Quatre étudiantes, Léonie Devos, Théa Drouet, Julie Glorieux et Naïs Landriau, issues du Master Médiation et Création Artistique de la Sorbonne Nouvelle s’emparent des thématiques phares du Festival Jogging et partent à la rencontre de professionnel·les du sport, sociologues et sportif·ves !
Thématiques abordées :
Épisode 1 : Sports artistiques, danses compétitives : où se situe la frontière entre art et sport ?
Un podcast qui questionne la place qu’occupent les dimensions sportives et artistiques dans leurs disciplines respectives.
Hakim Hachouche, danseur-chorégraphe et formateur des danses hip-hop
Sylvie Neuville, championne d'Europe de natation artistique, ex-entraîneuse olympique et cadre technique national de la Fédération Française de natation
Épisode 3 : Médiatisations, corps et tenues : quelles injonctions esthétiques pèsent sur les sportives ?
Un podcast qui apporte des pistes de réflexion sur les injonctions esthétiques qui pèsent sur les sportives.
Michèle Hall, présidente du club de gymnastique de la Légion Saint Pierre à Brest
Sandy Montañola, chercheuse au laboratoire Arènes à l'université de Rennes et responsable de la 2ème année de formation en journalisme de l'IUT de Lannion, spécialisée sur les questions liées à la médiatisation du sport et du genre
En libre écoute sur les comptes SoundCloud et Spotify du Carreau du Temple
Cette quatrième édition du Festival Jogging s’exporte au format podcast avec un partenariat entre Le Carreau du Temple et la Sorbonne Nouvelle. Focus sur les grandes thématiques qui animent le Festival Jogging pour une quatrième édition depuis sa création !
Cette année, le cycle de débat-conférence des Rencontres de la Sorbonne en partenariat avec Le Carreau du Temple, propose un questionnement sur le thème de l’eau et des enjeux actuels liés à la crise que représente l’accès à cette ressource.
La rencontre
Qu’est-ce qu’une traversée ?
Traverser : parcourir des territoires ou des étendues, solides ou liquides pour quitter un espace en vue d’en atteindre un autre.
Ce n’est pas uniquement la trajectoire géographique que nous souhaitons interroger avec cette rencontre, mais aussi les trajectoires de vie qui conduisent hommes, femmes et enfants à se mettre en voyage au risque de leur vie, pour atteindre de nouveaux horizons. Point de croisières, il est question ici, non pas d’excursion ou de plaisance, mais de fuites de pays parfois hostiles et d’incursions dans des vies fragiles soumises à la violence des aléas qu’accompagnent ces traversées : difficulté d’accès aux soins médicaux, violences sexuelles et sexistes, manque d’accès à l’hygiène et à la nourriture...
Phénomène qui marque notre époque, les traversées migratoires tuent celles et ceux qui osent les entreprendre, au point de devenir le point central de théories politiques, comme la naissance de la nécropolitique de Mbembé, inscrite en contrepoint à la biopolitique foucaldienne.
Qu’on ne s’étonne pas, pour cette rencontre, de l’absence d’artistes parmi nos invité·e·s : le thème de l’eau et des cultures de l’eau nous a conduits à interroger, justement, « les cultures des eaux », entendues comme toutes les pratiques culturelles et politiques qui s’organisent autour de l’eau. De l’accès à l’eau en tant que ressources, à la gestion de l’eau en tant que territoire, à l’expérience de l’eau en tant que surface et obstacle à franchir au péril de sa vie ; entres les rives de notre mer du milieu qui a été le terreau fertile permettant l’essor des arts et des cultures du sud de l’Europe.
Il est toujours question de cultures dans nos rencontres, d’expériences, de manières de vivre et de conceptualiser ces espaces et ces expériences : la mort et l’eau sont souvent associées dans nos récits.
À travers cette conférence, ce sont ces traversées migratoires que nous retraçons, leurs histoires et les enjeux qu’elles entraînent. Avant toute chose, esquisser le contexte actuel affligeant des mortalités en mer semble essentiel à la bonne compréhension des problématiques multiples, cruciales et interdépendantes que nous souhaitons aborder. Le sud de l’Italie et Malte, érigées en symboles de l’urgence migratoire et des mortalités relatives, sont notamment centrales sur les itinéraires. Effectivement, les grands naufrages ayant lieu dans les eaux méditerranéennes cachent souvent la réalité de morts provoquées par l’absence d’intervention de la part des pays concernés, ou nécro politiques.
Pendant la deuxième partie nous allons aborder la question de l’interculturalité qui résulte de ces traversées migratoires. La traversée pourrait être aussi un moment d’espoir, de rencontre entre cultures, nécessaire à l’enrichissement culturel de chacun·e. Ainsi, cela renverserait la logique d’états qui accompagne la réflexion autour des migrations et de l’eau, afin de repenser ces voyages comme un lieu où se nouent des liens de solidarité internationale et d’humanité.
Troisième rencontre « Traversées d’eau » des Rencontres de la Sorbonne avec en invité·e·s : Simona Tersigni, enseignante chercheuse à l’Université Paris Nanterre, Adriano, bénévole de l’association SOS Méditerranée, Fleur Germain, coordinatrice plaidoyer chez Utopia 56, accompagnée de Fabien Touchard, coordinateur de l'antenne Grande-Synthe de Utopia 56.
Cela fait désormais plus d’une décennie que les tensions et les revendications politiques se concentrent autour de l’accès aux ressources et de la protection des espaces naturels. De Notre-Dame-des-Landes, aux mobilisations contre la ligne à grande vitesse en Italie (NO TAV), jusqu’aux derniers épisodes à Sainte-Soline, l’action politique vise désormais la protection des terres et des modes de vie qui sont rattachés aux ressources qu’elle rend disponibles.
À partir de ce constat, il a semblé important pour les étudiant·e·s de master 1 Direction de Projets ou Établissements Culturels de l’École des Arts de la Sorbonne (Université Paris1 Panthéon-Sorbonne) d’interroger l’expression culturelle de cette mobilisation autour de la protection de la viabilité de la planète et en particulier de l’accès à une ressource rare : l’eau.
Ce cycle de conférences se propose d’explorer les pratiques culturelles ainsi que les modalités qu’a prises cet engagement qui a trouvé à se décliner sous des formes très diverses. Ce sera l’occasion de rencontrer les créatrices et les créateurs qui ont fait de l’eau, de sa protection et de la garantie de son accès, le point de départ de leurs interventions culturelles et artistiques.
Cycle thématique de débats-conférences accueilli pour la huitième saison au Carreau du Temple, Les Rencontres de la Sorbonne proposent cette année d'étudier les pratiques culturelles autour de l'eau.
La création ultramarine est inventive et riche d’esthétiques diverses. Depuis plusieurs années, l’Onda s’attache à favoriser la mise en lien des professionnels de l’hexagone avec les partenaires des territoires ultramarins. Si cela a déjà donné lieu à des tournées et des collaborations fructueuses, les artistes originaires de ces régions doivent cependant toujours faire face à de nombreux freins (éloignement, insularité, formation, parcours d’artiste…) pour diffuser leurs créations.
Construite en partenariat avec le festival Mois Kréyol et Le Carreau du Temple, avec le soutien du Ministère de la Culture et du Ministère chargé des Outre-mer dans le cadre du Pacte en faveur des artistes et de la culture ultramarine, la journée La création ultramarine au centre est placée sous le signe de l’interconnaissance. Son ambition est double : il s’agit, au travers de la présentation des projets de quelques artistes, de mieux appréhender les réalités de la création et de la circulation des œuvres originaires de ces territoires ; ainsi que de mieux identifier les besoins des différents acteurs pour accroître les coopérations.
Le matin vous sera proposé une série de rencontres et conversations avec des artistes : Myriam Baldus (Les Réfugiés poétiques / Guadeloupe) et Géraldine Bénichou (cie Théâtre du Grabuge / Auvergne Rhône-Alpes), Maher Beauroy (Martinique), Virginie Le Flaouter et Vincent Maillot (cie Cirquons Flex / La Réunion), Sergio Grondin (cie Karanbolaz / La Réunion), Cédrick Isham (Guadeloupe), Djodjo Kazadi (cie Kazyadanse / Mayotte), Jean-Hugues Miredin (cie Art&Fac / Martinique) et Berekia Yergeau (cie OTEP/ Guyane). L’après-midi, nous vous présenterons le projet de guide sur les mobilités et les programmes d’accompagnement et de circulation en faveur des artistes et des créations ultramarines, et vous inviterons à apporter vos contributions lors d'un atelier autour des besoins des acteurs concernant la formation, la production et la circulation des œuvres et des artistes. La journée se terminera par une table ronde sur la pluralité des corps animée par Seloua Luste Boulbina, philosophe et spécialiste des études post-coloniales.
Déroulé de la journée
10h : présentations de projets de 8 équipes artistiques ;
14h30 : présentation du guide et des dispositifs de mobilité en faveur des artistes et professionnel·le·s ultramarin·e·s;
18h30 : table ronde « Un autre regard sur la pluralité des corps », modérée par la philosophe et spécialiste des études postcoloniales Seloua Luste Boulbina
Une table-ronde sur la pluralité des corps, dans le cadre de la journée "La création ultramarine au centre" organisée par l'ONDA.
Manifestement ou discrètement, le corps, depuis quelques années, est au centre des politiques publiques, or c’est là la ligne de force du Carreau du Temple. Les Rencontres de la Sorbonne observent ici la puissance de la coercition corporelle, que la pandémie nous a conduit à reconsidérer.
Les pratiques culturelles et politiques, notamment en espace public, indiquent à quel point le corps peut faire effraction dans des territoires policés. Cette tension entre les pratiques corporelles et les orientations qui leur sont imposées prête à réflexion. C’est ce que propose, avec ce nouveau cycle, le Master 1 Direction de projets ou d’établissements culturels de l’Université Paris#1 Panthéon-Sorbonne, en menant une enquête autour des enjeux de ces pratiques culturelles. Il s’agit d’un arrêt sur image, le temps de quelques rencontres, pour conduire une réflexion autour de ces corps indociles.
Qu’elles promeuvent une affirmation de soi ou qu’elles fassent du corps une arme, une forme de contre-pouvoir apte à déjouer les codes et à se murer contre l’exercice de l’ordre, ces pratiques sont ici l’objet d’une dissection dans tout leur panel et sous toutes les coutures.
Cycle thématique de débats-conférences accueilli pour la septième saison au Carreau du Temple, Les Rencontres de la Sorbonne proposent cette année d'étudier les dynamiques du corps dans les politiques publiques.
L’artiste Franco-Suisse Benjamin Begey associe l’art contemporain avec l’art du Feng Shui à travers des installations/performances. Il réalise des œuvres éphémères avec exclusivement des volants de badminton usagés, récupérés dans les clubs. Le Feng Shui signifie littéralement Vent et Eau. Le volant de badminton, fait de liège, de plumes d’oies et de canards, s’est révélé être un objet de prédilection pour faire apparaître ces deux énergies naturelles. Depuis 10 ans, les projets uniques de BiLLGRABEN sont présentés dans des contextes très différents entre la France et la Suisse. Le nom de BILLGRABEN prend sa source en Suisse, dans le site de L’Illgraben, cirque rocheux qui s’effondre à une échelle très rapide, par l’effet de l’érosion et d’une rivière de laves torrentielles. À l'image de cette fragile montagne, les installations véhiculent la notion de l'impermanence.
Avec l'installation MAPORTALICHE, l'écrivain propose une parodie de match de football, un "match littéraire" entre deux équipes. Sur chaque maillot, un texte imprimé : d'un côté, des extraits d'œuvres littéraires qui ont marqué l'artiste, de l'autre, des citations de ses propres écrits. Le titre de l’œuvre signifie en arabe dialectal algérien « ça n’a pas d’importance pour moi », et pose d’emblée un socle social et culturel, suggérant que même au milieu de ce panthéon des Lettres, il y a encore de la place pour d’autres récits. L’installation interroge l’écriture dans sa dimension visuelle et ses résonances dans l’espace public, sortir du médium livre pour explorer d’autres formes de réception de la littérature en mêlant esthétique formelle et culture populaire, baptisée par l'artiste la "Pop' Littérature".
Né à Relizane (Algérie), Mustapha Benfodil est romancier, poète, dramaturge et journaliste, il vit et travaille à Alger.
Avec le soutien de la ville de Saint-Denis
Work n°076 : Stay hungry - Nøne Futbol Club
D'abord conçue en 2013 dans le cadre de Cookbook, une exposition sur le processus culinaire et l’art au Palais des Beaux-Arts de Paris, Stay hungry s'inspire littéralement du titre d’un film avec Arnold Schwarzenegger. Partie intégrante de la série d’œuvres The Bold and the Beautiful (clin d'œil au titre du soap opera américain Amour, Gloire et Beauté), cette sculpture moquait le culte du corps parfait en mettant en scène un bodybuilder en caramel mou qui, avec la température ambiante de la salle d’exposition, se met à fondre, soulignant la futilité des canons imposés par l’argent et les codes de la télévision.
Cette fois, à partir du même moule, un tirage en résine bleue est réalisé. De part sa couleur bleue ce surfer d’argent, placera l’homme et ses tentatives de perfection corporelle à distance. L’homme, aussi bodybuildé soit-il, n’atteindra jamais la perfection de ce symbole de pureté cyan prônée par la publicité et sa représentation cinématographique.
Points de suspension - Le Club Pugnographique
Points de Suspension est un club ouvert à tout public désireux de partager la pratique de la pugnographie, procédé d'impression s'appliquant uniquement avec les poings. Ce dispositif participatif offre la possibilité aux participants, d’être clé en main, nom en poing, son propre pugnographe. Points de suspension se comprend donc comme un espace de création, d’échange, et de vente directe. Le club joue des codes de la boxe, du prêt-à-porter, du prêt-à-parler. Notre intention : Faites de nos mots vos impressions ! Notre devise : Le beau geste fait le bon mot !
Activation du dispositif :
Jeudi 30 juin 2022 : 14h à 18h
Vendredi 1er juillet 2022 : 14h à 18h
Samedi 2 juillet 2022 : 15h à 18h et 19h30 à 23h
Dimanche 3 juillet 2022 : 14h à 18h30
Points de suspension une création de : Richard Floquet, Antoine Proux & Senghté Vanh Boupha
Exposition photographique
Esthétique de l’effort - Thomas Symonds
L’exposition des photographies de Thomas Symonds, Esthétique de l’effort, explore le monde du sport et sa beauté cachée. La majorité des photographies exposées dans la Halle du Carreau du Temple, est issue d’un travail au long cours autour de la natation synchronisée. Ce sport, très peu médiatisé, a fait l’objet d’un documentaire réalisé par Thomas Symonds, lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016. C’est une discipline qui allie une condition physique exemplaire, un sens du spectacle et une rigueur rare. Depuis plusieurs années maintenant, Thomas Symonds travaille avec des équipes nationales partout dans le monde, couvrant les coulisses des plus grandes compétitions internationales, avec toujours un regard décalé.
C’est de la balle est un mobilier ludique qui joue avec les codes du sport. Pour crée cette collection d’assises sportives Laurence Yared récupère des matériaux propres à ce domaine : les balles de tennis, les ballons de foot, les filets… Tissées ou emprisonnées dans des filets, les balles deviennent des coussins ou des poufs dont les couleurs s’entremêlent pour créer une collection de motifs graphiques qui nous invite à venir faire une petite pause au milieu de la frénésie sportive…
Scénographe et plasticienne Laurence Yared développe des projets se situant à la frontière entre entre Art et Design.
Le Festival Jogging 2022 offre un regard décalé et innovant sur les croisements entre sports et arts, entre installations, expériences participatives et exposition photographique.
Charlie le Mindu est un créateur français de mouvements capillaires et un artiste tricophile, il a développé sa carrière autour du médium cheveux, utilisant la technique de la coiffure au service d'une créativité sans limite. Artiste plasticien ses œuvres ont été exposées dans des musées tels que le Centre Pompidou, le Palais de Tokyo ou encore la Fondation Cartier. Charlie le Mindu collabore, entre autres, avec Lady Gaga, Rihanna, Lana del Rey, Kanye West, Jean-Paul Gaultier, Rossy de Palma, Peaches...
Pour le Festival Everybody, Charlie le Mindu va créer une œuvre capillaire monumentale dans la Nef de la grande Halle. Les kanékalons, les kanékalons, ohé, ohé... Cascade de cheveux monumentale inspirée par la diversité capillaire. L’œuvre se pare d’un camaïeu hommage aux déclinaisons de couleurs naturelles que l’on rencontre aux quatre coins du monde.
COLORED ONLY - Studio photo et exposition de portraits
Hélène Jayet
Halle / Samedi 19 et dimanche 20 février de 14h à 18h30 en continu / Entrée libre / Tout public
Le travail d’Hélène Jayet, mêlant dessin et photographie, interroge l’histoire coloniale et la place arbitraire attribuée par les sociétés aux individus. Dans Colored Only, travail composé de plus de 160 portraits en studio depuis 2013, Hélène Jayet souhaite provoquer le débat de l’égalité pour tous en ne photographiant que des personnes noires. Cheveux relaxés, frisés, rasés, tissés, nattés, twist, Bantou knots, dreadlock... ces portraits tentent de rendre compte de la diversité capillaire inspirée des savoir-faire ancestraux perdus depuis la colonisation de l’Afrique. Colored Only permet ainsi d’évoquer l’histoire, la mémoire, les questions identitaires mais aussi politiques.
Pour Everybody, le Studio photo Colored Only est accessible en continu le samedi 19 et le dimanche 20 février.
DONNEZ-MOI UNE MINUTE - Installation vidéo
Doria Belanger
Halle / En continu / Entrée libre / Tout public
À la frontière des arts visuels et de la danse, DONNEZ-MOI UNE MINUTE rassemble des portraits vidéo d’une minute de danseurs d’ici et d’ailleurs. En travaillant intimement avec chaque interprète sur la notion de répétition et d’accumulation de gestes aussi naturels que chorégraphiés, Doria Belanger entend questionner les liens entre identité par le corps et mouvement dansé. Avec une centaine de capsules déjà réalisées en France et à l’international (Colombie, Portugal, Myanmar, Suisse, Chine), ce projet fil rouge entend célébrer un dialogue choral des cultures.
MAKE UP IS ART - Exposition photo
MAKE UP FOR EVER Academy
Halle / En continu / Entrée libre / Tout public
Les étudiants de MAKE UP FOR EVER Academy s’inspirent souvent de la nature et plus généralement du monde qui les entoure pour créer. Grâce aux couleurs, aux formes et aux textures, les corps et les visages deviennent ici des œuvres d’art. À travers cette sélection de 8 photographies, les élèves en formation « artistique et scène » nous présentent leurs œuvres à la fois émouvantes et fascinantes. Chaque détail participe à l'élaboration d’une œuvre unique, fruit d'une formation technique et créative. Ces belles créations incarnent ainsi la vision et les valeurs de MAKE UP FOR EVER Academy, à savoir la transmission, l'éducation et le maquillage comme une forme d'art.
INSTALLATIONS PARTICIPATIVES
LA MACHINE
Valeria Giuga
Halle / De 14h à 18h30 / Entrée libre / Tout public
Valeria Giuga, chorégraphe et spécialiste de l'écriture du mouvement, crée une borne de jeu interactive "machine à danser" tout public. Chaque participant·e explore une suite de 6 gestes composée à partir de partitions existantes puis simplifiées de chorégraphes célèbres des XXe et XXIe siècles. Une occasion ludique de revisiter le patrimoine chorégraphique d'esthétiques aussi variées que celle de Carolyn Carlson ou Mary Wigman. Après un temps d’échauffement proposé par LA MACHINE, le joueur actionne le bouton rouge pour arrêter le choix de l’interprète à l’écran avec lequel il va danser et la partition de la danse qu’il va apprendre avant de tenter de gagner le Jackpot !
Roxanne Maillet, artiste, graphiste, activiste, crée en 2017 Out of Closet, une collection de mots sérigraphiés sur t-shirts, reprennant les codes graphiques de grandes marques au profit de revendications féministes et lesbiens.
Pour Everybody, en sus de la collection présentée, chaque jour Roxanne Maillet conviera une invitée à se joindre à elle pour présenter un motif imaginé.
LA FABRIQUE À DRAPEAUX
Collectif Ne Rougissez Pas !
Halle / De 14h à 18h30 / Entrée libre / Tout public à partir de 8 ans
Collectif de graphistes, designers et cinéastes, Ne Rougissez Pas ! propose de créer avec le public une structure mobile et évolutive composée de drapeaux-slogans conçus par le public in situ, grâce à la mise à disposition d’outils graphiques et textiles. Une façon ludique de détourner des slogans politiques à destination de messages d’empowerment autour du corps.
> En semaine de 14h à 16h : atelier encadré par le collectif pour 10 à 12 personnes > En semaine de 16h30 à 18h30 : atelier libre > Le weekend de 14h à 18h30 : atelier libre
PIXELBODY
École Estienne & Laurence Yared
Halle / De 14h à 18h30 / Entrée libre / Tout public
PIXELBODY est une installation évolutive et participative, un cadavre exquis de corps hybrides. Photographies, dessins, gravures sur cuivre et sur bois, linogravures… autant de têtes, de pieds, de jambes, ou de mains réalisés par les étudiants de l’École Estienne, ne demandant qu’à être recomposé par le public sur l’installation de la scénographe Laurence Yared. Pour les plus aventureux, des linogravures et des tampons pour parvenir à réaliser soi-même l’un des morceaux de ce puzzle XXL.
Avec le soutien du Fonds de dotation des Ateliers de Paris En partenariat avec la Bibliothèque Nationale de France et Gallica Studio
PEAUX & OLFACTION
École Supérieure du Parfum
Halle / Samedi 19 et dimanche 20 février 2022 de 14h30 à 18h / Entrée libre / Tout public
De nombreux facteurs influent sur l'odeur de notre peau. Les étudiants de l'École Supérieure du Parfum réalisent des compositions olfactives à partir d'une approche scientifique, olfactive et créative et proposent un voyage sensoriel unique. Plusieurs thèmes seront abordés notamment l'odeur de peaux selon les tranches d’âges, les typologies de peaux, l’alimentation, etc.
LA GRANDE OURSE
Hadil Salih, plasticienne, et Manuia Faucon, scénographe et accessoiriste
Halle / Samedi 19 au mardi 22 février 2022 de 14h à 18h30 / Entrée libre / Tout public
À travers un visage animal, des objets non identifiés, des figures de sauvagerie émergent et questionnent notre imaginaire. Comment les notions de puissance, de violence et de prédation sont-elles le plus souvent associées au genre masculin et via quelle symbolique ? L’ours, longtemps considéré comme le double animal de l’homme, figure de virilité et de force, à l’appétit sexuel débordant et enlevant les jeunes filles des villages, pourrait-il revêtir une autre image ? Le culte de l’ours, éradiqué en Europe par l’Église catholique romaine, réapparaît quelques heures dans la Halle du Carreau du Temple. Tou·te·s sont invité·e·s à fabriquer griffes et dents, à se parer et à augmenter leurs corps, durant quelques heures, des attributs de l’animal.
Tout au long du festival, dans la Halle et en accès libre, des œuvres d’artistes contemporains explorent le corps sous toutes ses coutures
La street culture « made in Africa » est à l'honneur de cette première édition du Festival Jogging, pour mettre en lumière cette nouvelle vague africaine insolite déjà considérée comme un véritable vecteur de changement social.
Manifestation organisée dans le cadre de la Saison Africa2020, avec le soutien de la convention Institut français + Ville de Paris.
Exposition photographique - David Nana Opoku Ansah (cozyshrt)
Dimanche 11 au samedi 17 juillet - 11h à 19h - Halle
Une exposition photographique de David Nana Opoku Ansah (cozyshrt) sur la scène skate de l’Afrique de l’Ouest. Des portraits issus de sa rencontre avec les jeunes stars skateurs comme Joshua Odamtten, Harmony Battaka, Jovita Ashi (Ghana) Modu Diongue (Sénégal), Blacky (Togo) Henry Okwubuasi (Nigeria), dont certains d’entre eux seront présents sur l’événement et pourront échanger avec le public.
Présence du photographe et de skateurs le dimanche 11 juillet.
Performance artistique live - Artsoul Kojo
Dimanche 11 juillet - 16h - Halle
Une performance live par Artsoul Kojo, un artiste peintre contemporain et skateur ghanéen. Autodidacte, Artsoul Kojo a commencé à peindre et créer de manière intensive comme un moyen de bousculer son introversion. Entre traits enfantins et formes élémentaires, son travail fusionne les aspects de la narration et de la poésie abstraite, avec des références au pop art et à l’impressionnisme.
Cours, démonstrations et skate jam
Dimanche 11 juillet - 12h à 18h - rue Spüller
Des sessions de skate avec l’école de skateboard de Chelles Cosanostra et des skateurs du collectif Surf Ghana venus spécialement pour l’occasion ! Une journée rythmée, qui se déroulera sur un module urbain créé sur-mesure pour l’événement en hommage aux sessions de glisse de l’Afrique de l’Ouest.
12h à 14h30 : cours de skate pour amateurs
14h30 à 18h : pratique libre, démonstrations et skate jam (mini-compétition de skate) avec inscriptions sur place
Les modules de skate seront également en accès libre tout au long du Festival Jogging :
Lundi, mardi, mercredi : 12h à 18h
Jeudi, vendredi : 12h à 17h
Samedi : 11h à 16h
Rencontre : L’impact des nouveaux sports de glisse en Afrique
Dimanche 11 juillet - de 14h à 15h
Une rencontre imaginée en partenariat avec Yard sur l’apport de ces nouveaux sports pour l’Afrique avec des réalisateurs, architectes, photographes et skateurs. Un échange original et moderne pour porter un regard neuf sur l’Afrique de l’Ouest. Cliquez ici pour plus d'infos
Beyond. An African Surf Documentary de Mario HainzlBig Wata de Gugi van der VeldenI'm Thalente de Natalie JohnsAFRICA RIDING de Liz Gomis & Aurélien BietteYASIS de Mosako Lowsso ChalashikaMANGO de Jonathan PinkardSHEESH ! d'Anthony Churchy
Projections de films
Dimanche 11 au samedi 17 juillet - de 11h à 19h
En partenariat avec Paris Surf & Skateboard Film Festival, une série de documentaires est programmée autour de la culture skate et surf en Afrique, une première connexion avec les nouvelles jeunes stars sur roulettes !
Beyond. An African Surf Documentary de Mario Hainzl Documentaire, Autriche, 2017, 1h51, version originale sous-titrée en français
Beyond explore la culture du surf au travers du Maroc, de la Mauritanie, de la Gambie et du Sénégal. Plongez dans les côtes les plus isolées du monde, où ces voyageurs ont passé trois mois à filmer, photographier, et interviewer des personnalités locales. Choc culturel et traditions en Afrique, découvrez comment le 21è siècle se frotte aux traditions.
Big Wata de Gugi van der Velden Documentaire, Pays-Bas, 2018, 1h19, version originale sous-titrée en français
Les jeunes habitants d’un village de pêcheurs du Sierra Leone ont découvert le surf qui est devenu rapidement leur raison d’être et de vivre. Au sein de cette communauté traditionnelle ouest-africaine, le club de surf local − le premier et le seul de Sierra Leone − organise un voyage au Liberia. Les surfeurs sélectionnés qui s’y rendent en reviennent avec un autre regard sur leur lieu de vie qu’ils étaient tellement désireux de quitter. Un nouveau regard. Un changement de point de vue. Émouvant. Édifiant.
I'm Thalente de Natalie Johns Documentaire, États-Unis, 2015, 1h28, version originale sous-titrée en français
Sans domicile fixe depuis l’âge de neuf ans, le skateur sud africain Thalente Biyela voyage à travers les États-Unis afin de réaliser son rêve : devenir un skateur professionnel. Ce film raconte, à travers son regard, comment il s’est sorti de son milieu d’origine et de la rue grâce à la pratique du skateboard.
AFRICA RIDING de Liz Gomis & Aurélien Biette Documentaire, France, 2018, 58 minutes, version originale sous-titrée en français
La série AFRICA RIDING part à la rencontre d’une communauté de "riders" qui participe à créer un nouvel ordre culturel et social en Afrique. Du Ghana au Rwanda, en passant par le Sénégal et l’Ouganda, ces fous de glisse nous confient les clés de leur "playground" : trottoirs cabossés, places désertées, routes cahoteuses ou encore pistes ensablés… Autant d’obstacles qui font de ces esprits libres de vrais guerriers sur l’asphalte comme dans la vie.
YASIS de Mosako Lowsso Chalashika Vidéo, Nigeria, 2020, 12 minutes, version originale sous-titrée en français
Nous sommes partis en tournée pour explorer nos pays voisins, à la recherche de spots de skate et de skateurs. Notre destination finale étant Accra au Ghana. Sur la route, nous nous sommes arrêtés pour faire du skate au Bénin, le pays voisin. Notre arrivée au Ghana coïncidait avec le festival Chale Wote.
MANGO de Jonathan Pinkard Vidéo, Nigeria, 2020, 8 minutes, version originale sous-titrée en français
Mango explore l'histoire du skate à Lagos. Dans les années 90, Lagos subit une vague de criminalité, si bien qu’il était imprudent d'errer dans les rues la nuit. Aujourd’hui, au contraire, les jeunes se rebellent et créent leur propre environnement et mode de vie pour parer au manque d'emplois et d'opportunités. C’est dans ce contexte qu’apparaît le skateboard.
SHEESH ! d'Anthony Churchy Vidéo, Nigeria, 2021, 11 minutes, film en anglais et sous-titré en français
Une vidéo de skate mettant en lumière une partie de la culture skate grandissante au Nigeria. Filmé, monté et réalisé par Anthony Churchy avec Mahmud MM, Ailrang Smart, MD Kabir, Ron Ossai, Angel Odelusi
Mais aussi :
DJ sets Afro Beats / Afro House
Dimanche 11 juillet - 12h à 19h
Un set musical dédié à la scène Afro Beats en Afrique, en partenariat avec Yard, sera proposé tout au long de la journée. Une sélection musicale pointue des artistes émergents africains !
Pop-up store
Dimanche 11 au mercredi 14 juillet - 11h à 19h
Une sélection de créateurs d’Afrique de l’Ouest expose leurs créations : skateboard en édition limitée, t-shirts, jeans et textile. La totalité des bénéfices sera reversée au collectif Surf Ghana pour la création de leur futur et premier skatepark à Accra.
Street food aux saveurs de l'Afrique de l'Ouest
Dimanche 11 juillet - 11h à 19h
La carte du bar du Carreau du Temple proposera des spécialités aux saveurs de l’Afrique de l’Ouest.
Partez à la découverte de la skate culture en Afrique de l'Ouest, à l'occasion de la première édition du Festival Jogging !
Pour clôturer le cycle FuturEs, Lauren Bastide choisit de donner la parole à une jeune militante, et de se tourner vers l’avenir, qui se construit là, maintenant, tout de suite. Camille Étienne l’a bien compris, elle qui, à 23 ans, est déjà l’une des figures des mouvements de défense de l’écologie qui essaiment sous l’impulsion d’une jeunesse peut-être plus alerte sur les dangers des changements climatiques que ses aîné·e·s.
Activiste, autrice et comédienne, Camille Étienne milite pour une justice sociale et climatique, et a fondé le mouvement Avant l’orage. Avec d’autres, elle cherche à alerter les dirigeants de l’urgence de la situation climatique, et à les pousser à agir par des mesures concrètes et efficaces. De nombreuses femmes, comme elle, s’investissent dans le mouvement de la jeunesse pour le climat, et pèsent de leur poids pour dénoncer toutes les inégalités et destructions qui touchent les populations mondiales, les femmes étant les premières victimes du changement climatique.
Face au troisième volet du sixième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) - qui laisse au monde trois ans pour éviter une catastrophe climatique, après une campagne présidentielle qui n’a laissé presqu’aucune place à l’écologie, et dans un monde de plus en plus touché par des périodes de sécheresse, tornades, tsunamis, pluies diluviennes, de plus en plus importants, une nouvelle génération se lève, et prend la parole, haut et fort. Camille Étienne est parfois considérée comme la porte-parole de ce nouveau mouvement, qui, en utilisant de nouveaux moyens de communication et de lutte comme les réseaux sociaux, prend notre futur en main pour conserver un écosystème habitable.
Autour de la rencontre
Sélections de livres du Comptoir des Mots sur place lors de la rencontre ou à commander en ligne : cliquez ici
Dégustation de la cuvée Self Love de Justine Vigne avec Fleur Godart après la rencontre
En clôture du cycle, Lauren Bastide invite Camille Étienne, activiste, autrice et comédienne, autour de la thématique "Agir pour le futur".
Où se situe le politique dans nos existences ? Dans la pensée, bien sûr, dans la participation à la vie démocratique, sans doute, mais aussi et surtout dans notre quotidien. Aucun espace théorique ne réfléchit mieux ce rapport entre vie quotidienne et lutte pour le bien commun que l’écoféminisme.
Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux, et invitée de ce nouveau rendez-vous du cycle FuturEs le démontre avec force dans son dernier ouvrage Quotidien politique, féminisme, écologie, subsistance. En étudiant l’expérimentation d’alternatives écologiques et anticapitalistes mises en place par des communautés dans certains territoires, elle s’interroge sur les notions de travail, de consommation et de survie. Les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines montrent la voie vers une société égalitaire et durable, et rappellent avec force que l’effondrement actuel du vivant trouve ses racines dans le colonialisme et le travail domestique féminine. Autant d’appels à repenser un rapport au quotidien comme un enjeu révolutionnaire, potentiellement le seul capable de nous sortir collectivement du désastre écologique vers lequel la société industrielle nous pousse inéluctablement.
Redistribution, ancrage dans le biotope, émancipation : recherchons le sens d’un quotidien profondément écologiste, résolument féministe, pour retrouver le goût de l’avenir.
Autour de la rencontre
Sélections de livres du Comptoir des Mots sur place lors de la rencontre ou à commander en ligne : cliquez ici
Dégustation de la cuvée Orenda d'Uyen Thien Do avec Fleur Godart après la rencontre
Pour la septième rencontre du cycle FuturEs, Lauren Bastide invite Geneviève Pruvost, sociologue et chercheuse du CNRS, autour de la thématique "Vie quotidienne et émancipation".