Le Bleu du caftan

Synopsis : Halim est marié depuis longtemps à Mina, avec qui il tient un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit depuis toujours avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.

La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…

En savoir plus sur le film :

  • Pendant les repérages de son précédent film Adam, Maryam Touzani a fait une rencontre décisive dans la médina de Salé avec un homme qui tenait un salon de coiffure pour dames, qui a inspiré le personnage d’Halim (Saleh Bakri).
  • La réalisatrice a voulu faire un film sensoriel : « Avec Virginie Surdej, on a voulu mettre en lumière le travail des maalem dans la beauté de ses détails. La lumière traverse les différents lieux et nous aide à aller vers la profondeur des émotions des personnages. »
  • Maryam Touzani et la costumière Rafika Benmaimoune ont beaucoup travaillé en amont sur le choix des couleurs : celles des caftans comme celles des vêtements des personnages. Halim arbore une élégance innée que la cinéaste a voulu raconter à travers ses habits.
  • Le Bleu du caftan a remporté plusieurs prix en France et à l'international : Prix du Jury au Festival international du film de Marrakech (2022), Prix de la Mise en scène et du Meilleur acteur (Saleh Bakri) au Festival du Film Francophone d'Angoulême (2022), Prix du Meilleur acteur (Saleh Bakri), de la Meilleure actrice (Lubna Azabal) et Prix du Jury au Festival 2 Cinéma de Valenciennes (2022).
  • Le film a été nominé dans la sélection officielle « Un Certain Regard » au Festival de Cannes en 2022.

Avec « Le Bleu du caftan », Maryam Touzani dépeint l'homosexualité au Maroc à travers un triangle amoureux où les désirs se heurtent.

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Cinéma & rencontre 2025-2026

CinéCaro, association de cinéphiles et fidèle programmatrice des séances de cinéma du Carreau du Temple, propose pour cette nouvelle saison une sélection de fictions et documentaires abordant cette année la thématique de la métamorphose.

Cette année, une séance est destinée aux enfants avec La Belle et la Bête de Jean Cocteau, car l'éducation à l'image débute dès le plus jeune âge.

  • Mardi 18 novembre à 19h30 : Le Bleu du caftan de Maryam Touzani / Drame
    (2023 - 2h04 - France, Maroc, Belgique, Danemark)

Maryam Touzani dépeint l'homosexualité au Maroc à travers un triangle amoureux où les désirs se heurtent. Un film poétique, audacieux, sensuel et sensible.

  • Mardi 16 décembre à 19h30 : The Danish Girl de Tom Hooper / Drame
    (2015 - 2h - USA, Royaume-Uni, Allemagne, Danemark)

The Danish Girl retrace la remarquable histoire d'amour de Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, l'artiste danoise connue comme la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en 1930.

  • Mardi 20 janvier à 19h30 : Resilient Man (2024) de Stéphane Carrel / Documentaire
    (2024 - 1h30 - France)

Un documentaire généreux sur la résilience d'un danseur étoile, porté par sa passion et sa ténacité. Au sommet de sa gloire Steven McRae, brillant danseur étoile au Royal Ballet de Londres se blesse au tendon d'Achille et s'effondre sur scène.

Jean Cocteau, cinéaste-poète, tisse, dans une atmosphère qui tient du merveilleux et du surréalisme, un chef-d'œuvre enchanteur, un conte cruel d’une grande beauté en noir et blanc.

Dans cette œuvre à la beauté indéniable, Kim Ki-Duk décrit toutes les phases d'une vie humaine avec subtilité. Une fable sur l'apprentissage spirituel, entre quiétude bouddhique et tentations matérialistes.

  • Mardi 12 mai à 19h30 : Under the Skin (2014) de Jonathan Glazer / Science-fiction

Jonathan Glazer réalise un film envoûtant autant par son esthétique que par le choix de son actrice principale, Scarlett Johansson incarnant une tueuse extraterrestre qui s'humanise peu à peu.

Projections suivies d’une rencontre / débat avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…

Pour cette nouvelle saison, un voyage cinématographique sur la thématique de la métamorphose avec CinéCaro, fidèle programmateur de vos séances de cinéma au Carreau du Temple !

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The Danish Girl

Synopsis : Dans le Danemark des années 1920, Gerda et Einar Wegener, tous deux artistes peintres, sont mariés et vivent une remarquable histoire d’amour. Pourtant Einar exprime peu à peu son souhait impérieux de devenir Lili. Le mariage et le travail de Lili et Gerda évoluent alors qu’ils s’embarquent sur les territoires encore inconnus du transgenre…

La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…

  • The Danish Girl retrace l'histoire de Lili Elbe / Einar Wegener, une artiste danoise connue pour avoir été la première personne à subir une opération pour changer de sexe. 
  • En plus de l'aspect biographique, Tom Hooper s'est aussi inspiré du livre de David Ebershoff, un récit romancé sur la vie de Lili Elbe, dont il a choisi de reprendre quelques éléments tout en suivant l'histoire vraie.
  • Afin de préparer son rôle, Eddie Redmayne a fait beaucoup de recherches sur les personnes transgenres et sur la vraie Lili Elbe. L'acteur a travaillé sa voix pour qu'elle soit plus grave, a pris des cours avec un coach de Londres, qui a l'habitude d'exercer avec des personnes transgenres. Pour terminer sa transformation, Eddie Redmayne n'a pas hésité à perdre 7 kilos.
  • Sur le tournage, pour mieux se glisser dans la peau d'une femme, Eddie Redmayne observait son épouse, Hannah Bagshawe, se mettre du rouge à lèvres et Jan Sewell maquiller d'autres acteurs. L'acteur a aussi eu l'idée de reproduire la façon de se tenir assise de Jan Sewell, chef coiffeuse et maquilleuse, et de s'en servir pour le film.
  • The Danish Girl n'est pas le premier film à aborder le transgenre au cinéma. On se souvient notamment de Laurence Anyways réalisé par Xavier Dolan, Transamerica de Duncan Tucker avec Felicity Huffman, Une nouvelle amie de François Ozon avec Romain Duris, et Ma vie en rose de Alain Berliner. 

La remarquable histoire d'amour de Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, artiste danoise et première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en 1930 !

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Printemps, été, automne, hiver… et printemps

Synopsis : Un maître zen et son disciple vivent au cœur d'un temple bouddhiste en bois : au fil des saisons, leurs sentiments évoluent...

Dans cette œuvre à la beauté indéniable, Kim Ki-duk décrit toutes les phases d'une vie humaine avec subtilité. Une fable sur l'apprentissage spirituel, entre quiétude bouddhique et tentations matérialistes.

La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…

  • Le film utilise une symbolique bouddhiste dont une grande partie échappe aux non-initiés. Parmi ces symboliques, on peut analyser les animaux : le chien pour le premier printemps, le coq pour l'été, le chat pour l'automne, le serpent pour l'hiver et la tortue pour le deuxième printemps.
  • Le cinéaste Kim Ki-duk joue lui-même le rôle de l'élève bouddhiste dans les deux dernières saisons.
  • C'est la réserve naturelle de Jusan dans la province du Gyeongsangbuk-do qui a servi de décor au film.
  • Le film a remporté plusieurs prix : Grand Prix du Festival Pacific Meridian de 2004, Prix du meilleur film lors des Blue Dragon Film Awards de 2003, Prix du jury junior au Festival international du film de Locarno de 2003, Prix Arte et CICAE au Festival international du film de Locarno de 2003, Prix Don Quichotte et Prix NETPAC au Festival international du film de Locarno de 2003, Prix du public au Festival de San Sebastian de 2003.

Une fable à la beauté indéniable de Kim Ki-duk sur l'apprentissage spirituel, entre quiétude bouddhique et tentations matérialistes.

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Under the Skin

Synopsis : Une extraterrestre arrive sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître

Jonathan Glazer réalise un film envoûtant autant par son esthétique que par le choix de son actrice principale, Scarlett Johansson incarnant une tueuse extraterrestre qui s'humanise peu à peu.

La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…

  • Under the skin est l'adaptation du roman Sous la peau de Michel Faber. Ce dernier a participé à la rédaction du scénario final.
  • Le tournage a pris pour cadre l'Écosse : « L’Écosse se prêtait parfaitement à un sentiment d'étrangeté. Et le peu de dialogues se justifiait pleinement : l'intention des scènes et le comportement du personnage sont suffisamment limpides pour éviter les longues tirades », justifie le réalisateur
  • Les hommes attirés dans le van par le personnage de Scarlett Johansson ne sont pas des acteurs mais des badauds leurrés par l'actrice. Jonathan Glazer avait dissimulé des caméras à l'intérieur du van et n'a informé les malheureux qu'après coup qu'ils étaient sur le tournage d'un film.
  • Le film est élu meilleur film des années 2010 par La Septième Obsession et placé 9e du classement des dix meilleurs films de la décennie par les Cahiers du cinéma.
  • Le film a remporté plusieurs prix au British Independant Film Award en 2013 : meilleur actrice, meilleur réalisateur et meilleur technicien (pour Johnnie Burn au son et Mica Levi à la musique).

Un film envoûtant de Jonathan Glazer, où Scarlett Johansson incarne une tueuse extraterrestre qui s'humanise peu à peu.

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Resilient Man

Synopsis : Au sommet de sa gloire, Steven McRae, brillant danseur étoile au Royal Ballet de Londres se blesse au tendon d’Achille et s’effondre sur scène. Sa carrière semble finie. Pourtant, après 2 ans d’absence, accompagné par ses entraîneurs et l’équipe médicale de la compagnie, il suit un programme spécial pour revenir à son plus haut niveau. Malgré l’adversité, Steven McRae compte bien remonter sur scène et danser à nouveau les plus prestigieux rôles du répertoire...

La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…

Un documentaire généreux sur la résilience d'un danseur étoile, porté par sa passion et sa ténacité.

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La Belle et la Bête

Synopsis : Quelque part au temps jadis, il était une fois un brave homme veuf et père de quatre jeunes gens. Une fille prénommée Belle, qui était aussi bonne et dévouée à son père que ses deux aînées étaient ingrates et chipies. Le fils, un sympathique bon à rien allait toujours flanqué de son ami Avenant, épris de Belle qui se refusait au mariage. Un soir qu’il revenait à son foyer, le père s’égara et trouva refuge dans une demeure enchantée qui lui offrit dîner et repos. Alors qu’il repartait, il cueillit une rose pour Belle, déchaînant le courroux du seigneur des lieux resté jusqu’alors invisible. Un être fabuleux mi-homme mi-bête, qui le condamna soit à mourir soit à lui livrer une de ses filles. Ainsi commence le conte qui mettra la Belle en présence de la Bête, lui révélant du même coup l’irrésistible et mystérieuse puissance de l’amour.

Cinéaste-poète, Jean Cocteau tisse un chef-d'œuvre enchanteur d’une grande beauté en noir et blanc, à partir de cet illustre conte cruel, dans une atmosphère qui tient du merveilleux et du surréalisme.

La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…

  • La Belle et la Bête est la première véritable adaptation cinématographique du conte écrit en 1757 par Mme Leprince de Beaumont.
  • Les extérieurs du monde de Belle sont largement éclairés car réels, et ses intérieurs sont influencés par les peintures des maîtres flamands et hollandais comme Vermeer (1632-1675). Le monde de la Bête, sombre et mystérieux, se réfère quant à lui aux gravures de Gustave Doré (1832-1883).
  • Le film a été tourné durant l'après-guerre (du 27 août 1945 au 11 janvier 1946), où les conditions de travail n'étaient pas des plus confortables : difficultés à trouver de la pellicule, restriction d'électricité, pannes de courant ou encore absence de lumière de studio.
  • Jean Marais a imaginé au départ une Bête à tête de cerf, mais le costumier Christian Bérard lui a démontré que la Bête devait effrayer et ne pouvait être en conséquence que carnivore. Le fameux masque fut confectionné par Pontet, un grand perruquier parisien. Le maquillage très pénible prenait cinq heures chaque jour : trois heures pour le visage et une heure pour chaque main.
  • Le film a inspiré plusieurs œuvres artistiques par la suite : le dessin animé des studios Disney, un opéra de Philip Glass en 1995, un ballet de Ethery Pagava en 2013, le film fantastique La Forme de l'eau de Guillermo Del Toro
  • Le film a remporté le Prix Louis-Delluc en 1946, récompense annuelle et unique pour le cinéma français à l'époque.

Un chef-d'œuvre enchanteur en noir et blanc, où Jean Cocteau revisite le conte de la Belle et la Bête entre merveilleux et surréalisme.

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