Violences sexistes et sexuelles : pour une loi intégrale
Vendredi 18 octobre 2024 à 19h30 / Salle de spectacle / Tout public
Chaque année, 160 000 enfants victimes de violences sexuelles, un viol toutes les sept minutes, un féminicide tous les deux jours et demi.
Pourtant rien. On ne veut pas entendre les victimes et on ne veut pas voir les agresseurs. Politis et la Fondation des femmes, avec les membres de la coalition pour une loi intégrale contre les violences sexistes et sexuelles, vous invitent à une soirée de mobilisation. Pour que ça change enfin !
Avec la participation des associations membres de la coalition pour une loi intégrale qui feront des annonces à cette occasion.
Déroulé de la soirée
19h30 : Ouverture et mot d'introduction
19h40 : Table ronde « Quand croira-t-on les enfants ? » avec : Arnaud Gallais, ancien membre de la CIIVISE et fondateur du Mouv'Enfants ; Rebecca Wakim, victime d’inceste ayant participé à l’appel à témoignages de Politis et animatrice de groupes de parole pour l’association « En Parler » ; Anne-Emmanuelle Demartini, historienne et coordinatrice de l’ouvrage « Entendre, dire et juger l’inceste du Moyen-Age à nos jours » (Seuil)
20h40 : Échange avec le public
21h10 : Seule en scène de Nadège Beausson-Diagne
21h30 : Table ronde « Pourquoi une loi intégrale ? » (intervenant·es à confirmer)
22h30 : Projection de Moi aussi de Judith Godrèche
22h50 : Conclusion / Concert de Mathilde
Billetterie libre à partir de 5€ / Les bénéfices seront reversés aux associations.
Une soirée pour une loi intégrale sur les violences sexistes et sexuelles : tables rondes, concert de Mathilde, projection de "Moi aussi" de et en présence de Judith Godrèche
Nouveauté de cette édition, l’immersion californienne se poursuit avec une sélection de films made in Hollywood projetés en soirées sur un écran géant dans la Halle ! Confortablement installé·es dans un transat ou à l’une des grandes tablées conviviales, le public pourra déguster ses California rolls devant des grands classiques issus d'Hollywood. Sans oublier les cocktails de Fayçal Mokhchane, Chef barman du Bar Talaé, imaginés sur mesure en écho à chaque film ! À l'affiche :
La La Land, Damien Chazelle (2016)
Vendredi 20 septembre 2024 à 19h30/ Entrée libre
Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre des auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent, mais ils développent des sentiments amoureux l'un pour l'autre.
Monterey Pop, Donn Alan Pennebaker (1968)
Samedi 21 septembre 2024 à 19h30/ Entrée libre
Un film musical passionnant sur le plus important festival américain de rock tenu en Californie, avant le Festival de Woodstock ! Avec des performances électrisantes de Jimi Hendrix, The Who, Simon & Garfunkel et The Mamas & the Papas entre autres.
Les Seigneurs de Dogtown, Catherine Hardwicke (2005)
Samedi 21 septembre 2024 à 20h40/ Entrée libre
Le film est basé sur l'histoire des Z-Boys, un groupe californien de skaters qui ont eu une influence considérable sur le mouvement et ont révolutionné le sport.
DJ Set
DJ Rox R
Vendredi 20 septembre 2024 de 21h30 à 23h / Entrée libre
Le vendredi soir, à l’issue de la projection du film La LaLand, le DJ Set du DJ Rox R promet de revenir sur les titres phares d’une Californie qui a su rayonner musicalement à travers le monde avec un set aux accents pop, R’n’B et house !
Expositions photographiques
California Love / Entrée libre, en continu
Depuis plusieurs années, Food Temple présente dans la Halle les photographies lauréates du concours de photos établi en partenariat avec l’agence Wipplay autour de la thématique gastronomique du festival. Cette année, les plus beaux clichés de la Californie seront présentés !
Ludwig Favre / Entrée libre, en continu
Une sélection de clichés du photographe français Ludwig Favre, qui s’est imposé parmi les photographes émergents à suivre grâce à son esthétique pointue, sera exposée dans la Halle, avec la promesse encore une fois de voyager sur la côté ouest américaine !
Livres & Signatures
Librairie Paroles / Entrée libre, en continu
On ne compte plus les livres sur la Californie ! La librairie Paroles vous concocte une belle sélection d’ouvrages littéraires et culinaires autour de la destination de cette année, ainsi que quelques auteur·e·s en signature.
Dédicaces du samedi :
12h : Adriano Farano - Mangez néolithique !
15h : Simon Bénitah - Will's Deli : Legalize pastrami
16h30 : Céline Maguet - La bonne cuisine des légumes
18h : Caleigh Megless Schmidt - Happy & veggie
19h30 : François Perret - A chef in the truck et Instants sucrés au Ritz Paris
Dédicaces du dimanche :
12h : Cathleen Clarity - La Cuisine Américaine
13h30 : Carrie Salomon - Breakfast all day et Poisson cru
Samedi 21 septembre 2024 de 11h30 à 12h30 / Studio de Flore / Tarif unique à 10€
Nourrie de plusieurs influences, la California Barre® se fonde particulièrement sur le fitness et le ballet. La discipline nous vient de Californie comme son nom l’indique, et de Sophia Jeremiasz, qui nous ramène l’idée de San Diego.
Cette année encore, une carte blanche est proposée aux élèves en gravure de l’école artistique Estienne, en partenariat avec Le Carreau du Temple, pour imaginer des sets de table qui habilleront de leurs jolies couleurs les tables de Food Temple.
Les visuels présentés dans le cadre de ce partenariat entre l’école Estienne et le Carreau du Temple ont été réalisés en gravure sur bois perdu par les étudiants de 1ère année du parcours de DNmade Gravure, Images-Imprimées.
L’école Estienne, École supérieure des arts et industries graphiques (ESAIG), est un établissement français d’enseignement supérieur public situé dans le 13e arrondissement de Paris. Elle forme de jeunes créateurs dans les métiers de l’imprimerie, du design de communication et des métiers d’art du livre.
Le DNmade, diplôme national des métiers d’art et de Design, est une formation en 3 ans. Le parcours Gravure, Images-Imprimées, est constitué de 12 étudiants couplés pour les enseignements théoriques et transversaux avec le parcours Image et Narration au sein de la mention Livre.
La gravure en bois perdu n’utilise qu’une seule matrice de bois, la plaque est progressivement creusée pour imprimer successivement chaque couleur, de la plus claire à la plus foncée.
The Ultimate Playground
Visit California, partenaire officiel de cette édition, invite les visiteurs de Food Temple à une escapade cool et détente à travers le célèbre « Golden State », LE terrain de jeu par excellence pour tous les types de voyageurs. Skate, roller, street food, vin, cinéma, musique, couleurs, cocktails, glaces, soleil, beach vibes, c’est tout l’esprit fun et libre de la Californie qui débarque au Carreau du Temple pour 3 jours !
Retrouvez toute la programmation en cliquant sur ce lien
De Paris à Los Angeles, le passage de la flamme
À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques, les trois dernières éditions de Food Temple ont été labellisées Olympiade Culturelle, afin de célébrer les valeurs d’échanges et de partages véhiculées dans la cuisine comme dans le sport. Des athlètes ont ainsi été invité·es à partager leurs recettes. Les prochains jeux se déroulant à Los Angeles, cette édition de Food Temple propose d’anticiper le passage de la flamme de Paris à la Cité des Anges.
Exposition Athlètes du goût & sérigraphie d'Anne Desrivières
À cette occasion, sera présenté l’ouvrage Athlètes en cuisine - réalisé par Le Carreau du Temple en collaboration avec Alimentation Générale - qui présente des recettes de sportifs et sportives. Il est accompagné d’une masterclass de Manon Fleury et Brice Guyard qui présentera une des recettes du livre, ainsi qu’une exposition du travail graphique réalisé avec Anne Desrivières.
Le Carreau du Temple et Paris 2024 collaborent dans le cadre de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024.
Si la gastronomie est au cœur du festival, Food Temple invite d’autres formes d’expression autour de sa table : musique, cinéma, photographie, littérature et sport pour que la fête soit complète !
Peut-on vraiment définir une cuisine qui serait californienne ? Fans de bio - organic disent-ils - les Californiens ont adopté le phénomène « locavore » depuis bien longtemps, et sont aujourd’hui de plus en plus adeptes de la cuisine vegan. Mais la grande particularité de la Californie, en particulier à San Francisco ou Los Angeles, c’est certainement que l’on y trouve toutes les cuisines du monde (ou presque) à tous les prix : de la street food à la New American Cuisine, avec une place de choix pour la cuisine mexicaine et chinoise qui y sont très représentées.
En guise de passage de relais des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris2024 et de Los Angeles en 2028, Le Carreau du Temple consacre cette nouvelle édition de Food Temple à la cuisine californienne. Le festival invite donc des restaurants californiens installés à Paris comme Echo, Paris Mexico ou encore Will's Deli et d’autres cuisines aux influences mexicaines, coréennes ou chinoises. Cette édition cherche à prendre le pouls et l’énergie de ce vaste territoire et de ses villes mythiques, de ses couleurs incroyables entre Sunrise et Sunset. Les masterclass de cuisine seront sous influence d’une cuisine saine et végétale « Farm to table », tandis que le marché de Food Temple fera un clin d’œil au Farmers Market de Los Angeles.
Pendant 3 jours, on s’immerge dans l’imaginaire californien, entre paysages grandioses et films mythiques, palmiers et bouées roses, esprit rebelle du skate et vent de liberté. Du 20 au 22 septembre, retrouvons-nous pour partager un peu de cette culture californienne !
Au programme : petits plats, masterclass et ateliers de cuisine, films made in Hollywood, expo photos, cours de California barre, skate & rollers, marché d’artisans d’Île-de-France…
Pour la huitième édition de Food Temple, le rendez-vous incontournable de la rentrée, Le Carreau du Temple invite la Californie et sa cuisine saine aux multiples influences dans l'assiette !
Synopsis : Le monde est un lieu mystérieux, surtout vu à travers les yeux d’un animal. Sur son chemin, EO, un âne gris aux yeux mélancoliques, rencontre des gens bien et d’autres mauvais, et fait l’expérience de la joie et de la peine, mais jamais, à aucun instant, il ne perd son innocence.
Rencontre
La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·le·s ayant participé au film et d’un temps d’échange avec le public.
En savoir plus sur le film :
Il y a plusieurs dizaines d’années, Jerzy Skolimowski avait dit lors d'une interview dans les Cahiers du Cinéma que le seul film qui l'avait ému aux larmes était Au hasard Balthazar de Robert Bresson (1966).
Jerzy Skolimowski a avant tout cherché à faire un film émotionnel : « J'ai dirigé de très grands acteurs comme Robert Duvall ou Jeremy Irons - deux parmi les plus généreux avec lesquels j’ai travaillé, des êtres merveilleux. Les réalisateurs recourent à des arguments intellectuels pour obtenir des acteurs l’effet désiré, utilisent le langage pour provoquer leurs émotions. »
Lorsque l’éleveur a montré à Jerzy Skolimowski les photos des ânes disponibles, le cinéaste a tout de suite aimé ceux de la race sarde.
EO a concouru en compétition au Festival de Cannes 2022, où il a remporté le Prix du jury.
EO est le quatrième scénario que Jerzy Skolimowski a écrit avec Ewa Piaskowska après Essential Killing, 11 minutes et Quatre nuits avec Anna.
Une expérience cinématographique audacieuse dressant le portrait de l’humanité à travers les yeux d’un âne. Déroutant, sensible et visuellement à couper le souffle.
Synopsis : Mária, nouvelle responsable du contrôle de qualité, et Endre, directeur financier de la même entreprise, vivent chaque nuit un rêve partagé, sous la forme d'un cerf et d'une biche qui lient connaissance dans un paysage enneigé. Lorsqu'ils découvrent ce fait extraordinaire, ils tentent de trouver dans la vie réelle le même amour que celui qui les unit la nuit sous une autre apparence...
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateur·rices.
Rencontre
La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·le·s ayant participé au film et d’un temps d’échange avec le public.
En savoir plus sur le film :
Corps et âme est né de l'envie d'Ildikó Enyedi de parler de sa vision de la condition humaine et de nos choix de vie. La cinéaste avait aussi envie de raconter une histoire d’amour passionnelle qui nous emporte, de la manière la moins passionnelle et la moins spectaculaire possible.
Ildikó Enyedi et son équipe ont tourné dans un vrai abattoir pendant une semaine. Le propriétaire de ce lieu est un autodidacte qui a d’abord été boucher, puis a progressé et a ensuite conçu lui-même le bâtiment. L'équipe de tournage a été émue par le respect instinctif et la tendresse dont ces salariés font preuve à l’égard des bêtes - par la manière dont ils touchent ces animaux et dont ils parlent avec eux.
Pour s’immerger totalement dans cet univers particulier, Ildikó Enyedi et son équipe déjeunaient dans un restaurant voisin appartenant également au propriétaire de l’abattoir. Le ragoût qui y était servi était préparé à partir de la viande des animaux abattus sur place.
Le Président du Jury Paul Verhoeven a remis l'Ours d'or au long métrage hongrois Corps et âme de Ildikó Enyedi.
Ours d’or à Berlin, « Corps et âme » de la réalisatrice Ildikó Enyedi raconte comment deux êtres s’apprivoisent et s’émerveillent de l’étrangeté humaine.
Synopsis : Dans une banlieue déshéritée, Marcello, toiletteur pour chiens discret et apprécié de tous, voit revenir de prison son ami Simoncino, un ancien boxeur accro à la cocaïne qui, très vite, rackette et brutalise le quartier. D’abord confiant, Marcello se laisse entraîner malgré lui dans une spirale criminelle. Il fait alors l’apprentissage de la trahison et de l’abandon, avant d’imaginer une vengeance féroce...
Film interdit aux moins de 12 ans
Rencontre
La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·le·s ayant participé au film et d’un temps d’échange avec le public.
En savoir plus sur le film :
Dogman est inspiré d'un fait divers qui s'est déroulé dans une banlieue déshéritée de Rome à la fin des années 1980 et qui a fait date dans l'histoire criminelle italienne de par son extrême violence. Un toiletteur pour chien nommé Pietro de Negri a tué de manière particulièrement cruelle un certain Giancarlo Ricci, ex-boxeur sorti de prison qui passait son temps à le martyriser.
Avec Dogman, Matteo Garrone revient sur la Croisette en 2018 pour la quatrième fois. À sa dernière venue en 2015, il était reparti les mains vides avec son très ambitieux projet international Tale of Tales. Il avait fait sensation lors de son premier passage en 2008 avec le film de mafia Gomorra qui avait remporté le Grand Prix du jury. Reality, une satire de la télé-réalité, avait quant à lui reçu le Grand Prix du jury en 2012. Avec Dogman, c'est le comédien Marcello Fonte qui a remporté le Prix d'interprétation masculine au célèbre festival.
Pour se préparer à se glisser dans la peau de son personnage, Marcello Fonte s'est rendu pendant trois mois dans un centre de toilettage pour apprendre le métier de toiletteur canin.
En s’inspirant d’un sinistre fait divers, le réalisateur Matteo Garrone interroge notre société contemporaine en s’appuyant sur la prestation vibrante de Marcello Fonte.
Plonger 24 heures dans un monde inconnu, pour une aventure à l’échelle du centimètre. Dans cet univers, le sablier du temps lui-même s’accélère… Une heure pour un jour, un jour pour une saison, une saison pour une vie. Un film magique avec tous les acteurs du Microcosmos.
Synopsis : Une heure quinze sur une planète inconnue : la Terre redécouverte à l'échelle du centimètre. Ses habitants : des créatures fantastiques, les insectes et autres animaux de l'herbe et de l'eau. Ses paysages : forêts impénétrables des touffes d'herbe, gouttes de rosée grosses comme des ballons... Dans ce monde, le sablier du temps s'accélère : une heure pour un jour, un jour pour une saison, une saison pour une vie... Voyage mené de l'intérieur, le spectateur est projeté au cœur de l'action, comme s'il avait lui-même la taille d'un insecte.
Rencontre
La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·le·s ayant participé au film et d’un temps d’échange avec le public.
En savoir plus sur le film :
Microcosmos : le peuple de l'herbe est un documentaire qui a nécessité pas moins de 25 ans de connaissances scientifiques, 2 ans de préparation technique (lumière, caméras) et près de 3 ans de tournage.
Présenté Hors Compétition à Cannes, Microcosmos : le peuple de l'herbe en est ressorti avec les honneurs du Prix Spécial de la Commission Technique du Festival. Il a reçu un bel accueil en Allemagne, Suisse, Belgique et même aux États-Unis. En France, le film a fait un triomphe aux César en glanant cinq prix (musique, montage, son, musique et producteur).
Bruno Coulais a travaillé la musique de manière à coller aux images. Ce documentaire marque la seconde collaboration entre le compositeur et Jacques Perrin après la série télévisée Médecins des hommes. Par la suite, ils se retrouveront sur Himalaya, l'enfance d'un chef et Le Peuple migrateur.
Quatre ans après Microcosmos : le peuple de l'herbe, le producteur et réalisateur Jacques Perrin a parcouru la planète entière pour suivre le vol d'une trentaine d'espèces d'oiseaux migrateurs : grues, oies, cygnes, cigognes, canards… et découvrir leurs escales saisonnières. Le résultat stupéfiant a donné lieu au film Le Peuple migrateur.
Claude Nuridsany et Marie Pérennou, les réalisateurs de Microcosmos : le peuple de l'herbe, se retrouvent sur Genesis, un documentaire dans lequel un griot africain raconte la création du monde de la naissance de l'univers, la formation de la Terre, l'apparition de la vie, la sortie de l'eau à la conquête du paradis terrestre…
Les insectes sont les acteurs de ce documentaire hors du commun, considéré comme le plus novateur techniquement et multiprimé.
Retour au noir et blanc et au monde de l’enfance avec ce film intimiste tiré d’un fait divers. À travers une mise en scène épurée quasi bressonienne, François Truffaut signe une œuvre bouleversante sur la transmission et l’altérité.
Synopsis : Après avoir été capturé par des paysans, un enfant sauvage est amené au docteur Itard, à Paris. La plupart du monde scientifique le considère comme un attardé, mais le docteur Itard va réussir à éveiller les capacités intellectuelles de l’enfant...
Rencontre
La projection sera suivie d'une rencontre avec Bernard Bastide, historien du cinéma, autour du film. Avant et après la projection, il sera disponible pour dédicacer certains de ses ouvrages.
En savoir plus sur le film :
L'Enfant sauvage est l'adaptation d'une histoire vraie et se basant sur les rapports du docteur Itard qui accueille de 1801 à 1806 Victor, un "enfant sauvage", à son domicile.
François Truffaut interprète le docteur Itard, dont c'est le premier grand rôle du cinéaste français devant la caméra avant le film La Nuit Américaine.
L'Enfant sauvage marque la seconde collaboration entre François Truffaut et le scénariste Jean Gruault après Jules et Jim (1962). Le scénariste participe à trois autres films de Truffaut, Les Deux Anglaises et le Continent (1971), L'Histoire d'Adèle H (1971) et La Chambre verte (1978).
Un casting difficile : pour trouver son "enfant sauvage", François Truffaut rencontre à peu près 2500 enfants. C'est finalement Jean-Pierre Cargol qui est retenu pour interpréter le rôle de Victor.
Le film a reçu les récompenses suivantes : Meilleur scénario pour Jean Gruault et François Truffaut, au Cercle des critiques de cinéma de New York 1970, Meilleur film pour François Truffaut au Festival international du film de Valladolid 1970, et Meilleur film étranger au Prix Laurier 1971.
François Truffaut adapte ici l’histoire vraie de Victor, cet enfant trouvé dans la forêt d’Aveyron au 18e siècle et les étapes de son apprentissage pour en faire « un humain civilisé ».
Synopsis : L'ourson Youk coule des jours heureux avec sa mère, mais une pierre qui se détache d'une paroi rocheuse le rend orphelin. Désemparé, Youk erre dans la nature à la recherche d'un quelconque réconfort, qu'il croit trouver auprès de Kodiak Kaar, un ours adulte. Celui-ci commence par repousser son jeune congénère, avant d'accepter de le prendre sous sa protection. Bientôt, Kodiak Kaar et Youk deviennent les meilleurs amis du monde.
Rencontre
La projection sera suivie d'une rencontre avec Jean-Philippe Varin et Christiane d'Hotel, dresseurs et nurses des oursons sur le film, et Thierry Le Portier, dresseur du puma sur le film.
En savoir plus sur ce film :
C'est un livre d'enfant dont le personnage était un lapin qui a donné envie au réalisateur Jean-Jacques Annaud, après La guerre du feu, de réaliser une histoire dont le personnage principal serait un animal. Il a confié le projet du scénario à Gérard Brach qui s'est inspiré finalement du livre Le grizzly écrit par le célèbre romancier James Oliver Curwood.
Pour convaincre son producteur, le cinéaste Claude Berri, Jean-Jacques Annaud a envoyé un des plus courts pitchs connu à l'époque : "Un ourson orphelin, un grand ours solitaire, deux chasseurs dans la forêt, le point de vue des animaux."
Jean-Jacques Annaud raconte qu'il a inondé ses collaborateurs de conseils et précautions à prendre face aux ours, animaux magnifiques, mais imprévisibles.
Jean-Philippe Varin, l'un des dresseurs animalier qui se sont occupés des stars du film (avec Doug Seus et Mark Wiener) se méfiait des instincts carnassiers des ours. Pour éviter que Bart et Doc, les deux ours kodiaks incarnant le héros du film ne tuent et dévorent les oursons, le dressage a été long, près de quatre ans, et a même impliqué un ours en peluche pour apprendre aux adultes à contrôler leur agressivité.
Pour les besoins d'une photo promotionnelle, Jean-Jacques Annaud a accepté de poser juste à côté de Bart, un des deux kodiaks adultes. Tout se déroule bien quand, pour des raisons inconnues, Bart passe à l'attaque et jette sa masse de 900 kg sur le cinéaste et tente de le mordre à la nuque. Jean-Jacques Annaud estime qu'il doit la vie à une lecture préalable qui lui avait appris qu'il devait "faire le mort".
Le film a reçu le César de la meilleure réalisation et le César du meilleur montage en 1989.
Un superbe conte animalier de Jean-Jacques Annaud, triomphe populaire avec plus de 9 millions d’entrées en France, qui a remporté le César du meilleur réalisateur et du meilleur montage !
L'animal sur le grand écran ! CinéCaro, association de cinéphiles et fidèle programmatrice du Cinéclub du Carreau du Temple, propose pour cette nouvelle saison une sélection de fictions et documentaires autour de la thématique de l’animalité, des relations complexes existantes entre l’être humain et l’animal.
Les films
Mardi 5 novembre 2024 à 19h30 : L'Enfant sauvage (1969) de François Truffaut / Fiction
François Truffaut adapte ici l’histoire vraie de Victor, cet enfant trouvé dans la forêt d’Aveyron au 18e siècle et les étapes de son apprentissage pour en faire « un humain civilisé ».
Mardi 10 décembre 2024 à 19h30 : L'Ours (1988) de Jean-Jacques Annaud / Fiction
Un superbe conte animalier de Jean-Jacques Annaud, triomphe populaire avec plus de 9 millions d’entrées en France et César du meilleur réalisateur.
Les insectes sont les acteurs de ce documentaire hors du commun, considéré comme le plus novateur techniquement et multiprimé.
Mardi 25 mars 2025 à 19h30 : Dogman (2018) de Matteo Garrone / Fiction
En s’inspirant d’un sinistre fait divers, Matteo Garrone interroge notre société contemporaine en s’appuyant sur la prestation vibrante de Marcello Fonte.
Mardi 29 avril 2025 à 19h30 : Corps et âme (2017) de Ildiko Enyedi / Fiction
Remportant l’Ours d’or à Berlin, Corps et âme raconte comment deux êtres s’apprivoisent et s’émerveillent de l’étrangeté humaine.
Mardi 3 juin 2025 à 19h30 : EO(2022) de Jerzy Skolimowski / Fiction
Une expérience cinématographique audacieuse dressant le portrait de l’humanité à travers les yeux d’un âne. Déroutant, sensible et visuellement à couper le souffle.
Pour cette nouvelle saison, un voyage cinématographique sur la thématique de l'animal avec CinéCaro, fidèle programmateur du Cinéclub du Carreau du Temple !