WASCO!

Un groupe d’enfants, quelques boîtes de crayons de cire, une grande quantité de peinture et du jazz - c’est WASCO!. Dix jeunes performeurs de 6 à 12 ans construisent un monde de toutes pièces, loin de celui où vivent les adultes. Ils dansent un univers pour qu’il existe avec des crayons de couleur et des pinceaux, selon leurs propres termes. Le résultat est une peinture.

Après tout, qu’est-ce que danser si ce n’est dessiner dans l’espace ? La chorégraphe Lisbeth Gruwez et le musicien Maarten Van Cauwenberghe explorent les points communs entre la musique, le dessin et la danse dans WASCO!. Avec les enfants, ils élaborent une bande-son qui laisse de la place pour des actions inattendues et des extravagances spontanées.

Si la liberté avait une forme, à quoi ressemblerait-elle ? WASCO! est une invitation à colorier au-delà des lignes. Une performance explosive d’action painting. Débridé, chaotique et sauvage. Et parfois doux.

« J’ai l’impression que c’est aussi une œuvre d’art dans mon corps. » – Gus, jeune performeur

Dans WASCO! de Lisbeth Gruwez et Maarten Van Cauwenberghe, dix enfants fusionnent danse, peinture et jazz pour créer une œuvre vivante et colorée ! Une performance explosive qui célèbre la liberté et l’imagination.

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Electro-tap, musique à regarder vs danse à écouter

Préparez-vous à plonger dans la nouvelle vague du tap dance ! Musique électro et cadence des claquettes s’unissent pour un concert dansé au groove incessant. Electro-tap, ou la rencontre entre semelles métalliques, synthétiseur et guitare électrique.

Le tap dance, comme l’appellent ses inventeurs new-yorkais, connaît aujourd’hui un renouveau spectaculaire. À cette mouvance passionnante, Candice Martel apporte sa touche personnelle, résolument novatrice. Dans Electro-tap, le modulariste Modgeist, figure de proue de l'électro live, au synthétiseur et Thomas Naïm à la guitare (On the Far Side ; Sounds of Jimi ; Desert Highway) invitent un paysage sonore entre l’électronique et l’acoustique, entre le geste musical et le corps dansant, avec le sol comme prolongement sonore. Aussi les pieds de Candice Martel deviennent instrument de musique, traversant un paysage sonore modulé à la table de mixage, et comme en boîte de nuit pour un clubbing électro, le groove ne tarit jamais.

Un voyage chorégraphique à travers de nouvelles textures sonores, une danse à regarder ou à suivre comme un concert, pour repousser les frontières de nos habitudes perceptives. Et puisque Candice Martel fait de l’humain sa priorité, elle est accompagnée dans l’ombre par la figure de Peg Leg Bates, tap dancer unijambiste historique ! Aussi Electro-tap est une ode à la liberté et un encouragement à suivre ses rêves…

Un concert dansé au groove incessant, entre semelles métalliques et synthétiseurs, qui repousse les limites du genre avec la nouvelle vague du tap dance !

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SIMPLE

Trois personnages hauts en couleurs laissent libre cours à leurs envies ludiques, s’amusant d’eux-mêmes et de la danse post-moderne de Merce Cunningham. Autodérision et authenticité pour le retour à une (fausse ?) innocence originelle.

La danse est-elle simple ? Au moins elle peut l’être, semble affirmer Ayelen Parolin. Trois danseurs, assurément adultes et vêtus de justaucorps très coloriés, se reconnectent à un état de jubilation immédiate que l’on perd, bien trop vite, au sortir de l’âge tendre. Avec Ayelen Parolin, ils ont construit une improbable partition des instincts, éliminant au passage tout jugement que l’on pourrait porter sur leurs actions ou attitudes. Aussi ces histrions chorégraphiques se laissent volontiers surprendre par leurs propres cabrioles – sans prétention, sans artifice et même sans musique, faisant du corps leur seul jouet, ou presque. Car il leur faut tout autant maîtriser des planches en bois et autres objets du quotidien, ramassés au cours de la création et intégrés dans leur jeu.

Et le jeu, lui, est un facteur fondamental, dans cette pièce comme dans la vie, et même chez Merce Cunningham ! SIMPLE nous révèle cela, par ses costumes, son décor et sa cinétique, clins d’œil à la pièce Summerspace du grand pionnier new yorkais, mais aussi au célèbre essai Homo ludens de Johan Huizinga sur la fonction sociale du jeu. Voilà sans doute le meilleur hommage qu’on puisse rendre à Cunningham, qui était au fond un chercheur sachant s’amuser.

Trois danseurs hauts en couleurs célèbrent la danse post-moderne de Merce Cunningham avec autodérision et authenticité. Une partition ludique et instinctive !

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Idée / Hors du monde

Rencontre avec deux générations de la danse actuelle d’un Maroc en mouvement. Entre tradition musicale et musique rock, les principes héréditaires croisent une individualité nouvelle, où l’homme ne renie plus sa part féminine.

Hors du monde est un duo flamboyant, comme pour aller vers une élévation spirituelle. Danse, guitare électrique et qarqabous, ces castagnettes traditionnelles de la musique gnaoua, se défient sur l’échiquier d’une piste de clubbing. Où un rockeur-boxeur en quête d’élévation danse parfois comme s’il avait la rage au ventre, avant de se transformer en derviche. Le turban rouge d'Hassan Oumzili ressemble alors à une fleur ou un cocon, et le sol paraît comme en feu, chauffé par une musique au pulse rock qui tend vers le céleste. Ce duo très chargé est chorégraphié par Taoufiq Izeddiou, figure flamboyante de la scène chorégraphique marocaine, ayant fondé à Marrakech même un festival et une école de danse dont est issu Abdel Mounim Elallami.

Devenu chorégraphe à son tour, il interprète son solo Idée, où il enquête sur les principes masculins et féminins qui nous animent, entre force et fluidité. Ayant commencé par le hip hop, Abdel Mounim Elallami s’approprie ici certains mouvements de sa mère, revient sur des injonctions comme « ne pleure pas, tu n’es pas une fille » et pose des questions existentielles concernant la construction de l’identité. Un intense combat intérieur, jusqu’à la résilience et l’acceptation de soi.

ATELIER AVEC TAOUFIQ IZEDDIOU ET HASSAN OUMZILI consacré à l’approche contemporaine de la transe par le mouvement au sein de la Trilogie « Le Monde en Transe »
Lundi 17 mars 2025 de 19h à 21h30 / Salle de spectacle / Adultes tous niveaux
Billet atelier + spectacle : 20 € à 30 €
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Une soirée double de spectacles, une rencontre avec deux générations de la danse actuelle d'un Maroc en mouvement, avec Abdel Mounim Elallami et Taoufiq Izeddiou !

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Ulysse

Un des chefs-d'œuvre de la nouvelle danse française, par l’un de ses chorégraphes fondateurs : Ulysse de Jean-Claude Gallotta, revu dans la fraîcheur des jeunes danseurs·euses du Groupe Grenade. Une aventure où l’avenir retrouve ses origines…

La célébrité d’Ulysse dépasse de loin le cadre hellénique de L’Odyssée. En danse aussi, Ulysse fait légende. Cette pièce envolée, fluide et pleine d’énergie, créée par Jean-Claude Gallotta en 1982, puis recréée à l’Opéra de Paris en 1995, représente à elle seule l’élan de la nouvelle danse française. C’est par ailleurs lors de cette création qu’on découvrit une interprète remarquable : Josette Baïz. Devenue chorégraphe, elle fonda en 1989 une école de danse pour les enfants des quartiers nord de Marseille : Grenade. Depuis, la qualité de l’enseignement confère à chaque promotion un étonnant professionnalisme et ces jeunes ont eux-mêmes acquis, d’année en année, un statut de légende dans le paysage chorégraphique. Aussi ils se produisent à Chaillot comme au Théâtre de la Ville ou à la Maison de la Danse, interprétant les chorégraphes majeur·es de notre époque – Lucinda Childs, Akram Khan, Crystal Pite, Hofesh Shechter… – auxquels ils apportent à chaque fois une lecture pertinente.

En remontant aujourd’hui Ulysse de Jean-Claude Gallotta, Josette Baïz nous invite à redécouvrir cette référence majeure, à travers la fraîcheur, l’intelligence et l’expressivité des jeunes, dont beaucoup visent une carrière professionnelle.

PASS ULYSSE + SILENT LEGACY
Une offre exceptionnelle pour découvrir 2 spectacles autour de la transmission avec de jeunes danseurs.euses à un prix réduit : Ulysse de Jean-Claude Gallotta / Josette Baïz et Silent Legacy de Maud Le Pladec feat. Jr Maddripp
Tarif adulte : 30 €, Tarif enfant (-18 ans) : 15 €
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BORD DE PLATEAU
À l’issue de la première d’Ulysse le vendredi 24 janvier 2025, un bord plateau est prévu avec les chorégraphes Jean-Claude Gallotta et Josette Baïz, animé par Nathalie Yokel et Emerentienne Dubourg. L'échange fera également partie du lancement du livre Ulysse de Jean Claude Gallotta par Nathalie Yokel (Collection « Chefs-d'œuvre de la danse », dir. Philippe Verrièle, coédition micadanses-Paris / Nouvelles Éditions Scala).

Atelier danse métissée Josette Baïz © Cécile Martini

ATELIER DE DANSE MÉTISSÉE autour de la gestuelle de Josette Baïz, du break dance à la danse orientale, gitane, indienne ou africaine

Dimanche 26 janvier 2025 de 10h30 à 12h / Salle de spectacle / En famille (à partir de 8 ans)
Les ateliers parents enfants s’adressent aux familles ! L’idée est de générer un échange intergénérationnel qui permette aux parents et enfants de partager un moment ludique et unique. Pour mettre en œuvre cet atelier parents enfants, nous proposons de développer la pédagogie que Josette Baïz a insufflée depuis de nombreuses années et qui se base sur le métissage de cultures chorégraphiques ainsi que sur la technique, l’improvisation et la composition.

Billet atelier + spectacle : 20€ à 30€
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ATELIER DE DANSE MÉTISSÉE autour de la gestuelle de Josette Baïz, du break dance à la danse orientale, gitane, indienne ou africaine

Dimanche 26 janvier 2025 de 14h à 16h / Salle de spectacle / Adultes niveau amateur
À partir d’une base technique contemporaine, l’intervenante développe dans son atelier l’aisance gestuelle grâce à un travail de pression au sol, d’étirements et de relâchement de la tension, tout en proposant une large part d’improvisation et de composition dans le but de donner aux participants les clés de leur créativité. Elle abordera également les diverses techniques du métissage chorégraphique qui caractérise la démarche de Josette Baïz.

Billet atelier + spectacle : 20€ à 30€
Réservez en cliquant ici !

Un chef-d'œuvre de la nouvelle danse française, par l’un de ses chorégraphes fondateurs Jean-Claude Gallotta, revu dans la fraîcheur des jeunes danseurs·euses du Groupe Grenade !

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XXX / bullet time

À l’interface des sphères intimes et sociétales, deux femmes chorégraphes, émergeantes et intrigantes, enquêtent sur la disparition volontaire et la résistance à la violence. En partage, un goût pour l’imprévisible et la musique live.

XXX est un trio pour une danseuse, une électroacousticienne et un batteur. Inspiré par le costume retrouvé, d'un interprète de la-danse-contemporaine-des-années-80, disparu. Pauline Tremblay a conjugué études en danse, lettres et philosophie. Avec son approche reliant l’intime et le politique, Pauline Tremblay commence à laisser son empreinte. Elle signe ici une réflexion sur l’effacement volontaire et la disparition artistique d’un danseur interprète qu’elle avait connu en son enfance. Entre fiction et autobiographie, entre le corps dansant et le corps social, elle aime jouer avec la suspension des frontières. En son univers aussi, la surprise est reine.
=> Pour en savoir plus sur la création du spectacle, lire l'entretien de Pauline Tremblay sur Maculture.fr


Maya Masse, aka babygirl Wrestler, revisite ici la pratique du krump, danse qui d’abord l’avait surprise à son tour puisque Maya Masse vient de la danse contemporaine avant de devenir krumpeuse. Inspiré de la culture des jeux videos, bullet time est un espace mental dans lequel le personnage, à travers la danse, peut retourner dans sa mémoire pour y changer le cours des choses : se défendre. Se venger. Réparer. Travailler la violence. Mobilisant les techniques de vitesse de l’image (ralenti, stop motion, accéléré), Babygirl Wrestler explore les concepts d’auto-défense violente et non violente, ouvrant ainsi les interrogations suivantes : qu’est ce qu’un corps qui se soulève ? qui résiste ? qui se défend ? Jusqu’où un corps laisse le temps s’étirer avant de répondre à la violence par la violence ? Né dans les entrailles de la violence sociale, raciale, policière, patriarcale, capitaliste et coloniale, le krump est une réponse à la brutalité systémique ; la danse agit comme contre-fiction, donnant un pouvoir émancipateur : exprimer et affirmer son identité, reprendre sa liberté, s’élever.

Chorégraphes émergentes, Pauline Tremblay et Maya Masse explorent la disparition volontaire et la résistance à la violence, alliant imprévisibilité et musique live, à l’interface des sphères intimes et sociétales.

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R-A-U-X-A

Au cœur de la nuit, un corps martèle ses rythmes : c’est R-A-U-X-A, tel un rite imaginaire, porté par un souffle superbe. Où les racines catalanes nourrissent une danse universelle, échos contemporains de réminiscences immémoriales.

Pour Aina Alegre, la création est un terrain pour réimaginer le corps, entre cultures ancestrales et science-fiction. C’est à partir de ses racines catalanes qu’elle mène ici une recherche chorégraphique sur la pratique universelle de la frappe. Co-directrice du Centre chorégraphique national de Grenoble, elle puise ici dans sa propre mémoire corporelle pour créer un surpuissant trio fait de corps, de lumière et de son live. Aussi Aina Alegre convoque la mémoire collective autour de pratiques rythmiques impliquant l’acte universel de marteler.

Derrière cette rémanence à l’énergie apparemment primitive, se dessine pourtant une technique de grand raffinement, traversée par des échos de danses folkloriques, flamenco ou house. Une présence mystérieuse se dégage du brouillard originel, grâce aux lumières immersives qui voilent et dévoilent l’impressionnante silhouette de la chorégraphe. Son rapport organique au sol convoque pulsations et vibrations qui se fondent dans une musique électro-acoustique, lien sensible entre les matières technologiques et organiques d’une performance aux vibrations intemporelles.

Un rite imaginaire d'Aina Alegre, porté par un souffle superbe, où les racines catalanes nourrissent une danse universelle !

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Reconstitution : Le Procès de Bobigny

Avec Reconstitution : Le Procès de Bobigny, Émilie Rousset et Maya Boquet s’emparent d’un événement historique : le procès, tenu le 8 novembre 1972, de Marie-Claire Chevalier et de sa mère pour l’avortement de la jeune fille suite à un viol. Moment crucial dans l’avancée des droits des femmes, ce procès mené par la célèbre avocate Gisèle Halimi cristallise les réflexions et combats féministes de l’époque avec notamment les contributions de Simone de Beauvoir, de médecins prix Nobel, de Delphine Seyrig ou Michel Rocard. À partir de la retranscription du procès, prolongée par des témoignages contemporains, Émilie Rousset et Maya Boquet mettent en question à la fois le statut de l’archive et la résonance actuelle des thèmes abordés.

Le dispositif original de Reconstitution déconstruit l’aspect théâtral du procès. Chaque spectateur est amené à choisir et mener son propre chemin d’appropriation et de compréhension, en naviguant entre 15 interprètes comme autant de témoignages en adresse directe. Dans leurs interstices, une place est ménagée à la réflexion et à l’échange. En offrant aux spectacteurs·rices la possibilité d’une mise en perspective, la pièce interroge la notion même de reconstitution et du décalage entre un événement, les documents produits et leur représentation.

Pour aller plus loin sur le processus de création de la pièce, lire un entretien d'Emilie Rousset ici

Reconstitution : Le Procès de Bobigny - Émilie Rousset et Maya Boquet - T2G © Ph. Lebruman 2019

Atelier consacré à la technique du « jeu à l’oreillette » au travers des archives du spectacle

Mardi 29 octobre 2024 de 18h30 à 21h30 / Salle de spectacle / Adultes tous niveaux

Prêtez l’oreille, on vous donne la réplique ! Avec la metteuse en scène Émilie Rousset et la comédienne Antonia Buresi, expérimentez la technique du « jeu à l’oreillette » dans un atelier de théâtre inédit ! Cette technique emblématique de son travail consiste à restituer en direct dans son jeu d’acteur une bande audio entendue à l’oreille. Vous travaillerez avec les archives ayant servi dans la création de son spectacle Reconstitution : Le Procès de Bobigny !

Billet atelier + spectacle : 20€ à 30€
Billet atelier uniquement : 10€ (pour les personnes déjà détentrices d'un billet du spectacle)
Billet atelier uniquement : 15€ (sans billet spectacle)
Réservez en cliquant ici !

Reconstitution : Le Procès de Bobigny - Émilie Rousset et Maya Boquet - T2G © Ph. Lebruman 2019

Rencontre sur le droit à l'avortement avec l'universitaire Lisa Carayon et la juriste Ana Cuesta, animée par la journaliste Audrey Lebel.

Mercredi 30 octobre 2024 à 18h / Salle de spectacle / Tout public

Une rencontre dédiée au droit à l'avortement, offrant l'opportunité d'explorer un combat crucial à une époque marquée par des tensions entre reconnaissance constitutionnelle, remise en question et confiscation de cette liberté fondamentale.

Entrée libre
Plus d'infos en cliquant ici !

Une expérience fondamentale qui place le droit à l’avortement, véritable enjeu démocratique, au centre d’un acte scénique républicain !

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Grande Mess / Le Sacre du sucre

Du carnaval de Guadeloupe au geste libre d’une chorégraphe caribéenne de la première heure, deux femmes questionnent le geste qui relie le présent, l’histoire et la mythologie. Deux souffles, deux générations et une même envie de beauté, de profondeur, de jubilation.

Dans l’univers antillais, Grande Mess ne désigne pas un culte chrétien. Clémence Baubant nous amène vers la face cachée du déboulé, le carnaval de la Guadeloupe, à partir de rencontres avec les participant·es de cette marche dansée et codifiée. Dans un univers sonore renouvelé, trois femmes revisitent le rapport intime du corps à la marche et aux rythmes, où surgissent des reflets acoustiques de la procession. Sur le plateau, le geste dansé en trio relie les temps immémoriaux à la culture pop et aux figures mythologiques ou historiques, telles Ladjablès ou la Mûlatresse Solitude, immortalisée par André Schwarz-Bart.

La seconde proposition de la soirée, Le Sacre du sucre, semble d’abord évoquer les plantations et donc l’esclavage. Sauf que Lēnablou cultive un dialogue entre corps dansant et corps sonore – elle partage le plateau avec deux musiciens – qui ne vient « revendiquer ou dénoncer quoi que ce soit ». Ayant fait carrière aux États-Unis et en Amérique latine en retraçant l’intelligence corporelle de la danse Gwoka, Lēnablou - figure incontournable de la danse contemporaine en Guadeloupe trop rarement invitée sur les plateaux européens - tire de la tradition une danse pure et dégagée, libérant la vérité universelle d’une femme qui n’a plus rien à prouver.

Atelier Techni'ka Lēnablou © Philippe Hurgon

ATELIER TECHNI'KA avec Lēnablou autour de la pratique de la danse Gwoka et de ses influences contemporaines

Mardi 8 octobre 2024 de 10h à 13h / Studio de Flore / Adultes tous niveaux

Billet atelier + spectacle : 20€ à 30€
Réservez en cliquant ici !

Lēnablou, Docteure en anthropologie de la danse, danseuse, chorégraphe et pédagogue, a un parcours atypique, à la croisée des champs artistique, culturel et académique. Le long processus d’analyse didactique du Gwoka, danse traditionnelle de Guadeloupe, qu’elle entame au début des années 90, aboutit à l’élaboration d’une nouvelle technique corporelle qu’elle nomme Techni’ka, constituant aujourd’hui un outillage pour la création contemporaine, et au développement de la théorie du Bigidi et de l’esthétique du désordre. Dans le cadre des masterclass, après un apprentissage des enseignements théoriques de base de la Techni'ka et une approche sensible du Bigidi, les participant.es sont amenés à s'impliquer dans un processus de création. 

Atelier Techni'ka Lēnablou © Philippe Hurgon

RENCONTRE SUR LE GWOKA avec Lēnablou, Clémence Baubant, Chantal Loïal, Max Diakok et Kalil Bat

Samedi 12 octobre 2024 à 19h / Hors les murs : Théâtre 13 / Bibliothèque / Tout public

Une rencontre sur le Gwoka, ses origines et ses influences contemporaines. En partenariat avec le Théâtre 13

Entrée libre
Plus d'infos en cliquant ici !

« Grande Mess » et « Le Sacre du sucre » célèbrent une même envie de beauté, de profondeur et de jubilation, pour deux chorégraphes femmes qui questionnent le geste, reliant présent, histoire et mythologie !

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Poufs aux sentiments

Deux chorégraphes-plasticiens imaginent un ballet burlesque, baroque, végétal et capillaire qui s’amuse des codes de la séduction. Où l’art baroque décoiffe en douceur, par parodies de ballet et autres folies bien tempérées, sur les sentes de la Carte du Tendre.

Chez Yvan Clédat et Coco Petitpierre, les arts plastiques, le corps et le mouvement peuvent se fondre en un seul élan créateur. Dans Poufs aux sentiments, deux énormes perruques-sculptures en blanc de céruse, suivis par deux buis, s’observent et se séduisent dans un jardin à la française qui cultive d’espiègles petits mystères. Sous influence du XVIIe siècle et de la romanesque Carte du Tendre, le quatuor, réjouissant, s’amuse de l’image utopique du sentiment amoureux. Raphaëlle Delaunay et Sylvain Prunenec, aux compositions capillaires monumentales et outrageusement poudrées, se charment l’un l’autre par leurs mimiques et gestuelles et suivent la voix douce et chantante d’un invisible maître de ballet qui les guide dans leurs parodies des pas de danse académiques. Échappant à notre regard, sous les formes les plus farfelues, les buis se fondent dans la perspective baroque, se cachant tels des paparazzis.

L’idée de cette parodie ludique est venue à Clédat & Petitpierre à partir de recherches sur un petit frère oublié de la danse baroque, à savoir le ballet burlesque, créé à l’époque en réaction à la préciosité de la danse de cour. Une invitation à s’amuser avec l’histoire française, à tout âge et en toute saison.

Lire l'entretien de Clédat & Petitpierre, sur le processus de création du spectacle, publié sur Maculture.fr

Atelier Clédat & Petitpierre

ATELIER AVEC CLÉDAT & PETITPIERRE consacré à la métamorphose corporelle et aux relations entre corps, mouvement et sculptures

Mercredi 6 novembre 2024 de 18h30 à 21h30 / Salle de spectacle / Adultes tous niveaux
Consacré aux relations entre le corps et la sculpture, cet atelier se déroulera en deux temps. Une première partie sera consacré, images et vidéos à l'appui, à expliciter ces liens à travers les multiples métamorphoses corporelles proposées dans nos spectacles et performances. La deuxième partie sera consacrée à l'expérimentation de certains de ces objets et costumes qui, de par leur nature même, impliquent des qualités de mouvements et des modes d’interactions particuliers.

Billet atelier + spectacle : 20€ à 30€
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Atelier Sylvain Prunenec

ATELIER AVEC SYLVAIN PRUNENEC autour de la danse contemporaine improvisée

Jeudi 7 novembre 2024 de 18h30 à 21h30 / Salle de spectacle / Adultes tous niveaux
Les ateliers proposés par Sylvain Prunenec sont axés principalement sur l’improvisation. C’est à travers cette pratique de l’improvisation que les différents paramètres qui entrent en jeu dans la danse et le mouvement du corps sont explorés : la qualité du mouvement, le temps, l’espace. Et pour tenter de tisser un lien (ténu) avec l’univers baroque des Poufs, seront lues quelques phrases inspirantes du roman L’amour la mer de Pascal Quignard.

Billet atelier + spectacle : 20€ à 30€
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Deux chorégraphes-plasticiens imaginent un ballet burlesque, baroque, végétal et capillaire qui s’amuse des codes de la séduction

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