AKAA (Also Known As Africa) 2021

Pour la sixième édition, AKAA investit la Halle du Carreau du Temple avec une sélection toujours plus pointue de galeries d’art pour exposer les oeuvres des artistes les plus dynamiques du continent africain et de ses diasporas.

Avec 35 galeries participantes et 100 artistes présents, venus des quatre coins du monde, AKAA s’est érigé, en six éditions, en événement incontournable pour les collectionneurs, professionnels et amateurs d’art contemporain. AKAA se distingue aussi par sa convivialité et son désir d’échanges, offrant un espace chaleureux, fluide et ouvert, propice à de nombreuses rencontres à la fois commerciales mais aussi culturelles, artistiques, ou intellectuelles grâce aux Rencontres AKAA. Ces Rencontres constituent une plateforme culturelle à part entière au sein de la foire où sont invités artistes, curateurs, penseurs, professionnels de l’art et visiteurs à s’exprimer et à débattre publiquement. Avec une programmation riche de conférences, projections, performances et lectures, elles invitent à la réflexion sur des questions relatives à l’actualité de la vie artistique et du marché de l’art en Afrique.

Cette année, les Rencontres AKAA proposeront une programmation culturelle intitulée « À rebrousse-temps ». Après l’expérience d’un temps latent cette dernière année, le réapprentissage de l’attente fut contraint et nous aura appris à apprécier la juste valeur des choses, des êtres et de l’environnement qui nous entourent. Les artistes participent à définir ce temps qui construit notre histoire, marqué par l’empreinte du passé.

Crédit photo : A coat found in the museum of shame by kids 2021 ©️ Wonder Buhle, Courtesy BKhz Gallery

AKAA, principale foire dédiée aux scènes artistiques d’Afrique et de ses diasporas en France, revient pour sa sixième édition du 12 au 14 novembre 2021 au Carreau du Temple.

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Je rentre dans le droit chemin …

Dans le cadre de Danse Dense #lefestival

Nom complet du spectacle : Je rentre dans le droit chemin (qui comme tu le sais n'existe pas et qui par ailleurs n'est pas droit)

Pourquoi, quand et comment la nudité a-t-elle un sens sur scène ? Enfin, un chorégraphe défie frontalement la question, sans détour ni métaphore, dans une forme pétillante, entre fausse conférence et danse vraie.

Dans le droit chemin de sa première pièce Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver, présentée au Carreau du Temple en 2018, Sylvain Riéjou poursuit son exploration vidéo-chorégraphique de l’acte de création en partageant l’intimité de ses questionnements d’artiste.

Publiée sur Internet en 2010, sa vidéo-danse Clip pour Ste Geneviève, pourtant chaleureusement accueillie par le public lors de festivals de danse, tombait sous le joug d’une interdiction de circuler sur la toile. Législateur : Dailymotion. Motif invoqué : caractère pornographique.

S’est alors dessinée une interrogation sur les paradoxes de la représentation du corps dans l’art et dans la publicité : pourquoi un corps donné à voir dans toute sa vérité, donc nu, sur un plateau, dans une visée artistique, choque-t-il bien davantage - les enfants comme les adultes - que toute vidéo aux allusions clairement sexuelles, à but commercial ?

Imposant challenge pour un interprète qui a mis des années à abdiquer devant le fantasme de l’Apollon athlétique et ténébreux pour accepter son corps blanc, mince et imberbe, ce nouveau solo tente de démêler la confusion fossile entre nudité et obscénité.

Dans un climat chatoyant d’autodérision, déjouant le parfum de scandale que suscite le nu, Sylvain Riéjou propose son lexique du dénuement et le met en pratique avec son propre corps pour mettre en évidence que c’est là l’acte le plus engagé et engageant du danseur. Il nous rappelle, avec une étonnante pudeur, que toute création artistique est intrinsèquement une mise à nu.

Avec « Je rentre dans le droit chemin... », Sylvain Riéjou défie la question de la nudité sur scène, entre fausse conférence et danse vraie !

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VACA

Dans le cadre de Danse Dense #lefestival

Fable écologique à la fois documentaire et fictionnelle, Vaca sonde les paradoxes de la figure de la vache, à la fois bucolique et ancestrale, mâcheuse et triviale. Paysage dansé et mental, la pièce pose la question du vivant réduit à l’état de matière et met à jour une dialectique de temporalités : celle de l’animal, organique, vécue, non spectaculaire, et celle de l’homme, organisée, mécanisée, mise en scène. Comment force-t-on un corps à se standardiser en bouts de viande ?

Star du salon de l’Agriculture, éminemment présente dans la mythologie, l’art, le rayon boucherie du supermarché et divers concours, la vache est partout. Vaca s’appuie sur l’animal millénaire, emblème de l’emprise de l’homme sur le vivant, ici vénéré, là abattu, pour investir une étude plus large sur le rapport de l’homme à la nature. Ethologie dansée de la vache pour en tirer le portrait d’un être, d’une temporalité, d’une sensation, le duo propose un regard aussi discursif que sensible.

Les danseuses expérimentent, déploient et traversent des états de corps emprunts de lenteur, apathie, et échos de mouvements, d’une part, glissant vers la mécanisation et le rythme cadencé d’autre part. La succession de tableaux, dont une line dance inspirée du folklore cow-boy induit les interprètes dans une connivence implicite - telles des vaches dans un pré-traversées par ces figures les danseuses dressent subrepticement un parallèle entre le corps de la femme standardisée et celui de la vache.

Fable écologique à la fois documentaire et fictionnelle, Anna Chirescu élabore dans « Vaca » une écriture chorégraphique partant d’une observation minutieuse de la physicalité animale, et puise dans des sources théoriques, visuelles et sonores sur et autour de la figure de la vache.

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Déflié chorégraphique

Dans le cadre du Festival Kalypso

Mourad Merzouki, l’un des grands maîtres français de la danse hip-hop, invite quinze danseurs de renom, d’horizons divers - break, house, krump, new style, ou encore cirque, danse classique et danse contemporaine - à performer à la manière d’un battle, en plein cœur du public, sur un podium dans la grande Halle.

Un solo de trois minutes dans un espace scénique de type catwalk, à l’image d’un défilé de mode, tel est le challenge que Mourad Merzouki propose à des danseurs d’exception, références dans leurs domaines respectifs. À l’issue des performances, un jury de professionnels nomme un lauréat, qui reçoit une récompense.

Le défilé chorégraphique de Kalypso, c’est une occasion unique pour les publics de toutes générations de découvrir l’univers de danseurs reconnus à l’échelle internationale, dans une atmosphère tout aussi conviviale et festive pour les artistes, qui s’installent dans de hauts lieux du patrimoine, écrins extraordinaires pour présenter les talents de la danse hip-hop. Fil rouge de la soirée, un maître de cérémonie présente les danseurs et rythme les performances sur la musique live de DJ Tismé.

Habitué des lieux publics, Mourad Merzouki a pour coutume de bousculer le rapport du public aux lieux investis, à leurs architectures et à la danse hip-hop. Il rapproche les univers de la danse et du lieu hôte, et Le Carreau du Temple en est un de choix !

Un rendez-vous incontournable de danse initié par Mourad Merzouki dans la grande Halle du Carreau du Temple !

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SOOO POP

Avec SOOO POP, la chanteuse Cléa Vincent accueille trois artistes de la scène pop française, pour 1h30 de live inédit et d’interview intimiste !

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Transversari

Il y a une constante jubilatoire dans les pièces de Vincent Thomasset : c’est toujours tout à la fois intelligent et simple d’accès, enlevé, souriant ou drôle ; il a inventé une entrée multi-strates comme on en voit peu sur scène. Le maestro des entrelacs entre les gestes et les mots se penche ici sur notre rapport aux images et aux identités de genre, questions admirablement « prises en corps » par son complice Lorenzo De Angelis.

Un phénomène identifié au Japon tisse un lien entre ces deux sujets, celui de l’hikikomori, ou la réalité psycho sociale de personnes – principalement des hommes – qui vivent coupées du monde, réfugiées derrière leurs écrans, situation à laquelle une profonde inadaptation aux standards des masculinités peut prédisposer. Transversari est pensée comme une ode au mouvement, à la traversée des sens, des formes et des identités. Fascinant, Lorenzo De Angelis colore le tout de sa composition corporelle en travaillant autour de différents états de corps – domestique, incarné – qui se répondent et restituent ces sédiments déposés là, avec une infinie délicatesse, jusqu’au dénuement.

▶ ATELIER « DESSIN DE LA DANSE autour de LÉGENDES »

avec Lorenzo De Angelis, danseur, et Hadil Salih, plasticienne

Lorenzo De Angelis, danseur et complice de Vincent Thomasset, propose durant cet atelier de travailler à partir de Légendes (son projet collaboratif et curratorial), qui se base sur une boucle chorégraphique constituée à partir de figures emblématiques allant de Marilyn Monroe à Hijikata en passant par Rodin, Mohamed Ali et d'autres... Dans un mouvement lent et continu, il opère un « morphing trans-identitaire » ou incarnation mouvante reliant par la danse ces différentes images collectées.

Par le dessin, nous tenterons d’interpréter ces figures et leurs gestuelles, d’en restituer l’expressivité mais aussi peu à peu de dessiner, d’exprimer le mouvement et la danse en opérant des choix graphiques. Le cadrage, le travail de perspective, le choix du point de vue en réalisant parfois des focus sur différentes parties du corps feront partie des sujets techniques abordés.

Les différentes productions pourront former peu à peu une Légende, soit un matériel issu de la chorégraphie, venant enrichir le projet de collection au cœur de ce travail chorégraphique questionnant la passivité, le partage, l’autorité, la transformation dans l’immuable, la mémoire, le rapport au temps ou aux images…

Infos pratiques :

  • Lundi 24 janvier 2022 de 19h à 21h30
  • Niveau dessin : intermédiaire et avancé / Techniques mixtes
  • Jauge : 10 personnes
  • Tarif atelier : 15 euros + 1 place offerte pour le spectacle Transversari à la date de votre choix (dans la limite des places disponibles)*

Réservez votre place d'atelier : cliquez ici !

*Suite à votre commande, vous recevrez un email de confirmation qui contiendra un code. Vous pourrez l'utiliser lors de votre réservation de la place de spectacle en sélectionnant le tarif "Réservation Participants Atelier".

Nouveau virage pour Vincent Thomasset, accueilli en 2019 au Carreau du Temple avec Ensemble Ensemble. À la croisée des codes du théâtre et de la danse, Transversari s’articule autour de la présence d’un homme cloîtré chez lui, à regarder des écrans, incapable de participer au monde qui l’entoure. Peu à peu, il passe de l’autre côté du miroir, incarnant les images qui défilent devant ses yeux.

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AMAZONES

Dans le cadre du festival Faits d'hiver - www.faitsdhiver.com

Nu au plateau, ce collectif d’amazones magnifie la dimension esthétique et sensuelle des corps entre douceur de l’utopie et violence du combat. Se déplie tout un éventail de nuances de danse, qui déclinent la gestuelle dans de surprenantes ruptures de rythme, parfaitement orchestrées.

Les corps se décollent du texte porté en voix off par le timbre cristallin de la comédienne Lucie Boscher pour ouvrir un large terrain de jeu à l’imaginaire et à la réflexion du spectateur, du mouvement aux mots, des mots à la musique, puissante et ténébreuse, soulignant par contraste la mélodie intrinsèque du texte, la sensualité de sa plume et l’universalité de ses revendications politiques. Un plateau épuré, quelques fruits et végétaux épars : place à la figure du cercle comme symbole d’anneau vulvaire, de révolution, de danse, de foyer, de solidarité.

Servie par un casting 100 % féminin, la volonté politique affichée d’extirper le vocable lié au sexe féminin d’une zone de pudeur fait la joie et la complicité des interprètes nues au plateau. Passeur de quête, reflet d’une époque, le corps affirme aussi ici, s’appuyant sur la figure symbolique plurielle de l’amazone, une entière nécessité d’œuvrer dans le sens d’une émancipation collective.

▶ ATELIER " Danse et expression vocale "

Avec la chorégraphe Marinette Dozeville et la plasticienne performeuse Hadil Salih

Autour du spectacle AMAZONES de Marinette Dozeville, un workshop de pratique performative entre danse et expression vocale.

Questionnant plus particulièrement nos héritages et l’histoire portée par notre langage et par nos gestes, cette journée d’atelier sera constituée de temps d’échange, d’exercices et d’improvisation libre. Inspiré de textes féministes, nous utiliserons les mots comme matière sonore venant enrichir et dialoguer avec la danse.

Encadré par la chorégraphe Marinette Dozeville et la plasticienne performeuse Hadil Salih, cet atelier sera accompagné l’après-midi par Juliette Adam clarinettiste et improvisatrice.

Infos pratiques :

  • Samedi 5 février 2022 de 11h à 13h30 puis de 14h30 à 17h
  • Jauge : 12 personnes
  • Tarif : 25 euros + 1 place offerte pour le spectacle AMAZONES à la date de votre choix (dans la limite des places disponibles)*
  • Réservez votre place d'atelier : cliquez ici !

*Suite à votre commande, vous recevrez un email de confirmation qui contiendra un code. Vous pourrez l'utiliser lors de votre réservation de la place de spectacle en sélectionnant le tarif "Réservation participants workshop".

Avec « AMAZONES », Marinette Dozeville propose une écriture dansée aux antipodes de l’illustration, invitant à la libération des corps au plateau. Une ode à la désinvolture !

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SOOO POP

Avec SOOO POP, la chanteuse Cléa Vincent accueille trois artistes de la scène pop française, pour 1h30 de live inédit et d’interview intimiste !

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SOOO POP

SOOO POP, ce sont des soirées au cours desquelles la chanteuse Cléa Vincent accueille trois artistes de la scène pop française. Un artiste repéré et expérimenté, deux jeunes artistes émergents pour 1h30 de live inédit et d’interview intimiste.

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SOOO POP

Pour cette nouvelle saison, Cléa Vincent accueille des artistes de la pop française pour des soirées-concerts inédites. Né de son émission dédiée à ses coups de cœur de la chanson, son rendez-vous au Carreau du Temple est devenu un incontournable du genre !

SOOO POP, ce sont deux jeunes artistes émergents et un artiste reconnu pour 1h30 de musique live et d’interview intimiste, le tout mené par Cléa Vincent. Dans une ambiance chaleureuse et pétillante, rétro et conviviale, Cléa Vincent invite le public à assister à ces rencontres exclusives, à partager en direct des moments uniques avec les interprètes et musiciens qui chantent leur propre répertoire, mais se prêtent aussi au jeu de créer des duos inédits. Ayant déjà compté parmi ses invités Christophe, Philippe Katerine, Lio, Malik Djoudi, Tim Dup, Pirouettes, Vincent Delerm, Voyou, Corinne, Mathilde Fernandez, Arielle Dombasle ou encore Fishbach, SOOO POP réserve bien des surprises en cette nouvelle saison, à découvrir dans l’écrin acoustique du Carreau du Temple.

Artiste en résidence

Par ailleurs, l’animatrice de l’émission SOOO POP, Cléa Vincent, poursuit sa résidence au Studio Son du Carreau du Temple, ce qui lui permet non seulement d’enregistrer ses nouvelles chansons, mais aussi de proposer des rendez-vous publics impromptus au fil de l’année, ou encore de construire, au cours de l’année scolaire, un parcours d’initiation à la composition musicale et à la pratique de la musique en groupe, dédié aux publics de l’enseignement (collèges, lycées, instituts d’éducation sensorielle) d’Île-de-France.

SOOO POP, ce sont des soirées au cours desquelles la chanteuse Cléa Vincent accueille trois artistes de la scène pop française. Un artiste repéré et expérimenté, deux jeunes artistes émergents pour 1h30 de live inédit et d’interview intimiste.

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