SOOO POP

Pour cette nouvelle saison, Cléa Vincent accueille des artistes de la pop française pour des soirées-concerts inédites. Né de son émission dédiée à ses coups de cœur de la chanson, son rendez-vous au Carreau du Temple est devenu un incontournable du genre !

SOOO POP, ce sont deux jeunes artistes émergents et un artiste reconnu pour 1h30 de musique live et d’interview intimiste, le tout mené par Cléa Vincent. Dans une ambiance chaleureuse et pétillante, rétro et conviviale, Cléa Vincent invite le public à assister à ces rencontres exclusives, à partager en direct des moments uniques avec les interprètes et musiciens qui chantent leur propre répertoire, mais se prêtent aussi au jeu de créer des duos inédits. Ayant déjà compté parmi ses invités Christophe, Philippe Katerine, Lio, Malik Djoudi, Tim Dup, Pirouettes, Vincent Delerm, Voyou, Corinne, Mathilde Fernandez, Arielle Dombasle ou encore Fishbach, SOOO POP réserve bien des surprises en cette nouvelle saison, à découvrir dans l’écrin acoustique du Carreau du Temple.

Artiste en résidence

Par ailleurs, l’animatrice de l’émission SOOO POP, Cléa Vincent, poursuit sa résidence au Studio Son du Carreau du Temple, ce qui lui permet non seulement d’enregistrer ses nouvelles chansons, mais aussi de proposer des rendez-vous publics impromptus au fil de l’année, ou encore de construire, au cours de l’année scolaire, un parcours d’initiation à la composition musicale et à la pratique de la musique en groupe, dédié aux publics de l’enseignement (collèges, lycées, instituts d’éducation sensorielle) d’Île-de-France.

SOOO POP, ce sont des soirées au cours desquelles la chanteuse Cléa Vincent accueille trois artistes de la scène pop française. Un artiste repéré et expérimenté, deux jeunes artistes émergents pour 1h30 de live inédit et d’interview intimiste.

Lire la suite

L’affadissement du merveilleux

C’est une expérience sensuelle et sensorielle que propose Catherine Gaudet, l’expérience partagée des mystérieux cycles naturels qui régissent notre existence. Cette quête ambitieuse, aux confins de l’obsession, est ici la source de son langage chorégraphique, cette danse extatique dans laquelle les corps dénudés laissent percevoir chaque infime variation de tensions musculaires, la sueur, le changement de couleur de la peau.

De ces cycles incessants de l’univers, à la fois contraignants et hallucinants, surgit le motif du cercle, ainsi qu’un travail corporel autour du mouvement commun et continu. Les danseurs semblent prisonniers de ce motif, qui représente tout à la fois la source de vie, la danse cyclique infinie des planètes, des atomes, des morts, des naissances et des renaissances. Leur mouvement continuel laisse imaginer ce qui les traverse : élan vital, images, souvenirs, pulsions, forces invisibles qui les plongent dans cet état de méditation à la lisière de la transe.

L’épure de la création lumière et musicale souligne d’autant plus les mouvements kaléidoscopiques et le flot incessant de sensations qui se transforment, laissant apparaître des nouvelles figures témoin captivantes. Le corps devient alors réceptacle, et transmetteur d’une histoire existentielle à la fois personnelle et universelle.

Pour en savoir plus sur la genèse du spectacle, nous vous invitons à lire l'entretien que Catherine Gaudet a accordé à Maculture.fr : cliquez ici

Avec une plume d’une indescriptible volupté, la chorégraphe québécoise Catherine Gaudet met en scène dans « L'affadissement du merveilleux » cinq danseurs d’exception pour tenter de mettre à nu les cycles naturels que nous traversons, tant dans la sensation d’enfermement qu’ils nous imposent que dans leur beauté vertigineuse. Hypnotisant.

Lire la suite

Corps exquis

Il s’agit de composer une œuvre collective, en partie à l’aveugle, chaque artiste y allant de son mot ou de son dessin en l’enchaînant avec celui du précédent, partiellement caché au creux d’un pli. De quoi (re)découvrir une brillante palette des talents de la scène d’aujourd’hui !

Pièce pour trois danseurs, ou solo à trois corps, Corps exquis questionne l’acte de transmettre, dans un foisonnement de signatures d’artistes de renom, une abondance d’accessoires, de masques et de costumes hauts en couleurs, un bain de musiques variées. Dans ce projet qui aura exigé neuf ans de construction au total pour Joanne Leighton, chaque chorégraphe a créé un module d’une minute en s’appuyant sur les dix dernières secondes de la séquence écrite par le chorégraphe précédent, Joanne Leighton ayant impulsé l’idée et la chaîne, proposant l’incipit de la pièce.

Sous sa baguette, la combinaison des soli s’est transformée en partition dansée pour trois interprètes de la compagnie WLDN. Au jeu chorégraphique de la passation du relais, la danse répond par la transmission des gestes d’un corps à l’autre. Et quand s’imbriquent intelligemment des plumes aussi diverses en genres, références, âges et cultures que celles de Phillip Adams, Stéphanie Aubin, Simone Aughterlony, Marianne Baillot, Kimberly Bartosik, Martin Bélanger, Dominique Brun, François Chaignaud, Youngsoon Cho Jaquet, Rosalind Crisp, Ugo Dehaes, Mélanie Demers, Danièle Desnoyers, Herman Diephuis, Stefan Dreher, Radhouane El Meddeb, Myriam Gourfink, Caroline Grosjean, Lucy Guerin, Mia Habib, Christophe Haleb, Trajal Harrell, Ame Henderson, David Hernandez, Lionel Hoche, Marie-Caroline Hominal, Sandra Iché, Petter Jacobsson, Heather Kravas, Latifa Laâbissi, Aude Lachaise, Fabrice Lambert, François Laroche Valière, Daniel Larrieu, Joanne Leighton, Maud Le Pladec, Daniel Linehan, Faustin Linyekula, Mark Lorimer, Angels Margarit, Marlene Monteiro Freitas, Mickaël Phelippeau, Arco Renz, Alban Richard, Hervé Robbe, Carlotta Sagna, Caterina Sagna, Philippe Saire, Kosei Sakamoto, Zoé Scofield, Ambra Senatore, Misook Seo, Morgan Thorson, Stéphanie Thiersch, Mark Tompkins, Emmanuelle Vo-Dinh, Uiko Watanabe, Michael Whaites, alors l’exercice de style s’affranchit de l’exercice pour gagner en style. Une pièce unique en son genre.

Pour en savoir plus sur le travail de Joanne Leighton et la genèse de la création de Corps exquis, nous vous invitons à lire l'entretien qu'elle a accordé à Maculture.fr : cliquez ici

« Corps exquis », œuvre collective où pas moins de 58 chorégraphes, dont Joanne Leighton, artiste chère au Carreau du Temple, se sont mis au travail pour transposer en danse le procédé ludique et artistique du cadavre exquis inventé par les surréalistes dans les années 20 !

Lire la suite

Aberration

« Aberration » s’inscrit dans l’étude chromatique commencée en 2017. Cet égarement chorégraphique offre cette fois-ci la possibilité de redéfinir la forme et la couleur en commençant par questionner le blanc, ce « rien avant tout commencement » qui, comme le dit aussi Kandinsky, « regorge de possibilités vivantes ».

Corps blanc sur fond blanc. Parmi des objets blancs, sur un tapis blanc, un homme vêtu de blanc influe sur son environnement, y évolue, y danse... Le paysage monochromatique ouvre alors un étonnant nuancier de sensations.

L’univers pictural, au sein duquel les tableaux mouvants mêlent matières dansées et chorégraphie du décor, s’appuie ici sur la notion d’aberration d’optique, laquelle provoque des déformations géométriques et chromatiques qui enrichissent la perception de l’image recomposée. À ces impressions hypnotiques et persistances rétiniennes se conjugue une création musicale captivante, une électro harmonique aux accents baroques, la pureté de l’orgue s’habillant si bien de blanc...

Aberration est au-delà d’un solo doublé d’une installation, tant les textures sonores et plastiques - le papier, le métal, le tissu - tant la création lumière, dotée de diverses sources : projecteurs, leds, réflecteurs, sont autant d’interprètes, au même titre que le danseur, au sens de vecteurs d’interprétation de tout ce blanc. Fragmentaire et liée, la structure chorégraphique sous-tend une danse qui, par son éclectisme, de la plus minimale à la plus expressionniste, nous rappelle que le blanc est le spectre de la lumière de toutes les couleurs.

La divagation chorégraphique d’Emmanuel Eggermont invite ainsi chaque spectateur à déceler les multiples nuances qui habitent le champ chromatique du blanc et à y projeter tout un panel de visions et de couleurs fantasmées.

Pour aller plus loin sur le processus de création du spectacle, lire l'entretien d'Emmanuel Eggermont accordé à maculture.fr ici.

Partie manquante de son étude chromatique, “Aberration” d'Emmanuel Eggermont redéfinit la forme et la couleur en questionnant le blanc.

Lire la suite

Retour de flamme

Le Carreau du Temple propose enfin et pour la première fois à Paris le nouveau programme Retour de Flamme. Un voyage facétieux, passionnant et irrésistible au pays des débuts du cinéma.

Au programme, un étonnant voyage au pays des pionnières de l’histoire du cinéma, et de la place très particulière des femmes pendant le premier demi-siècle du septième art. Avec Femmes Femmes Femmes, découvrez des films passionnants invisibles depuis plus d’un siècle, dans leur nouvelle restauration. À l’affiche : Alice Guy, la première réalisatrice de l’histoire du cinéma, Chaplin comme vous ne l’avez jamais vu, des publicités très « décalées », Georges Méliès, de la mode coloriés, du suspense, des héroïnes à couper le souffle, de l’humour électoral… et bien d’autres surprises !

Ce ciné-concert pas comme les autres fête ses trente ans cette année avec une grande tournée mondiale qui commence aujourd’hui. Comme à l’habitude, Serge Bromberg au piano nous racontera et nous fera découvrir ces films rares, miraculeusement retrouvés dans les grandes archives du monde.

Un voyage extraordinaire dans le temps et la magie cinéma, pour les 7 à 77 ans.

Serge Bromberg présente, raconte et accompagne au piano des films anciens rarissimes, miraculeusement retrouvés dans les caves et les greniers de particuliers. Un spectacle insolite et magique, un voyage dans le temps malicieusement animé par un explorateur des vieilles pellicules !

Lire la suite

Scènes étranges dans la mine d’or

En partenariat avec la Maison des Jonglages, scène conventionnée Jonglages à La Courneuve, dans le cadre de la 15e édition du festival Rencontre des Jonglages

Avec une conscience aiguë du corps dans son rapport à l’espace et au temps, Elsa Guérin développe une écriture du jonglage et du cirque minimaliste et sensible, à la lisière d’autres arts. Prenant sa source dans les pratiques muettes du jonglage, puisant aux racines du geste jonglé et de ses similarités avec d’autres pratiques physiques - danse, sport, yoga -, l’artiste esquisse avec ce trio une archéologie de la représentation du corps, en particulier du corps féminin. La pièce se nourrit et parle aussi d’une archéologie plus intime, du souvenir personnel et des survivances du passé dans l’acte de création.

Avec un récit en voix off qui se superpose à l’acte physique, la pièce joue des coïncidences ou des désynchronisations entre ce qui est vu et ce qui est dit, mettant en lumière la perception trouble du souvenir et célébrant la joyeuse et onirique confusion entre réel et imaginaire. À la poursuite de la métaphore du drame humain, Elsa Guérin actualise ici le potentiel chorégraphique et dramatique du jonglage en l’articulant au rapport des corps entre eux et avec les objets, ainsi qu’à la beauté du geste, tout simplement.

D’après une peinture murale de l’Égypte antique représentant trois jongleuses de balles, Elsa Guérin tresse un poétique canevas de corps jonglant et dansant, frayant un chemin très personnel entre documentaire et récit intime.

Lire la suite

Xamûma fane lay dëm (Je ne sais pas où je vais)

Amala Dianor (chorégraphe) & Denis Lachaud (écrivain)

Amala Dianor, danseur hip hop, néo-classique, contemporain et afro-contemporain passant d’une technique à l’autre avec virtuosité, et Denis Lachaud, écrivain, metteur en scène et comédien, entrent en scène avec la langue comme sujet de curiosité. Les mots et les gestes, les sons et les couleurs, les odeurs, les matières, les symboles, les émotions : tout nourrit notre façon de nous exprimer. Et quand deux personnes se rencontrent, elles élaborent une langue commune, une langue pour communiquer, mais aussi pour créer ensemble.

Dans le cadre du festival Concordan(s)e

La marque de fabrique de Concordan(s)e est de provoquer des rencontres inédites entre un chorégraphe et un écrivain puis d’en diffuser les travaux écrits à quatre mains. Pour cette dernière édition, le Festival invite des duos qui ont marqué son parcours à présenter leur création originale, ou bien à la revisiter d’un nouveau geste. Fort d’une activité constante et généreuse à l’attention de tous les publics, via une politique de résidences de création ouvertes, d’itinérance, d’actions culturelles et d’ateliers autour des écritures croisées, Concordan(s)e permet, une dernière fois, de découvrir une plume et une approche de la danse en un acte artistique commun.

Lire la suite

L’incognito

Fabrice Lambert (chorégraphe) & Gaëlle Obiégly (écrivaine)

Au rythme d’une respiration, au doux son des mots, un homme et une femme tentent de se scanner réciproquement, d’« éprouver la nature sauvage des origines ». Dans un espace commun, chacun est dans son corps et chaque corps a ses organes propres. L’étrangeté de la danse et l’incongruité du dialogue mettent en abyme et en boîte la question de l’expression, notamment de l’expression artistique. Fabrice Lambert, artiste incontournable de la danse contemporaine, amoureux des croisements entre les disciplines, et Gaëlle Obiégly, écrivaine s’imposant par sa plume précise et personnelle, élaborent ici un intrigant essai en mouvement sur le mystère de l’autre et des intersections possibles entre deux sphères intimes.

Dans le cadre du festival Concordan(s)e

La marque de fabrique de Concordan(s)e est de provoquer des rencontres inédites entre un chorégraphe et un écrivain puis d’en diffuser les travaux écrits à quatre mains. Pour cette dernière édition, le Festival invite des duos qui ont marqué son parcours à présenter leur création originale, ou bien à la revisiter d’un nouveau geste. Fort d’une activité constante et généreuse à l’attention de tous les publics, via une politique de résidences de création ouvertes, d’itinérance, d’actions culturelles et d’ateliers autour des écritures croisées, Concordan(s)e permet, une dernière fois, de découvrir une plume et une approche de la danse en un acte artistique commun.

Lire la suite

Providence

Le film

Synopsis : Le film décrit le processus de la création littéraire. Une partie de l'histoire se déroule dans l'imagination de Clive Langham, un écrivain célèbre qui sait qu'il va mourir et qui, la veille de son soixante-dix-huitième anniversaire, élabore sa dernière oeuvre, un récit dans le quel il parle de lui-même, de ses souvenirs, et dont les principaux personnages sont les membres de sa famille. Les liens et les divergences qui existent entre l'art et la vie sont révélés. Mais croyant peindre les autres, il s'est peint lui-même, mettant à jour certains aspects cachés de sa personnalité.

Durée : 1h50

Rencontre

La projection sera suivie d'une rencontre avec Jean Regazzi, enseignant en cinéma et auteur de Le roman dans le cinéma d’Alain Resnais, retour à Providence (Éditions L’Harmattan), qui a fait son doctorat en cinéma sur le film Providence d’Alain Resnais. 

En savoir plus sur le film :

  • Providence d'Alain Resnais est sorti en 1977.
  • C'est le vingt-sixième film, et surtout le premier et unique long-métrage du réalisateur dans la langue de Shakespeare.
  • Providence est la ville natale de l'écrivain de science-fiction Howard Philips Lovecraft dont le personnage principal est directement inspiré.
  • Le film a raflé de multiples prix lors des César 1978 : Meilleur film français de l'année, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario original ou adaptation, Meilleure musique écrite pour un film, Meilleur son, Meilleurs décors et Meilleur montage. Il a par ailleurs reçu le Prix de la critique française, le Grand Prix du cinéma français, le Décibel d'or et le Prix du meilleur film étranger à New York.

Alain Resnais nous plonge dans les fantasmes et le processus de création d’un vieil écrivain qui convoque ses proches pour trouver l’inspiration de son prochain roman. Le film « Providence » est une descente dans les parties sombres de l’âme humaine.

Lire la suite

Another day of life

Le film

Synopsis : Varsovie, 1975. Ryszard Kapuscinski (43 ans) est un brillant journaliste, chevronné et idéaliste. C’est un fervent défenseur des causes perdues et des révolutions. À l’agence de presse polonaise, il convainc ses supérieurs de l’envoyer en Angola. Le pays bascule dans une guerre civile sanglante à l’aube de son indépendance. Kapuscinski s’embarque alors dans un voyage suicidaire au cœur du conflit. Il assiste une fois de plus à la dure réalité de la guerre et se découvre un sentiment d’impuissance. L’Angola le changera à jamais : parti journaliste de Pologne, il en revient écrivain.

Rencontre

La projection sera suivie d'une rencontre avec Éric Goossens, co-producteur du film et producteur de films d’animation, et Jan Krauze, journaliste et écrivain.

En savoir plus sur le film :

  • Another day of life de Raúl de la Fuente et Damian Nenow est sorti en 2018.
  • Le film est adapté du livre éponyme de Ryszard Kapuściński (paru en français sous le titre D’une guerre l’autre Angola 1975 aux éditions Flammarion), célèbre journaliste qui relate son expérience cauchemardesque de la guerre civile angolaise en 1975.
  • Le film a remporté le prix du Meilleur film d'animation aux European Film Awards 2018 (France), a reçu une nomination dans la Compétition internationale au FIPADOC 2019 (Biarrritz) et a été présenté Hors Compétition lors des Séances Spéciales du Festival de Cannes 2018 (Cannes).

Un récit en animation sur la sanglante guerre civile de 1975 en Angola à travers les yeux du célèbre journaliste polonais Ryszard Kapuściński. Un témoignage sans concession sur l’horreur de la guerre civile.

Lire la suite