Une exploration des masculinités et de la virilité à travers la tendresse

Armour est une performance acrobatique à trois qui questionne les impacts des mécanismes virilistes sur
les relations humaines. Avec un travail sur l’écoute mutuelle et sur la confiance, le trio masculin déconstruit avec humour et sensualité ces armures de (sur)protection et de domination qui empêchent de rentrer dans l’intime et ouvrent les bras aux possibilités d'un amour pluriel. La dimension tactile prend ici une place essentielle. L’amour, sous ses multiples formes, est au cœur du propos, remettant en question les paradigmes normatifs qui régissent les relations amoureuses dans notre société.

La (sur)protection comme langage scénique

En partant de la notion de (sur)protection, qui peut mener à la violence, le trio de performeurs se confronte aux aspects toxiques de la virilité, tout en ouvrant un espace d’intimité et de fragilité qu’ils considèrent comme fondamental. Par (sur)protection, ils désignent les mécanismes qui érigent des barrières relationnelles, rendant impossible l’accès à la véritable intimité. Les portés acrobatiques revisités sont le point de départ du langage scénique qui met l’accent sur la confiance et l’écoute mutuelle. Les performeurs utilisent des armures faites de protections sportives pour interroger la manière dont une armure, habituellement conçue pour isoler, peut être détournée pour devenir une surface qui nous rend disponibles à la relation.

À travers cet engagement, ils offrent de la place à la virtuosité, sans pour autant la célébrer, en prenant des risques physiques tout en conservant une place importante pour la douceur et l’autodérision. Cet engagement sert une relation fondée sur l’écoute, la confiance et l’accueil de l’intimité de l’autre. Le trio évolue constamment, tel des figures mythologiques fluides et intemporelles, à l’image des Grâces. En explorant les relations de séduction et de masculinité redéfinies, Armour propose une vision d’un amour libre et généreux, universel et pluriel, dans une complicité joyeuse avec le public qui les entoure.

Un trio de performeurs interroge les codes de la virilité et de l’intimité à travers des portés acrobatiques, mettant en lumière la tendresse, la confiance et la fragilité !

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Un récit chorégraphique entre danse contemporaine et Crossfit, qui questionne la normalisation des corps et l’injonction à la performance !

Explorant l’arrivée de la pratique du CrossFit en France et son influence sur les corps, invités à devenir plus virtuoses et plus puissants, le spectacle est un mélange unique de culture, de puissance et de libération corporelle qui redéfinit les standards et chamboule la normalisation des corps.

Un danseur/crossfiteur et un danseur/sociologue vous invitent dans les mondes hyperconcurrentiels de la danse et du Crossfit pour interroger la normalisation des corps et l’injonction à la performance. Un plongeon sportif à renforts d’haltères et de transpiration, dans le monde du muscle dessiné et du corps bodybuildé. À grands coups de paillettes et de références universitaires, le duo, imaginé par Akène Lenoir et Marco Mary, dessine une nouvelle histoire commune entre la danse et le Crossfit, qui croisent sous leurs allures de bimbos superficielles, des enjeux économiques, de genres et de classes. Le sport du 21^e siècle est né : le WOD (Workout of the Day), un concept qui bouscule les normes établies et qui donne son titre au spectacle !

« Vous sortez de votre box de Crossfit, les muscles gonflés, les pectoraux congestionnés, les épaules dégagées. Les veines encore saillantes des burpees, dips et muscle-up effectués. Vous buvez un shaker enrichi en protéines, créatine et BCAA. En contractant vos abdominaux, vous saluez le caissier – déjà croisé au Hot Yoga ou sur Grindr. »

Un duo audacieux qui explore les codes du corps bodybuildé, entre burpees, paillettes et enjeux sociaux !

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Le sport comme moteur de création artistique

Ballet Jogging est né d’une envie commune du ZEF - scène nationale de Marseille et de Pierre Rigal de célébrer le passage de la Flamme Olympique à Marseille en 2024 avec une performance artistique, sportive et collective. Créé pour 200 coureuses et coureurs, le spectacle s’inspire des murmurations, ces chorégraphies spectaculaires qu’effectuent les nuées d’oiseaux ou les bancs de poissons.

Ballet Jogging entraîne des amateurs, coureurs et coureuses de toutes générations et de tous horizons dans une danse collective pour former des figures en mouvements, grands cercles humains ou géométries complexes, courbes accélérées ou angles droits…

L’effort comme matière première d'une performance collective

Le spectacle propose ainsi une imbrication entre le sport et la création artistique singulière et inédite : en s'appuyant sur la performance physique et sportive pour créer la performance artistique. Le sport n’est pas utilisé comme support ou thématique, mais devient la matière première et le moyen de l’émergence de la chorégraphie. La forme artistique n’existe ainsi que par l’intensité de l’effort produit collectivement, une conjugaison de l’effet de masse et du dépassement physique qui permettent de créer des images spectaculaires, incroyables croisements ou zigzags virevoltants.

Le public présent assiste aux déplacements chorégraphiés d’une myriade de coureur·euses à travers une course à pied augmentée ; une course d’ensemble, solidaire, où le collectif permet de tendre à la poésie. Porté par l’énergie vitale de la danse combinée à celle de l’effort, ce jogging géant sera accompagné de la musique créée spécialement par Julien Lepreux, pour un moment populaire et festif, un dépassement de soi solidaire et joyeux.

Cette nouvelle édition du spectacle pensée pour les dimensions de la Halle du Carreau du Temple réunira 80 coureur·euses passionné·es.

Une performance XXL de Pierre Rigal entre sport et art, qui transforme l’effort et le collectif en poésie !

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Nos Abysses, solo chorégraphique créé par Léa Deschaintres, explore la relation complexe entre notre corps et notre esprit. Dans une société qui ne cesse de s’évaluer et de se mesurer, l’apparence et la performance prônent. Léa Deschaintres, en tant qu’interprète chorégraphique et femme, nous livre un témoignage poignant de cette violence qu’elle a imposée à son corps, pour dépasser ses limites de performance et modeler son physique.

Imaginez une danseuse. Une athlète. Une performeuse. Une guerrière du mouvement. Une femme qui a tout compris aux règles du jeu et qui a décidé de les exploser en plein vol.

Sur scène, Nos Abysses ne cherche pas à plaire, ni à séduire. Nos Abysses transpire. Il vacille, il chute, il se débat. Il fonce dans les injonctions comme un bélier dans un mur trop lisse. Parce qu’ici, on ne danse pas pour être gracieux, on danse pour exister, pour brûler le trop-plein d’efforts, de discipline et d’attentes impossibles à combler. D’un entraînement militaire à un ballet sous adrénaline, de l’aérobic hystérique à la pure extase du mouvement, Nos Abysses est une performance qui joue avec les codes de l’ultra-performance. Jusqu’au craquage. Jusqu’à l’abandon. Jusqu’à la liberté.

Les spectateur·rices verront un corps en lutte, en quête d’un espace pour respirer, tiraillé entre la perfection et l’échec, entre l’envie d’être au sommet et celle de tout envoyer valser. Et si l’abîme n’était pas la chute, mais la peur de tomber ?

Une création chorégraphique qui explore les pressions sociales sur l’identité et le corps, entre performance et débordement !

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Déhanchez-vous ! Lâchez-vous !

Le temps d’un match plus vrai que nature, suivez la chorégraphie du ballon rond. Ce match-performance repose sur les règles et le fonctionnement des matchs de foot. Sur cette base, les interprètes combinent une partition chorégraphique préétablie avec des possibilités d’improvisation sans limite. Le tout en respectant une règle d’or : on ne doit pas courir. La seule façon de jouer est de danser ! Mais pas danser de n’importe quelle façon… Chaque équipe est ainsi évaluée par un jury qui donne des points à la manière des juges dans les compétitions de patinage artistique. Le but n’est donc pas seulement de marquer des buts, mais également de montrer la plus grande créativité pour le faire !

Début :

Le match avec des danseur·euse·s professionnel·le·s commencera avec la cérémonie habituelle d’un match de football : annonce des joueurs, échauffement, serrages de mains, hymne, photos d’équipes, pile ou face.

Première mi-temps :

1 / Séquence chorégraphiée d’« échauffements »

2 / Des notes artistiques sont ensuite dévoilées pour chaque équipe par notre panel de juges professionnels (note maximum 6.0)

3 / Ces points sont additionnés avec le nombre de buts marqués

4 / Annonce des scores

Deuxième mi-temps :

1 / Les notes artistiques ainsi que le nombre de buts inscrits sont additionnés aux scores de la première mi-temps

2 / Annonce du vainqueur, suivie par une remise de coupe

Une partie de danse aussi déjantée que sexy, qui s’amuse à dézinguer les règles du football à coup de chorées freestyle sur fond de mix DJ !

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