Last train home

Le film

Synopsis : Chaque printemps, les villes chinoises sont plongées dans le chaos, car soudain, un raz-de-marée humain tente de regagner son foyer par le train. C’est le Nouvel An chinois et 130 millions de travailleurs émigrés chinois rentrent dans leurs campagnes. En suivant pas à pas une famille chinoise pendant trois ans, le documentariste aborde les questions sociales de la migration des travailleurs, de l'éducation, de la vieillesse et, surtout, des valeurs familiales.

Un documentaire sensible sur la difficulté d’aller gagner sa vie loin de ses proches, sur l’exode et le dur retour vers la famille.

Rencontre

La projection sera suivie d'un débat autour du film avec Luisa Prudentino, sinologue et spécialiste du cinéma chinois. Auteur de nombreux ouvrages, articles et essais sur le sujet (Le regard des ombres, 2003, éditions Bleu de Chine), elle est professeur de Langue et Culture chinoise et enseigne l’histoire du cinéma chinois à l’INALCO (Paris) et à l’Institut de Sciences Politiques au Havre.

En savoir plus sur le film :

  • Le film a été soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques (Images en bibliothèques, Paris) en 2010.
  • Le film a été sélectionné dans plusieurs festivals en 2010 : Sélection officielle au Planete Doc Review Film Festival (Varsovie), Sélection officielle au BAFICI Buenos Aires Festival Internacional de Cine Independiente (Buenos Aires) et Sélection Premiers Films au Cinéma du réel (Paris).
  • Le film a reçu des récompenses : Mention spéciale aux Big Stamp Award (Zagrebdox) en 2010, Prix du documentaire d'investigation au Festival International du film de San Francisco en 2010

Un documentaire sensible de Lixin Fan sur l’exode rural et le dur retour vers la famille en Chine.

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Tabou

Le film

Synopsis : À Lisbonne, Aurora, une vieille femme au fort tempérament, demande avant de mourir à sa voisine altruiste, Pilar, et à sa femme de ménage, Santa, de retrouver un certain Ventura qu'elle tient à revoir. Mais l'homme arrive trop tard. Il se confie toutefois aux deux femmes et leur relate la grande passion qui l'a lié autrefois à leur défunte voisine. Une histoire d'amour née en Afrique dans les années 1960 alors qu'il était un musicien en tournée tandis qu'Aurora, mariée et enceinte, gérait une ferme près du mont Tabou. Cette fresque romanesque dévoile un mélodrame envoûtant invitant à une grande histoire d'amour sur fond d'empire colonial portugais en Afrique.

Rencontre

La projection sera suivie d'un débat autour du film Tabou avec Ana Vera, Maître de conférences à l’université de Copenhague et auteure du livre Le cinéma portugais 1963-2015.

En savoir plus sur le film :

  • Le film est une adaptation libre du long-métrage de Friedrich Wilhelm Murnau, Tabou, sorti en 1931.
  • Le film a remporté plusieurs récompenses : Prix de la critique internationale (FIPRESCI) et le Prix Alfred Bauer (Prix de l'innovation) au 62e Festival International du Film de Berlin, Grand Prix du meilleur film au Festival international du film de Flandre-Gand 2012, Prix Léon-Moussinac 2013 du meilleur film étranger, Prix du meilleur film au Festival international du film de Carthagène 2013, Prix Sophia 2013 du meilleur film portugais et Globo de Ouro 2013 du meilleur film portugais.

Une fresque romanesque insolite et envoûtante de Miguel Gomes, du Portugal au continent africain.

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Cinéclub 2022-2023

La saison

Fidèle programmateur du Cinéclub du Carreau du Temple, CinéCaro, association d’amoureux du septième art, vous dévoile pour cette nouvelle saison des fictions et des documentaires sur le thème des Tropiques.

Un voyage à travers l’Asie, l’Afrique et l’Amérique centrale à l’occasion de six séances accompagnées, comme toujours, d’interventions de professionnels ayant participé aux films : réalisateurs, acteurs, décorateurs…

Le Cinéclub du Carreau, ce sont des films rares, essentiels, ouverts sur un monde pas si éloigné du nôtre, pour notre plus grand plaisir et notre culture cinématographique.

Les films

Une fresque romanesque insolite et envoûtante, du Portugal au continent africain.

Un documentaire sensible sur l’exode rural en Chine et le dur retour vers la famille.

Une odyssée amazonienne aux confins de la folie.

Une œuvre sulfureuse dans une Chine pétrie de tabous.

Un périple bouleversant sur l’esclavagisme moderne en République démocratique du Congo.

Une lutte vibrante contre l’exploitation et le patriarcat au Bangladesh.

Pour cette nouvelle saison, un voyage cinématographique à travers l’Asie, l’Afrique et l’Amérique sur le thème des Tropiques !

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Festival Jerk Off

Hors-Champs, un regard sur la collection vidéo d’agnès b.

Figure incontournable de la culture française, tout à la fois, styliste, galeriste, mécène, productrice, éditrice et même cinéaste, agnès b., dont la fondation a ouvert début 2020 à Paris, a constitué l’une des collections les plus singulière de sa génération. À travers près de 4000 oeuvres de tout medium, sa collection est traversée par une insatiable fascination pour la jeunesse, que ce soit par les sujets traités ou par l’âge des artistes au moment où elle a commencé à acquérir leurs œuvres. À cette jeunesse s’associe aussi leurs doutes, les questionnements, la recherche de son identité, c’est pourquoi ses choix se portent souvent sur des œuvres dont le regard est hors champ, comme s‘il allait plus loin.

Les œuvres vidéos sélectionnées pour cette programmation dans le cadre du festival Jerk Off portent un regard en biais, elles renversent les points d’observations pour révéler de nouvelles perspectives, comme dans l’oeuvre de Hugues Reip intitulé FLXYULCKR (2002) où nous sommes entraînés dans une traversée de l’East Village à New York à travers des images de prospectus de la culture musicale et populaire de la ville, mais aussi de sa contre-culture. Endurance (2003) de McCallum & Tarry relève plus du politique et de l’activisme, 26 jeunes sans-abris font face à la caméra ; généralement mis de coté, cachés, ils posent ici avec force et panache. Enfin, Ray & Liz (2015) de Richard Bellingham est le portrait cinglant et lugubre de la propre famille et du milieu social de l’artiste, dans les habitations sociales de l’ère thatchérienne.

Évoquer le geste et le corps des absents, esthé-tiser les objets et les activités humaines, représenter au plus près une réalité toujours fuyante, se remémorer les acteurs et les événements, voire transcender le banal en provoquant des chocs et des associations d’idées : telles sont les différentes modalités de cette programmation placé sous le signe de la jeunesse.

Jerk Off - Richard  Billingham - Ray & Liz

Richard Billigham - Ray & Liz (2015, 33 min)

C’est l’histoire d’un homme que l’art a sauvé de la misère. Un Anglais, Richard Billingham, né il y a quarante-huit ans dans l’extrême précarité d’une famille des Midlands (le “Black Country”), élevé par un père alcoolique et une mère obèse dans une cité ouvrière pendant l’ère thatchérienne. L’achat d’un appareil photo à l’âge adulte lui ouvrit plus d’un horizon, jusqu’à être nommé à 26 ans au prestigieux Prix Turner pour une série de photos saisissante documentant la vie de ses parents, intitulé Ray’s A Laugh (1997). Tout ici transpire le glauque, des papiers peints déchirés aux père alcoolisé dès le réveil, dans un foyer où règnent violence domestique et ennui profond. Et pourtant, il se dégage de Ray & Liz une beauté, une mélancolie propre à ceux qui fouillent leur passé, peut-être pour en exorciser les traumas.

Jerk Off - McCallum & Tarry - Endurance

McCallum & Tarry - Endurance (2003, 120 min)

La performance présente 26 jeunes sans-abris se tenant tour à tour, dans le plus simple appareil, face caméra, pendant une heure. Debout, sans parler, ils fixent le spectateur derrière la caméra. Leur hiératisme est accentué par le timelaps dans lequel la circulation et les piétons passent, la lumière se fond dans la nuit et inversement. Les pistes audio sur la vidéo combinent des sons de rue avec des séquences éditées d’entretiens préenregistrés. Chaque performance a une durée. Chaque heure de performance est réduite à 5 minutes, créant une pièce de deux heures. Chaque performer ayant pris part à cette action collective, rend hommage ici à l’un de ses proches décédés de leur condition de vie précaire, défendant ainsi les personnes aujourd’hui absentes. Ce geste commé-moratif sert également d’acte discret de désobéissance civile en opposition aux lois de civilité de Seattle qui font des positions debout ou assise immobile des crimes.

Jerk Off - Hughes Reip - FLXYULCKR

Hugues Reip - FLXYULCKR (2002, 3min04)

Réalisé à New York, ce film est constitué d’images de prospectus annonçant des concerts, collectés dans les rues de l’East Village. C’est une traversée musicale de la ville, de sa culture populaire de l’affiche spontanée et éphémère. La bande-son est exécutée par SPLITt

https://vimeo.com/458492599

Utopia - Véronique Hubert

Ces deux vidéos sont un exercice de réflexions individuelles et/ou collectives qui interrogent les jugements portés sur les corps des autres et sur soi-même, sur les limites que la société et les regards imposent à l’expression artistique. Ces questionnements imagés par le corpus des œuvres de ce jerk Off sont proposés par UTopia un personnage féminin féerique inspiré lui même des fantasmes sexistes de ces créatures médiévales re-dessinées par Hollywood et Disney. Ces deux modules de réflexions sont proposés aux publics scolaires, universitaires et à tout un chacun-e. Les réponses peuvent prendre une forme créative ou être une simple discussion entre ami-e-s ou en famille. « La pluralité des réponses traduira la complexité passionnante et hybride de l’espèce humaine » (Utopia - Véronique Hubert)

https://vimeo.com/458492988

L’écrin du sous-sol dédié à l’art vidéographique invite le festival Jerk Off pour une programmation de trois œuvres vidéo sous le signe de la jeunesse, tirée de la collection d'agnès b.

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The ballad of Genesis and Lady Jaye 

Genesis P.Orridge fut avec Throbbing Gristle, groupe anglais légendaire, l’inventeur de la musique industrielle, un rock expérimental et transgressif. Il poursuivra son aventure musicale avec Psychic TV. Le film raconte l’histoire de son amour fou pour Lady Jaye qui, après sa mort brutale, a continué de l’inspirer.

Dans leur désir de fusion, ces deux êtres ont voulu se ressembler physiquement en recourant à la chirurgie esthétique, portant haut le message de la pandrogynie. Amie et complice, Marie Losier a, durant plusieurs années, filmé le couple dans leur quotidien, entrant dans leur jeu (et eux dans le sien), recomposant quelques moments clés de cette histoire unique.

Composé de courtes séquences enchaînées à un rythme électrique, le récit est conduit par la seule voix de Genesis P.Orridge. Premier long-métrage de Marie Losier, le film a été montré dans de nombreux festivals, a reçu plusieurs prix et a connu une très belle carrière.

La projection se déroulera en présence de la réalisatrice Marie Losier, qui participera au débat animé par Patrick Javault.

"The ballad of Genesis and Lady Jaye" retrace l’histoire hors du commun de l’artiste Breyer P-Orridge Genesis et de sa femme et partenaire artistique, Lady Jaye Breyer P'Orridge, qui par amour ont décidé tous deux de se fondre en une seule entité.

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We ride for Africa

La street culture « made in Africa » est à l'honneur de cette première édition du Festival Jogging, pour mettre en lumière cette nouvelle vague africaine insolite déjà considérée comme un véritable vecteur de changement social.

Manifestation organisée dans le cadre de la Saison Africa2020, avec le soutien de la convention Institut français + Ville de Paris.

Exposition photographique - David Nana Opoku Ansah (cozyshrt)

Dimanche 11 au samedi 17 juillet - 11h à 19h - Halle

Une exposition photographique de David Nana Opoku Ansah (cozyshrt) sur la scène skate de l’Afrique de l’Ouest. Des portraits issus de sa rencontre avec les jeunes stars skateurs comme Joshua Odamtten, Harmony Battaka, Jovita Ashi (Ghana) Modu Diongue (Sénégal), Blacky (Togo) Henry Okwubuasi (Nigeria), dont certains d’entre eux seront présents sur l’événement et pourront échanger avec le public.

Présence du photographe et de skateurs le dimanche 11 juillet.

Performance artistique live - Artsoul Kojo

Dimanche 11 juillet - 16h - Halle

Une performance live par Artsoul Kojo, un artiste peintre contemporain et skateur ghanéen. Autodidacte, Artsoul Kojo a commencé à peindre et créer de manière intensive comme un moyen de bousculer son introversion. Entre traits enfantins et formes élémentaires, son travail fusionne les aspects de la narration et de la poésie abstraite, avec des références au pop art et à l’impressionnisme.

Cours, démonstrations et skate jam

Dimanche 11 juillet - 12h à 18h - rue Spüller

Des sessions de skate avec l’école de skateboard de Chelles Cosanostra et des skateurs du collectif Surf Ghana venus spécialement pour l’occasion ! Une journée rythmée, qui se déroulera sur un module urbain créé sur-mesure pour l’événement en hommage aux sessions de glisse de l’Afrique de l’Ouest.

  • 12h à 14h30 : cours de skate pour amateurs
  • 14h30 à 18h : pratique libre, démonstrations et skate jam (mini-compétition de skate) avec inscriptions sur place

Les modules de skate seront également en accès libre tout au long du Festival Jogging :

  • Lundi, mardi, mercredi : 12h à 18h
  • Jeudi, vendredi : 12h à 17h
  • Samedi : 11h à 16h

Rencontre : L’impact des nouveaux sports de glisse en Afrique

Dimanche 11 juillet - de 14h à 15h

Une rencontre imaginée en partenariat avec Yard sur l’apport de ces nouveaux sports pour l’Afrique avec des réalisateurs, architectes, photographes et skateurs. Un échange original et moderne pour porter un regard neuf sur l’Afrique de l’Ouest. Cliquez ici pour plus d'infos

Projections de films

Dimanche 11 au samedi 17 juillet - de 11h à 19h

En partenariat avec Paris Surf & Skateboard Film Festival, une série de documentaires est programmée autour de la culture skate et surf en Afrique, une première connexion avec les nouvelles jeunes stars sur roulettes !

  • Beyond. An African Surf Documentary de Mario Hainzl
    Documentaire, Autriche, 2017, 1h51, version originale sous-titrée en français

Beyond explore la culture du surf au travers du Maroc, de la Mauritanie, de la Gambie et du Sénégal. Plongez dans les côtes les plus isolées du monde, où ces voyageurs ont passé trois mois à filmer, photographier, et interviewer des personnalités locales. Choc culturel et traditions en Afrique, découvrez comment le 21è siècle se frotte aux traditions.

  • Big Wata de Gugi van der Velden
    Documentaire, Pays-Bas, 2018, 1h19, version originale sous-titrée en français

Les jeunes habitants d’un village de pêcheurs du Sierra Leone ont découvert le surf qui est devenu rapidement leur raison d’être et de vivre. Au sein de cette communauté traditionnelle ouest-africaine, le club de surf local − le premier et le seul de Sierra Leone − organise un voyage au Liberia. Les surfeurs sélectionnés qui s’y rendent en reviennent avec un autre regard sur leur lieu de vie qu’ils étaient tellement désireux de quitter. Un nouveau regard. Un changement de point de vue. Émouvant. Édifiant.

  • I'm Thalente de Natalie Johns
    Documentaire, États-Unis, 2015, 1h28, version originale sous-titrée en français

Sans domicile fixe depuis l’âge de neuf ans, le skateur sud africain Thalente Biyela voyage à travers les États-Unis afin de réaliser son rêve : devenir un skateur professionnel. Ce film raconte, à travers son regard, comment il s’est sorti de son milieu d’origine et de la rue grâce à la pratique du skateboard.

  • AFRICA RIDING de Liz Gomis & Aurélien Biette
    Documentaire, France, 2018, 58 minutes, version originale sous-titrée en français

La série AFRICA RIDING part à la rencontre d’une communauté de "riders" qui participe à créer un nouvel ordre culturel et social en Afrique. Du Ghana au Rwanda, en passant par le Sénégal et l’Ouganda, ces fous de glisse nous confient les clés de leur "playground" : trottoirs cabossés, places désertées, routes cahoteuses ou encore pistes ensablés… Autant d’obstacles qui font de ces esprits libres de vrais guerriers sur l’asphalte comme dans la vie.

  • YASIS de Mosako Lowsso Chalashika
    Vidéo, Nigeria, 2020, 12 minutes, version originale sous-titrée en français

Nous sommes partis en tournée pour explorer nos pays voisins, à la recherche de spots de skate et de skateurs. Notre destination finale étant Accra au Ghana. Sur la route, nous nous sommes arrêtés pour faire du skate au Bénin, le pays voisin. Notre arrivée au Ghana coïncidait avec le festival Chale Wote.

  • MANGO de Jonathan Pinkard
    Vidéo, Nigeria, 2020, 8 minutes, version originale sous-titrée en français

Mango explore l'histoire du skate à Lagos. Dans les années 90, Lagos subit une vague de criminalité, si bien qu’il était imprudent d'errer dans les rues la nuit. Aujourd’hui, au contraire, les jeunes se rebellent et créent leur propre environnement et mode de vie pour parer au manque d'emplois et d'opportunités. C’est dans ce contexte qu’apparaît le skateboard.

  • SHEESH ! d'Anthony Churchy
    Vidéo, Nigeria, 2021, 11 minutes, film en anglais et sous-titré en français

Une vidéo de skate mettant en lumière une partie de la culture skate grandissante au Nigeria. Filmé, monté et réalisé par Anthony Churchy avec Mahmud MM, Ailrang Smart, MD Kabir, Ron Ossai, Angel Odelusi

Mais aussi :

DJ sets Afro Beats / Afro House

Dimanche 11 juillet - 12h à 19h

Un set musical dédié à la scène Afro Beats en Afrique, en partenariat avec Yard, sera proposé tout au long de la journée. Une sélection musicale pointue des artistes émergents africains !

Pop-up store

Dimanche 11 au mercredi 14 juillet - 11h à 19h

Une sélection de créateurs d’Afrique de l’Ouest expose leurs créations : skateboard en édition limitée, t-shirts, jeans et textile. La totalité des bénéfices sera reversée au collectif Surf Ghana pour la création de leur futur et premier skatepark à Accra.

Street food aux saveurs de l'Afrique de l'Ouest

Dimanche 11 juillet - 11h à 19h

La carte du bar du Carreau du Temple proposera des spécialités aux saveurs de l’Afrique de l’Ouest.

Partez à la découverte de la skate culture en Afrique de l'Ouest, à l'occasion de la première édition du Festival Jogging !

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Art Contemporain

Art Contemporain

Le PodiHomme Instabilité - Chloé Ruchon (2018-2020) © Thomas Tardivo

Le PodiHomme Instabilité - Chloé Ruchon (2018-2020)

Le podium revisité : quatre installations ludiques à expérimenter - Halle

L’expérimentation du PodiHomme Instabilité demande un jeu d’équilibre dans lequel celui ou celle qui prend la 1ère place doit composer et se maintenir avec le·la 2e et le·la 3e. Cette œuvre en trois variations questionne le côté éphémère de la réussite mais aussi l’aspect solidaire de cette dernière.

Invert Pyramid - When basketball inspires - Trajectoire Studio © Laurent Perbos

Invert Pyramid - Laurent Perbos (2019)

Art contemporain - Halle

Laurent Perbos utilise dans ses entreprises plastiques, l’objet usuel, commun, banal, issu de la consommation de masse comme matière dans un travail de forme. Dans l’oeuvre Invert Pyramid, l’aspect sculptural domine fortement. Les figures géométriques classiques comme le cube, le rectangle ou la sphère, tout comme la pyramide, sont des formes « parfaites », « idéales », « absolues » qui ne font référence à rien d’autres qu’à elles-mêmes. Cette disparition de la forme vise à créer chez le spectateur un brouillage des signes de ce qu’il perçoit : un court-circuitage entre la forme, la couleur et l’objet qui composent cette œuvre. Ici, le choix des couleurs de l’arc-en-ciel représente toutes les couleurs, c’est à dire la colorimétrie infinie. Laurent Perbos compare souvent l’image du spectre chromatique à celle de la palette du peintre car, sur cette dernière, est déjà contenue à l’état pur, les couleurs du tableau qu’il s’apprête à réaliser. En d’autres termes, avec toutes les couleurs, tous les tableaux sont réalisables et donc, par extrapolation, la figure de l’arc-en-ciel symbolise pour l’artiste le tableau ultime.

Trying to make a work of art by thinking of babylon… - Bruno Persat

Trying to make a work of art by thinking of babylon… - Bruno Persat (2011-2020)

Art contemporain - Halle

Trying to make a work of art by thinking of babylon... est un dessin réalisé in situ à l’aide d’un ballon de football projeté sur un mur enduit de fusain, transformant l’espace d’exposition en terrain de jeu en amont de son ouverture au public. Laissant à notre imagination le soin de reconstruire le jeu, les traces des impacts du ballon sur le mur viennent rendre compte de cette action à travers un dessin abstrait à la composition aléatoire. Mais si cette oeuvre peut s’apparenter au geste d’un footballeur à l’entraînement, les empreintes du ballon en forme d’icosaèdres tronqués évoquent également l’aspect géométrique de certains wall drawings de l’artiste américain Sol Lewitt, dont il confiait la réalisation à ses assistants ou à d’autres personnes. Moins rigide et strict que les instructions laissées par Lewitt, le protocole de l'œuvre précisant que « le dessin est fini lorsque le désir du ou des joueurs s’en va » laisse de fait une part importante à la subjectivité et aux prises de décisions de la ou des personnes qui participent à sa réalisation.

Le public est invité à participer et à créer l'œuvre avec l'artiste Bruno Persat le dimanche 11 juillet toute la journée.

Entropic Now - Cie LA ZOUZE - Christophe Haleb © Sebastien Normand

ENTROPIC NOW, une jeunesse de maintenant - Christophe Haleb - Cie LA ZOUZE (2019-2021)

Installation filmique - 80 min, en continu - Studio de Flore, au sous-sol

Avec cette installation filmique, le chorégraphe et réalisateur Christophe Haleb crée un espace de représentation d’une certaine jeunesse, où chacun·e d’entre eux·elles, exprime en corps, en paroles et en gestes, sa vision d’une autre société.

Ces films ont été réalisés entre août 2019 et juin 2021 dans les villes de Lyon, Valence, Amiens et Paris, en collaboration avec une multitude de jeunes rencontrés sur les terrains de leurs pratiques et dans leurs lieux de prédilection. L’ensemble des récits montés ici en multi-écrans nous tendent un miroir d’une jeunesse aux affects joyeux. Dans ces temps incertains, ils nous parlent d’une recherche existentielle, de désir et de désordre, de danse et d’entièreté, de besoins, de peurs, de projections de soi, de frustration sociale et d’engagement.

Se déploient autour de nous ces identités narratives, en images, en mouvements, en puissances et en fragilités, qui nous ouvrent un territoire du réel, une poétique de luttes et de revendications des jeunes de nos sociétés contemporaines. Des danses et des physicalités urbaines s'y développent dans une attention toute particulière aux lieux qui interrogent la place des jeunes dans l’espace public. Avec Christophe Haleb et son équipe se tissent des relations d’entrelacements liant les corps et les environnements à partir du chaos du monde de la jeunesse.

NB : L’installation filmique ENTROPIC NOW, une jeunesse de maintenant au Carreau du Temple devant s’adapter à l’espace du sous-sol et au protocole sanitaire, les temps performatifs avec les groupes de jeunes, habituellement proposés dans les autres villes, ne pourront pas avoir lieu.

Participants à l’écran : Fatma Ahmed, Gaspard Ajolet, Tao Alexandre, Solen Athanassopoulos, Alex Bellalem-Barbier, Joseph Berthier, Quentin Boily, Curtis Bouisset, Camille Bournat-Quérat, Lauryann Boury, Ariel Burnod, Kay Chaïeb, Emilie Chanrion, Bastien Charmette, Ylann Chichignoud, Vianney Coppens, Leana Cottin, Malo Courtier, Matéo Deschamp, Pierre Desmarais, Océane Dieu, Liam Djouzy, Lena Dompy, Garance Doré, Théo Dujardin, Marceau Dujardin, Raphaëlle Fabre-Misony, Jérémy Fortuna, Johan Garon, Jade Gaudry, Salomé Gonzalés, Salomé Guillot, Etienne Guittard, Louis Hurtrel D'arboval, Bazoumana Irié, Jonathan Kembila, Sephora Kibebe, Sacha Kibonge, Noémie Kpadounou, Arthur Krause, Jan Kusnierak, Johanna Lahuna, Pierre Lenoir, Anaelle Lion, Loane Mafille, Juliette Magniez, Noé Mallet, Emilien Masson, Eliaz Mazet, Kenza Mendy, Lou Mitanchey, Océane Niquet, Charlotte Norbert, Teem Othin, Balam Paulet-Laugeois, Romann Pialet, Clotilde Pinot, Margaux Pourpoint, Josselin Prat, Camille Prêt, Florine Quinet, Thibault Raoult, Yanis Sahnoune, Leïla Silkhider, Mateo Souillard, Sophie Tartaglia, Romain Teruel, Léonie Tiret, Faustine Tomala, Maya Van Nieuwenhove, Alice Vitry, Ruth Wandja Kasoneo, Fanny Warnault, Alexandre Zoppini | Conception, écriture et réalisation : Christophe Haleb | Image : Alain Trompette, Alberto Ploquin, Evan Rouillard | Montage et co-écriture : Bénédicte Cazauran et Sylvain Piot | Musique : Benoist Bouvot, Postcoïtum Damien Ravnich & Bertrand Wolff | Avec à l’écran la présence et la collaboration des jeunes rencontrés dans chacune des villes traversées | Prise de son : Aurélie Gaydon, Emmanuel Germond, Clément Toumit, Izia Wallerich et des étudiants en alternance de La Cinéfabrique | Assistants de réalisation : Christophe Le Blay et Olivier Muller | Création et régie lumière : Romain Rivalan | Régie générale: Florent Magnaudeix | Programmation et régie numérique : Sylvain Delbart | Administration, production et diffusion : Géraldine Humeau et Nicolas Beck

Production : La Zouze - cie Christophe Haleb | Coproduction : Entropic Now s’inscrit dans un processus de création qui se déploie dans différentes villes en coproduction avec La Biennale de la danse de Lyon, LUX scène nationale de Valence, La Maison de la Culture d’Amiens, Le Carreau du Temple à Paris, La Maison – CDCN Uzès Gard Occitanie | Soutien financier : Ministère de la culture (DGCA - Délégation à la danse) | La Zouze - cie Christophe Haleb est conventionnée par le Ministère de la culture - DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, et subventionnée par la Ville de Marseille, la Région Sud - Provence Alpes-Côte d’Azur et le Département des Bouches-du-Rhône.

Projections

Halle

Tout au long du festival en accès libre à partir de 11h, visionnez des œuvres vidéos qui questionnent les relations entre l’art et le sport. Sont projetés dans l'ordre suivant :

  • Cassandro The Exotico ! de Marie Losier (2018, 1h13)

Après 26 ans de vols planés et d'empoignades sur le ring, Cassandro, le roi des Exoticos – ces catcheurs gays qui dynamitent les préjugés – est incapable de s'arrêter. Le corps en miettes, pulvérisé, il va pourtant devoir se réinventer…

Réalisation : Marie Losier | Auteurs : Marie Losier, Antoine Barraud | Image : Marie Losier | Son : Marie Losier, Gilles Bénardeau | Montage : Ael Dallier Vega | Production / diffusion : Tamara Films, Tu vas voir, Garidi Films | Distribution : Urban Distribution International | Ventes internationales : Urban Distribution International

  • Un Projet Important de Louise Hervé et Clovis Maillet (2009, 38 min)

Dans un futur indéterminé, la société ChoSE s’est spécialisée dans l’implantation de souvenirs virtuels dans le cortex humain. La demande en matière de souvenirs se concentre essentiellement sur le sport, qui est devenu le principal – peut être le seul – centre d’intérêt. M. Caille, un de leurs clients, insiste pour aller sur la Lune, une destination touristique mal famée depuis que le Tennis-club lunaire s’est érigé en territoire autonome autocratique. Aussi bien les employés de ChoSE que les habitants de la Lune manient la désinformation, la chirurgie du cerveau, et les rumeurs d’épidémies, au service d’une âpre concurrence entre les tenants des divers clubs sportifs.

Louise Hervé & Clovis Maillet, Un Projet Important, film 16mm et vidéo HD transféré sur vidéo HD, 38’, 2009, production I. I. I. I. / co-production ARCADI, courtesy Galerie Marcelle Alix

  • GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima de Nicolas Fenouillat (2021, 21 min)

Ghost notes*, vibration, écho, silence, fantômes de bruit doux : une respiration de l’île et ses fantômes.
Rencontre poétique entre 2 cultures sur l’ile d’Hashima au large de Nagasaki. Cette île japonaise abandonnée depuis 50 ans fut la plus densément peuplée au monde dans les années 60. L’histoire du Taïko, percussion traditionnelle japonaise et instrument à partition orale, a souffert de la perte de la plupart de ces maîtres à la suite de la bombe d’Hiroshima. Entre musique, danse, art martial, passé et présent, les deux percussionnistes ravivent les fantômes de l’île.

GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima | Nicolas Fenouillat 2021, 21min
Au Taïko : Nori Kajio | À la batterie : Nicolas Fenouillat
* Notes étouffées

  • AGÔN de Florian Pugnaire (2017, 18 min)

Agôn est un projet hybride, un film de sculpture. Il témoigne d’un processus de création et de destruction sous la forme d’une fiction, par la mise en scène d’un combat singulier dans un décor en perpétuelle mutation. Deux personnages munis de gants et de casques de boxe combattent dans des espaces qui, successivement, s’animent et se métamorphosent pour finalement s’autodétruire. L’onde de choc des coups échangés semble se répercuter sur les murs, qui craquent et se fissurent comme s’ils étaient soumis à une force invisible, voire surnaturelle. Quelque part entre les performances filmées de Bruce Naumann, les expériences d’atelier méticuleusement orchestrées de Fischli and Weiss, les films de Bruce Lee et ceux de John Carpenter, Agôn est un projet transdisciplinaire qui tend à ouvrir les frontières entre les médiums en combinant la sculpture, la performance et le cinéma.

AGÔN | 2016 | Film 2K, 18 min | Co-production : Kyrne, le FRAC PACA et le Centre Georges Pompidou. Avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, en partenariat avec le CNC et la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques | Courtesy Galerie Eva Vautier

  • Faire la musique de Camille Llobet (2017, 15 min 27)

Le décor : un grand vide de 9 m de hauteur et de 160 m2, l’intérieur de la pile du pont de contournement de Saint-Gervais (village de montagne) choisi pour l’occasion comme studio de tournage. Le souffle du torrent, les oiseaux qui nichent sous le pont, les quelques véhicules qui passent, la résonance du vide donnent l’identité sonore du lieu. Au centre de l’espace, un à un, des corps s’activent : ils ferment les yeux, se concentrent, exécutent une gestuelle singulière puis se réveillent. Ce sont des athlètes de différentes disciplines sportives qui procèdent à la répétition mentale de leurs parcours.

Selon le principe des neurones miroirs, on émet l’hypothèse qu’imaginer une action active plus ou moins les mêmes zones cérébrales que de réaliser physiquement cette action. C’est ce qui incite les sportifs à jouer avec la plasticité de leur cerveau par l’entraînement mental de gestes extraordinaires pour tendre vers des automatismes aussi ordinaires que de mettre un pied devant l’autre ou réagir à un danger. Escalade, ski, rallye automobile, bobsleigh, saut à la perche, voltige aérienne…chaque athlète a été précisément choisi pour sa pratique spécifique de l’entraînement mental et la complexité du décor dans lequel il évolue. Qu’il s’agisse de passer une chute d’eau de 12 mètres en kayak, de procéder à des sauts périlleux à ski sur les rebords d’un mur de neige de 7 mètres (half-pipe) ou de planer dans une combinaison ergonomique du sommet d’une montagne jusqu’au bas d’une vallée (wingsuit), il y a un écart burlesque entre ce qui se joue dans la tête de ces corps en eux-mêmes et leurs gestiques singulières dans ce grand vide de béton. Leur qualité de concentration quasi hypnotique, leur expressivité inconsciente, les bruits de leur respiration, leurs gestes réduits au stade de l’ébauche révèlent une chorégraphie de la pensée. Le titre est emprunté aux pilotes de la Patrouille de France qui nomment cet exercice « faire la musique », évoquant l’idée de ritournelle et de partition.

Vidéoprojection - Haut-parleurs - Vidéo 4k - Son stéréo - 15’27 | Collection Institut d'art contemporain — Villeurbanne/Rhône-Alpes

Avec Camille Cabrol, Mathieu Collet, Loïc Costerg, Vincent Descols, Romain Desgranges, Jérôme Grosset-Janin, Mathéo Jacquemoud, Anouck Jaubert, Oliver Marich, Marie Martinod, Lou Pallandre, Stéphane Pion, Thomas Roch-Dupland | Aide à la production : ville de Thonon-les-Bains et ville de Saint-Gervais-les-Bains.

  • Where Is My (Deep) Mind? de Julien Prévieux ((2019, 14 min 59)

Dans Where Is My (Deep) Mind ?, quatre performers incarnent différentes expériences de Machine Learning. A la fois expérimentateurs et sujet d’expérience, les acteurs donnent à voir une gamme de processus d'apprentissage automatique allant de la reconnaissance des mouvements sportifs aux techniques de négociation d’achat et de vente. Gestes et paroles codifiés, transférés à des machines ignorant tout du contexte culturel, produisent autant de dérapages ou d’erreurs inattendues, contrefaçons comportementales aux accents comiques.

Julien Prévieux, Where Is My (Deep) Mind?, 2019 | Vidéo HD, couleur, sonore, 14’59”

  • La tonsure (after Marcel Duchamp) de Nøne Futbol Club (2015, 3 min 34)

La tonsure (after Marcel Duchamp) expérimente l’infiltration du monde du football par l’art. Les artistes ayant constaté que les coupes de cheveux des footballeurs constituaient un des rares espaces d’expression libre dont ces derniers disposent, ils ont proposé à un ancien joueur de l’équipe de France, Djibril Cissé, de reproduire la célèbre Tonsure de Marcel Duchamp immortalisée par Man Ray. Les films et photographies de Cissé arborant cette nouvelle coupe ont circulé ensuite sur les réseaux actifs de la sphère footballistique. Nøne Futbol Club tente ainsi de cerner l’impact d’une image archétypale de la modernité, celle de Man Ray, sur les supporters. Le projet décline également ce signe visuel en objets, afin de questionner la notion d’esthétisme publicitaire.

Nøne Futbol Club, La tonsure (after Marcel Duchamp), 2015.

Tout au long du Festival Jogging, dans la Halle et en accès libre, des œuvres intrigantes qui questionnent notre rapport au jeu et au sport.

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Entropic now, une jeunesse de maintenant

Avec cette installation filmique, le chorégraphe et réalisateur Christophe Haleb crée un espace de représentation d’une certaine jeunesse, où chacun·e d’entre eux·elles, exprime en corps, en paroles et en gestes, sa vision d’une autre société.

Ces films ont été réalisés entre août 2019 et juin 2021 dans les villes de Lyon, Valence, Amiens et Paris, en collaboration avec une multitude de jeunes rencontrés sur les terrains de leurs pratiques et dans leurs lieux de prédilection. L’ensemble des récits montés ici en multi-écrans nous tendent un miroir d’une jeunesse aux affects joyeux. Dans ces temps incertains, ils nous parlent d’une recherche existentielle, de désir et de désordre, de danse et d’entièreté, de besoins, de peurs, de projections de soi, de frustration sociale et d’engagement.

Se déploient autour de nous ces identités narratives, en images, en mouvements, en puissances et en fragilités, qui nous ouvrent un territoire du réel, une poétique de luttes et de revendications des jeunes de nos sociétés contemporaines. Des danses et des physicalités urbaines s'y développent dans une attention toute particulière aux lieux qui interrogent la place des jeunes dans l’espace public. Avec Christophe Haleb et son équipe se tissent des relations d’entrelacements liant les corps et les environnements à partir du chaos du monde de la jeunesse.

NB : L’installation filmique ENTROPIC NOW, une jeunesse de maintenant au Carreau du Temple devant s’adapter à l’espace du sous-sol et au protocole sanitaire, les temps performatifs avec les groupes de jeunes, habituellement proposés dans les autres villes, ne pourront pas avoir lieu.

Dans le cadre du Festival Jogging et de L'Hyper Festival, le chorégraphe et réalisateur Christophe Haleb présente "ENTROPIC NOW, une jeunesse de maintenant", une installation filmique qui souhaite représenter la jeunesse !

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Projections

DOCUMENTAIRE

Ouvrir La Voix - Amandine Gay

Studio Plume / Lundi 21 et mardi 22 février à 16h / Entrée libre

Ouvrir La Voix (2017, 122 minutes) est un documentaire, réalisé par la réalisatrice et auteure Amandine Gay, sur les femmes noires issues de l’histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Le film est centré sur l’expérience de la différence en tant que femme noire et des clichés spécifiques liés à ces deux dimensions indissociables de l’identité « femme » et « noire ». Il y est notamment question des intersections de discriminations, d’art, de la pluralité des parcours de vies et de la nécessité de se réapproprier la narration.

VIDÉOS D'ART

Le corps dans l'art

Halle / En continu / Entrée libre

Au début du XXe siècle apparaît une forme d’art d’un nouveau genre, la performance. Dans les années 1960 et 1970, le corps comme point de départ de la création connaît un essor considérable. L’art sort de l’atelier et se représente, dans un temps et un lieu donné, parfois devant un public. La perfomance change les points de vue et les paradigmes que l’on a sur les arts visuels, bouleverse nos représentations et choque même parfois. Autant de gestes qui permettent la remise en cause de questions sociales, raciales, ou de genre à l’œuvre dans la société. Le Carreau du Temple propose une sélection d’œuvres vidéos relatant ces actions corporelles documentées, à travers de grands noms de l’histoire de l’art.

Découvrez une sélection d'œuvres documentaires et d'art vidéo durant le festival Everybody !

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Focus sur le culture autralienne

GALERIE D'ART ABORIGÈNE

IDAIA - Œuvres, décorations et accessoires aborigènes éthiques

Halle - Entrée libre

La Galerie IDAIA Paris est dédiée à l’exposition et à la vente de créations aborigènes contemporaines et éthiques, en collaboration avec les artistes et les coopératives d’artistes aborigènes officielles dont elles·ils font partie.

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE AVEC WIPPLAY 

« SAVEURS D’AUSTRALIE »

Halle - Entrée libre

Les photos des gagnants du concours de photos - imaginé en partenariat avec l'Agence Wipplay à l'occasion de Food Temple Australie - sont exposées tout au long de l'événement et viennent sublimer les parois vitrées de la Halle. Une plongée visuelle dans l'ambiance australienne !

PROJECTION

LE CUISINIER DU BUSH AUSTRALIEN - ARTE

Samedi 25 septembre - 14h - Salle de spectacle - Entrée libre

L'Australie offre des expériences gustatives uniques et depuis la nuit des temps, larves, vers, lézards, serpents et plantes locales composent des mets de choix pour les Aborigènes. Le chef australien Mark Olive a su créer des délices culinaires originaux inspirés des recettes ancestrales de son peuple. Parmi les spécialités, les saucisses au miel et au gingembre. 

43min (2012 - France / Allemagne)
Tino Schrödl / Arte Geo 180°

LA LIBRAIRIE CULINAIRE

Halle - Entrée libre

Avec Sabine Buquet des éditions de l'Épure, retrouvez une sélection de livres culinaires qui seront dédicacés sur place par les auteur·e·s et Chef·fe·s suivant·e·s :

Le samedi 25 septembre :

  • Arnaud Bachelin, Manuel pour s'initier au thé naturel et L'ail des ours, dix façons de le préparer et Le foin, dix façons de le préparer - présent toute la journée
  • Angélique Dailcroix, Marché Libre, portraits croisés - de 15h à 17h
  • Jacky Durand, Cuisiner, un sentiment - de 16h à 18h
  • Véronique Chapacou, Manifeste pour la saisonnalité et Les Rillettes, dix façons de les préparer - de 15h à 17h
  • Luna Kyung, Les invisibles, dix façons de les préparer - de 16h à 18h

Le dimanche 26 septembre :

  • Arnaud Bachelin, Manuel pour s'initier au thé naturel et L'ail des ours, dix façons de le préparer et Le foin, dix façons de le préparer - présent toute la journée
  • Martine Camillieri, Jamais sans mon Kmion, slow travel et cuisine de peu - de 13h à 15h
  • Alessandra Pierini, Le fenouil, dix façons de le préparer et La sauge, dix façons de la préparer - de 13h à 15h
  • Karim Haïdar, L'encre de seiche, dix façons de la préparer - de 14h à 16h

Projection, exposition de photos, galerie d'art et librairie éphémère sont au programme de cette édition australienne de Food Temple !

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