Lontano
Dans cette performance Lontano, qui a la roue Cyr pour objet totem, l’acrobate Marica Marinoni repousse les limites du corps, soulevant plusieurs questionnements : quelle est la place de notre corps aujourd’hui ? Pour quelle raison choisit-on d’engager notre corps ? Que veut un corps ?
À travers le dialogue entre chair et roue, Marica produit devant nous un langage hypnotique. Rouler, risquer, échapper, tourner, se déconstruire à force de coups et de chutes : Lontano est une pulsion de vie, et un hymne à la résistance, entre conflit et attraction mutuelle.
Un solo où Marica Marinoni invente un dialogue, entre conflit et attraction mutuelle, avec un objet totem, une roue métallique de 15 kilos !
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Discofoot
Déhanchez-vous ! Lâchez-vous !
Le temps d’un match plus vrai que nature, suivez la chorégraphie du ballon rond. Ce match-performance repose sur les règles et le fonctionnement des matchs de foot. Sur cette base, les interprètes combinent une partition chorégraphique préétablie avec des possibilités d’improvisation sans limite. Le tout en respectant une règle d’or : on ne doit pas courir. La seule façon de jouer est de danser ! Mais pas danser de n’importe quelle façon… Chaque équipe est ainsi évaluée par un jury qui donne des points à la manière des juges dans les compétitions de patinage artistique. Le but n’est donc pas seulement de marquer des buts, mais également de montrer la plus grande créativité pour le faire !
Début :
Le match avec des danseur·euse·s professionnel·le·s commencera avec la cérémonie habituelle d’un match de football : annonce des joueurs, échauffement, serrages de mains, hymne, photos d’équipes, pile ou face.
Première mi-temps :
1 / Séquence chorégraphiée d’« échauffements »
2 / Des notes artistiques sont ensuite dévoilées pour chaque équipe par notre panel de juges professionnels (note maximum 6.0)
3 / Ces points sont additionnés avec le nombre de buts marqués
4 / Annonce des scores
Deuxième mi-temps :
1 / Les notes artistiques ainsi que le nombre de buts inscrits sont additionnés aux scores de la première mi-temps
2 / Annonce du vainqueur, suivie par une remise de coupe
DJ SET : À l’issue de la représentation, un DJ Set sera assuré par Ben Unzip, déjà aux manettes du spectacle, de 21h à 23h !
Entrée libre
Une partie de danse aussi déjantée que sexy, qui s’amuse à dézinguer les règles du football à coup de chorées freestyle sur fond de mix DJ !
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Queen-A-Man
L’équipe masculine de majorettes dédient leur show à Farrokh, mieux connu sous le nom de Freddie Mercury, chanteur et leader charismatique du non moins mythique groupe de rock Queen. Vêtus de jeans customisés et marcel blancs moulants, moustaches et bâtons au vent. Queen-A-Man, c’est un hommage burlesque et sensible par des fans pas tout jeunes… mais pas si vieux !
Sur les morceaux d'anthologie de ce groupe mondialement célèbre, ils vont parader comme il se doit : avec chorégraphies, lancés de bâton breton, percussions urbaines, sourires et chœurs moustachus, rock'n'roll attitude… pour partager un vrai moment d'allégresse !
Un hommage chorégraphique et burlesque à Freddie Mercury !
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Lutte.s
Pour cette nouvelle pièce, Thierry Micouin chorégraphe, Pauline Boyer créatrice sonore et Julien Fouché danseur et combattant d’arts martiaux (champion européen de Jiu Jitsu en 2013), puisent dans le vocabulaire des luttes et en particulier celui du Gouren, lutte bretonne ancestrale. La transposition du vocabulaire de ces luttes en processus chorégraphique et leur exécution sur une partition pulsionnelle et rythmique est nourrie par la question des luttes sociétales et plus particulièrement celles portées par les femmes et par les minorités ethniques ou sexuelles. Faisant référence aux objets symboliques et couleurs qui ont rendu nombre de luttes immédiatement reconnaissables, le sol est jonché d’un tapis de fleurs qui, tel l’espace de pratique sportive du Gouren est circulaire.
Pour en savoir plus sur la genèse du spectacle, interview de Thierry Micouin et Pauline Boyer sur Maculture.fr à lire ici
Une création solo où le vocabulaire d’une lutte bretonne ancestrale, le Gouren, jaillit sur la scène contemporaine !
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Al fait nuit dans le gymnase
Collectif, rassembleur, compétitif, individualiste, le sport divise autant qu’il réunit. Autour d’un verre ou d’un ballon, la performance est applaudie par les un·es, raillée par les autres. Faisant chaque jour parler de lui, l’évènement sportif peut aussi être celui du racisme, de la misogynie, de l’homophobie, de l’acceptation, de la tolérance. Un monde vaste, ambigu et complexe auquel s’attaque la nouvelle pièce de Lundy Grandpré.
En rassemblant le public autour de l’espace du sport, Lundy Grandpré quitte l’espace symbolique du théâtre à la rencontre de celui du gymnase pour tenter de l’apprivoiser, l’analyser et le déconstruire. Le sport comme outil d’oppression et de domination sur les corps, comme événement capitaliste et marketing à l’heure dans la mondialisation, devient le lieu du jeu collectif et de la réinvention des normes.
Avec Lundy Grandpré, plongez dans un match de danse où les arbitres tirent les ficelles et font la loi !
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Desorden
Desorden est une performance pour rollers et batterie. 18 minutes conçues comme un rite pop-obscur, hypnotique, et doté d’une énergie un soupçon vengeresse qui fait place à la traversée d’un nécessaire désordre, d’une purge comme approche du Soi. Sur un rythme incantatoire, se déploie le moment d’un passage, d’un cycle à traverser sur les tours d’un morceau de musique.
Justine Berthillot roule avec ses patins comme on erre dans notre inconscient, et défie la pesanteur, se joue d’équilibres, glisse et chute, comme une marionnette en transe mue par le son. Xavier Roumagnac compose et accompagne ce mouvement à deux corps en musique électronique et à coups de batterie, avec une énergie musicale engagée et organique.
Desorden poursuit à penser l’acte performatif de rouler comme une plongée et une errance dans l’inconscient de l’espace mental.
Une pulsation mythique et mystique de Justine Berthillot et Xavier Roumagnac, qui diffuse une énergie engagée et organique entre roller et batterie !
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Esercizi per un manifesto poetico
Esercizi per un manifesto poetico coïncide avec l’acte fondateur de la compagnie Collettivo Mine. Une écriture dansée écrite à dix mains où l’unisson devient l’inspiration d’un langage collectif et d’une poétique évocatrice. D’un geste répétitif, d’un jeu de lumière sur fond de musique électronique, le public se voit transporter dans une expérience de saut chorégraphié.
Entre performance et danse, c’est la répétition, l’obstination, et l’action qui jaillit. Esercizi per un manifesto poetico interroge la coexistence d’une écriture chorégraphique rigoureuse et d’une température émotionnelle vibrante qui se joue ici et maintenant.
Une expérience de saut chorégraphié par la compagnie Collettivo Mine, où l’unisson devient l’inspiration d’un langage collectif et d’une poétique évocatrice.
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UmWelt
Homo Jonglisticus. À combien de générations faut-il remonter pour nous trouver des aïeux et aïeules non-humain·e·s, ou même, non-primates ? Lequel ou laquelle de ces aïeux et aïeules a inventé le pouce opposable pour les mains et les pieds ? Et surtout lequel ou laquelle a renoncé à celui des pieds…
Dans un espace non défini, un homme, ou une créature entre dans une danse, dans un dialogue avec le temps, avec ses origines, son animalité, son humanité. Une danse de métamorphoses. Flirter avec les limites de la conscience humaine, chercher son souffle animal, chercher ses fauves intérieurs. Comme un homme à la recherche de toutes ses parts qui le composent, de toute cette histoire génétique qu’il a fallut pour arriver là. C’est une rencontre entre le monde verbal et non verbal, le monde de la pensée, de la mémoire et celui de l’instant, de l’être au présent. Le présent pur. Il y a une ressemblance avec la quête de l’animal scénique. Trouver le présent, ne plus le lâcher. Être dans cet « ouvert » et devenir le premier mammifère d’une nouvelle lignée de mammifères… de mammifères jongleur·euse·s !
Un soliloque jonglé de Morgan Cosquer (Cie Endogène), à l'occasion de la Convention du raté, du ratable et du pas encore raté dans le cadre du Festival Rencontres des jonglages !
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Concordan(s)e
CONCORDAN(S)E – Rencontre inédite entre un chorégraphe et un écrivain
Jeudi 16 mars / 19h30 / Scène – Tarif B
Concordan(s)e passe une commande à un chorégraphe et à un écrivain qui ne se connaissent pas au préalable. Ils vont découvrir leurs expériences respectives, cheminer ensemble pour nous dévoiler le fruit de leurs échanges, de ces croisements entre le geste et le mot. Le chorégraphe et l’écrivain interprètent ensuite face au public une chorégraphie et un texte inédits. Ces rencontres offrent à chaque fois des formes inattendues, des créations inédites qui donnent à cette expérience toute sa richesse, son originalité. L’intention de ces rencontres est de découvrir, sur un même espace, le chorégraphe et l’écrivain dans cet acte artistique commun.
3 duos proposés dans la même soirée :
Gilles Verièpe et Ingrid Thobois
L’ARCHITECTURE DU HASARD
Concordanse - "L'architecture du hasard" de et avec Ingrid Thobois et Gilles Vérièpe from LA BIBLIOTHÈQUE on Vimeo.
Le projet « l'architecture du hasard » interroge le cheminement hasardeux de l’existence qui les a notamment amenés à se rencontrer. Plus largement, cette pièce écrite et dansée soulève la question de ce qui préside à toute rencontre, chaque seconde ayant une influence sur celle qui suit, dans un minutieux et stupéfiant lien de causalité que seule la mort a (peut- être) le pouvoir d'interrompre.
Appelons cela « hasard », « coïncidence », « destin », appelons cela « architecture du hasard ». C’est toujours de vertige qu’il s’agit lorsqu’il est question du sel de l’exis- tence qu’est la rencontre.
Raphaëlle Delaunay et Sylvain Prudhomme
IT’S A MATCH
It's a match - Raphaëlle Delaunay / Sylvain Prudhomme - Médiathèque Romain-Rolland, Romainville from La filière chinoise on Vimeo.
It’s a match : comme la petite annonce qui s’affiche sur les applications de rencontre, lorsque deux profils se trouvent. It’s a match : ça colle, ça marche, mais ça «matche» aussi, à tous les sens du terme. Ring. Rounds. Elle danse. Il parle. Enfermés ensemble dans un carré de 6 mètres sur 6 ils se cherchent, se mesurent, s'éprouvent. C'est quoi, être deux ? C'est quoi, l'amour ? Est-ce que ça s'explique ? Est-ce que ça se fait ?
Il s’efforcent en tout cas de se frayer un chemin l’un vers l’autre, recommençant toujours l’éternelle parade du désir et de ses volte-face.
Edmond Russo, Shlomi Tuizer et Bertrand Schefer
ZÉRO, UN, TROIS, CINQ
« J’aime bien oublier. D’ailleurs il n’y a pas grand-chose à faire pour oublier. Ça vient tout seul. Ça peut sembler un peu paresseux de dire, j’aime bien oublier. Comme dire j’aime bien dormir. On peut penser que ça demande encore moins d’effort d’oublier que de dormir. Ce n’est peut-être pas vrai.»
Dans le trio, il y avait deux corps et la voix de celui qui s’apprêtait à dire l’oubli et l’absence où il cherche ses mots. Mais un événement est venu tout changer et voilà que l’absence s’est invitée sur scène. Zéro, un, trois, cinq est un huis clos pour une ou plusieurs voix.
Des mots et des gestes pour dire et faire apparaître cet événement. Nous sommes là pour partager cette histoire, pour exprimer notre présence et expliquer notre absence. Nous devenons un pour l’écrire, et celui-ci se multiplie pour nous mouvoir. Nous sommes trois, plus ou moins, et nous distribuons les rôles. Ceux qui sont ici et ceux qui sont là-bas, ceux qui restent et ceux qui partent... « Une présence pour l’absence pour une présence. »
Seul sur un plateau nous tenterons le possible. Je ferai de mon mieux et j’y serai ensemble.
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Faits d’hiver 2017
► Programmation au Carreau du Temple
Thomas Lebrun
Les rois de la piste création 2016
Une proposition chorégraphique, musicale, théâtrale et burlesque. Vers une critique sociale ciblant la nécessité de séduction dans une danse populaire. Vers une analyse de la représentation et de la place du « soi » sur un plateau ou sur une piste. Par l’investigation, le divertissement, la caricature et le travestissement... Vers une pièce satirique.
Lieu de défouloir, de compétition sexuelle, de mise à nu inconsciente, la piste de danse est le reflet de son époque et chaque personnalité s’y dévoile. Les corps se meuvent, s’exposent, gesticulent, pour le plaisir de danser mais aussi pour le plaisir d’être vu.
Le temps d’un soir, on entre dans la danse d’une micro-société éphémère et hétéroclite, dans la fumeuse lumière des stroboscopes. Le portrait de l’espèce humaine se dessine alors, dans sa représentation la plus crue.
Avec Les rois de la piste, Thomas Lebrun nous propose une traversée funky et amusée des courants de la danse, de la musique et de la mode, armes de séduction massives par excellence. Sous des airs de funk, de musiques house ou électro, on découvre une série de focus mettant en scène ceux qui s’emparent du dancefloor.
Une pièce satiriquement enjouée, tendre et drôle.
Interprète pour les chorégraphes Bernard Glandier, Daniel Larrieu, Christine Bastin, Christine Jouve ou encore Pascal Montrouge, Thomas Lebrun fonde la compagnie Illico en 2000. Implanté en Nord-Pas de Calais, il a été artiste associé à Danse à Lille / CDC de 2005 à 2011. Ces créations sont autant d’univers et d’esthétiques explorés, allant d’une danse exigeante à une théâtralité affirmée. Thomas Lebrun multiplie également les collaborations en France et à l’étranger (Chine, Brésil, Lituanie, Corée du Sud, Russie) et donne une place forte à l’enseignement et à la transmission. Depuis janvier 2012, il dirige le Centre chorégraphique national de Tours.
*Spectacle conseillé à partir de 16 ans
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