Synopsis : Une extraterrestre arrive sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître...
Jonathan Glazer réalise un film envoûtant autant par son esthétique que par le choix de son actrice principale, Scarlett Johansson incarnant une tueuse extraterrestre qui s'humanise peu à peu.
Rencontre
La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…
En savoir plus sur le film :
Under the skin est l'adaptation du roman Sous la peau de Michel Faber. Ce dernier a participé à la rédaction du scénario final.
Le tournage a pris pour cadre l'Écosse : «L’Écosse se prêtait parfaitement à un sentiment d'étrangeté. Et le peu de dialogues se justifiait pleinement : l'intention des scènes et le comportement du personnage sont suffisamment limpides pour éviter les longues tirades », justifie le réalisateur
Les hommes attirés dans le van par le personnage de Scarlett Johansson ne sont pas des acteurs mais des badauds leurrés par l'actrice. Jonathan Glazer avait dissimulé des caméras à l'intérieur du van et n'a informé les malheureux qu'après coup qu'ils étaient sur le tournage d'un film.
Le film est élu meilleur film des années 2010 par La Septième Obsession et placé 9e du classement des dix meilleurs films de la décennie par les Cahiers du cinéma.
Le film a remporté plusieurs prix au British Independant Film Award en 2013 : meilleur actrice, meilleur réalisateur et meilleur technicien (pour Johnnie Burn au son et Mica Levi à la musique).
Un film envoûtant de Jonathan Glazer, où Scarlett Johansson incarne une tueuse extraterrestre qui s'humanise peu à peu.
L’expérience de la danse électro, dans la lucidité d’une fête partagée ! Pour se laisser hypnotiser par les rythmes d’une musique au succès planétaire et par l’inépuisable énergie des reines et rois du clubbing à la française.
Reconnue mondialement pour sa danse hip-hop, Laura Defretin a fondé Mazelfreten avec Brandon Masele, champion du monde en danse électro, style urbain français si enjoué et prolifique. Cet univers, avec son partage des énergies et son sens de la communauté, est devenu leur passion commune : rythmes électro, house et techno, jeux de bras aux mouvements paradoxaux, virtuosité atypique…
Tout cela fait de Rave Lucid un manifeste joyeux, récompensé par plus de cent représentations à travers le monde qui ont largement contribué à faire connaître et apprécier cette culture au-delà des clubs. À l’origine une danse pour solistes, bien que pratiquée dans une effervescence collective, l’électro trouve ici une forme scénique soigneusement orchestrée, portée par une dizaine d’Eboï et Equeenz (danseurs et danseuses électro) qui font évoluer les codes du clubbing et des battles. Une forte présence de la musique en sus, Rave Lucid séduit par son écriture en mode Mazelfreten : spontanée, engagée et viscérale, promettant au public des effets d’hypnose et de transe.
Atelier Initiation à la danse électro avec la compagnie Mazelfreten Jeudi 2 avril 2026 de 19h à 21h30 / Salle de spectacle Ados et adultes, tous niveaux Billet atelier + spectacle : 22€ à 32€ (22€ avec la Carte Carreau) Réservez en cliquant ici !
Avec « Rave Lucid », Mazelfreten orchestre une fête électro hypnotique, où la puissance du collectif et la virtuosité des corps font vibrer la scène !
L’écriture singulière, fluide et vibrante de Christos Papadopoulos méduse et aiguise le regard. Un raffinement à fleur de peau, mis en valeur par un ensemble d’interprètes en pleine maturité.
Pendant son enfance, Christos Papadopoulos était fasciné par les mouvements fusionnels des bancs de poissons et nuées d’oiseaux. Chorégraphe, il s’intéresse aujourd’hui aux vibrations invisibles qui traversent les groupements humains quand ils sont exposés à des champs énergétiques ou influences atmosphériques. Comment réagiront les interprètes ? Quels écosystèmes vont se constituer ?
Sur une musique électro aux vibrations euphorisantes, onze corps se déhanchent avec subtilité, les bras pendulant dans un état de relaxation collective, pour libérer progressivement les énergies individuelles. L’Athénien qui chorégraphie aujourd’hui à grande échelle – pour le ballet de l’Opéra de Lyon ou le Nederlands Dans Theater (NDT) – se lance dans une aventure avec le Dance On Ensemble qui met en valeur la maturité et l’acuité d’interprètes de plus de 40 ans. Après avoir dansé avec la Batsheva, le Ballet Cullberg, William Forsythe, Marcos Morau et tant d’autres, ils et elles s’engagent dans MELLOWING (devenir moelleux), servant à merveille un univers tout en nuances.
Christos Papadopoulos explore la vibration invisible des corps mûrs, portée par des danseurs d’expérience dans une chorégraphie subtile et hypnotique.
La princesse du Waacking met en scène un défilé de mode dansant et percutant qui détourne les stéréotypes du genre. Un dialogue enchanteur entre corps, musique, mouvement et stylisme, en mode upcycling et sur des rythmes électro/house.
Après le succès international de D.I.S.C.O. – Don't Initiate Social Contact with Others, Josépha « Princess » Madoki – également remarquée pour sa collaboration avec Thomas Jolly pour un tableau de l'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 et la chorégraphie de Roméo & Juliette à l'Opéra Bastille. Elle lance une rencontre entre danse et mode, formes d'expression artistique qui s'influencent mutuellement depuis des siècles.
Grande passionnée du rapport esthétique et social au vêtement, la cofondatrice du premier collectif français de Waacking présente en première mondiale Haute Couture, « une collection en mouvement » pour huit danseur·euses d'univers variés (voguing, danse contemporaine, waacking...), en dialogue avec une composition originale de la DJ Naajet. Sous les coutures les plus inventives, les costumes sont ici l'œuvre du créateur de mode Mario Faundez, figure clé de l'upcycling qui réinvente son métier pour redonner un sens sociétal au vêtement. En écho, Gabrielle « Coco » Chanel et autres stylistes de la nouvelle génération témoignent de leur relation au vêtement, alors que la danse se déploie avant tout en mode Waacking. Et finalement, Haute Couture culmine par un clin d'œil à la tradition des grands défilés, quand Josépha Madoki et Mario Faundez posent un regard sur la mode nuptiale, défiant tous les codes.
Atelier Waacking avec Josépha Madoki Dimanche 14 décembre 2025 de 15h à 17h / Studio de Flore Tout public à partir de 14 ans, tous niveaux Billet atelier + spectacle : 22€ à 32€ (22€ avec la Carte Carreau) Réservez en cliquant ici !
Josépha Madoki mêle waacking et mode upcyclée pour défier les stéréotypes de genre dans un défilé dansé électrisant !
Synopsis : Au sommet de sa gloire, Steven McRae, brillant danseur étoile au Royal Ballet de Londres se blesse au tendon d’Achille et s’effondre sur scène. Sa carrière semble finie. Pourtant, après 2 ans d’absence, accompagné par ses entraîneurs et l’équipe médicale de la compagnie, il suit un programme spécial pour revenir à son plus haut niveau. Malgré l’adversité, Steven McRae compte bien remonter sur scène et danser à nouveau les plus prestigieux rôles du répertoire...
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La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…
Un documentaire généreux sur la résilience d'un danseur étoile, porté par sa passion et sa ténacité.
Synopsis : Quelque part au temps jadis, il était une fois un brave homme veuf et père de quatre jeunes gens. Une fille prénommée Belle, qui était aussi bonne et dévouée à son père que ses deux aînées étaient ingrates et chipies. Le fils, un sympathique bon à rien allait toujours flanqué de son ami Avenant, épris de Belle qui se refusait au mariage. Un soir qu’il revenait à son foyer, le père s’égara et trouva refuge dans une demeure enchantée qui lui offrit dîner et repos. Alors qu’il repartait, il cueillit une rose pour Belle, déchaînant le courroux du seigneur des lieux resté jusqu’alors invisible. Un être fabuleux mi-homme mi-bête, qui le condamna soit à mourir soit à lui livrer une de ses filles. Ainsi commence le conte qui mettra la Belle en présence de la Bête, lui révélant du même coup l’irrésistible et mystérieuse puissance de l’amour.
Cinéaste-poète, Jean Cocteau tisse un chef-d'œuvre enchanteur d’une grande beauté en noir et blanc, à partir de cet illustre conte cruel, dans une atmosphère qui tient du merveilleux et du surréalisme.
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La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…
En savoir plus sur le film :
La Belle et la Bête est la première véritable adaptation cinématographique du conte écrit en 1757 par Mme Leprince de Beaumont.
Les extérieurs du monde de Belle sont largement éclairés car réels, et ses intérieurs sont influencés par les peintures des maîtres flamands et hollandais comme Vermeer (1632-1675). Le monde de la Bête, sombre et mystérieux, se réfère quant à lui aux gravures de Gustave Doré (1832-1883).
Le film a été tourné durant l'après-guerre (du 27 août 1945 au 11 janvier 1946), où les conditions de travail n'étaient pas des plus confortables : difficultés à trouver de la pellicule, restriction d'électricité, pannes de courant ou encore absence de lumière de studio.
Jean Marais a imaginé au départ une Bête à tête de cerf, mais le costumier Christian Bérard lui a démontré que la Bête devait effrayer et ne pouvait être en conséquence que carnivore. Le fameux masque fut confectionné par Pontet, un grand perruquier parisien. Le maquillage très pénible prenait cinq heures chaque jour : trois heures pour le visage et une heure pour chaque main.
Le film a inspiré plusieurs œuvres artistiques par la suite : le dessin animé des studios Disney, un opéra de Philip Glass en 1995, un ballet de Ethery Pagava en 2013, le film fantastique La Forme de l'eau de Guillermo Del Toro
Le film a remporté le Prix Louis-Delluc en 1946, récompense annuelle et unique pour le cinéma français à l'époque.
Un chef-d'œuvre enchanteur en noir et blanc, où Jean Cocteau revisite le conte de la Belle et la Bête entre merveilleux et surréalisme.
Danser avec Duras, pour elle, grâce à elle ! Thomas Lebrun évoque la grande romancière, en gestes poétiques et en facéties bien inspirées. Un délicieux (auto-)portrait sur fond de conversations avec Bernard Pivot, dansé avec une délicatesse infinie.
« Comment voulez-vous que je me décrive ? Les portraits de moi, c’est les autres qui peuvent les faire ! » Marguerite Duras répond à Jean-Marc Turine (sur France Culture). Et son phrasé, c’est déjà de la musique. Depuis longtemps, Thomas Lebrun ne cesse d’écouter un recueil d’interviews radiophoniques de Marguerite Duras, enregistrées par l’INA sur plusieurs décennies : « Elle y partage des moments de vie, son regard sur la société, son rapport à la musique, sa vision de la création… ».
Thomas Lebrun capte les vibrations subtiles de l’écrivaine, se laisse envahir par cette personnalité hors du commun et lui répond par sa propre présence, son regard et ses gestes, en allant au bout du dépouillement. Et le portrait qu’on voit est peut-être celui du chorégraphe lui-même qui dévoile toute sa sensibilité dans l’art d’évoquer l’autre à travers sa propre danse. Aussi Thomas Lebrun invite les plus intimes des émotions à monter doucement à la surface, sur des chansons et musiques sublimes (Jeanne Moreau, The Who, Schubert…) et sous la magie d’éclairages en clair-de-lune. Quand il se glisse dans quelque personnage durassien, il sait en plus nous amuser, grâce à une autodérision à toute épreuve !
Ce spectacle a reçu le Grand Prix du Meilleur spectacle chorégraphique de la saison 2023 du Syndicat Professionnel de la Critique Théâtre, Musique et Danse.
Atelier autour du spectacle avec Thomas Lebrun Vendredi 30 janvier 2026 de 19h à 21h / Salle de spectacle Adultes, tous niveaux Billet atelier + spectacle : 22€ à 32€ (22€ avec la Carte Carreau) Réservez en cliquant ici !
Thomas Lebrun danse avec la voix de Marguerite Duras, livrant un hommage délicat et facétieux où la poésie du geste rencontre l’esprit de l’écrivaine.
Appel solitaire, clameur collective, boucan du corps. Quand le cri dessine une forme de résistance, la voix et les rituels deviennent des outils de la transformation, où cinq danseur·euses explorent les tensions entre contrôle et émancipation.
L'acte de crier peut être salutaire et salvateur. Un cri d'alarme, émis dans l'urgence, tantôt intime, tantôt public, seul ou en communauté. Un cri qui oscille entre douleur, joie et protestation... Alors crions, seul·e ou ensemble, fortement, subtilement ! Benjamin Kahn passe ici à l'écriture collective, et il s'y est préparé par une série de solos dont Bless the Sound that Saved a Witch like me pour Sati Veyrunes (présenté dans le cadre du Festival Everybody 2024), petite anthologie du cri à la lisière du solo et du chœur.
Ce « son » de la voix humaine revient donc dans une « (caco)-polyphonie des émotions » où Benjamin Kahn interroge les limites de l’affirmation de soi en explorant les relations entre corps, voix et rituels comme outils de transformation et de résistance. Son écriture rebondit sur Michel Foucault et son analyse des mécanismes de pouvoir, Gilles Deleuze et son approche du désir comme force créatrice ou encore Judith Butler et sa réflexion sur la performativité des identités.
Entre unissons et présences solitaires, un quintette humain interroge comment nous habitons notre corps, nos relations et nos espaces de liberté. Une quête identitaire « fluide » à partir de figures hybrides, mouvantes et troublantes, jusque dans des rituels contemporains inspirés de traditions calabraises.
*Cri(s)... titre provisoire
Benjamin Kahn réunit cinq danseur·euses pour explorer la force du cri, entre tension, rituel et affirmation de soin !
Dans le Las Vegas des shows clinquants, un « oratorio techno » chanté et dansé par Marlène Saldana, à partir du film culte Showgirls de Paul Verhoeven qui suit le personnage de la danseuse Nomi Malone. Une revanche féminine, portée par un humour ravageur.
Tout part de Showgirls, incompris à sa sortie en 1995 et « l’un des pires films de tous les temps » (ironie de la bande annonce), puis devenu l'œuvre fétiche que l’on sait, notamment auprès de la scène drag.
Sous un lustre géant et suggestif, Marlène Saldana gravit avec autodérision un volcan de carton-pâte, dépliant les scènes cultes d’un film qui fait son nid à Las Vegas, dans le milieu des shows pompe à fric où des producteurs sans scrupule réduisent les danseuses à des objets sexuels. Sur scène, l’espérance et la souffrance de la jeune danseuse Nomi Malone se transforment vite en une sorte de making-of imaginaire du film, où Marlène Saldana et Jonathan Drillet, co-auteur, donnent la parole non seulement à Nomi Malone mais aussi à l’actrice Elizabeth Berkley qui incarna le personnage et n’en avait pas moins à subir.
Trente ans plus tard, avec le recul des temps qui ne sont plus les mêmes, notamment après le mouvement #metoo, Marlène Saldana donne également son propre point de vue d’actrice et de femme. Le tout mis en musique et en chansons par Rebeka Warrior, icône de la scène queer et artiste en résidence au Carreau du Temple. Le show peut commencer…
Avec humour et énergie, Marlène Saldana réinvente le film culte « Showgirls » sur scène, entre paillettes, autodérision et regard féministe, pour un spectacle aussi drôle que percutant !
Au programme : des spectacles en journée et en soirée, des cours de sports et de bien-être, une expo XXL d'art contemporain, des ateliers et des installations participatives qui croisent les deux piliers du Carreau du Temple : l'art et le sport !
Spectacles
Les Cœurs Rouges
de Alexandre Blondel / Cie Carna
15h et 17h / Entrée libre / Halle
Trois hommes s'emparent de la pole dance pour déconstruire la masculinité et explorer de nouveaux rapports au corps et au mouvement !
À travers ce solo chorégraphique, Léa Deschaintres livre un témoignage poignant sur la violence qu'elle a imposée à son corps pour dépasser ses limites et modeler son physique.
Un trio de performeurs interroge les codes de la virilité et de l’intimité à travers des portés acrobatiques, mettant en lumière la tendresse, la confiance et la fragilité !
1h d'initiation à la pole dance, discipline alliant, technique, souplesse, tonicité et équilibre. Tout niveaux, et tout âge. Il n’y a pas de mal à se faire du bien !
Swedish Fit, anciennement la Gym Suédoise, ce sont des cours collectifs en musique accessibles à toustes, pour se remettre en forme, se muscler ou juste s’amuser.
Viens te challenger dans ce cours de HIIT, un entraînement alternant des périodes d’efforts intenses et de récupération, pour booster ton cardio, renforcer tout le corps et te dépasser.
Un entrainement hybride, athlétique et fonctionnel de 60 min ON THE BEAT ! Cette véritable expérience immersive prend racine dans la danse, le pilates et l’animal flow.
Sport, corps et genre : vers de nouvelles normes ?
15h30 à 17h / Entrée libre sur inscription / Salon (niveau -1)
Une rencontre animée par Cédric Enjalbert, rédacteur en chef adjoint de Philosophie magazine, avec en invités Anaïs Bohuon, Yannis Constantinidès, Arno Ferrera et Gilles Polet.
Une exposition d'art contemporain réunissant 19 artistes sur l'univers du sport, qui interroge la condition humaine et les enjeux de l'art dans le monde contemporain.
Une installation immersive et participative qui détourne l'esprit des Jeux Olympiques en célébrant la lenteur, l'humour et la réflexion à travers des épreuves décalées et des performances interactives !
Créées par des étudiant·es en graphisme, deux affiches sportives et militantes sont sérigraphiées en direct par la sérigraphe Camille Balestra de Cause.s toujours !
Affiches réalisées par les étudiantes Nisrine Arod et Sondie Yoca Ondongo du DN MADE Graphisme du Lycée Claude Garamont à Colombes.
Au travers de créations olfactives, les étudiant.es de l'École Supérieure du Parfum questionnement les liens entre sport et odorat et reconstituent les odeurs perçues lors d’une course selon les saisons, lors d’une ballade dans Paris, selon les continents ou encore selon l’époque.
Découvrez votre programme du samedi 24 mai au Festival Jogging : spectacles, cours de sport et bien-être, rencontre, art contemporain, installation et ateliers participatifs !