À l’interface des sphères intimes et sociétales, deux femmes chorégraphes, émergeantes et intrigantes, enquêtent sur la disparition volontaire et la résistance à la violence. En partage, un goût pour l’imprévisible et la musique live.
XXX est un trio pour une danseuse, une électroacousticienne et un batteur. Inspiré par le costume retrouvé, d'un interprète de la-danse-contemporaine-des-années-80, disparu.Pauline Tremblay a conjugué études en danse, lettres et philosophie. Avec son approche reliant l’intime et le politique, Pauline Tremblay commence à laisser son empreinte. Elle signe ici une réflexion sur l’effacement volontaire et la disparition artistique d’un danseur interprète qu’elle avait connu en son enfance. Entre fiction et autobiographie, entre le corps dansant et le corps social, elle aime jouer avec la suspension des frontières. En son univers aussi, la surprise est reine. => Pour en savoir plus sur la création du spectacle, lire l'entretien de Pauline Tremblay sur Maculture.fr
Maya Masse, aka babygirl Wrestler, revisite ici la pratique du krump, danse qui d’abord l’avait surprise à son tour puisque Maya Masse vient de la danse contemporaine avant de devenir krumpeuse. Inspiré de la culture des jeux videos, bullet time est un espace mental dans lequel le personnage, à travers la danse, peut retourner dans sa mémoire pour y changer le cours des choses : se défendre. Se venger. Réparer. Travailler la violence. Mobilisant les techniques de vitesse de l’image (ralenti, stop motion, accéléré), Babygirl Wrestler explore les concepts d’auto-défense violente et non violente, ouvrant ainsi les interrogations suivantes : qu’est ce qu’un corps qui se soulève ? qui résiste ? qui se défend ? Jusqu’où un corps laisse le temps s’étirer avant de répondre à la violence par la violence ? Né dans les entrailles de la violence sociale, raciale, policière, patriarcale, capitaliste et coloniale, le krump est une réponse à la brutalité systémique ; la danse agit comme contre-fiction, donnant un pouvoir émancipateur : exprimer et affirmer son identité, reprendre sa liberté, s’élever.
Chorégraphes émergentes, Pauline Tremblay et Maya Masse explorent la disparition volontaire et la résistance à la violence, alliant imprévisibilité et musique live, à l’interface des sphères intimes et sociétales.
Au cœur de la nuit, un corps martèle ses rythmes : c’est R-A-U-X-A, tel un rite imaginaire, porté par un souffle superbe. Où les racines catalanes nourrissent une danse universelle, échos contemporains de réminiscences immémoriales.
Pour Aina Alegre, la création est un terrain pour réimaginer le corps, entre cultures ancestrales et science-fiction. C’est à partir de ses racines catalanes qu’elle mène ici une recherche chorégraphique sur la pratique universelle de la frappe. Co-directrice du Centre chorégraphique national de Grenoble, elle puise ici dans sa propre mémoire corporelle pour créer un surpuissant trio fait de corps, de lumière et de son live. Aussi Aina Alegre convoque la mémoire collective autour de pratiques rythmiques impliquant l’acte universel de marteler.
Derrière cette rémanence à l’énergie apparemment primitive, se dessine pourtant une technique de grand raffinement, traversée par des échos de danses folkloriques, flamenco ou house. Une présence mystérieuse se dégage du brouillard originel, grâce aux lumières immersives qui voilent et dévoilent l’impressionnante silhouette de la chorégraphe. Son rapport organique au sol convoque pulsations et vibrations qui se fondent dans une musique électro-acoustique, lien sensible entre les matières technologiques et organiques d’une performance aux vibrations intemporelles.
Un rite imaginaire d'Aina Alegre, porté par un souffle superbe, où les racines catalanes nourrissent une danse universelle !
Du carnaval de Guadeloupe au geste libre d’une chorégraphe caribéenne de la première heure, deux femmes questionnent le geste qui relie le présent, l’histoire et la mythologie. Deux souffles, deux générations et une même envie de beauté, de profondeur, de jubilation.
Dans l’univers antillais, Grande Mess ne désigne pas un culte chrétien. Clémence Baubant nous amène vers la face cachée du déboulé, le carnaval de la Guadeloupe, à partir de rencontres avec les participant·es de cette marche dansée et codifiée. Dans un univers sonore renouvelé, trois femmes revisitent le rapport intime du corps à la marche et aux rythmes, où surgissent des reflets acoustiques de la procession. Sur le plateau, le geste dansé en trio relie les temps immémoriaux à la culture pop et aux figures mythologiques ou historiques, telles Ladjablès ou la Mûlatresse Solitude, immortalisée par André Schwarz-Bart.
La seconde proposition de la soirée, Le Sacre du sucre, semble d’abord évoquer les plantations et donc l’esclavage. Sauf que Lēnablou cultive un dialogue entre corps dansant et corps sonore – elle partage le plateau avec deux musiciens – qui ne vient « revendiquer ou dénoncer quoi que ce soit ». Ayant fait carrière aux États-Unis et en Amérique latine en retraçant l’intelligence corporelle de la danse Gwoka, Lēnablou - figure incontournable de la danse contemporaine en Guadeloupe trop rarement invitée sur les plateaux européens - tire de la tradition une danse pure et dégagée, libérant la vérité universelle d’une femme qui n’a plus rien à prouver.
ATELIER TECHNI'KA avec Lēnablou autour de la pratique de la danse Gwoka et de ses influences contemporaines
Mardi 8 octobre 2024 de 10h à 13h / Studio de Flore / Adultes tous niveaux
Lēnablou, Docteure en anthropologie de la danse, danseuse, chorégraphe et pédagogue, a un parcours atypique, à la croisée des champs artistique, culturel et académique. Le long processus d’analyse didactique du Gwoka, danse traditionnelle de Guadeloupe, qu’elle entame au début des années 90, aboutit à l’élaboration d’une nouvelle technique corporelle qu’elle nomme Techni’ka, constituant aujourd’hui un outillage pour la création contemporaine, et au développement de la théorie du Bigidi et de l’esthétique du désordre. Dans le cadre des masterclass, après un apprentissage des enseignements théoriques de base de la Techni'ka et une approche sensible du Bigidi, les participant.es sont amenés à s'impliquer dans un processus de création.
RENCONTRE SUR LE GWOKA avec Lēnablou, Clémence Baubant, Chantal Loïal, Max Diakok et Kalil Bat
« Grande Mess » et « Le Sacre du sucre » célèbrent une même envie de beauté, de profondeur et de jubilation, pour deux chorégraphes femmes qui questionnent le geste, reliant présent, histoire et mythologie !
Deux chorégraphes-plasticiens imaginent un ballet burlesque, baroque, végétal et capillaire qui s’amuse des codes de la séduction. Où l’art baroque décoiffe en douceur, par parodies de ballet et autres folies bien tempérées, sur les sentes de la Carte du Tendre.
Chez Yvan Clédat et Coco Petitpierre, les arts plastiques, le corps et le mouvement peuvent se fondre en un seul élan créateur. Dans Poufs aux sentiments, deux énormes perruques-sculptures en blanc de céruse, suivis par deux buis, s’observent et se séduisent dans un jardin à la française qui cultive d’espiègles petits mystères. Sous influence du XVIIe siècle et de la romanesque Carte du Tendre, le quatuor, réjouissant, s’amuse de l’image utopique du sentiment amoureux. Raphaëlle Delaunay et Sylvain Prunenec, aux compositions capillaires monumentales et outrageusement poudrées, se charment l’un l’autre par leurs mimiques et gestuelles et suivent la voix douce et chantante d’un invisible maître de ballet qui les guide dans leurs parodies des pas de danse académiques. Échappant à notre regard, sous les formes les plus farfelues, les buis se fondent dans la perspective baroque, se cachant tels des paparazzis.
L’idée de cette parodie ludique est venue à Clédat & Petitpierre à partir de recherches sur un petit frère oublié de la danse baroque, à savoir le ballet burlesque, créé à l’époque en réaction à la préciosité de la danse de cour. Une invitation à s’amuser avec l’histoire française, à tout âge et en toute saison.
Lire l'entretien de Clédat & Petitpierre, sur le processus de création du spectacle, publié sur Maculture.fr
ATELIER AVEC CLÉDAT & PETITPIERRE consacré à la métamorphose corporelle et aux relations entre corps, mouvement et sculptures
Mercredi 6 novembre 2024 de 18h30 à 21h30 / Salle de spectacle / Adultes tous niveaux Consacré aux relations entre le corps et la sculpture, cet atelier se déroulera en deux temps. Une première partie sera consacré, images et vidéos à l'appui, à expliciter ces liens à travers les multiples métamorphoses corporelles proposées dans nos spectacles et performances. La deuxième partie sera consacrée à l'expérimentation de certains de ces objets et costumes qui, de par leur nature même, impliquent des qualités de mouvements et des modes d’interactions particuliers.
ATELIER AVEC SYLVAIN PRUNENEC autour de la danse contemporaine improvisée
Jeudi 7 novembre 2024 de 18h30 à 21h30 / Salle de spectacle / Adultes tous niveaux Les ateliers proposés par Sylvain Prunenec sont axés principalement sur l’improvisation. C’est à travers cette pratique de l’improvisation que les différents paramètres qui entrent en jeu dans la danse et le mouvement du corps sont explorés : la qualité du mouvement, le temps, l’espace. Et pour tenter de tisser un lien (ténu) avec l’univers baroque des Poufs, seront lues quelques phrases inspirantes du roman L’amour la mer de Pascal Quignard.
Les styles les plus actuels, nés dans la rue et sur les réseaux sociaux, dans l’énergie condensée, jouissive et explosive par une compagnie sans cesse primée au Brésil. Un feu d’artifice de gestes et de rythmes qui interroge l’avenir de la danse.
La rencontre entre le Brésil et les styles urbains ne déçoit jamais. Côté Rio de Janeiro, Renato Cruz les drape d’un sens du rythme qui ne jure que par sa mécanique fluide et ultrasophistiquée. Et sensuelle, bien entendu. Avec Dança Frágil, la Companhia Híbrida défie les limites du genre et investit les territoires virtuels des gestuelles les plus en vues, celles qui se propagent notamment sur les réseaux sociaux.
D’abord, cinq inébranlables virtuoses défilent comme des modèles, mis en lumière ou cachés au rythme d’une partition lumineuse, orchestrée avec autant de musicalité que la danse elle-même. Au premier tableau, chacun s’expose dans un style personnel, entre hip hop, voguing, waacking ou autres street dances. Dans leurs espaces parallèles qui se côtoient mais restent séparés, le geste semble s’affranchir des limites du corps humain, avant que les cinq ne se réunissent pour justement examiner ce corps-machine dans sa réalité charnelle.
Fort du constat que l’outil du danseur est toujours réel, et qu’il continue à résister à l’uniformisation qui tente le monde virtuel, Renato Cruz interroge le statut de la danse à l’ère des petits écrans. Toujours plus rapide, plus éphémère et intense, va-t-elle finir par changer le corps qui danse ?
Primée au Brésil, une performance aux styles urbains explosifs et virtuoses qui interroge l'avenir de la danse à l'ère des réseaux sociaux !
En deux solos fascinants, Silent Legacy déconstruit les normes sociales et chorégraphiques. Portraits d’une (très) jeune krumpeuse qui fait sensation par sa liberté d’expression et d’une danseuse contemporaine de grande élégance, un vrai modèle du genre…
C’est par un dialogue inédit entre krump et danse contemporaine que Maud Le Pladec poursuit son enquête sur la sociologie du genre et l’héritage chorégraphique. Tout part de sa rencontre avec Adeline Kerry Cruz, petite prodige du krump âgée de dix ans. Elle vit à Montréal, loin des ghettos qui ont vu naître cette danse entre rage et aspiration spirituelle. Son mentor est le très grand Jr Maddripp ! Car le krump, héritage universel et accessible à tous, se définit par sa véracité intime. S’il est né comme expression d’une rage liée à l’injustice raciale et sociale, chacun peut y exprimer sa propre fureur, concrète ou métaphysique. Et Adeline Kerry Cruz le prouve avec brio.
Ensuite, comme dans un jeu de vases communicants, le second solo, créé par et avec Audrey Merilus, ici interprété par Siaska Chareyre, met en lumière sa personnalité et son parcours d'interprète issue d'une formation et d'une technique contemporaine sans cesse renouvelée. Ayant débuté en conservatoire, cette femme cisgenre a travaillé, entre autres, avec Anne Teresa De Keersmaeker et Florentina Holzinger.
Silent Legacy, c’est l’universalité de la danse, où la beauté naît du partage de l’héritage.
À noter : Ce spectacle utilise des lumières stroboscopiques pouvant indisposer les personnes photosensibles.
Avec « Silent Legacy », Maud Le Pladec interroge les filiations d'aujourd'hui en compagnie de deux interprètes impressionnantes de liberté et d'imagination !
Quinze jours pour lever le voile sur les créations issues du travail des associations complices du Carreau ainsi que des établissements scolaires partenaires. Plus d'une centaine d'amateur·es ont la chance de présenter leurs spectacles dans des conditions professionnelles.
Parce que la sensibilité à l’art ne tombe pas du ciel, parce qu’elle n’est pas non plus nécessairement ancrée dans les familles, parce que Le Carreau du Temple est convaincu que la forger est indispensable à l’éveil de la citoyenneté, il lui paraît relever de sa mission de service public de développer, à l’appui de compétences qu’il héberge, des projets dès le plus jeune âge.
C’est pourquoi, tout au long de l’année, les associations en connivence avec Le Carreau du Temple, animant diverses pratiques artistiques font jouer, chanter, danser petit·es et grand·es dans le cadre de la création d’un spectacle, pour le présenter, à la fin de la saison, en salle de spectacle et en public. Ce rendez-vous ouvert à tou·tes augure de nombreuses surprises et réjouissances !
Programme complet sur le site Internet en mai 2025
Les bancs du Carreau est un événement festif et artistique qui donne rendez-vous aux petits comme aux grands pour des spectacles, concerts ainsi que bien d'autres surprises.
Jeudi 27 et vendredi 28 juin de 14h à 18h, samedi 29 juin de 14h à 17h30, dimanche 30 juin 2024 de 15h30 à 18h30 / Entrée libre / Tous publics
Avec son unité militante et mobile de sérigraphie, Camille Balestra vous propose d'imprimer l’une des affiches conçues par l’illustratrice Anna Wanda Gogusey, dont un exemplaire créé spécialement pour le Festival Jogging.
Marelles graphiques avec Cécile Rolland & l'École Estienne
Jeudi 27 juin et vendredi 28 juin de 13h30 à 17h30, samedi 29 juin de 14h à 17h30 / Entrée libre / Adultes et enfants à partir de 6 ans
Retour en enfance dans cet atelier où vous pouvez réinventer un loisir si connu des cours de récré : la marelle ! Après quelques pas pour vous défouler sur une marelle grandeur nature, emparez-vous des tampons réalisés par les étudiants de l’école Estienne et disposez-les à votre souhait sur une affiche afin de réaliser une marelle personnalisée à rapporter chez vous.
Les illustrations de la marelle géante et des tampons de l'atelier ont été conçus par les étudiants et étudiantes de l'Ecole Estienne actuellement en DNMADE 1 Mention Livre en collaboration avec Cécile Rolland, scénographe et Florence Jamet-Pinkiewicz, enseignante.
Parkour & Cartographie avec Trystan Hamon et Adel Zeghoudi
Jeudi 27 juin et vendredi 28 juin de 13h30 à 18h, samedi 29 juin de 14h à 17h30 et dimanche 30 juin de 15h30 à 18h30 / Entrée libre / Adultes et enfants à partir de 8 ans
En partant du parkour, un atelier pour mettre en mouvement son corps et mieux se saisir de son environnement ! Les participant·e·s expérimenteront des mouvements et des trajectoires en tous genres, pour les retranscrire sur papier au moyen de l’écriture et du dessin.
Jeux de jambes avec PSPBB - Pôle supérieur d’enseignement artistique Paris – Boulogne-Billancourt
Jeudi 27 juin de 17h à 18h15 / Entrée libre / Tous publics
A la croisée du champ sportif et du champ chorégraphique, l’intervention du département danse du PSPBB met en miroir les danses jazz et le basket. Quels sont les points de rencontre entre ces deux disciplines qui ont été largement investies par les Afro-descendants ? Quels sont les gestes dansés potentiellement contenus dans la pratique du basket ? Un éclairage historique mené par Aline Laignel permettra de saisir les enjeux du parcours de ces athlètes et de ces danseurs. Un atelier/conférence qui invite chacun·e à mettre en miroir la danse jazz et le basket pour faire émerger une esthétique commune aux deux pratiques : celle de l’esquive, de l’adaptation dans un contexte social et politique défavorable.
En compagnie d'Yves Pons, basketteur professionnel international (Basquet Girona), des chorégraphes Dominique Lesdema et Sylvie Duchesne, et des étudiant·e·s DNSP Danse jazz 1re année du PSPBB
Cerceaux & constructions avec Cécile Rolland
Samedi 29 juin de 13h30 à 15h30 et de 16h à 17h30 - / Gratuit sur inscription / Adultes et enfants à partir de 8 ans
Hula hoop ! Dans cet atelier, les cerceaux prennent d’autres formes et d’autres usages ! Que vous soyez des amoureux·euses ou des fâché·e·s du bricolage, construisez de surprenantes cabanes. Une fois les cerceaux démontés, vous pourrez les faire virevolter, jongler avec et inventer des sports inédits !
Maquillage sportif revisité avec Make Up For Ever Academy
Samedi 29 juin de 14h à 17h30 / Entrée libre / Tous publics
L’équipe de Make Up For Ever Academy propose à celles et ceux qui le souhaitent de réinventer les maquillages de supporters ! Finies les bandes apposées sur les joues et ennuyeuses à souhait, affirmez vos couleurs et votre esprit d’équipe avec un make-up de supporter nouvelle génération et personnalisé !
Calligraphies de mouvements avec Juliette Baigné
Samedi 29 juin de 14h à 15h30 et de 16h à 17h30 / Gratuit sur réservation / Tous publics
Cet atelier propose de s’inspirer en direct des pratiques corporelles données au Carreau du Temple afin d'apprendre à saisir le mouvement et l’inscrire à l’encre de Chine. L'objectif : pouvoir représenter les corps dans leurs singularités et mettre au point une écriture universelle du mouvement !
Écris ton haka I Yuval Pick / CCN de Rilieux-la-Pape
Atelier animé par le danseur Simon Hervé Samedi 29 juin de 16h à 16h30 / Gratuit sur inscription / Adultes et enfants à partir de 8 ans
Le chorégraphe Yuval Pick travaille autour du haka, cet ensemble de danses et chants rituels maoris exécutés par l’équipe de rugby néo-zélandaise avant chaque match. Dans cet atelier faisant se rencontrer danseur·euse·s amateur·rice·s, l’unité de groupe permet d’élaborer une chorégraphie festive et sportive, célébrant l’union, librement inspirée du haka traditionnel !
Tout au long du Festival Jogging, des ateliers interactifs pour croiser les arts et les sports : sérigraphie, marelle, parkour, cerceaux, haka, maquillage, calligraphie et rencontre danse jazz/basket !
Le temps d'une nuit, plus de 130 propositions artistiques seront présentées dans tout Paris, gratuitement. Portés par des artistes invités par la direction artistique (73 projets emblématiques), des artistes et des institutions associés, les projets donneront à voir la création contemporaine sous toutes ses formes (arts visuels, installation, vidéo, danse, musique etc.), là où on ne l'attend pas forcément - sur l'espace public (sur les places, dans les parcs et jardins), dans des équipements sportifs, dans des établissements culturels, dans des mairies d'arrondissements etc.
Plus de 730 projets artistiques verront aussi le jour dans plusieurs communes de la Métropole du Grand Paris. Pour la première fois cette année, plusieurs territoires ultramarins feront aussi Nuit Blanche - de Paris à la Réunion, en passant par la Guadeloupe, cette Nuit Blanche sera la plus longue de son histoire !
Saint-George en mouvement(s) : Chevalier virtuose
Création chorégraphique de Johana Malédon et performance musicale de Romuald Grimbert-Barré
Halle - 19h30, 20h30, 21h40 et 22h45 (quatre représentations de 35 minutes)
Restitution contemporaine de l’œuvre de la figure historique de l’homme d’armes et maître de musique, fleurettiste et violoniste d’origine guadeloupéenne Joseph Bologne de Saint-George, Saint-George en Mouvement(s) : Chevaliervirtuose entremêle musique baroque, danse contemporaine et escrime actuelle dans un opus musical et chorégraphique en trois volets orchestré par le violoniste Romuald Grimbert-Barré et la chorégraphe Johana Malédon.
Oscillant entre la dualité d’une gestuelle codifiée et de mouvements improvisés induits par des partitions parfois lacunaires, cette création originale invite à une réflexion transhistorique sur le destin singulier d’un homme extraordinaire, esclave de naissance devenu homme de couleur libre et éduqué dont Paris tomba sous le charme au Siècle des Lumières et des Abolitions. Passé à la célébrité sous le nom de Chevalier de Saint-George, c’est son portrait, autant que celui de la ville qui contribua à le façonner, qui est présenté ici en filigrane.
Projet accessible aux personnes à mobilité réduite et en situation de handicap visuel et auditif.
Being Born A Girl
Installation vidéo de Candice Martel - K10
Mezzanine, 1er étage - 19h, 20h, 21h, 22h et 23h (boucle de plusieurs vidéos de 5 min)
Artiste polyvalente installée à Paris, Candice Martel crée des œuvres qui se situent à la frontière des arts visuels, de la danse et du cinéma documentaire. Son projet au long court Being Born A Girl est lauréat ARTE du concours « Et pourtant elles tournent ».
Being Born A Girl, ce sont des portraits vidéos de femmes, qui questionnent en 5 minutes une condition féminine à l’instant T dans leur pays, tout en faisant dialoguer leur parole avec celle d’un chorégraphe et d’un expert. En braquant les projecteurs sur un territoire, un type d’oppression et une émotion, on sculpte un langage sensible qui prend sa force dans le discours. Cette approche permet de capturer la diversité des perspectives et de créer un espace où ces différentes dimensions se rencontrent en offrant au spectateur une expérience émotionnelle forte.
Dans le cadre de la Nuit Blanche 2024
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Pour l'édition ultramarine de la Nuit Blanche 2024, Le Carreau du Temple accueille une création chorégraphique et musicale sur le Chevalier de Saint-George, et une installation vidéo sur la condition féminine !
Après IMAGO-GO (2018) et GUÉRILLÈRES (2021), la chorégraphe et danseuse espagnole Marta Izquierdo Muñoz poursuit son exploration chorégraphique des communautés féminines et de leurs pratiques avec sa nouvelle création, ROLL.
Avec cette pièce, la chorégraphe fait s’élancer sur roulettes femmes et hommes dans un tournoiement ininterrompu, le temps de revenir sur la signification sociale d’une discipline popularisée dans les années 70 : le roller derby. Haut en couleurs et presque exclusivement féminin depuis les années 2000, le mouvement s’imprègne rapidement des nouvelles mouvances féministes et LGBTQIA+. D’un affrontement sportif, les interprètes passent par des danses urbaines, parfois hypnotiques et s’inspirant du format battle. Les rollers y sont employés afin de prolonger un langage hybride aux motifs circulaires et aux mouvements répétitifs, offrant aux danseurs·euses l’expérience d’états modifiés de conscience…
Une envolée de véritables guerrier·ère·s en rollers, qui déroule une lutte à la fois physique et sociale !