marine Bonnet, le Moulin à Vent "La Rochelle", avec Fleur Godart après la rencontre
À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, Lauren Bastide invite Fatima Ouassak autour de la thématique "Pour une révolution écoféministe".
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FuturEs « L’écoféminisme ou la mort »
La rencontre
Myriam Bahaffou est doctorante en philosophie et militante écoféministe. Elle a fondé le collectif Voix Déterres en 2019 et promeut une vision intersectionnelle de l’écoféminisme en France. Dans leur préface à « Le féminisme ou la mort », texte fondateur de Francoise d’Eaubonne paru en 1974, avec sa co-autrice Julie Gorecki, elles écrivent : « Si il est en mouvement difficile à capturer, s’effritant toujours dans la définition au sein de laquelle on tente de le figer, l’écoféminisme reste néanmoins profondément, absolument et définitivement anticapitaliste. »
Où le mouvement écoféministe prend-t-il ses racines ? Comment faire évoluer la pensée écoféministe formulée dans les années 70 par ses pionnières sans reproduire les erreurs qu’ils ont commises? Pourquoi l’écoféminisme reste-t-il majoritairement incarné par les femmes blanches alors que les femmes racisées sont à la fois les plus touchées et les plus expertes des destructions causées par le changement climatique ? Comment injecter la pensée décoloniale dans cette nécessité de comprendre le “caractère patriarcal de l’assassinat généralisé du vivant” ? Comment articuler la théorie et la pratique ? Qu’est-ce qui résiste spécifiquement en France ? Comment construire un écoféminisme radical capable de répondre aux défis du XXIe siècle ?
Cette conférence inaugurale du cycle FuturEs, en compagnie de l’une des plus jeunes représentantes françaises du mouvement ecoféministe, sera une exploration des enjeux passés, présents, et surtout à venir.
Autour de la rencontre
> Sélections de livres du Comptoir des Mots sur place lors de la rencontre ou à commander en ligne : cliquez ici
> Séance de dédicaces avec Myriam Bahaffou et Élise Thiébaut après la rencontre
> Dégustation de vins nature d'Esmeralda Garcia avec Fleur Godart après la rencontre
En ouverture du cycle FuturEs, Lauren Bastide invite Myriam Bahaffou, doctorante en philosophie et militante écoféministe, autour de la thématique "L'écoféminisme ou la mort".
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FuturEs « Écoféminisme : Quelles théories pour quelles pratiques ? »
La rencontre
Philosophe, enseignante en lycée à Marseille et professeure de yoga, Jeanne Bugart Goutal est l’autrice de Être écoféministe. Théories et pratiques (L’Echappée, 2020) et l’une de celles qui ont permis la ré-émergence de la thématique écoféministe dans les médias français ces dernières années. À travers son exploration des textes dits « fondateurs » des années 70, mais aussi des espaces où l’on met l’écoféminisme en pratique, elle a tissé des ponts entre le militantisme radical des un·e·s et les concepts philosophiques des autres, proposant de ce mouvement protéiforme une lecture à la fois complexe et critique. « Être écoféministe » devient sous sa plume s’abriter non pas sous le giron d’une pensée monolithique, mais au sein d’une « bicoque biscornue » où l’on peut puiser une réelle force guérisseuse, de soi, et du monde.
Autour de la rencontre
> Sélections de livres du Comptoir des Mots sur place lors de la rencontre ou à commander en ligne : cliquez ici
> Dégustation de la cuvée "Cucu" de Jasmin Jwan avec Fleur Godart après la rencontre
Pour la deuxième rencontre du cycle FuturEs, Lauren Bastide invite Jeanne Burgart Goutal, philosophe, autrice, enseignante professeure de yoga, autour de la thématique "Écoféminisme : Quelles théories pour quelles pratiques ?".
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FuturEs « Sorcières et oiseaux »
La rencontre
Lorsqu’on évoque l’écoféminisme, on ne peut pas parler que de théories et de concepts. L’art, la création, la littérature sont des manifestations de la pensée écoféministe tout aussi centrales que la pensée universitaire, tout aussi combatives que que le militantisme de terrain. L’acte d’écriture est peut-être le plus puissant des outils capable de déployer un autre monde possible. L’écrivaine Isabelle Sorente, depuis des années, se saisit de sa plume pour évoquer des sujets aussi importants que la métamorphose, l’éthique, ou l’entraînement à la joie dans un monde capitaliste. Du Complexe de la Sorcière à La Femme et l’Oiseau, elle entrecroise littérature, féminisme et nature dans des ouvrages profondément transformateurs, qui viennent contrer les excès de rationalité de nos société contemporaines, dans un geste aussi artistique que politique. Elle viendra au micro de Lauren Bastide explorer ces sujets.
Autour de la rencontre
> Sélections de livres du Comptoir des Mots sur place lors de la rencontre ou à commander en ligne : cliquez ici
> Dégustation de la cuvée "Sorcières" d'Athénais de Béru avec Fleur Godart après la rencontre
Pour la troisième rencontre du cycle FuturEs, Lauren Bastide invite Isabelle Sorente, écrivaine et chroniqueuse, autour de la thématique "Sorcières et oiseaux".
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FuturEs « Décoloniser l’écologie »
La rencontre
Il n’y a pas qu’une pensée écoféministe, le mouvement est un foisonnement de concepts, d’actions, de courants et de luttes qui ont pour point commun l’articulation des dominations exercées sur les corps assignés femmes et l’exploitation des ressources naturelles. De nombreuses chercheuses écoféministes ont identifié le lien fondamental qui existait entre la colonisation et ces deux types de domination. Exploitation des corps des femmes de l’hémisphère sud pour produire les biens et services consommés par les habitants des pays riches de l’hémisphère nord. Épuisement des ressources naturelles des Suds pour produire les joujoux du Nord. De la fast fashion à l’industrie du care, il est difficile de nier cette réalité. C’est pourtant ce qui est fait lorsque le mot « décoloniser » est érigé en épouvantail par les pouvoirs publics et intellectuels, comme s’il désignait un fantasme ou un délire. Mais rien à faire, les faits sont là. Et c’est sur le terrain qu’on les observe le mieux.
L’invitée de ce quatrième volet du cycle FuturEs, Cannelle Fourdrinier est une militante afroféministe queer et écologiste, elle a coréalisé le documentaire Décolonisons l'écologie et participé activement à la mise en lumière des empoisonnements des ouvrier·e·s agricoles par les pesticides, comme le chlordécone, dans les grandes plantations de bananes en Martinique. Une lecture genre/classe/race de ce scandale de santé public, qui résonne avec d’autant plus de violence en ces temps de Covid où les dits « territoires d’Outre-mer » sont plus violemment touchés que la « métropole » par les conséquences sanitaires et économiques de la pandémie.
Autour de la rencontre :
> Sélections de livres du Comptoir des Mots sur place lors de la rencontre ou à commander en ligne : cliquez ici
> Dégustation de la cuvée Tu viens d'où ? de Mélanie Voelker avec Fleur Godart après la rencontre
Pour la quatrième rencontre du cycle FuturEs, Lauren Bastide invite Cannelle Fourdrinier, militante afroféministe queer et écologiste, autour de la thématique "Décoloniser l’écologie".
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