Chemical Joy est une performance de danse contemporaine qui explore la thématique de la jeunesse à travers une chorégraphie dynamique et intense, signée par Lenio Kaklea.
Un regard incisif sur la société de consommation et la quête du plaisir
Cinq danseurs de BODHI PROJECT (compagnie de danse contemporaine basée à Salzbourg) questionnent les influences extérieures qui façonnent l'identité des jeunes d’aujourd’hui, dans un monde saturé de produits, d’images et de messages censés être conçus pour les « jeunes ». Comment la société de consommation façonne notre quête de plaisir, souvent immédiat, à travers la musique pop, les réseaux sociaux, la mode, et d’autres stimuli.
Une expérience sensorielle et réflexive
Chemical Joy interroge la frontière entre plaisir et dépendance, en exposant les mécanismes chimiques qui régissent nos émotions. À travers des mouvements puissants et un univers sonore immersif, Chemical Joy invite le spectateur à une réflexion sur les pressions sociales et culturelles qui influencent les jeunes.
Avec les danseurs, Lenio Kaklea crée une partition chorégraphique qui interroge ce que signifie être, ressentir, paraître, ou simplement s'identifier (ou non) à la jeunesse d’aujourd’hui.
Pass exploration
Achetez votre Pass et profitez de 3 spectacles et/ou soirées sur l'ensemble du Festival Everybody: Figuring Age de Boglárka Börcsök & Andreas Bolm / Cabaret La Sirène à Barbe / LA CREOLE / Pour sortir au jour d'Olivier Dubois / Ball voguing Don't take it personal Part 2 / COVER de Myriam Soulanges / Danser ensemble d'Alice Davazoglou / Chemical Joy de Lenio Kaklea
Une performance-installation immersive et intergénérationnelle
La chorégraphe et danseuse hongroise Boglárka Börcsök et le réalisateur Andreas Bolm développent un solo original entre installation plastique et performance. Figuring Age, une expérience immersive et transgénérationnelle qui explore les origines de la danse moderne hongroise tout en se penchant sur le grand âge.
Un spectacle en deux temps, entre passé et présent
Le spectacle se déroule en deux parties. La première partie débute dans un espace circulaire entièrement blanc, où le public est plongé dans une « séance fantôme fictive » venant à la rencontre de trois danseuses âgées de 90 à 101 ans : Éva, Irén et Ágnes. Toutes les trois sont des pionnières de la danse moderne en Hongrie dans les années 1930. Toutes les trois sont incarnées par le corps et la voix de la danseuse Boglárka Börcsök qui leur permet de revenir sur scène. Ces trois danseuses, la chorégraphe les a rencontrées sur un projet de film documentaire, The art of movement, réalisé avec Andreas Blom à partir de 2015. En leur redonnant vie sur scène, Boglárka Börcsök retrace le parcours de ces femmes qui ont transformé leur pratique de la danse pour survivre aux bouleversements socio-politiques du XXe siècle (Seconde Guerre mondiale, condition de la femme…).
La seconde partie du spectacle est une installation vidéo où les spectateurs·rices découvrent les entretiens originels filmés des trois danseuses, enrichissant l’œuvre d’une profondeur historique, intime et personnelle venant en écho à la première partie performative de la pièce.
Une réflexion profonde sur la mémoire corporelle et le temps
Figuring Age explore comment la résilience, le silence et le traumatisme se transforment en mouvements inscrits dans le corps. Le corps vieillissant et sa mémoire corporelle interrogent la manière dont le corps porte en lui plusieurs couches de temps, de mémoire et d’expérience. La lenteur et la fragilité des corps vieillissants demandent une attention particulière et offrent au public un espace de réflexion sur sa propre relation à l’âge, à la vieillesse et à la mort. Figuring Age est une déclaration d’amour pudique et sensible permettant de comprendre les apports de chaque génération sur l’évolution des pratiques artistiques.
Pass exploration
Achetez votre Pass et profitez de 3 spectacles et/ou soirées sur l'ensemble du Festival Everybody: Figuring Age de Boglárka Börcsök & Andreas Bolm / Cabaret La Sirène à Barbe / LA CREOLE / Pour sortir au jour d'Olivier Dubois / Ball voguing Don't take it personal Part 2 / COVER de Myriam Soulanges / Danser ensemble d'Alice Davazoglou / Chemical Joy de Lenio Kaklea
Figuring Age explore la danse, la mémoire et le vieillissement à travers une performance immersive, rendant hommage aux pionnières de la danse moderne hongroise !
Marie-Jo Faggianelli habite les espaces scéniques comme elle habite le monde : avec une poésie singulière et une présence qui traverse le temps. Depuis des années, elle sillonne ces espaces avec insistance, inscrivant son corps et son art dans une durée qui dépasse le présent. Sa danse, profondément ancrée dans un rapport au temps englobant passé, présent et futur, se déploie dans une forme d'intemporalité.
Dans cette démarche, Marie-Jo Faggianelli a ressenti le besoin de revisiter une pièce fondatrice de son parcours : Un Cœur réduit à un point. Créé en 1997 aux Chorégraphiques de Tours, ce solo emblématique incarne les liens profonds qu’elle tisse entre passé et présent. Cette œuvre fait résonner les échos d’une mémoire vivante, où le crin végétal, à la fois source d’inspiration et élément scénographique, joue un rôle central. Ce matériau, mobile et poétique, devient un support de rêverie et nous invite à une introspection, tout en nous libérant de notre condition de pesanteur.
Un Cœur réduit à un point est aussi la mémoire vivante de Ciel intermédiaire, une autre œuvre fondatrice de Marie-Jo Faggianelli. À travers ce solo, elle questionne la notion de temps dansé, un temps épaissi et enrichi par les années, porté par une quête poétique sans fin. Le corps, allégé et conscient des métamorphoses successives, révèle des espaces d’éternité traversés par la danse.
Cette reprise d’Un Cœur réduit à un point pose la question de la relation entre l’inaltérabilité de la danse et l’instabilité du corps, marqué par le passage des années. Comment maintenir la pureté de la danse, à presque trente ans d’intervalle, tout en faisant face aux transformations physiques inévitables ? Ce projet explore cette tension avec délicatesse, dans un dialogue entre la mémoire du corps et sa perpétuelle réinvention.
Marie-Jo Faggianelli revisite son solo fondateur qui tisse les liens entre passé, présent et futur, questionnant l’intemporalité de la danse et la mémoire du corps à travers le temps.
Electro-tap, musique à regarder vs danse à écouter
Préparez-vous à plonger dans la nouvelle vague du tap dance ! Musique électro et cadence des claquettes s’unissent pour un concert dansé au groove incessant. Electro-tap, ou la rencontre entre semelles métalliques, synthétiseur et guitare électrique.
Le tap dance, comme l’appellent ses inventeurs new-yorkais, connaît aujourd’hui un renouveau spectaculaire. À cette mouvance passionnante, Candice Martel apporte sa touche personnelle, résolument novatrice. Dans Electro-tap, le modulariste Modgeist, figure de proue de l'électro live, au synthétiseur et Thomas Naïm à la guitare (On the Far Side ; Sounds of Jimi ; Desert Highway) invitent un paysage sonore entre l’électronique et l’acoustique, entre le geste musical et le corps dansant, avec le sol comme prolongement sonore. Aussi les pieds de Candice Martel deviennent instrument de musique, traversant un paysage sonore modulé à la table de mixage, et comme en boîte de nuit pour un clubbing électro, le groove ne tarit jamais.
Un voyage chorégraphique à travers de nouvelles textures sonores, une danse à regarder ou à suivre comme un concert, pour repousser les frontières de nos habitudes perceptives. Et puisque Candice Martel fait de l’humain sa priorité, elle est accompagnée dans l’ombre par la figure de Peg Leg Bates, tap dancer unijambiste historique ! Aussi Electro-tap est une ode à la liberté et un encouragement à suivre ses rêves…
Un concert dansé au groove incessant, entre semelles métalliques et synthétiseurs, qui repousse les limites du genre avec la nouvelle vague du tap dance !
Trois personnages hauts en couleurs laissent libre cours à leurs envies ludiques, s’amusant d’eux-mêmes et de la danse post-moderne de Merce Cunningham. Autodérision et authenticité pour le retour à une (fausse ?) innocence originelle.
La danse est-elle simple ? Au moins elle peut l’être, semble affirmer Ayelen Parolin. Trois danseurs, assurément adultes et vêtus de justaucorps très coloriés, se reconnectent à un état de jubilation immédiate que l’on perd, bien trop vite, au sortir de l’âge tendre. Avec Ayelen Parolin, ils ont construit une improbable partition des instincts, éliminant au passage tout jugement que l’on pourrait porter sur leurs actions ou attitudes. Aussi ces histrions chorégraphiques se laissent volontiers surprendre par leurs propres cabrioles – sans prétention, sans artifice et même sans musique, faisant du corps leur seul jouet, ou presque. Car il leur faut tout autant maîtriser des planches en bois et autres objets du quotidien, ramassés au cours de la création et intégrés dans leur jeu.
Et le jeu, lui, est un facteur fondamental, dans cette pièce comme dans la vie, et même chez Merce Cunningham ! SIMPLE nous révèle cela, par ses costumes, son décor et sa cinétique, clins d’œil à la pièce Summerspace du grand pionnier new yorkais, mais aussi au célèbre essai Homo ludens de Johan Huizinga sur la fonction sociale du jeu. Voilà sans doute le meilleur hommage qu’on puisse rendre à Cunningham, qui était au fond un chercheur sachant s’amuser.
Trois danseurs hauts en couleurs célèbrent la danse post-moderne de Merce Cunningham avec autodérision et authenticité. Une partition ludique et instinctive !
Un des chefs-d'œuvre de la nouvelle danse française, par l’un de ses chorégraphes fondateurs : Ulysse de Jean-Claude Gallotta, revu dans la fraîcheur des jeunes danseurs·euses du Groupe Grenade. Une aventure où l’avenir retrouve ses origines…
La célébrité d’Ulysse dépasse de loin le cadre hellénique de L’Odyssée. En danse aussi, Ulysse fait légende. Cette pièce envolée, fluide et pleine d’énergie, créée par Jean-Claude Gallotta en 1982, puis recréée à l’Opéra de Paris en 1995, représente à elle seule l’élan de la nouvelle danse française. C’est par ailleurs lors de cette création qu’on découvrit une interprète remarquable : Josette Baïz. Devenue chorégraphe, elle fonda en 1989 une école de danse pour les enfants des quartiers nord de Marseille : Grenade. Depuis, la qualité de l’enseignement confère à chaque promotion un étonnant professionnalisme et ces jeunes ont eux-mêmes acquis, d’année en année, un statut de légende dans le paysage chorégraphique. Aussi ils se produisent à Chaillot comme au Théâtre de la Ville ou à la Maison de la Danse, interprétant les chorégraphes majeur·es de notre époque – Lucinda Childs, Akram Khan, Crystal Pite, Hofesh Shechter… – auxquels ils apportent à chaque fois une lecture pertinente.
En remontant aujourd’hui Ulysse de Jean-Claude Gallotta, Josette Baïz nous invite à redécouvrir cette référence majeure, à travers la fraîcheur, l’intelligence et l’expressivité des jeunes, dont beaucoup visent une carrière professionnelle.
PASS ULYSSE + SILENT LEGACY Une offre exceptionnelle pour découvrir 2 spectacles autour de la transmission avec de jeunes danseurs.euses à un prix réduit : Ulysse de Jean-Claude Gallotta / Josette Baïz et Silent Legacy de Maud Le Pladec feat. Jr Maddripp Tarif adulte : 30 €, Tarif enfant (-18 ans) : 15 € Réservez en cliquant ici !
BORD DE PLATEAU À l’issue de la première d’Ulysse le vendredi 24 janvier 2025, un bord plateau est prévu avec les chorégraphes Jean-Claude Gallotta et Josette Baïz, animé par Nathalie Yokel et Emerentienne Dubourg. L'échange fera également partie du lancement du livre Ulysse de Jean Claude Gallotta par Nathalie Yokel (Collection « Chefs-d'œuvre de la danse », dir. Philippe Verrièle, coédition micadanses-Paris / Nouvelles Éditions Scala).
ATELIER DE DANSE MÉTISSÉE autour de la gestuelle de Josette Baïz, du break dance à la danse orientale, gitane, indienne ou africaine avec Jeanne Vallauri de la Cie Grenade
Dimanche 26 janvier 2025 de 10h30 à 12h / Salle de spectacle / En famille (à partir de 8 ans) Les ateliers parents enfants s’adressent aux familles ! L’idée est de générer un échange intergénérationnel qui permette aux parents et enfants de partager un moment ludique et unique. Pour mettre en œuvre cet atelier parents enfants, nous proposons de développer la pédagogie que Josette Baïz a insufflée depuis de nombreuses années et qui se base sur le métissage de cultures chorégraphiques ainsi que sur la technique, l’improvisation et la composition.
ATELIER DE DANSE MÉTISSÉE autour de la gestuelle de Josette Baïz, du break dance à la danse orientale, gitane, indienne ou africaine avecJeanne Vallauri de la Cie Grenade
Dimanche 26 janvier 2025 de 14h à 16h / Salle de spectacle / Adultes niveau amateur À partir d’une base technique contemporaine, l’intervenante développe dans son atelier l’aisance gestuelle grâce à un travail de pression au sol, d’étirements et de relâchement de la tension, tout en proposant une large part d’improvisation et de composition dans le but de donner aux participants les clés de leur créativité. Elle abordera également les diverses techniques du métissage chorégraphique qui caractérise la démarche de Josette Baïz.
Un chef-d'œuvre de la nouvelle danse française, par l’un de ses chorégraphes fondateurs Jean-Claude Gallotta, revu dans la fraîcheur des jeunes danseurs·euses du Groupe Grenade !
Au cœur de la nuit, un corps martèle ses rythmes : c’est R-A-U-X-A, tel un rite imaginaire, porté par un souffle superbe. Où les racines catalanes nourrissent une danse universelle, échos contemporains de réminiscences immémoriales.
Pour Aina Alegre, la création est un terrain pour réimaginer le corps, entre cultures ancestrales et science-fiction. C’est à partir de ses racines catalanes qu’elle mène ici une recherche chorégraphique sur la pratique universelle de la frappe. Co-directrice du Centre chorégraphique national de Grenoble, elle puise ici dans sa propre mémoire corporelle pour créer un surpuissant trio fait de corps, de lumière et de son live. Aussi Aina Alegre convoque la mémoire collective autour de pratiques rythmiques impliquant l’acte universel de marteler.
Derrière cette rémanence à l’énergie apparemment primitive, se dessine pourtant une technique de grand raffinement, traversée par des échos de danses folkloriques, flamenco ou house. Une présence mystérieuse se dégage du brouillard originel, grâce aux lumières immersives qui voilent et dévoilent l’impressionnante silhouette de la chorégraphe. Son rapport organique au sol convoque pulsations et vibrations qui se fondent dans une musique électro-acoustique, lien sensible entre les matières technologiques et organiques d’une performance aux vibrations intemporelles.
Un rite imaginaire d'Aina Alegre, porté par un souffle superbe, où les racines catalanes nourrissent une danse universelle !
Avec Reconstitution : Le Procès de Bobigny, Émilie Rousset et Maya Boquet s’emparent d’un événement historique : le procès, tenu le 8 novembre 1972, de Marie-Claire Chevalier et de sa mère pour l’avortement de la jeune fille suite à un viol. Moment crucial dans l’avancée des droits des femmes, ce procès mené par la célèbre avocate Gisèle Halimi cristallise les réflexions et combats féministes de l’époque avec notamment les contributions de Simone de Beauvoir, de médecins prix Nobel, de Delphine Seyrig ou Michel Rocard. À partir de la retranscription du procès, prolongée par des témoignages contemporains, Émilie Rousset et Maya Boquet mettent en question à la fois le statut de l’archive et la résonance actuelle des thèmes abordés.
Le dispositif original de Reconstitution déconstruit l’aspect théâtral du procès. Chaque spectateur est amené à choisir et mener son propre chemin d’appropriation et de compréhension, en naviguant entre 15 interprètes comme autant de témoignages en adresse directe. Dans leurs interstices, une place est ménagée à la réflexion et à l’échange. En offrant aux spectacteurs·rices la possibilité d’une mise en perspective, la pièce interroge la notion même de reconstitution et du décalage entre un événement, les documents produits et leur représentation.
Pour aller plus loin sur le processus de création de la pièce, lire un entretien d'Emilie Rousset ici
Atelier consacré à la technique du « jeu à l’oreillette » au travers des archives du spectacle
Mardi 29 octobre 2024 de 18h30 à 21h30 / Salle de spectacle / Adultes tous niveaux
Prêtez l’oreille, on vous donne la réplique ! Avec la metteuse en scène Émilie Rousset et la comédienne Antonia Buresi, expérimentez la technique du « jeu à l’oreillette » dans un atelier de théâtre inédit ! Cette technique emblématique de son travail consiste à restituer en direct dans son jeu d’acteur une bande audio entendue à l’oreille. Vous travaillerez avec les archives ayant servi dans la création de son spectacle Reconstitution : Le Procès de Bobigny !
Billet atelier + spectacle : 20€ à 30€ Billet atelier uniquement : 10€ (pour les personnes déjà détentrices d'un billet du spectacle) Billet atelier uniquement : 15€(sans billet spectacle) Réservez en cliquant ici !
Rencontre sur le droit à l'avortement avec l'universitaire Lisa Carayon et la juriste Ana Cuesta, animée par la journalisteAudrey Lebel.
Mercredi 30 octobre 2024 à 18h / Salle de spectacle / Tout public
Une rencontre dédiée au droit à l'avortement, offrant l'opportunité d'explorer un combat crucial à une époque marquée par des tensions entre reconnaissance constitutionnelle, remise en question et confiscation de cette liberté fondamentale.
Deux chorégraphes-plasticiens imaginent un ballet burlesque, baroque, végétal et capillaire qui s’amuse des codes de la séduction. Où l’art baroque décoiffe en douceur, par parodies de ballet et autres folies bien tempérées, sur les sentes de la Carte du Tendre.
Chez Yvan Clédat et Coco Petitpierre, les arts plastiques, le corps et le mouvement peuvent se fondre en un seul élan créateur. Dans Poufs aux sentiments, deux énormes perruques-sculptures en blanc de céruse, suivis par deux buis, s’observent et se séduisent dans un jardin à la française qui cultive d’espiègles petits mystères. Sous influence du XVIIe siècle et de la romanesque Carte du Tendre, le quatuor, réjouissant, s’amuse de l’image utopique du sentiment amoureux. Raphaëlle Delaunay et Sylvain Prunenec, aux compositions capillaires monumentales et outrageusement poudrées, se charment l’un l’autre par leurs mimiques et gestuelles et suivent la voix douce et chantante d’un invisible maître de ballet qui les guide dans leurs parodies des pas de danse académiques. Échappant à notre regard, sous les formes les plus farfelues, les buis se fondent dans la perspective baroque, se cachant tels des paparazzis.
L’idée de cette parodie ludique est venue à Clédat & Petitpierre à partir de recherches sur un petit frère oublié de la danse baroque, à savoir le ballet burlesque, créé à l’époque en réaction à la préciosité de la danse de cour. Une invitation à s’amuser avec l’histoire française, à tout âge et en toute saison.
Lire l'entretien de Clédat & Petitpierre, sur le processus de création du spectacle, publié sur Maculture.fr
ATELIER AVEC CLÉDAT & PETITPIERRE consacré à la métamorphose corporelle et aux relations entre corps, mouvement et sculptures
Mercredi 6 novembre 2024 de 18h30 à 21h30 / Salle de spectacle / Adultes tous niveaux Consacré aux relations entre le corps et la sculpture, cet atelier se déroulera en deux temps. Une première partie sera consacré, images et vidéos à l'appui, à expliciter ces liens à travers les multiples métamorphoses corporelles proposées dans nos spectacles et performances. La deuxième partie sera consacrée à l'expérimentation de certains de ces objets et costumes qui, de par leur nature même, impliquent des qualités de mouvements et des modes d’interactions particuliers.
ATELIER AVEC SYLVAIN PRUNENEC autour de la danse contemporaine improvisée
Jeudi 7 novembre 2024 de 18h30 à 21h30 / Salle de spectacle / Adultes tous niveaux Les ateliers proposés par Sylvain Prunenec sont axés principalement sur l’improvisation. C’est à travers cette pratique de l’improvisation que les différents paramètres qui entrent en jeu dans la danse et le mouvement du corps sont explorés : la qualité du mouvement, le temps, l’espace. Et pour tenter de tisser un lien (ténu) avec l’univers baroque des Poufs, seront lues quelques phrases inspirantes du roman L’amour la mer de Pascal Quignard.
Les styles les plus actuels, nés dans la rue et sur les réseaux sociaux, dans l’énergie condensée, jouissive et explosive par une compagnie sans cesse primée au Brésil. Un feu d’artifice de gestes et de rythmes qui interroge l’avenir de la danse.
La rencontre entre le Brésil et les styles urbains ne déçoit jamais. Côté Rio de Janeiro, Renato Cruz les drape d’un sens du rythme qui ne jure que par sa mécanique fluide et ultrasophistiquée. Et sensuelle, bien entendu. Avec Dança Frágil, la Companhia Híbrida défie les limites du genre et investit les territoires virtuels des gestuelles les plus en vues, celles qui se propagent notamment sur les réseaux sociaux.
D’abord, cinq inébranlables virtuoses défilent comme des modèles, mis en lumière ou cachés au rythme d’une partition lumineuse, orchestrée avec autant de musicalité que la danse elle-même. Au premier tableau, chacun s’expose dans un style personnel, entre hip hop, voguing ou autres street dances. Dans leurs espaces parallèles qui se côtoient mais restent séparés, le geste semble s’affranchir des limites du corps humain, avant que les cinq ne se réunissent pour justement examiner ce corps-machine dans sa réalité charnelle.
Fort du constat que l’outil du danseur est toujours réel, et qu’il continue à résister à l’uniformisation qui tente le monde virtuel, Renato Cruz interroge le statut de la danse à l’ère des petits écrans. Toujours plus rapide, plus éphémère et intense, va-t-elle finir par changer le corps qui danse ?
Primée au Brésil, une performance aux styles urbains explosifs et virtuoses qui interroge l'avenir de la danse à l'ère des réseaux sociaux !