Dans le cadre du festival Les Traversées du Marais, le Carreau du Temple et le musée de la Chasse et de la Nature (actuellement fermé pour travaux) resserrent leurs liens pour tendre des fils entre différentes formes artistiques contemporaines. Ensemble, ils ont imaginé un programme spécialement conçu pour cet évènement, une déambulation reliant trois œuvres dont chacune par son originalité fera écho aux espaces intimes de l’autre.
Un jeu d’échelle à la fois visuel, temporel, musical et onirique dans lequel le public est invité à déambuler, observer, imaginer…
La Transumante - Johann Le Guillerm
Dans l’immense Halle du Carreau du Temple, Johann Le Guillerm, accompagné de 10 manipulateurs et de 150 carrelets de bois de 3 mètres de long, va créer sans clou, ni vis, ni corde, la Transumante, une œuvre éphémère à la fois brute et fragile, étonnamment organique. Une créature en métamorphose permanente d’un autre temps.
Voici près de trente ans que Johann Le Guillerm, « praticien de l’espace des points de vue », tourne dans le monde entier, aussi bien avec ses formes spectaculaires que sculpturales, explorant sans relâche l’équilibre et l’impermanence, le tempo de l’espace et le pouls du temps.
Partisan du low tech, du risque du tout fait humain, il nous invite à considérer le « tour du sujet » au sens propre. Ici, seules des mains humaines placent et retirent les 150 carrelets de bois, les disposant en croisillons comme dans un mikado démesuré, pour inventer une créature qui s'allonge, se dilate, se reforme, marche lentement. Au fil de ses déplacements, elle peut atteindre 200 m² au sol et s'élever jusqu'à quatre mètres.
Dix manipulateurs enchevêtrent 150 carrelets de trois mètres de long jusqu’à ce qu’une structure monumentale autoportée prenne vie. Sans aucun système d’attache – ni vis, ni clou, ni corde –, un animal géant de bois se construit et évolue sous nos yeux incrédules. Impressionnant.
Transumante : migration d'une mante géante ? Peut-être : pensons à ses pattes ravisseuses...
Cet artiste qui nous apprend beaucoup du rythme, de la patience, de la tension spatio-temporelle inscrit cette performance dans le cadre de son projet-manifeste Attraction.Attraction est une utopie, l’affirmation que chacun peut réélaborer le monde pour ne plus le subir mais mieux le ressentir, le penser et le vivre : une reconstruction poétique qui propose de nouvelles alternatives en résistance radicale au prêt-à-penser.
Souris Calle - Sophie Calle
Aux sons des 33 tours de Souris Calle, chacun se laissera fredonner aux oreilles les chansons d’amour que Sophie Calle a dédié à son défunt chat Souris, amateur de siestes lovées entre les deux oreillers de l’artiste. Pour cet hommage singulier, Sophie Calle a sollicité 37 artistes musicien.ne.s qui ont composé des titres inédits à écouter sur place.
Sophie Calle a invité 37 artistes à composer des chansons dédiées à son défunt chat Souris. Des titres inédits de Feu! Chatterton, Florent Marchet, Raphaël, Brigitte, Keren Ann, Pascal Comelade, Miossec, Christophe, Benjamin Biolay, Clarika, Lou Doillon, Stephan Eicher, Alex Beaupain, Bono... à déguster sur place, en playlist dans l’espace lounge ou en sieste sonore.
All is in all and it has always been - Laurence Aëgerter
Dans l’espace intime de la chambre à coucher des époux Van Loon, les extraordinaires couvre-lits, patiemment brodés par l’artiste Laurence Aëgerter, seront mis à nu, et exposés en témoignage de leurs curieuses séances de spiritisme amoureux…
Cette œuvre textile de Laurence Aëgerter, artiste polymorphe intriguée par les penchants humains pour l’irrationnel, s'inspire des séances de spiritisme auxquelles Antoinette de Bach-van Loon, issue d'une grande famille notable d'Amsterdam, se livrait avec son mari dans l'intimité de leur chambre à coucher.
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Les Traversées du Marais
C'est un festival qui fait coup double : une bonne idée et un bon prétexte. Il permet à la fois de découvrir les plus grands artistes de la création contemporaine, mais aussi de redécouvrir les rues et joyaux architecturaux du Haut et du Bas Marais, en les regardant sous un angle nouveau.
Cette année, les 25 opérateurs du réseau Marais Culture + réunissent leurs programmations artistiques autour du thème de l'intimité. Du vendredi soir au dimanche après-midi, les structures artistiques du Marais ouvrent leurs portes sur des performances aussi généreuses qu'insolites.
Le temps d'une journée, dans la Halle du Carreau, assistez à la construction de la monumentale installation architecturale de Johann Le Guillerm et découvrez les installations sonores et plastiques de Sophie Calle et Laurence Aëgerter.
Forum des associations sportives et artistiques 2020
Bien vivre en ville, bouger, prendre soin de son corps, de son esprit et de son environnement, transmettre, agir en citoyen, réfléchir ensemble, contempler, s’étonner, innover... Les fers de lance du Carreau du Temple, plus que jamais d'actualité, sont au cœur de son week-end de rentrée, avec le samedi, une journée consacrée aux sports et aux pratiques artistiques et le dimanche aux arts dans l'espace public avec le Festival Les Traversées du Marais.
Grand moment de convivialité et de festivités à la fin de l'été, le samedi de rentrée au Carreau du Temple offre une grande plateforme à la crème des associations parisiennes de pratiques sportives et artistiques. Sélectionnées pour leur savoir-faire et leur goût pour la transmission, près de 80 professionnels présentent leurs disciplines : yoga, voguing, escrime, fanfare, cirque, capoeira, etc. dans les espaces privilégiés du Carreau. Toutes les disciplines, des plus traditionnelles aux plus contemporaines, s'offrent à nous et à nos enfants pour la saison à venir.
Pour cette journée, c'est l'occasion rêvée pour aller repérer vos activités de l'année, à travers des démonstrations, initiations, cours grand format, ou simples discussions avec les intervenants.
Le dimanche, c'est au tour des arts vivants, autre moteur du Carreau du Temple, de s'offrir en partage aux petits et aux grands. Cette année, trois performances architecturales, plastiques et musicales investissent la Halle du Carreau en continu dans le cadre du Festival Les Traversées du Marais.
Le weekend de rentrée au Carreau du Temple, c'est toujours un grand moment de convivialité et de festivités, en accès libre !
Inspiré du tai chi, de la danse derviche, de l’hypnose et du jonglage contemporain, le duo masculin happe le public dans une étrange expérience oscillant entre deux états extrêmes, transe et maîtrise de soi. Un moment de poésie dansée-jonglée ensorcelant.
Toupies hallucinantes, deux corps tournoient à vive allure, dans une ivresse corporelle qui cherche les limites du jonglage. Dans leur danse au rythme crescendo, atteignant une cadence impressionnante, chacun des deux interprètes porte une balle blanche, laquelle se déplace ou s’immobilise selon leur axe de rotation, par la force centrifuge. Les corps tournent sur eux-mêmes jusqu’au vertige.
Telle une méditation active, une métaphore vivante du mouvement des planètes en orbite autour du soleil, leur danse et leur jonglage se situent dans une approche dynamique de la vie qui distingue des éléments asymétriques mais égaux pour mieux les réunir.
Belle, épurée, émouvante, cette relation entre les deux danseurs, reposant à la fois sur leurs spécificités et sur leur complémentarité, nous rappelle que deux forces qui paraissent antinomiques, y compris les énergies humaines, se soutiennent l’une l’autre dans la puissance de la synergie.
Dans ce duo de danse derviche et de jonglage, le public partage l’expérience de la rotation depuis son fauteuil
Au retour des beaux jours, sous une forme festivalière, Klin d'œil invite les parisiens à découvrir, le temps d’un week-end, à flâner au beau milieu d’un panorama rafraîchissant de la jeune création française. La Halle se transforme en plateforme colorée et ludique, ainsi qu’en immense laboratoire de création pour petits et grands : cette année, chacun pourra fabriquer ses propres objets sous la baguette de professionnels tels que Dodo Toucan, Sokina, Atelier Carmin, Chaumière Oiseau, qui animeront des ateliers de peinture sur soie, couronnes de fleurs, sérigraphie doudous, punch needle, tampons…
Comme toujours, l’événement comble l’espace de multiples animations : une grande kermesse, des DJ’s set assurés par Axel Strummer & Bikini Pea, de la sérigraphie live par Brian Cougar qui, installé sur son printing bike, vous aide à personnaliser votre tote bag, une séance géante de yogamini parent & enfant menée par Ulrika Dezé, un corner douceur avec massages de Marion Brocard, flash tattoo, une cantine cosy et des concerts live le samedi.
Pour sa 20e édition, Klin d'œil présente une nouvelle sélection de plus de 70 artisans français émergents : Emile&Marie, Bôme, Léa Maupetit, LMK, Beya Rebaï, Dodo Toucan, Tot, Cassandre Bouilly, Soma, Marie Pellet, Harris M, Britney Pompadour, Maison fondée, les récupérables, Gira E Rigira...
Depuis 5 ans, Emilie et Virginie, les deux soeurs à l’initiative de Klin d'œil, ont ouvert leur propre boutique-galerie au 6 rue Deguerry, Paris 11e, un espace à l’image de leur événement, dédié au fait-main et aux petites séries, qui permet de prolonger le plaisir des découvertes.
Mode, décoration, enfants, beauté, bien-être, accessoires, bijoux... Retrouver un vent de légèreté, de créativité et de partage en ce printemps 2021 avec les sélections et ateliers DIY proposés par Klin d'œil, ça fait du bien !
Dans les circonstances qui ont marqué le monde ces derniers mois, VIRUS offre à comprendre le regard d'Antoine d'Agata sur la crise sanitaire provoquée par le Covid-19 et ses résonances sociales et politiques. L’exposition présente une installation de 1 000 photographies sur les 13 000 réalisées par Antoine d’Agata entre le 11 mars et le 11 mai 2020 et préfigure la sortie le 29 octobre 2020 du nouvel Opus de l’artiste édité par le Studio Vortex.
VIRUS
Dès le premier jour du confinement consécutif à l’épidémie de Covid-19, Antoine d’Agata a parcouru les rues de Paris avec un appareil thermique pour enregistrer, à sa manière, l’épisode viral qui a fait de la ville un étrange théâtre d’âmes errantes, de têtes baissées et de corps fuyants. C’est comme « agent de contamination » qu’il s’est engagé dans l’expérience ouverte par l’épidémie et le confinement. D’abord attiré par la façon dont cet appareil thermodynamique enregistre les rayonnements infrarouges (ondes de chaleur) émis par les corps et qui varient en fonction de leur température, l’artiste a vite été fasciné par un processus qui réduit les sujets humains à des figures essentielles, dénuées de caractéristiques ou spécificités superflues.
Installé deux mois durant dans les bureaux de l’agence Magnum à Paris, il a utilisé la technique thermique pour rendre compte de l’imprégnation de la ville désertée dans le confinement : ville plongée dans le silence, traversée par des corps aux attitudes stéréotypées, habitée surtout par les sans-abris qui apparaissent, à l’image, comme les derniers corps véritablement vivants et résistants, les compositions austères et teintées de flammes offrant une vision alternative et dystopique des rues qui se vident.
LA VIE NUE
« En découvrant les photos d’Antoine d’Agata qui nous sont parvenues pendant le confinement, l’idée d’un film pour la 3e Scène s’est vite imposée. Une occasion de témoigner de ce moment où la création ne pouvait plus s’exprimer dans des théâtres fermés, mais par des formes inattendues. Bien loin de l’art lyrique, La vie nue témoigne de ce temps suspendu, de ces hôpitaux débordés et de ces villes désolées. »
La vie nue nous entraîne dans un voyage halluciné, depuis le décor incandescent de la ville confinée, où les rares rescapés errent sans raison, jusque dans l’hôpital, où les gestuelles des soignants et patients porteurs du virus deviennent rituels de vie et de mort. Antoine d’Agata transforme ces espaces opaques en un théâtre d’ombres vidé de tout semblant de réalité et oblitère la surface même des choses, l’épiderme des êtres et du monde, pour en révéler la dimension tragique.
L’objectif de ces journées de rencontres et de débats est d'analyser une sélection variée de programmes de résidences en France et à travers le monde
Journée du 2 juin :
10h : Introduction
10h15 : Performance
10h30 à 12h30 : Table ronde 1Le soutien à l'émergence Quand les jeunes artistes ont été particulièrement touchés par la crise, comment les résidences d'artistes-auteur·es poursuivent-elles leur activité de soutien à l’émergence ?
14h à 16h : Table ronde 2La résidence comme laboratoire de recherche À l’image des laboratoires de recherche, la résidence est un lieu d’expérimentation où les processus de travail artistiques peuvent se développer à la croisée de plusieurs savoir-faire, dans l’échange entre disciplines. Comment la résidence met-elle en place les conditions de cette expérimentation ?
16h30 à 17h30 > Point d'information
Journée du 3 juin :
10h : Introduction
10h15 à 12h15 : Table ronde 3Le développement des pratiques en Europe L’espace européen voit se développer de nombreuses résidences d’artistes, dont les fonctionnements diffèrent autant que les statuts et les pratiques de rémunération des auteurs dans les différents pays. Quelles évolutions professionnelles observe-t-on actuellement en Europe ?
14h à 16h : Table ronde 4État des lieux des nouveaux enjeux internationaux et de la mobilité longue distance Quelles perspectives pour les résidences artistiques développées à l’international dans un contexte post-pandémique ?
Formulaire d'inscription au symposium : cliquez ici !
Les ateliers pros - en ligne
Quatre ateliers professionnels liés aux thématiques du symposium sont proposés par Arts en résidence pour permettre à tou·tes de développer ses compétences sur la pratique de la résidence. Ces ateliers digitaux se déroulent à des dates satellites au symposium et offrent introduction et prolongement aux tables rondes thématiques. Ils sont accessibles à toute personne intéressée : artistes ou organisateurs de résidence. Ils visent à délivrer des informations permettant à tou·tes une meilleure appréhension de l'environnement professionnel et des outils concrets favorisant des mises en application.
Atelier pro 1 : Définir l'accompagnement d'une résidence d'artiste émergent·e
Jeudi 5 mai 2022 de 11h à 13h (date limite d'inscription le 21 avril)
Quelles sont les attentes et besoins d’un·e artiste émergent·e au cours de sa résidence ? Accompagnement technique, artistique, professionnel ou encore administratif, comment se préparer à l’accueil d’un·e artiste en début de parcours ?
Intervenant : Laurent Le Bourhis, président de Dos Mares (FR, Marseille)
Atelier pro 2 : Développer une résidence en collaboration avec un laboratoire universitaire
Jeudi 12 mai 2022 de 11h à 13h (date limite d'inscription le 28 avril)
Comment initier une résidence d’artistes en université ? Quels outils et quelles méthodologies adopter pour l'accompagnement des différent·es acteur·rices engagé·es dans cette expérience ? Cet atelier a pour objectif de transmettre les outils adéquats et d’envisager des possibles à partir d’expériences précises.
Intervenant : Christophe Chaillou, chargé de mission Art&Sciences de l’Université de Lille (FR, Lille)
Atelier pro 3 : Administrer une résidence dans le champ des arts visuels, bonnes pratiques
Jeudi 19 mai 2022 de 11h à 13h (date limite d'inscription le 5 mai)
Cet atelier a pour but de fournir aux professionnel·les les principaux outils pour développer des résidences réussies et mieux se repérer entre obligations légales et bonnes pratiques à différentes étapes.
Intervenant : Elise Jouvancy, secrétaire générale d'Arts en résidence - Réseau national
Atelier pro 4 : Créer un partenariat de résidence à l'international
Jeudi 9 juin 2022 de 11h à 13h (date limite d'inscription le 26 mai)
Comment mettre en place une collaboration réussie avec ses partenaires à l'étranger ? Quelles sont les étapes clés du montage de projet (de la prospection de partenaire au retour de l'artiste en résidence) et les enjeux auxquels se préparer (culturels, financiers, politiques). À travers des exemples de configurations variées d'émergence de projet, l'atelier livrera des conseils mais reviendra aussi sur les écueils à éviter.
Intervenant : Isabelle Henrion, co-coordinatrice d’Artistes en résidence (FR, Clermont-Ferrand)
Événement en collaboration avec l'Institut français.
Avec le soutien de la Direction générale de la création artistique (DGCA) - ministère de la Culture, de l’ADAGP et du Carreau du Temple, établissement culturel et sportif de la Ville de Paris. Reflecting Residencies #2 est organisé dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne.
Symposium international sur les résidences d'artistes, REFLECTING RESIDENCIES initié par Arts en résidence - Réseau national revient pour une deuxième édition les 2 et 3 juin 2022 au Carreau du Temple !
Déjà organisé à Lille, Montpellier et Marseille, Solid'Art se tiendra pour la première fois, au Carreau du Temple à Paris. 110 artistes, sélectionnés par un comité artistique (Florian Neveu, Armelle Dakouo, Yannick Boesso, Christine Phal, Noël Coret), exposeront pour soutenir la "campagne vacances" de l'association.
L'édition 2022
Pour cette première édition parisienne, Solid'Art sera parrainé par le street artiste Jace qui signe l'affiche du salon. Il réalisera également une performance et éditera une sérigraphie spécialement pour le Secours populaire.
Venez rencontrer les artistes et découvrir leur univers (peinture, photographie, street art, sculpture, gravure, dessin, sérigraphie...), il y en aura pour tous les goûts et tous les budgets.
Un bal ponctué de dance battles pour rouler des patins en toute liberté ! Sortie en famille, apéro entre amis, nuit à roulettes déjantée… le bal est ouvert à tous les niveaux de pratique de roller. En préparation de la rollerdance, des cours de roller seront dispensés l'après-midi.
Vous avez des rollers ? Vous n'avez pas de rollers ?
Location de rollers sur place : 5€ la demi-heure
Les pointures de rollers mis à disposition du public vont du 30 au 47, selon les stocks disponibles.
Rollers personnels acceptés sous réserve de vérification :
les rollers en ligne et les rollers quad (à quatre roues) sont acceptés
les rollers vintage (avec armatures en métal) ne sont pas acceptés
Cette vérification sera effectuée à l'entrée afin de respecter le bon état du sol de la Halle du Carreau du Temple.
Âge minimum requis : 10 ans. Tous les enfants doivent être accompagnés de leurs parents sur la piste, et doté d'un équipement de protection (casque).
Le pass sanitaire n'est pas obligatoire pour entrer et participer à l'événement. Le port du masque n'est pas obligatoire pour les personnes pratiquant du roller, mais reste obligatoire pour les personnes ne pratiquant pas du roller.
Qu'est-ce que la rollerdance ?
La rollerdance réunit toutes les danses sur roulettes, allant du funk au disco jusqu'aux sons les plus contemporains. Apparue dans les années 70 et popularisée dans les années 80, la pratique ne cesse de faire de nouveaux adeptes.
Au programme :
Musique : Des musiques aux sonorités métissées avec les meilleurs DJ de Paris !
Street food : Des délices sucrés et salés servis tout au long de la soirée (hot dogs, gaufres, popcorns...)
Chauffez vos patins ! Le 14 juillet 2021, la Halle du Carreau du Temple se transforme en piste de rollerdance pour une soirée de glisse inédite !
Rencontre : " L’impact des nouveaux sports de glisse en Afrique "
Dimanche 11 juillet - de 14h à 15h
Une rencontre imaginée en partenariat avec Yard sur l’apport de ces nouveaux sports pour l’Afrique avec des réalisateurs, architectes, photographes et skateurs. Un échange original et moderne pour porter un regard neuf sur l’Afrique de l’Ouest. Dans le cadre de We ride for Africa
La rencontre reçoit :
Sandy Alibo, fondatrice du collectif Surf Ghana,
Harmonie Bataka, skateboardeuse togolaise et ghanéenne membre du collectif Surf Ghana,
Mathias Thomer, président de Cosanostra Skatepark à Chelles et entraîneur de l’équipe de France de skateboard,
Sénamé Koffi Agbodjinou, chercheur indépendant, architecte, et fondateur du Woelab, premier fab lab à Lomé,
Lenny Sorbé, journaliste et médiateur de YARD School,
et d'autres invité·e·s à venir !
Rencontre : " L'art-sport à l'état vif - L’entrée du breakdance et du skate dans les Jeux Olympiques et Paralympiques "
Lundi 12 juillet 2021 - de 17h30 à 19h30
Pour favoriser la rencontre entre les milieux de l’art et du sport, le groupe d’artistes et de chercheurs GONGLE anime depuis 2018 un réseau art-sport. À l’occasion de l’entrée du breakdance aux JOP 2024 et du skate aux JOP 2020, le réseau propose de questionner les conséquences de la double identité de ces disciplines sur leur définition et à l’aune d’une nouvelle codification. Au programme, de nombreuses personnalités invitées à s’exprimer, parmi eux, des professionnel·e·s du hip-hop et du skate, des échanges avec le public, un schéma graphique réalisé en live, des sprint interviews entre participants...
Introduite et conclue par le sociologue Patrick Mignon et animée par la comédienne Nil Dinç, la rencontre reçoit :
Le PodiHomme Instabilité - Chloé Ruchon (2018-2020)
Le podium revisité : quatre installations ludiques à expérimenter - Halle
L’expérimentation du PodiHomme Instabilité demande un jeu d’équilibre dans lequel celui ou celle qui prend la 1ère place doit composer et se maintenir avec le·la 2e et le·la 3e. Cette œuvre en trois variations questionne le côté éphémère de la réussite mais aussi l’aspect solidaire de cette dernière.
Invert Pyramid - Laurent Perbos (2019)
Art contemporain - Halle
Laurent Perbos utilise dans ses entreprises plastiques, l’objet usuel, commun, banal, issu de la consommation de masse comme matière dans un travail de forme. Dans l’oeuvre Invert Pyramid, l’aspect sculptural domine fortement. Les figures géométriques classiques comme le cube, le rectangle ou la sphère, tout comme la pyramide, sont des formes « parfaites », « idéales », « absolues » qui ne font référence à rien d’autres qu’à elles-mêmes. Cette disparition de la forme vise à créer chez le spectateur un brouillage des signes de ce qu’il perçoit : un court-circuitage entre la forme, la couleur et l’objet qui composent cette œuvre. Ici, le choix des couleurs de l’arc-en-ciel représente toutes les couleurs, c’est à dire la colorimétrie infinie. Laurent Perbos compare souvent l’image du spectre chromatique à celle de la palette du peintre car, sur cette dernière, est déjà contenue à l’état pur, les couleurs du tableau qu’il s’apprête à réaliser. En d’autres termes, avec toutes les couleurs, tous les tableaux sont réalisables et donc, par extrapolation, la figure de l’arc-en-ciel symbolise pour l’artiste le tableau ultime.
Trying to make a work of art by thinking of babylon… - Bruno Persat (2011-2020)
Art contemporain - Halle
Trying to make a work of art by thinking of babylon... est un dessin réalisé in situ à l’aide d’un ballon de football projeté sur un mur enduit de fusain, transformant l’espace d’exposition en terrain de jeu en amont de son ouverture au public. Laissant à notre imagination le soin de reconstruire le jeu, les traces des impacts du ballon sur le mur viennent rendre compte de cette action à travers un dessin abstrait à la composition aléatoire. Mais si cette oeuvre peut s’apparenter au geste d’un footballeur à l’entraînement, les empreintes du ballon en forme d’icosaèdres tronqués évoquent également l’aspect géométrique de certains wall drawings de l’artiste américain Sol Lewitt, dont il confiait la réalisation à ses assistants ou à d’autres personnes. Moins rigide et strict que les instructions laissées par Lewitt, le protocole de l'œuvre précisant que « le dessin est fini lorsque le désir du ou des joueurs s’en va » laisse de fait une part importante à la subjectivité et aux prises de décisions de la ou des personnes qui participent à sa réalisation.
Le public est invité à participer et à créer l'œuvre avec l'artiste Bruno Persat le dimanche 11 juillet toute la journée.
ENTROPIC NOW, une jeunesse de maintenant - Christophe Haleb - Cie LA ZOUZE (2019-2021)
Installation filmique - 80 min, en continu - Studio de Flore, au sous-sol
Avec cette installation filmique, le chorégraphe et réalisateur Christophe Haleb crée un espace de représentation d’une certaine jeunesse, où chacun·e d’entre eux·elles, exprime en corps, en paroles et en gestes, sa vision d’une autre société.
Ces films ont été réalisés entre août 2019 et juin 2021 dans les villes de Lyon, Valence, Amiens et Paris, en collaboration avec une multitude de jeunes rencontrés sur les terrains de leurs pratiques et dans leurs lieux de prédilection. L’ensemble des récits montés ici en multi-écrans nous tendent un miroir d’une jeunesse aux affects joyeux. Dans ces temps incertains, ils nous parlent d’une recherche existentielle, de désir et de désordre, de danse et d’entièreté, de besoins, de peurs, de projections de soi, de frustration sociale et d’engagement.
Se déploient autour de nous ces identités narratives, en images, en mouvements, en puissances et en fragilités, qui nous ouvrent un territoire du réel, une poétique de luttes et de revendications des jeunes de nos sociétés contemporaines. Des danses et des physicalités urbaines s'y développent dans une attention toute particulière aux lieux qui interrogent la place des jeunes dans l’espace public. Avec Christophe Haleb et son équipe se tissent des relations d’entrelacements liant les corps et les environnements à partir du chaos du monde de la jeunesse.
NB : L’installation filmique ENTROPIC NOW, une jeunesse de maintenant au Carreau du Temple devant s’adapter à l’espace du sous-sol et au protocole sanitaire, les temps performatifs avec les groupes de jeunes, habituellement proposés dans les autres villes, ne pourront pas avoir lieu.
Participants à l’écran : Fatma Ahmed, Gaspard Ajolet, Tao Alexandre, Solen Athanassopoulos, Alex Bellalem-Barbier, Joseph Berthier, Quentin Boily, Curtis Bouisset, Camille Bournat-Quérat, Lauryann Boury, Ariel Burnod, Kay Chaïeb, Emilie Chanrion, Bastien Charmette, Ylann Chichignoud, Vianney Coppens, Leana Cottin, Malo Courtier, Matéo Deschamp, Pierre Desmarais, Océane Dieu, Liam Djouzy, Lena Dompy, Garance Doré, Théo Dujardin, Marceau Dujardin, Raphaëlle Fabre-Misony, Jérémy Fortuna, Johan Garon, Jade Gaudry, Salomé Gonzalés, Salomé Guillot, Etienne Guittard, Louis Hurtrel D'arboval, Bazoumana Irié, Jonathan Kembila, Sephora Kibebe, Sacha Kibonge, Noémie Kpadounou, Arthur Krause, Jan Kusnierak, Johanna Lahuna, Pierre Lenoir, Anaelle Lion, Loane Mafille, Juliette Magniez, Noé Mallet, Emilien Masson, Eliaz Mazet, Kenza Mendy, Lou Mitanchey, Océane Niquet, Charlotte Norbert, Teem Othin, Balam Paulet-Laugeois, Romann Pialet, Clotilde Pinot, Margaux Pourpoint, Josselin Prat, Camille Prêt, Florine Quinet, Thibault Raoult, Yanis Sahnoune, Leïla Silkhider, Mateo Souillard, Sophie Tartaglia, Romain Teruel, Léonie Tiret, Faustine Tomala, Maya Van Nieuwenhove, Alice Vitry, Ruth Wandja Kasoneo, Fanny Warnault, Alexandre Zoppini | Conception, écriture et réalisation : Christophe Haleb | Image : Alain Trompette, Alberto Ploquin, Evan Rouillard | Montage et co-écriture : Bénédicte Cazauran et Sylvain Piot | Musique : Benoist Bouvot, Postcoïtum Damien Ravnich & Bertrand Wolff | Avec à l’écran la présence et la collaboration des jeunes rencontrés dans chacune des villes traversées | Prise de son : Aurélie Gaydon, Emmanuel Germond, Clément Toumit, Izia Wallerich et des étudiants en alternance de La Cinéfabrique | Assistants de réalisation : Christophe Le Blay et Olivier Muller | Création et régie lumière : Romain Rivalan | Régie générale: Florent Magnaudeix | Programmation et régie numérique : Sylvain Delbart | Administration, production et diffusion : Géraldine Humeau et Nicolas Beck
Production : La Zouze - cie Christophe Haleb | Coproduction : Entropic Now s’inscrit dans un processus de création qui se déploie dans différentes villes en coproduction avec La Biennale de la danse de Lyon, LUX scène nationale de Valence, La Maison de la Culture d’Amiens, Le Carreau du Temple à Paris, La Maison – CDCN Uzès Gard Occitanie | Soutien financier : Ministère de la culture (DGCA - Délégation à la danse) | La Zouze - cie Christophe Haleb est conventionnée par le Ministère de la culture - DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, et subventionnée par la Ville de Marseille, la Région Sud - Provence Alpes-Côte d’Azur et le Département des Bouches-du-Rhône.
Projections
Cassandro The Exotico ! de Marie LosierUn Projet Important de Louise Hervé et Clovis Maillet GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima de Nicolas FenouillatAGÔN de Florian PugnaireFaire la musique de Camille Llobet Where Is My (Deep) Mind? de Julien PrévieuxLa tonsure (after Marcel Duchamp) de Nøne Futbol Club (2015, 3 min 34)
Halle
Tout au long du festival en accès libre à partir de 11h, visionnez des œuvres vidéos qui questionnent les relations entre l’art et le sport. Sont projetés dans l'ordre suivant :
Cassandro The Exotico ! de Marie Losier (2018, 1h13)
Après 26 ans de vols planés et d'empoignades sur le ring, Cassandro, le roi des Exoticos – ces catcheurs gays qui dynamitent les préjugés – est incapable de s'arrêter. Le corps en miettes, pulvérisé, il va pourtant devoir se réinventer…
Réalisation : Marie Losier | Auteurs : Marie Losier, Antoine Barraud | Image : Marie Losier | Son : Marie Losier, Gilles Bénardeau | Montage : Ael Dallier Vega | Production / diffusion : Tamara Films, Tu vas voir, Garidi Films | Distribution : Urban Distribution International | Ventes internationales : Urban Distribution International
Un Projet Important de Louise Hervé et Clovis Maillet (2009, 38 min)
Dans un futur indéterminé, la société ChoSE s’est spécialisée dans l’implantation de souvenirs virtuels dans le cortex humain. La demande en matière de souvenirs se concentre essentiellement sur le sport, qui est devenu le principal – peut être le seul – centre d’intérêt. M. Caille, un de leurs clients, insiste pour aller sur la Lune, une destination touristique mal famée depuis que le Tennis-club lunaire s’est érigé en territoire autonome autocratique. Aussi bien les employés de ChoSE que les habitants de la Lune manient la désinformation, la chirurgie du cerveau, et les rumeurs d’épidémies, au service d’une âpre concurrence entre les tenants des divers clubs sportifs.
Louise Hervé & Clovis Maillet, Un Projet Important, film 16mm et vidéo HD transféré sur vidéo HD, 38’, 2009, production I. I. I. I. / co-production ARCADI, courtesy Galerie Marcelle Alix
GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima de Nicolas Fenouillat (2021, 21 min)
Ghost notes*, vibration, écho, silence, fantômes de bruit doux : une respiration de l’île et ses fantômes. Rencontre poétique entre 2 cultures sur l’ile d’Hashima au large de Nagasaki. Cette île japonaise abandonnée depuis 50 ans fut la plus densément peuplée au monde dans les années 60. L’histoire du Taïko, percussion traditionnelle japonaise et instrument à partition orale, a souffert de la perte de la plupart de ces maîtres à la suite de la bombe d’Hiroshima. Entre musique, danse, art martial, passé et présent, les deux percussionnistes ravivent les fantômes de l’île.
GHOST NOTES pour les fantômes d’Hashima | Nicolas Fenouillat 2021, 21min Au Taïko : Nori Kajio | À la batterie : Nicolas Fenouillat * Notes étouffées
AGÔN de Florian Pugnaire (2017, 18 min)
Agôn est un projet hybride, un film de sculpture. Il témoigne d’un processus de création et de destruction sous la forme d’une fiction, par la mise en scène d’un combat singulier dans un décor en perpétuelle mutation. Deux personnages munis de gants et de casques de boxe combattent dans des espaces qui, successivement, s’animent et se métamorphosent pour finalement s’autodétruire. L’onde de choc des coups échangés semble se répercuter sur les murs, qui craquent et se fissurent comme s’ils étaient soumis à une force invisible, voire surnaturelle. Quelque part entre les performances filmées de Bruce Naumann, les expériences d’atelier méticuleusement orchestrées de Fischli and Weiss, les films de Bruce Lee et ceux de John Carpenter, Agôn est un projet transdisciplinaire qui tend à ouvrir les frontières entre les médiums en combinant la sculpture, la performance et le cinéma.
AGÔN | 2016 | Film 2K, 18 min | Co-production : Kyrne, le FRAC PACA et le Centre Georges Pompidou. Avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, en partenariat avec le CNC et la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques | Courtesy Galerie Eva Vautier
Faire la musique de Camille Llobet (2017, 15 min 27)
Le décor : un grand vide de 9 m de hauteur et de 160 m2, l’intérieur de la pile du pont de contournement de Saint-Gervais (village de montagne) choisi pour l’occasion comme studio de tournage. Le souffle du torrent, les oiseaux qui nichent sous le pont, les quelques véhicules qui passent, la résonance du vide donnent l’identité sonore du lieu. Au centre de l’espace, un à un, des corps s’activent : ils ferment les yeux, se concentrent, exécutent une gestuelle singulière puis se réveillent. Ce sont des athlètes de différentes disciplines sportives qui procèdent à la répétition mentale de leurs parcours.
Selon le principe des neurones miroirs, on émet l’hypothèse qu’imaginer une action active plus ou moins les mêmes zones cérébrales que de réaliser physiquement cette action. C’est ce qui incite les sportifs à jouer avec la plasticité de leur cerveau par l’entraînement mental de gestes extraordinaires pour tendre vers des automatismes aussi ordinaires que de mettre un pied devant l’autre ou réagir à un danger. Escalade, ski, rallye automobile, bobsleigh, saut à la perche, voltige aérienne…chaque athlète a été précisément choisi pour sa pratique spécifique de l’entraînement mental et la complexité du décor dans lequel il évolue. Qu’il s’agisse de passer une chute d’eau de 12 mètres en kayak, de procéder à des sauts périlleux à ski sur les rebords d’un mur de neige de 7 mètres (half-pipe) ou de planer dans une combinaison ergonomique du sommet d’une montagne jusqu’au bas d’une vallée (wingsuit), il y a un écart burlesque entre ce qui se joue dans la tête de ces corps en eux-mêmes et leurs gestiques singulières dans ce grand vide de béton. Leur qualité de concentration quasi hypnotique, leur expressivité inconsciente, les bruits de leur respiration, leurs gestes réduits au stade de l’ébauche révèlent une chorégraphie de la pensée. Le titre est emprunté aux pilotes de la Patrouille de France qui nomment cet exercice « faire la musique », évoquant l’idée de ritournelle et de partition.
Avec Camille Cabrol, Mathieu Collet, Loïc Costerg, Vincent Descols, Romain Desgranges, Jérôme Grosset-Janin, Mathéo Jacquemoud, Anouck Jaubert, Oliver Marich, Marie Martinod, Lou Pallandre, Stéphane Pion, Thomas Roch-Dupland | Aide à la production : ville de Thonon-les-Bains et ville de Saint-Gervais-les-Bains.
Where Is My (Deep) Mind? de Julien Prévieux ((2019, 14 min 59)
Dans Where Is My (Deep) Mind ?, quatre performers incarnent différentes expériences de Machine Learning. A la fois expérimentateurs et sujet d’expérience, les acteurs donnent à voir une gamme de processus d'apprentissage automatique allant de la reconnaissance des mouvements sportifs aux techniques de négociation d’achat et de vente. Gestes et paroles codifiés, transférés à des machines ignorant tout du contexte culturel, produisent autant de dérapages ou d’erreurs inattendues, contrefaçons comportementales aux accents comiques.
Julien Prévieux, Where Is My (Deep) Mind?, 2019 | Vidéo HD, couleur, sonore, 14’59”
La tonsure (after Marcel Duchamp) de Nøne Futbol Club (2015, 3 min 34)
La tonsure (after Marcel Duchamp) expérimente l’infiltration du monde du football par l’art. Les artistes ayant constaté que les coupes de cheveux des footballeurs constituaient un des rares espaces d’expression libre dont ces derniers disposent, ils ont proposé à un ancien joueur de l’équipe de France, Djibril Cissé, de reproduire la célèbre Tonsure de Marcel Duchamp immortalisée par Man Ray. Les films et photographies de Cissé arborant cette nouvelle coupe ont circulé ensuite sur les réseaux actifs de la sphère footballistique. Nøne Futbol Club tente ainsi de cerner l’impact d’une image archétypale de la modernité, celle de Man Ray, sur les supporters. Le projet décline également ce signe visuel en objets, afin de questionner la notion d’esthétisme publicitaire.
Nøne Futbol Club, La tonsure (after Marcel Duchamp), 2015.
Tout au long du Festival Jogging, dans la Halle et en accès libre, des œuvres intrigantes qui questionnent notre rapport au jeu et au sport.