Printemps, été, automne, hiver… et printemps

Kim Ki-duk

Une fable à la beauté indéniable de Kim Ki-duk sur l'apprentissage spirituel, entre quiétude bouddhique et tentations matérialistes.

Date(s)
Mardi 14 avril 2026 à 19h30
Lieu(x)
Salle de spectacle
Tarif(s)
Tarif B : plein 10€ / réduit 8€ / demi-tarif 5€
Durée
1h43
Informations supplémentaires

Gratuit avec la Carte Carreau

Réserver Printemps, été, automne, hiver… et printemps

Synopsis : Un maître zen et son disciple vivent au cœur d'un temple bouddhiste en bois : au fil des saisons, leurs sentiments évoluent...

Dans cette œuvre à la beauté indéniable, Kim Ki-duk décrit toutes les phases d'une vie humaine avec subtilité. Une fable sur l'apprentissage spirituel, entre quiétude bouddhique et tentations matérialistes.

La projection sera suivie d'une rencontre avec des professionnel·les ayant participé aux films : réalisateur·rices, acteur·rices, décorateur·rices…

  • Le film utilise une symbolique bouddhiste dont une grande partie échappe aux non-initiés. Parmi ces symboliques, on peut analyser les animaux : le chien pour le premier printemps, le coq pour l'été, le chat pour l'automne, le serpent pour l'hiver et la tortue pour le deuxième printemps.
  • Le cinéaste Kim Ki-duk joue lui-même le rôle de l'élève bouddhiste dans les deux dernières saisons.
  • C'est la réserve naturelle de Jusan dans la province du Gyeongsangbuk-do qui a servi de décor au film.
  • Le film a remporté plusieurs prix : Grand Prix du Festival Pacific Meridian de 2004, Prix du meilleur film lors des Blue Dragon Film Awards de 2003, Prix du jury junior au Festival international du film de Locarno de 2003, Prix Arte et CICAE au Festival international du film de Locarno de 2003, Prix Don Quichotte et Prix NETPAC au Festival international du film de Locarno de 2003, Prix du public au Festival de San Sebastian de 2003.

En partenariat avec CinéCaro

On pourrait voir dans ce film le récit d'une vie, mais cette appréciation serait maladroite et limiterait la portée du propos, car ce que tente d'évoquer le cinéaste n'est pas tant le déroulement d'une existence que son poids.
Positif
En s'abstenant de tout discours moralisateur, le cinéaste coréen propose, avec l'humour tordu qui le caractérise, une sorte de nirvana accessible pour tous mais qui se mérite chaque jour.
Première
Ce film est comme une carte postale qui montre l'envers du décor de la vie moderne. Malgré les apparences, il se passe énormément de choses, mais ailleurs.
Les Inrockuptibles