La création ultramarine est inventive et riche d’esthétiques diverses. Depuis plusieurs années, l’Onda s’attache à favoriser la mise en lien des professionnels de l’hexagone avec les partenaires des territoires ultramarins. Si cela a déjà donné lieu à des tournées et des collaborations fructueuses, les artistes originaires de ces régions doivent cependant toujours faire face à de nombreux freins (éloignement, insularité, formation, parcours d’artiste…) pour diffuser leurs créations.
Construite en partenariat avec le festival Mois Kréyol et Le Carreau du Temple, avec le soutien du Ministère de la Culture et du Ministère chargé des Outre-mer dans le cadre du Pacte en faveur des artistes et de la culture ultramarine, la journée La création ultramarine au centre est placée sous le signe de l’interconnaissance. Son ambition est double : il s’agit, au travers de la présentation des projets de quelques artistes, de mieux appréhender les réalités de la création et de la circulation des œuvres originaires de ces territoires ; ainsi que de mieux identifier les besoins des différents acteurs pour accroître les coopérations.
Le matin vous sera proposé une série de rencontres et conversations avec des artistes : Myriam Baldus (Les Réfugiés poétiques / Guadeloupe) et Géraldine Bénichou (cie Théâtre du Grabuge / Auvergne Rhône-Alpes), Maher Beauroy (Martinique), Virginie Le Flaouter et Vincent Maillot (cie Cirquons Flex / La Réunion), Sergio Grondin (cie Karanbolaz / La Réunion), Cédrick Isham (Guadeloupe), Djodjo Kazadi (cie Kazyadanse / Mayotte), Jean-Hugues Miredin (cie Art&Fac / Martinique) et Berekia Yergeau (cie OTEP/ Guyane). L’après-midi, nous vous présenterons le projet de guide sur les mobilités et les programmes d’accompagnement et de circulation en faveur des artistes et des créations ultramarines, et vous inviterons à apporter vos contributions lors d'un atelier autour des besoins des acteurs concernant la formation, la production et la circulation des œuvres et des artistes. La journée se terminera par une table ronde sur la pluralité des corps animée par Seloua Luste Boulbina, philosophe et spécialiste des études post-coloniales.
Déroulé de la journée
10h : présentations de projets de 8 équipes artistiques ;
14h30 : présentation du guide et des dispositifs de mobilité en faveur des artistes et professionnel·le·s ultramarin·e·s;
18h30 : table ronde « Un autre regard sur la pluralité des corps », modérée par la philosophe et spécialiste des études postcoloniales Seloua Luste Boulbina
Une table-ronde sur la pluralité des corps, dans le cadre de la journée "La création ultramarine au centre" organisée par l'ONDA.
À MON SEUL DÉSIR - GAËLLE BOURGES / ASSOCIATION OS
La Dame à la licorne, célèbre tapisserie, en six panneaux, accrochée au Musée de Cluny, dépeint une jeune femme accompagnée de près par une licorne, dans un jardin foisonnant de fleurs et d’animaux. Allégorie des cinq sens, et d’un sixième, bien mystérieux... Tout est possible dans les entrelacs d'interprétations. Il y a indéniablement une clé de voûte dans cet étrange dernier tableau. Certains la cherchent en allant le voir et le revoir. Sous les masques figurant ces animaux, quatre danseuses tissent et détissent, délient, écartent, et recomposent la fresque, traquant cette clé à pas de danse, cette « image dans le tapis ». L'exactitude du geste et la démultiplication des mouvements ouvrent tous les horizons d'une réflexion sur les représentations de la virginité, questionnant ici la licorne - être paradoxal, ne se laissant approcher que par de jeunes vierges, tout en exhibant sa corne, sujet à controverse, indice d'une sauvagerie latente - ; là, la présence d’une trentaine de lapins. Alentour, les déambulations énigmatiques d'un chien, d'un renard ou d'un singe ravivent également des valeurs moins pieuses qu'elles n'y paraissent. Ainsi rugit le volcan de symboles animaliers du Moyen Âge, au soufre acide et à la lave poétique. Continuité d'un travail à la croisée, depuis son premier opus Homothétie 949, entre connivences picturales et interrogations sur les nus dans l’art occidental, A mon seul désir est d'une splendeur dansée qui mérite, après son éclair au Festival d'Avignon 2015, d'être redonné à voir à Paris.
En coréalisation avec JUNE EVENTS, le festival de l'Atelier de Paris / Centre de développement chorégraphique national
Le Carreau du Temple et l'Atelier de Paris / CDCN recherchent pour ce spectacle une trentaine de volontaires pour participer au bestiaire de la tapisserie du XVème siècle La Dame à la licorne dont s’inspire sa pièce chorégraphique, A mon seul désir.
Participation au final animalier de la pièce, qui dure quinze minutes. Aucune expérience de danse ou de scène requise. Réservé aux personnes de plus de 18 ans. Informations et inscriptions : mediation@carreaudutemple.org / 01 83 81 93 30
Pendant trois jours, Second Square invite des artistes reconnus ou émergents à transmettre leurs imaginaires, leurs savoir-faire, leur approche du monde d'aujourd'hui.
En complicité avec Le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette pour l’ouverture de la dixième Biennale Internationale des Arts de la Marionnette (BIAM) et la Maison des Jonglages avec son douzième Festival Rencontre des Jonglages, Second Square réunit ses partenaires pour concentrer son regard sur différentes disciplines de la manipulation d'objets.
♦ INSTALLATIONS & PERFORMANCES Sous forme de parcours photographique, l’installation du metteur en scène et marionnettiste Johanny Bert, Instantanés Provisoires, est une immersion dans son processus de création. En parallèle, la plasticienne Camille Bellot réalise une oeuvre évolutive et participative de papier et la sculptrice québécoise Horta Van Hoye met en relief une foule de personnages, accompagnée par le contrebassiste Éric Recordier.
♦ ATELIERS / À VOIR - À FAIRE Sous les yeux du public, trois marionnettes seront fabriquées au fil du week-end, un processus de création à observer en direct. À découvrir également : des ateliers à la croisée de la marionnette de papier, du théâtre d’ombre et du cinéma d’animation accessibles à tous.
♦ SPECTACLES Cinq spectacles autour de la marionnette contemporaine, du théâtre d'objets et du jonglage à découvrir.
Pour sa 3ème édition parisienne, Urban Art Fair réunit une trentaine de galeries de 8 pays différents au Carreau du Temple du 13 au 15 avril 2018. Grâce à une sélection exigeante de galeries françaises et internationales, la sélection 2018 offrira une fois de plus un panorama des différents courants, issus du mouvement le plus important de notre époque, aux néophytes comme aux passionnés. Une thématique habite la foire cette année : pourquoi vivre en ville ?
Le rendez-vous dédié au marché de l’art urbain
Urban Art Fair est une référence internationale en matière d’art urbain et attire chaque année près de 20 000 curieux, collectionneurs et professionnels, venus découvrir les oeuvres de plus de 200 artistes.
Une programmation éclectique
Pour cette nouvelle édition, Urban Art Fair privilégie les galeries qui présentent un solo / duo show et les mettra en lumière grâce à une scénographie générale remaniée. Plus qu'à l'accoutumée, séances de dédicaces, installations et performances rythmeront les quatre jours de la foire. Urban Art Fair collabore avec Urban Films Festival, événement de référence dans la découverte de films liés à l’univers urbain, avec pour cette édition, un accent mis sur les films d’artistes street art et graffiti. Un appel à films est lancé jusqu’au 9 mars dans le cadre d’une compétition de films sur le street art diffusés à l'auditorium du Carreau du Temple.
Liste des exposants 2018
Urban Art Fair propose une sélection d’une trentaine de galeries françaises & internationales, dont 11 nouvelles galeries :
Nouveaux exposants présents à l’édition 2018 : By Night Gallery (France), COX Gallery (France), FRAG (France), Galartis (Suisse), Galerie LeRoyer (Canada), LOFT du 34 (France), Stolenspace (Angleterre), Street Art Place - Memorie Urbane (Italie), The Garage (Pays- Bas), Tokyoite Art (France), Under the Radar (Angleterre). communiqué de presse Exposants présents aux éditions 2017 et 2018 : Galerie 42b (France), Galerie du jour agnès b. (France), ART IN THE GAME (Angleterre), AVENUE DES ARTS (Chine / USA), Artistik Rezo (France), Galeries Bartoux (France), Galerie Brugier-Rigail (France), David Pluskwa Art Contemporain (France), Galerie Ange Basso (France), Galerie Berthéas les Tournesols (France), Galerie Lelia Mordoch (France), Galerie Openspace (France), Joël Knafo Art (France), Le Grand Jeu (France), Galerie Mathgoth (France), Pretty Portal (Allemagne), Urban Spree (Allemagne), Vroom & Varossieau (Pays- Bas), Wallworks (France), Galerie Géraldine Zberro (France).
Première foire internationale uniquement dédiée à l’art urbain, Urban Art Fair revient pour une 3ème édition du vendredi 13 au dimanche 15 avril 2018 !
Le Carreau se met aux bulles, mais pas n'importe lesquelles, celles des amoureux de la BD ! Pour ses 10 ans, le Festiblog devient We Do BD et investit les Halles du Carreau le temps d'un week-end consacré à la bande-dessinée numérique. Quoi de tel pour fêter cela que des concerts dessinés (oui, oui), un Festifight Club, des dédicaces de vos dessinateurs préférés dont certaines spécialement réservées aux kids, une immense librairie avec des coins lectures, des conférences et des ateliers pour petits et grands ? Comptez aussi sur la présence de nombreux invités qui viendront pimenter cette édition toute particulière. Essayez également de gagner une séance dans le magique Pictomaton pour repartir avec un souvenir unique en son genre, votre portrait par un des artistes du festival ! Qui sait, vous pourrez peut-être repartir avec un dessin des parrain et marraine de l'événement : Balak et Marguerite Sauvage eux-mêmes..
« Nous sommes nombreux à ne pas être nombreux », Béla Tarr. C’est précisément dans cet état d’esprit que ce salon, inauguré en 2016 à l’initiative de Stéphane Corréard, galeriste, collectionneur, commissaire d’exposition, expert, journaliste et critique d’art, spécialiste de l’art contemporain depuis trente ans, a trouvé sa place autour d’une notion simple et partagée dans l’univers de l’art : l’engagement. Cette passion vécue comme un engagement vital réunit artistes, galeristes, collectionneurs et autres amoureux de l’art contemporain, loin des excès d’un marché spéculatif, lequel a perdu de vue sa vocation première : accompagner la création dans toute sa diversité et participer à l’existence d’un écosystème équilibré.
Au départ, il y a cette conviction profonde selon laquelle la galerie reste le lieu privilégié des échanges autour de l’art, le cadre naturel de sa liberté ; c’est pourquoi il est aussi important de permettre aux amateurs de découvrir de nouvelles galeries que de renforcer leurs liens avec des galeries qu’ils connaissent déjà. Plateforme de rencontres entre publics et professionnels, Galeristes permet en outre à chaque exposant d’inventer son propre espace, à mi-chemin du bureau, de la réserve visitable et du mur d’amateur, en agençant selon ses besoins plusieurs modules métalliques, élaborés par l’agence Dominique Perrault Architecture. Répartie dans les 1800 mètres carrés de la grande halle du Carreau du Temple, cette architecture invite les visiteurs à la découverte de ces galeristes-artisans, passeurs indispensables entre artistes et regardeurs.
Premier salon dans son genre, Galeristes, imaginé par des collectionneurs, est devenu en trois éditions le rendez-vous parisien incontournable ouvert à tous les passionnés et curieux d’art contemporain.
Unique foire d’art contemporain et de design dédiée à l’Afrique en France, AKAA est le rendez-vous parisien des passionnés ou curieux de la richesse créative du continent africain, et de son rayonnement artistique à travers à travers le monde.
Pour la quatrième année consécutive, AKAA investit la Halle du Carreau du Temple avec une sélection toujours plus pointue de galeries d’art pour exposer les œuvres des artistes les plus dynamiques du continent africain et de ses diasporas.
Avec plus de 40 galeries participantes et 150 artistes présents chaque année, venus des quatre coins du monde, AKAA s'est érigé, en quatre éditions seulement, en événement incontournable pour les collectionneurs, professionnels et amateurs d’art contemporain. AKAA se distingue aussi par sa convivialité et son désir d'échanges, offrant un espace chaleureux, fluide et ouvert, propice à de nombreuses rencontres à la fois commerciales mais aussi culturelles, artistiques, ou intellectuelles grâce aux Rencontres AKAA.
Ces Rencontres constituent une plateforme culturelle à part entière au sein de la foire où sont invités artistes, curateurs, penseurs, professionnels de l’art et visiteurs à s’exprimer et à débattre publiquement. Avec une programmation riche de conférences, concerts, projections, performances et lectures, Les Rencontres AKAA invitent à la réflexion sur des questions relatives à l’actualité de la vie artistique et du marché de l’art en Afrique. Cette année, le sujet central en sera l’espace urbain comme matière et lieu de création en mouvement, où s’invente la ville de demain, son urbanisme et nos relations humaines, en Afrique et dans le monde.
Unique foire d’art contemporain et de design dédiée à l’Afrique en France, AKAA revient pour une troisième édition du 9 au 11 novembre 2018, dans la Halle du Carreau du Temple !
Comment l’image se met-elle en mouvement selon les différents mediums : à l’écran, dans un livre, en réalité augmentée, en arts vivants ? Le cinéma d’animation connaît depuis plusieurs années un regain d’intérêt qui en fait l’épicentre d’une nouvelle arborescence créative. Dessins animés, papiers découpés, manipulations d’objets, animations en volume, images de synthèse : la multiplicité des techniques en fait le terrain des expérimentations artistiques des plus originales, donc des plus enthousiasmantes.
Là où l’imaginaire croise de nombreux matériaux : récits, matières, objets, le dessin « animé », qu’il s’appuie sur le papier ou choisisse la voie numérisée, ouvre un champ de tous les possibles, de même que le domaine du «print» : bande dessinée, pop-up, jeux visuels, illusions d’optique... Second Square invite à découvrir, jusqu’à leur fabrique, les trésors de plasticiens, réalisateurs, dessinateurs ou illustrateurs dont ce domaine est la passion.
► SPECTACLES ► ATELIERS ► PROJECTIONS ET RENCONTRES ► EXPOSITIONS ET INSTALLATIONS ► POP-UP STORE
♦ LE BAIN D’ABEL, Audrey Poussier - Lecture musicale dessinée DIMANCHE 28 OCTOBRE - 16h Auditorium, dès 3 ans, Tarif C (8€ / 5€ / 4€ / gratuit), durée : 45 min.
Auteure et dessinatrice pour le jeune public, Audrey Poussier doit sa notoriété à ses livres. Lors de sa rencontre avec un musicien et une comédienne, l’idée a surgi de «mettre en espace» son récit d’Abel, ce petit garçon qui se demande obsessionnellement où part l’eau du bain. Un jour, dans son imaginaire, il décide donc de partir avec elle. Peinture en direct, bruitages sur scène avec toute une panoplie de quincaillerie : ce travail à vue rend la pièce doublement palpitante pour les enfants. De tuyau en ruisseau, de rivière en fleuve, de découverte en découverte, Abel poursuit son bain, traversant toutes sortes de paysages, rencontrant de drôles d’animaux. Comment l’enfant téméraire reviendra t-il de ce voyage ?
Spectacle suivi d’une séance de dédicaces. Avec Anne Girouard, Audrey Poussier, Jacques Tellitocci. Créé à la Maison de la Poésie – Scène littéraire. Édité à l’Ecole des Loisirs
Festival itinérant en Île-de-France et au-delà, Concordan(s)e propose à un chorégraphe et à un écrivain de se rencontrer pour écrire une pièce à quatre mains au cours d’une résidence de création. Pour la quatorzième année, cette exploration inédite des écritures scéniques et textuelles, ces croisements entre le geste et le mot dévoilent des chorégraphies et des écrits inédits, dans des formats surprenants.
C’est l’histoire d’une femme qui désire un fils plus que tout au monde. Catherine Dreyfus et Catherine Grive nous entraînent aux confins de la déraison, faisant jaillir, dans les plis des secrets de famille, un univers fantaisiste.
Entre amour et douleur, rêve et folie, enfante-ment et désenchantement, sur le plateau, des mots et des gestes et quelques accessoires - des poids, un coussin, un tapis - déroulent le fil rouge du passé, pour dire les vertiges que peut provoquer l’expérience maternelle. Il y est aussi question de l’expérience enfantine, car nombre d’enfants ont déçu en naissant fille ou garçon. La danse de Catherine Dreyfus, vecteur d’émo-tions et de pensées, donne à voir le monde qui nous entoure dans une langue singulière et onirique, exposant un point de vue organique sur les choses, laissant libre cours à l’imagination, à l’interprétation du spectateur. La chorégraphe confronte le corps humain aux matières physiques, à l’appui d’une grande acuité scénographique. Musicalité, poésie, fluidité sont les ingrédients d’une atmosphère surréaliste teintée d’ironie. Ses propositions pétillantes rencontrent ici la délicatesse de Catherine Grive, productrice d’émissions sur France Culture aussi sensibles qu’originales (Le Goût du Noir, La Peur du Vide, Les Retrouvailles, Les Salles d’attente), auteure d’albums joyeux pour enfants et de romans graves pour adoles-cents, avant de signer en 2017 son premier roman pour adultes, Reste le chagrin, aux éditions Lattès.
Regard extérieur : Guy-Pierre Couleau Coproduction : commande du festival Concordan(s)e, Centre chorégraphique national de Nantes avec le soutien à la résidence de la Médiathèque Violette Leduc à Paris. La Compagnie ACT2 est soutenue par la DRAC Grand Est (conventionnement), la Région Grand Est (conventionnement) et la Ville de Mulhouse.
Leur engagement en commun, les artistes Joanne Leighton et Camille Laurens ont vite trouvé un terrain d’entente dans la clairière jouxtant leurs parcours artistiques : un travail sur la marche. La marche compose, la marche écrit, la marche invente un lien indéfectible avec la vie, le monde.
Comme dans un jeu d’enfants, elles arpentent le plateau, le piétinent, l’épuisent, décrivant des circonvolutions, à l’image de boucles temporelles. La gestuelle des deux interprètes, toujours à l’unisson, se délivre doucement : rien ne ressemble plus à un pas qu’un autre pas, et pourtant chaque démarche détient son architecture propre qui en fait un événement unique. Les séries et répétitions manifestent une réflexion profonde sur le temps qui passe, l’altération et l’altérité. La répétition montre essentiellement la différence : plus il y a répéti-tion, plus il y a différence. Ces changements donnent à éprouver le temps comme une répétition différentielle, une suite de variations qui dessinent un devenir. Quel espace créons-nous à la mesure de nos pas ? Après Songlines de Joanne Leighton, spectacle présenté au Carreau du Temple en 2018, cette création façonnée avec Camille Laurens, auteure de neuf romans traduits en plus de trente langues, parmi lesquels Dans ces bras-là (prix Femina 2000), est à découvrir en exclusivité.
Design sonore et regard extérieur : Peter Crosbie - Assistante : Marie Fonte - Costumes : AlexandraBertaut Coproduction : commande du festival Concordan(s)e 2019, Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie – direction Emmanuelle Vo-Dinh dans le cadre d’une aide à l’écriture. Avec le soutien du Centre des monuments nationaux et la Maison George Sand de Nohant, La Briqueterie- CDCN du Val de Marne, la Médiathèque d’Évreux.
Dans un grand besoin de se retrouver, de manière joyeuse, citadines et citadins convoquent aujourd’hui leur goût du rassemblement et de la fête populaire, avec de multiples initiatives inventives, poétiques, souvent plus étonnantes les unes que les autres.
Second Square rend hommage à ce retour en force de l’art de la fête et à ses formes renouvelées par les habitants, mais aussi par les artistes : spectacles, jeux, attractions de rue, autant de propositions participatives ou spectaculaires au sein desquelles l’art, loin de mépriser le divertissement, en fait son meilleur ami. Dans une atmosphère foraine, à la croisée du cirque contemporain, des jeux de hasard, le programme foisonne de spectacles et manège, de bascules et de roues, sans oublier les gourmandises typiquement foraines, barbes à papa, guimauves et pommes d’amour, sans lesquelles manqueraient quelques senteurs au bouquet de place de village.
PROGRAMME :
► Vendredi 7 février 2020
- à partir de 19h30 : Soirée cirque contemporain : 3 spectacles (Entrée payante)
► Samedi 8 février 2020 :
- de 14h à 18h45 : Spectacles, manège et ateliers (Entrée libre)
- à partir de 19h30 : Soirée cirque contemporain : 3 spectacles (Entrée payante)
► Dimanche 9 février 2020 :
- de 14h à 18h : Spectacles, manège et ateliers (Entrée libre)
SOIRÉE CIRQUE CONTEMPORAIN :
Trois spectacles exceptionnels de virtuosité à découvrir dans la majestueuse Halle du Carreau du Temple !
LA MARCHE - Mathurin Bolze
INSTANTE - Juan Ignacio Tula
FILEUSE - Cie Lunatic
En partenariat avec la Coopérative De Rue et De Cirque (2r2c)