Pour sa 3ème édition parisienne, Urban Art Fair réunit une trentaine de galeries de 8 pays différents au Carreau du Temple du 13 au 15 avril 2018. Grâce à une sélection exigeante de galeries françaises et internationales, la sélection 2018 offrira une fois de plus un panorama des différents courants, issus du mouvement le plus important de notre époque, aux néophytes comme aux passionnés. Une thématique habite la foire cette année : pourquoi vivre en ville ?
Le rendez-vous dédié au marché de l’art urbain
Urban Art Fair est une référence internationale en matière d’art urbain et attire chaque année près de 20 000 curieux, collectionneurs et professionnels, venus découvrir les oeuvres de plus de 200 artistes.
Une programmation éclectique
Pour cette nouvelle édition, Urban Art Fair privilégie les galeries qui présentent un solo / duo show et les mettra en lumière grâce à une scénographie générale remaniée. Plus qu'à l'accoutumée, séances de dédicaces, installations et performances rythmeront les quatre jours de la foire. Urban Art Fair collabore avec Urban Films Festival, événement de référence dans la découverte de films liés à l’univers urbain, avec pour cette édition, un accent mis sur les films d’artistes street art et graffiti. Un appel à films est lancé jusqu’au 9 mars dans le cadre d’une compétition de films sur le street art diffusés à l'auditorium du Carreau du Temple.
Liste des exposants 2018
Urban Art Fair propose une sélection d’une trentaine de galeries françaises & internationales, dont 11 nouvelles galeries :
Nouveaux exposants présents à l’édition 2018 : By Night Gallery (France), COX Gallery (France), FRAG (France), Galartis (Suisse), Galerie LeRoyer (Canada), LOFT du 34 (France), Stolenspace (Angleterre), Street Art Place - Memorie Urbane (Italie), The Garage (Pays- Bas), Tokyoite Art (France), Under the Radar (Angleterre). communiqué de presse Exposants présents aux éditions 2017 et 2018 : Galerie 42b (France), Galerie du jour agnès b. (France), ART IN THE GAME (Angleterre), AVENUE DES ARTS (Chine / USA), Artistik Rezo (France), Galeries Bartoux (France), Galerie Brugier-Rigail (France), David Pluskwa Art Contemporain (France), Galerie Ange Basso (France), Galerie Berthéas les Tournesols (France), Galerie Lelia Mordoch (France), Galerie Openspace (France), Joël Knafo Art (France), Le Grand Jeu (France), Galerie Mathgoth (France), Pretty Portal (Allemagne), Urban Spree (Allemagne), Vroom & Varossieau (Pays- Bas), Wallworks (France), Galerie Géraldine Zberro (France).
Première foire internationale uniquement dédiée à l’art urbain, Urban Art Fair revient pour une 3ème édition du vendredi 13 au dimanche 15 avril 2018 !
Ce n'est pas un hasard si les mêmes interprètes se retrouvent souvent dans le répertoire de Martine Pisani, puisqu’elle fait de la vie sur le plateau le matériau premier de ses pièces. En pleine lumière, ce sont toujours des personnes aux présences simples, sans écran, qui jouent des distances entre elles, en un jeu au sens aussi mécanique que ludique. Au fil de ses réalisations, la chorégraphe a inventé un monde, un théâtre dansé sans artifice, où tout est à vue, drainant un goût du "presque rien" et un amour fou de la dérision, travaillant les pleins et les vides, les apparitions et disparitions, et s’adressant au spectateur d’égal à égal.
Il y avait donc matière à penser que cette création charpentée de morceaux choisis de ses anciennes pièces donnerait le meilleur de son univers, de son humour à rebours de l'académisme. Il était même fondé d'attendre de l'inattendu. Mais il était difficile d'imaginer qu'une forme si prospective pourrait fleurir de motifs rétrospectifs, bien loin du best of ou du pot pourri. D'abord s'installe une bizarrerie dans un chaos truffé de gestes sans moteur et de chutes sans cause, une extrême promiscuité des danseurs dont les mouvements ne se répondent pourtant pas, décalages hilarants. Alors que la bande-son nous offre une ritournelle enjouée et insipide, du type jeu télévisuel des année 90, ce sont nos solitudes juxtaposées que miroitent les danseurs, simples touches de couleurs accolées sur le plateau. Puis le bug d'un corps qui n'arrive plus à se déplacer, les courses folles, d'incongrues postures penchées, le déplacement irraisonné d'une paire de baskets ou d'un balai comme seuls accessoires, cette (fausse) anarchie, cette dégénérescence au sens propre, lèvent le voile sur la non-maîtrise de ce que nous voudrions contrôler, notamment nos corps. Un spectacle sensible, intelligent et drôle.
La scénographie épurée - un cercle de miroir posé à même le simple tapis de danse rose poudré, à l'horizontale, comme un étang, sur lequel joue une douche de lumière au travers de filets métalliques suspendus - met en valeur les corps des huit danseurs entre les deux strates. Entre ciel et terre.
Songlines saisit le mouvement fondateur qu’est la marche, ce stade où l’esprit, le corps et le monde tendent à la fusion, en cristallisant son canevas dans l'emblématique composition musicale In C de Terry Riley. Considérée comme la première œuvre du courant de la musique minimaliste ou répétitive, créée en 1964 pour 35 instrumentistes à San Francisco, la partition présentait un concept inédit : exclusivement construite de 53 phrases musicales tenant en une page, les musiciens devaient en jouer chaque motif, tout en étant libres de le répéter autant qu'ils le souhaitaient, avant de passer au suivant. Un véritable joyau pour un travail sur la marche... La marche compose, la marche écrit, la marche unit, elle brode un lien indéfectible avec l’environnement. Quels totems contemporains se dressent en résonance aux pas d’aujourd’hui ? Joanne Leighton invente une migration des gestes et des espaces, qui éveille, suggère, égraine des significations dans cet ici et maintenant qu’est aussi un plateau de danse, c’est-à-dire beaucoup plus que la matérialité plane d'une scène.
Outsiders, la rencontre – Aude Lachaise FAITS D’HIVER – Festival de danse à Paris – 20ème édition
« En mai 2015, sur invitation de Serge Laurent, j’ai donné dans le cadre de l’exposition le Corps en Jeu du Nouveau Festival, une performance que j’ai intitulée Outsider. Il s’agit d’une proposition courte avec pour consigne d’être seule en scène avec un micro. Le spectacle s’articulera entre le stand up, un espace de parole et de théorie, et celui de l’incarnation et de l’action. Il aura pour enjeu de réintroduire du collectif dans cette forme spectaculaire du stand up qui est avant tout l’expression d’une parole individuelle. » Aude Lachaise.
Chambre noire est une hallucination sauvage autour de la vie de Valérie Jean Solanas (1936-1988), la plus belle enfant de toute l’Amérique, la psychologue de génie qui a passé sa vie à séjourner dans des instituts pour malades mentaux, la première « pute intellectuelle », l’auteure du SCUM Manifesto, manifeste féministe radical autoédité en 1967, la femme qui a tenté d'assassiner Andy Warhol.
Dans un écrin sombre et clinique traversé de néons évoquant les nuits grunge new-yorkaises, se joue un duo entre une marionnettiste, Yngvild Aspeli, et une musicienne, Ane Marthe Sørlien Holen. Avec une grande intelligence dramaturgique, elles composent un univers ensorcelant, mêlé de marionnettes à taille humaine, de projections vidéos et de percussions magnétiques. Un désert de solitude se dessine au travers de ce personnage complexe, pluriel, outrancier et absolument humain.
Si l'art marionnettique a conquis sa place aux premières loges du théâtre contemporain, c'est grâce à des explorations de cette envergure, de celles qui transgressent les frontières entre les matières, qui osent pulvériser l'opposition entre le vivant et l'inerte pour inventer une identité visuelle mettant à profit tout le spectre de l'« inquiétante étrangeté » qu'offre l'objet inanimé lorsqu'il est soudain manipulé par des experts. Onirique, érotique, dérangeant, fantastique, le spectacle déploie l'immense nuancier de la fureur émotionnelle que peut convoquer le théâtre d'objets.
D'un souffle rageur, ravivant le personnage de Valérie Solanas jusque dans ses méandres les plus intimes, Chambre Noire en révèle les deux visages, démentiel mais aussi visionnaire, inexorablement liés. C'est aussi l’oppression qui est donnée à voir, ainsi qu'une révolte, et les formes qu’elles ont pu revêtir ces dernières années. Une œuvre complète et singulière, à découvrir.
Le Mouffetard - Théâtre des arts de la marionnette œuvre pour la promotion des formes contemporaines des arts de la marionnette. Le partenariat entre les deux structures se poursuit en mai 2019 lors du Second Square consacré au théâtre d'objet dans le cadre de la 10ème Biennale internationale des arts de la marionnette.
En parrallèle du spectacle et dans le cadre de Second Square Imag(in)é Atelier manipulation - Marionnettes à taille humaine Samedi 27 et dimanche 28 octobre, de 17h à 18h30, adultes, 5€ sur inscription Un atelier de manipulation de marionnettes à taille humaine autour du spectacle Chambre noire*de Yngvild Aspeli de la compagnie Plexus Polaire, en représentation du 12 au 15 décembre au Carreau du Temple. Marionnettes humaines, animales, êtres hybrides crées par la compagnie… autant d’êtres étranges à manipuler, sous les conseils et la conduite de Pascale Blaison, manipulatrice et constructrice de marionnettes pour Chambre Noire, ainsi qu’intervenante à l’Ecole Supérieure des Arts de la Marionnette à Charleville-Mézières.
*Le tarif réduit sur le spectacle est accordé aux participants de l'atelier. Un atelier proposé par Pascale Blaison, en partenariat avec Le Mouffetard - théâtre des arts de la marionnette.
Vive le chocolat chaud et le pain d’épice ! Dans un climat douillet et chaleureux, les deux sœurs passionnées qui ont inventé Klin d’œil présentent une nouvelle sélection de 70 créateurs : mode, décoration, nouveautés pour l’enfance, papeterie, beauté, accessoires, food, musique, bijoux...
De quoi trouver les cadeaux parfaits pour toute la famille. Des ateliers do it yourself animés par des créateurs permettent à chacun de personnaliser ses cadeaux et de signer ses propres objets. Car Klin d’œil, c’est aussi un grand moment de partage et de rencontres pour les enfants et les adultes.
Le fameux événement printanier dont sont friands les curieux de nouveautés mode et déco revêt pour la première fois un manteau d’hiver en proposant son marché de Noël !
Au-delà des idées reçues, des battles et de la compétition, la fameuse soirée Loop permet de (re)découvrir l'éventail de couleurs d’un art fédérateur, à la fois divertissant et poétique, populaire et exigeant.
L'idée est simple, intelligente et efficace : le hip-hop se renouvelant en permanence et se ressourçant de plus en plus dans d'autres disciplines artistiques et sportives, le Festival Kalypso propose chaque année à deux artistes chorégraphes et interprètes une carte blanche afin d'offrir aux spectateurs une approche singulière, inédite et experte de ces formes chorégraphiques.
Invités à orchestrer cette soirée, Déborah Moreau et Feroz Sahoulamide nous plongent dans l'univers et le processus créatif de quatre chorégraphes de leur choix. Sélectionnés pour la diversité de leurs parcours et de leurs démarches artistiques, ces derniers se plient aux mêmes règles du jeu : composer une œuvre courte (environ huit minutes) avec les mêmes interprètes autour d’un thème commun. Les différentes étapes qu’ils traversent durant les mois consacrés à la préparation de leur projet sont filmées et seront diffusées juste avant la présentation de leurs pièces. Ainsi, la soirée Loop se vit comme un moment unique et ludique de partage, tant pour les chorégraphes que pour les interprètes, mais également pour les spectateurs, leur autorisant là une porte d'accès habituellement fermée au public : celle des coulisses. En se soumettant au même cadre de travail et en utilisant les mêmes matériaux, les chorégraphes expriment à travers leurs créations l'unicité de leur écriture et révèlent à leur manière les danseurs, transmettant aux spectateurs une lisibilité de la pluralité et de la richesse de cette forme de danse.
« Nous sommes nombreux à ne pas être nombreux », Béla Tarr. C’est précisément dans cet état d’esprit que ce salon, inauguré en 2016 à l’initiative de Stéphane Corréard, galeriste, collectionneur, commissaire d’exposition, expert, journaliste et critique d’art, spécialiste de l’art contemporain depuis trente ans, a trouvé sa place autour d’une notion simple et partagée dans l’univers de l’art : l’engagement. Cette passion vécue comme un engagement vital réunit artistes, galeristes, collectionneurs et autres amoureux de l’art contemporain, loin des excès d’un marché spéculatif, lequel a perdu de vue sa vocation première : accompagner la création dans toute sa diversité et participer à l’existence d’un écosystème équilibré.
Au départ, il y a cette conviction profonde selon laquelle la galerie reste le lieu privilégié des échanges autour de l’art, le cadre naturel de sa liberté ; c’est pourquoi il est aussi important de permettre aux amateurs de découvrir de nouvelles galeries que de renforcer leurs liens avec des galeries qu’ils connaissent déjà. Plateforme de rencontres entre publics et professionnels, Galeristes permet en outre à chaque exposant d’inventer son propre espace, à mi-chemin du bureau, de la réserve visitable et du mur d’amateur, en agençant selon ses besoins plusieurs modules métalliques, élaborés par l’agence Dominique Perrault Architecture. Répartie dans les 1800 mètres carrés de la grande halle du Carreau du Temple, cette architecture invite les visiteurs à la découverte de ces galeristes-artisans, passeurs indispensables entre artistes et regardeurs.
Premier salon dans son genre, Galeristes, imaginé par des collectionneurs, est devenu en trois éditions le rendez-vous parisien incontournable ouvert à tous les passionnés et curieux d’art contemporain.
Où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute.
Convoquant douze femmes sur scène, aussi adroites dans le jeu footballistique que dans le jeu de comédiennes, la metteure en scène et actrice invente une performance complètement atypique pour porter un texte personnel sans concession. En crampons et maillots, elles affirment leur légitimité à fouler cette pelouse majoritairement réservée aux hommes, y risquant une histoire politique des corps, des identités, et des libertés de choix. Tour à tour spectatrice, coach et nourrice, Rébecca Chaillon conduit ses joueuses vers une zone étrange où la violence des discriminations se cogne à la puissance de l'équipe.
En écho, il y a un texte donné à lire en fond de scène, avant d'être parlé et incarné. En vis-à-vis sont évoquées règles sociales et règles menstruelles. Il fallait oser. En tête à tête, du gradin au stade, se frottent la solitude du spectateur et la collectivité sportive qui s'active, animée par « l'esprit de groupe » (utopie ou naïveté ?).
En contraste, le carton gras des pizze et les cannettes de bière englouties à la chaîne se révoltent contre le papier glacé des magazines rayonnant de femmes longilignes.
En dégradé, Rébecca nous en fait voir de toutes les couleurs, sans oublier le bleu-blanc-rouge, en toute ironie, bien sûr. En volte-face, elle nous la joue à l'envers pour la jouer encore plus vrai : qui joue ? Qui dirige ? Qui est actif et qui est passif ? Seule dans les gradins, d'abord impassible, muette, c'est pourtant bien elle qui mène cet incroyable ballet de femmes.
En perspective, de la difficulté d'être une femme, ne serait-ce que cela, d'être homosexuelle, noire, ronde... Telles sont les questions qui labourent la terre dont l'odeur envahit la salle, effluves d'humour et de cynisme, de panache et de lucidité.
Unique foire d’art contemporain et de design dédiée à l’Afrique en France, AKAA est le rendez-vous parisien des passionnés ou curieux de la richesse créative du continent africain, et de son rayonnement artistique à travers à travers le monde.
Pour la quatrième année consécutive, AKAA investit la Halle du Carreau du Temple avec une sélection toujours plus pointue de galeries d’art pour exposer les œuvres des artistes les plus dynamiques du continent africain et de ses diasporas.
Avec plus de 40 galeries participantes et 150 artistes présents chaque année, venus des quatre coins du monde, AKAA s'est érigé, en quatre éditions seulement, en événement incontournable pour les collectionneurs, professionnels et amateurs d’art contemporain. AKAA se distingue aussi par sa convivialité et son désir d'échanges, offrant un espace chaleureux, fluide et ouvert, propice à de nombreuses rencontres à la fois commerciales mais aussi culturelles, artistiques, ou intellectuelles grâce aux Rencontres AKAA.
Ces Rencontres constituent une plateforme culturelle à part entière au sein de la foire où sont invités artistes, curateurs, penseurs, professionnels de l’art et visiteurs à s’exprimer et à débattre publiquement. Avec une programmation riche de conférences, concerts, projections, performances et lectures, Les Rencontres AKAA invitent à la réflexion sur des questions relatives à l’actualité de la vie artistique et du marché de l’art en Afrique. Cette année, le sujet central en sera l’espace urbain comme matière et lieu de création en mouvement, où s’invente la ville de demain, son urbanisme et nos relations humaines, en Afrique et dans le monde.
Unique foire d’art contemporain et de design dédiée à l’Afrique en France, AKAA revient pour une troisième édition du 9 au 11 novembre 2018, dans la Halle du Carreau du Temple !