La Possession
Dans cette pièce de théâtre à la limite de la fable horrifique et de la science-fiction, François-Xavier Rouyer explore l’altérité et nous enjoint à regarder, à la marge des emblèmes de la réussite capitaliste, d’autres voies et modèles possibles.
En partenariat avec le Centre culturel suisse à Paris et le Théâtre Nanterre-Amandiers, centre dramatique national
Dans un monde d’une froideur clinique, une femme en détresse s’essaye à une expérience : se déposséder, se déprendre, se désincarner pour migrer dans une autre forme. Peut-on avoir peur au théâtre comme au cinéma ? De prime abord réaliste, La Possession bascule insidieusement vers la fable horrifique.
Convaincue qu’on lui a jeté un sort, une jeune femme, pour refaire sa vie, tente de s’échapper en se transformant en un rocher, une plante, un animal. S’installe peu à peu un système sorcier hérité de l’univers des contes et du film d’épouvante.
Adossé à ce vecteur fictif de colonisation d’autres corps, qu’abondent de nombreuses références cinématographiques, le quatuor d’interprètes évoque la peur d’être remplacé, l’envie de l’autre ou d’être l’autre... Témoignant d’une dérive vers un monde de science-fiction, où se creuse le fossé entre nos aspirations profondes et les injonctions politicosociales, François-Xavier Rouyer en appelle à notre énergie vitale, nous enjoint à regarder, à la marge des emblèmes de la réussite capitaliste, d’autres voies et modèles possibles.
Texte et mise en scène : François-Xavier Rouyer | Interprétation : Pauline Belle, Romain Daroles, Mélina Martin, Julia Perazzini | Scénographie : Hervé Coqueret | Collaboration artistique : Mathias Brossard | Lumières : Achille Dubau et Hervé Coqueret | Création son : Charles-Edouard de Surville | Régie générale : Achille Dubau | Régie son : Simon Tylski | Costumes et chats : Karine Marques Ferreira | Perruques : Vivianne Lima
Production : La Multinationale & la Filiale Fantôme, en collaboration avec Nanterre-Amandiers, centre dramatique national | Coproduction : Théâtre Vidy-Lausanne, Théâtre St-Gervais, Genève | Soutiens : Fonds de dotation Porosus, Fondation Ernst Göhner, Fondation Jan Michalski pour l’écriture, Loterie Romande Vaud, Pour-cent culturel Migros, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Ville de Lausanne, Fondation Jan Michalski, Fondation Leenaards, SPEDIDAM (société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées), Centre culturel suisse à Paris, CORODIS pour la tournée
Videobox
Hôtel City a été montrée dans différentes configurations mais se déployait selon une invariante commune : c’est l’ordinateur qui montait les 33 séquences du film en direct, se promenant dans la ville au gré des chemins proposés.
Nous avons pour Vidéobox et le Carreau du Temple opté pour une disposition plus minimale et inédite : trois montages différents proposés de manière simultanée. Ainsi le film ouvre trois « voies» distinctes dans la montagne de fictions proposées. On assiste alors non pas à un montage en direct au sein d’une installation mais à la juxtaposition de trois versions du film réduit à sa plus simple expression, comme trois faces d’un même édifice.
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